053
《Vréalité.》
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.... Fifteen months later...
Moi : Il est trop beau ! Félicitations.
Le lendemain des deux ans de mon mariage, ce petit bonhomme est né.
Ida : Merci.
Moi : J'ai envie de le voler sérieux.
Emma : Ida donc quand tu le perdras de vue, ne cherche pas de midi à quatorze heures tu vas directement la voir.
George : C'est moi-même qui irai.
On a tous rigolé.
Moi : Vous ne le trouverez pas Ooh.
Je snappais le petit.
Emma : Il n'est même pas encore né que tu le snappes déjà.
Moi : C'est le but quand il grandira je lui montrerai ces premiers instants.
George : Y'a pas deux comme toi.
Moi : Yôrô deih ? (N'est-ce pas ?) Je suis y'a pas deux mdr.
?! : Bonsoir !
C'était nos parents qui venaient de rentrer dans la chambre.
Maman : Comment se porte la nouvelle maman ?
Ida : Bien.
Papa : Eva passe-moi mon petit fils.
Je le lui passe et il souriait avec le bébé, ils étaient beaux.
?! : Bonsoir ici.
Nous : Bonsoir.
Jean : Ah Ida ! Donc t'es maman quoi.
Moi : Non, elle est papa.
Jean : La grosse là tchr.
Moi : J'ai un nom hein.
Jean : Je préfère la grosse.
Maman : Laisse ma lagaré tranquille Jean.
Emma : C'est mieux que tu lui dises tantie.
Jean : Mais elle est grosse non ?
Moi : Awo wa o de ye ne dja ! (Oui et c'est ce qui me plaît)
J'ai pris du poids, et j'avoue que je m'aime bien comme ça, avant je me kiffais aussi mais là c'est devenu quelque chose, déjà que j'étais bien dessinée maintenant j'ai pris des fesses et des seins mais pas de joues Dieu merci parce que grossir avec les joues je n'aime pas.
Bref j'étais très heureuse pour Ida, elle souriait comme pas possible en plus la chambre était maintenant bondée de personnes, sa belle famille et nous.
Ma mère me prend à part en dehors de la chambre.
Maman : Ça va ?
Moi : Oui ça va.
Maman : Ne perds pas espoir ok.
Moi : Je ne perds pas espoir.
Maman : Très bien.
Je lui souris.
Maman : Il se fait tard, on va rentrer.
Moi : Ok, on ne va plus tarder non plus.
On est rentré dans la chambre et tous on a dit aurevoir à Ida qu'on libérera dans moins de deux heures aussi.
....
Emma : Donc tu vas passer la semaine chez ta sœur ?
Moi : Oui, elle est toute seule chez elle, je vais l'assister.
Emma : Et qui va prendre soin d'ici à ton absence ?
Moi : C'est juste une semaine, tu peux te débrouiller, en plus y'a la bonne.
Emma : Non, si tu veux aller là-bas, tu iras la veille du baptême et tu dormiras là-bas.
Moi : Je veux aller demain Emma.
Emma : Et je te dis non.
Moi : Mais elle est seule dans sa maison, elle n'a ni bonne ni personne pour l'aider.
Emma : Emmène lui demain ta bonne, toi tu peux t'en passer.
Moi : C'est moi-même qui veut aller.
Emma : Tu n'iras pas c'est tout.
Il est trop énervant cet homme.
Moi : Bonne nuit alors.
Je suis allée me coucher.
Pour faire un résumé de ces un an et trois mois, ma vie c'est les sorties, les shoppings, les soirées, les boîtes de nuit et la maison. Dans un mois, je commencerai à travailler pour la première fois, je ne suis pas obligée mais j'ai envie de découvrir le monde professionnel et je n'ai pas étudié pour rester at home quand-même. Pour ce qui est de mon mariage, je ne dirai pas que tout roule mais je n'ai pas trop à me plaindre, on se dispute et on se réconcilie même si des fois ça prend du temps et beaucoup d'ampleur. Et pour ce qui est d'avoir un enfant, c'est toujours la même chose. Bref je garde espoir.
Je passe jusqu'à la veille du baptême du fils d'Ida, comme l'a dit Emma, j'avais envoyé ma bonne chez Ida et je faisais mes journées chez elle pendant que mon mari était au bureau. Et depuis ce matin je suis chez ma sœur. J'ai bien profité de son bébé mais maintenant il se faisait très tard et mon Sey-bébé me manquait, on ne s'est pas parlé de la journée.
Il est plus de minuit maintenant, je l'ai appelé et ce type a pris tout son temps pour me répondre.
Moi : All.. T'es où ?
Y'avait de la musique et tout. Il a intérêt à ne pas être en boîte.
Emma : En boîte.
Moi : T'es sérieux ?
Emma : Je suis en boîte, c'est quoi le problème ?
Moi : Tu me demandes c'est quoi le problème ?
Emma : Oui c'est quoi le problème ?
Moi : Après ce que tu m'as fait tu oses partir en boîte sans moi.
Emma : Tu m'appelles pour ça ?
Moi : Emma, comment tu peux aller t'amuser dehors pendant que je ne suis pas à la maison. Tu vas faire quoi en boîte sans ta femme ?
Emma : La même chose que toi quand tu y vas seule.
Moi : Orh arrête j'étais avec des amies et c'est toi qui n'a pas voulu venir et à ce que je sache tu ne m'as pas frappé pour ça ? Et aujourd'hui tu fais la même chose. Ok, amuse-toi bien, et ne t'étonne pas que je suive ton exemple la prochaine fois.
Emma : Tu dis quoi ?
Moi : T'as bien entendu. Tchrr.
Emma : EVA WALLAYE SI...
Moi : TU NE ME CRIES PAS DESSUS ET JE FAIS CE QUE JE VEUX.
Puis j'ai raccroché. Non mais qu'est-ce qu'il croit ? L'homme il me bat parce que je suis juste allée en boîte avec mes amies, je n'oublierai jamais ce jour parce que c'était la première fois qu'il m'avait réellement frappé, il y avait eu deux ou trois gifles parce que quand il fait le fou je le répond mais cette fois il dit que je suis sortie pour aller me trémousser devant des hommes et il m'a fait ma fête. Ça s'est passé il y'a deux mois. Tout ça à cause de sa stupide jalousie, qui a d'ailleurs augmenté ces derniers mois.
Il m'a rappelé et je n'ai pas répondu donc il a commencé à m'envoyer des messages.
" C'est sur moi que tu cries ? Tu n'as toujours pas appris la leçon "
" Réponds à mon appel "
" Fais tout pour qu'on ne se croise pas demain avant qu'on ne rentre parce que je ne te raterai pas "
Moi : "Je m'en fous"
Moi : Oui.
Ida venait de taper à la porte de la chambre.
Ida : J'ai cru t'entendre crier.
Moi : J'étais au téléphone. Vous dormez pas ?
Elle s'assied sur le lit avec mon petit neveu.
Ida : Non, pas encore.
Moi : Donne-moi mon bébé.
Elle me le donne.
Ida : Tu étais au téléphone avec qui ?
Moi : Emma.
Ida : Vous vous disputez encore ?
Moi : Il m'a énervé.
Ida : Eva, tu es ma sœur et ce n'est pas pour ça que je vais te mentir certes des fois Emma a tort mais tu es trop impolie aussi. Quand il te dit "un" toi tu dis "dix", est-ce que ça c'est normal ?
Moi : Je ne vais pas non plus rester tranquille pendant qu'il fait des choses que je n'aime pas.
Je carressais le visage du petit.
Ida : Je te conseille de te calmer quand-même parce que tu agis mal. Mais c'est Emma aussi, il t'a trop laissé faire des gamineries pendant longtemps et maintenant tu exagères.
Moi : Tu dis n'importe quoi.
Ida : Je ne dis que la vérité. C'est lui qui t'as façonné comme ça, c'est par sa faute que tu fréquentes trop les boîtes de nuit, maintenant que tu as découvert ces styles de vie, tu ne fais que te laisser aller par ces bêtises. Tu vois que même s'il ne veut pas toi tu y vas parce qu'il t'y a habitué. Je te dis maintenant, tu n'es plus une gamine, tu as 21 ans et t'es mariée et c'est ce que Emma veut que tu comprennes. Tu crois que t'es mature mais tu ne l'es pas, prends conseil et reste polie. Et évite de contrarier ton mari.
Moi : Mais je ne fais rien.
Ida : Quand-même c'est mon conseil.
Moi : Il me sourit.
Ida : Ah oui c'est vrai.
Moi : Il m'aime déjà trop. C'est fou tous les enfants m'aiment.
On rigole.
Moi : Je vais être aussi sa tata préférée comme avec tous les autres.
Ida : Je n'ai jamais compris comment tu faisais.
Moi : C'est naturel, ils me kiffent tous.
Ida : J'avoue.
Moi : Malheureusement le mien il ne veut pas venir hein. Peut-être qu'il ne m'aime pas assez.
Ida : Ne dis pas n'importe quoi.
Moi : Mais c'est vrai. Deux ans de mariage et jamais tombée enceinte.
Ida : ..
Moi : Même si j'étais une fois tombée enceinte et avais fait une fausse couche j'aurai compris mais rien de tout ça.
Ida : Tu es pressée sinon ça va arriver.
Moi : Quoi pressée ? Deux ans et tu parles encore de presser. S'il te plaît xa. Toi tu as le tien non ?
Ida : J'ai une collègue qui a eu son enfant après trois ans de mariage donc y'a rien.
Moi : Si, y'a quelque chose, je suis juste stérile voilà ce qu'il y'a. Telle est la vraie réalité.
Elle a mis sa main sur ma bouche.
Ida : Arrête de te maudire, pourquoi tu dis ce genre de choses ? Tu n'as pas été chez le docteur ? Il ne t'a pas dit que tu n'as rien ? Pourquoi tu dis ça ? Je ne veux plus que tu dises ce genre de chose et ne laisse personne te traiter de stérile parce que tu ne l'es pas ok ?
Moi : Et pourtant je n'arrive pas à avoir d'enfant.
Ida : Tu l'auras Eva. Et je t'interdis de penser autrement.
Moi : ...
Ida : ...
Moi : Il s'est endormi.
Ida : On reste dormir avec toi.
Moi : Mais non, je ne vais pas te voler à ton mari.
Ida : Mdr.
Moi : Ah il ne faut pas qu'il vienne bouder.
Ida : Tant pis pour lui.
Je rigole. Je sais pourquoi elle veut rester avec moi, c'est pour me réconforter mais elle n'a pas à le faire, je vais bien. C'est souvent que ça démoralise mais aujourd'hui ça va.
..... Le lendemain, 15h04...
J'ai trouvé une chaise et je me suis assise, je n'avais pas eu de repos, depuis le matin je suis debout à faire des commissions par ci par là, à servir par ci par là. Donc je prends deux minutes pour me reposer.
À peine que je ferme les yeux et on me relève par le bras.
Emma : Je t'avais dit quoi ?
Il était aussi au baptême et à chaque fois qu'on se croisait c'était au milieu des gens mais il me regardait comme s'il voulait me tuer.
Emma : Toi je vais tellement mal te frapper que tu n'auras que tes yeux pour pleurer. Comme ça tu m'appelles pour me crier dessus et dire du n'importe quoi ?
Moi : Eh arrête aussi. Ce n'est pas toi qui est allé te coller à des filles hier en boîte.
Emma : Parle bien Eva.
Moi : Je parle comme je veux.
Emma : Continue seulement.
Moi : Tu veux que je parle comment quand mon mari dort en boîte avec des je ne sais qui.
Je me suis prise une gifle qui m'a fait tourner la tête.
?! : Emma ?
Ma tante vint vers nous, Emma me relâche le bras.
Tantie Odile : C'est quoi ça ? Vous êtes malades ou c'est quoi ? C'est quoi le problème cette fois ?
Moi : Ce n'est rien tantie.
Tantie Odile : Ce n'est rien ? Et toi Emma tu ne parles pas ?
Emma : Non, y'a rien.
Tantie Odile : Demain je vous veux chez moi. Ce n'est pas chez Ida que vous allez recommencer vos conneries.
Emma : J'ai du travail demain. Aurevoir tantie.
Puis il est parti.
Tantie Odile : Tu m'expliques Eva ?
Moi : On s'est disputé pour rien d'important sérieux.
Tantie Odile : Tous les couples se disputent mais je n'aime pas que vous en veniez aux mains.
C'est lui aussi, à la moindre des choses il lève sa main.
Tout le reste du baptême c'est bien passé. J'ai rendormi chez Ida parce que quand ça s'est terminé, avec ma bonne, on a tout rangé la nuit.
Le lendemain je suis retournée chez moi à 16h pour préparer notre dîner. Maintenant avec Ada, chacun fait sa cuisine et c'est tout. Je ne dirai pas qu'entre elle et moi c'est l'amitié l'amitié je dirai juste qu'on se supporte.
Bref je suis rentrée et j'ai fait le dîner puis je suis allée me poser dans le salon en attendant que l'autre entre.
?! : Tata !
Moi : Oui ma princesse.
Elle vient s'asseoir à côté de moi sur le canapé.
Fily : E dun kelen be yan ? (Pourquoi tu es seule ici ?)
Moi : Je ne suis pas seule, tu es là non ?
Fily : Hum oui, et tonton ?
Moi : Il va bientôt rentrer.
Fily : Onh.
On s'est couché dans le fauteuil, enfin moi sur le canapé et elle sur mon ventre, on jouait et elle me racontait sa vie mdrr. Comment c'est une pipelette ! Je la love.
Fily : Oui, après on danse.
Moi : Ok, on va danser.
Fily : Hali ne dogoni te se don la yèrè (même mon petit frère ne sait pas dansé). Il fait que sauter.
Moi : Mdr.
Elle pose sa main sur ma poitrine.
Fily : Tata.
Moi : Oui.
Fily : Moi aussi j'ai des seins.
Je rigole et elle fait pareil.
Moi : Ah bon ?
Fily : Tu ne vois pas aah ?
Moi : Ah si je vois ! _en rigolant
Je la sers dans mes bras et continue de rigoler, elle n'est pas possible elle. En plus elle est tellement nangaraba que c'est inexplicable. C'est un cas la petite.
Fily : On snappe tata.
Moi : Ok, sur quoi ?
Fily : Poki.
Moi : Non c'est pookie.
Fily : Onh sur ça.
Moi : Ok.
Je prends mon téléphone et on snappe. Elle m'a trop dead avec ces lin (malins).
?! : I ti ka môgô den entraîné ah ? (Tu es entrain d'entraîner l'enfant des gens)
Apparemment, il n'a pas une dent contre moi. Tout va bien alors !
Fily : Tonton t'as gâché notre snap.
Moi : C'est inné chez elle._en rigolant
Emma : Désolé ma mère.
Fily : Ne fâchera (Je suis fâchée)
Moi : Ne sois pas fâchée princesse.
Fily : Anhan.
Emma : J'ai des biscuits pour toi.
Fily : Ok, donne.
Moi : Mdrr.
Emma : Tu me pardonnes si je te les donne ?
Fily : Oui.
Moi : Eeh princesse donc tu laisses l'affaire comme ça.
Quand il est allé chercher les biscuits et les lui ait donné, elle nous a dit bonne nuit et elle est redescendue. Emma est allée se rafraîchir pendant ce temps. Quelques minutes plus tard, je suis allée le rejoindre dans la chambre.
Il était sorti de la salle de bain, il était de dos et je suis allée lui faire un câlin de dos en le serrant fort.
Moi : On fait la paix.
Emma : On ne faisait pas la guerre.
Moi : Bien, je n'aime pas me disputer avec toi.
Emma : C'est toi qui cherches.
C'est mieux que je me taise pour ne pas qu'on se dispute encore.
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