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《 I love my life anytime I'm with you.》

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Il saisit ma tête et puis il fait ce qu'il voulait faire. Trop de trucs, trop d'émotions ce week-end. En plus, je me laissais faire.

... : Vous faites quoi ?

Je pousse Emma et me tourne brusquement. Jean nous devisageait, il avait le portable d'Emma.

Jean : Qu'est-ce qui se passe ici Eva ?

Moi : ..

Emma : Écoute Jea...

Jean : Je parle à ma sœur. Tu faisais quoi avec lui Eva ? J'ai envie de te baffer.

Emma est sorti de la voiture.

Emma : Bon Jean tu te calmes.

Jean : Toi, ne me parle pas. En vrai tu veux ma sœur.

Emma : Oui et c'est pour la marier. Tu n'es peut-être pas au courant mais on va se marier Eva et moi.

Jean : N'importe quoi ! Et toi tu crois à ça ?

Emma : Oui et vos parents le savent déjà. Tu laisses Eva.

Jean : Et depuis quand vous êtes ensemble ?

Emma : Depuis que j'ai parlé de mon projet de mariage à tes parents. Eva, rentre, je vais lui parler.

Je les ai regardés puis je suis descendue de la voiture, j'ai direct tracé dans la maison.

Je suis passée devant les filles.

Ida : On te poursuit ou quoi ?

Moi : Laisse-moi Ooh. Je vais à ma convocation avant qu'un autre s'ajoute à la liste.

Cathé : Un autre comment ?

Moi : Bah Jean, il vient de savoir pour Emma et moi.

Ida : Tu lui as dit ?

Moi : Ce n'est pas à cause d'Emma ah !

Cathé : Qu'est-ce qu'il a fait ?

Moi : Bref je vais voir papa.

Je suis entrée dans le salon, Junior dormait sur le canapé, maman regardait la télé avec la petite.

Moi : Il est où papa ?

Maman : En haut.

Moi : Ok je vais le voir.

Maman : Vas-y.

....

Avec papa, on vient de finir notre discussion. Il m'a demandé si j'étais sûre que je le voulais vraiment parce que je suis encore jeune et que le mariage veut dire beaucoup de chose. On a parlé pendant des minutes et des minutes. C'était à la fois gênant et agréable.

Papa : Donc si tu le veux, j'accepterai aussi.

Moi : ..

Papa : Je ne vais pas te mentir, je ne voulais pas de ce mariage et je n'en suis toujours pas convaincu. Ce n'est pas qu'Emmanuel n'est pas quelqu'un de bien mais je ne te vois pas avec lui. Tu es..

... : Tu ne la vois avec personne.

Papa : Non ce n'est pas ça.

Maman : Si, c'est ça. S'il ne tient qu'à toi, tes filles ne se marieront pas. Eva, va te coucher. Il se fait tard.

Papa : Oui, vas-y.

Moi : Ok, bonne nuit.

Eux : Bonne nuit.

Je sors du petit salon, ça me fait quelque chose quand-même de savoir que dad n'est pas pour à 100%.

Je croise Jean qui montait les escaliers.

Jean : Toi là viens, on va parler.

C'est vraiment mon jour aujourd'hui. En plus je suis fatiguée maintenant.

Moi : Jean j..

Jean : Eh viens, je t'attends avec David en bas.

Moi : Montez c'est mieux. Vous allez directement parler aux parents. J'ai sommeil sérieux.

Jean : De toute façon, on discutera après.


...Quelques semaines plus tard..
28 Décembre


 

Ida : Dans une semaine déjà.

Moi : Quoi, je ne m'en étais même pas rendue compte.

Ida : Menteuse là.

Moi : Si t'avais voulu, on allait faire les deux mariages ensemble. Ça aurait été trop cool.

Ida : On attend encore un peu.

Moi : Hum ok oh.

Ida : Les filles sont déjà là-bas ?

Moi : Oui, elles nous attendent.

On était en direction du Radisson pour ma fête ! Mon enterrement de vie de jeune fille. Ah oui oui, je le fais aussi hein. On va passer la day à l'hôtel à profiter entre girls et ça jusqu'au soir. Faut bien qu'on s'enjaille, je me marie la semaine prochaine. J'en rêvais et surtout maintenant que c'est à la mode à Bamako bah je me fais plaisir au Radisson avec mes copines, mes cousines et ma sœur, on a de l'oseille.

On arrive et on voit les filles nous attendre, il ne manquait que Aïssata et Mouna, elles ont prévenu qu'elles n'arriveront pas tôt bref on est monté dans notre suite.

Bon, ça chantait, ça dansait, ça snappait, ça rigolait, c'était la joie.

Hélène : Non, il n'y'a pas d'appel aujourd'hui raccroche.

Les jumelles : Raccroche.

Je les ai regardés, elles ont parlé en même temps, ce sont les jumelles du frère jumeau de maman alias mon parrain. Je kiffe tellement ces deux et leur relation !

Moi :  On parle vite fait. _en rigolant

Aïssata : Vous aurez tout le temps après.

Moi : Non.

Elles voulaient que je raccroche l'appel d'Emma, je veux parler à mon homme aussi orh. Pendant ces semaines, mes sentiments étaient en progression géométrique sérieux. C'est complètement merveilleux, je sens des choses que je n'ai même pas senti pour Thierno, je suis éperdument in love de mon futur. J'aime trop sa compagnie, et j'aime ma vie à chaque fois que je suis avec lui.

Moi : Arrêtez !

Emma : Qu'elles te laissent tranquille si elles ne veulent pas que je vienne.

Ida : Je te repose une question que tu m'a posé : Vous n'avez pas marre de vous parler en longueur de journée ?

Moi : Ida, il vous dit de me laisser.

Kadi : Raccroche même Eva.

Mouna : On n'est pas là pour ça hein.

Nakia : Je te jure.

Je me lève pour m'isoler et elles se lèvent aussi, je courrais et elles me poursuivaient partout dans la suite afin de m'arracher mon portable. Elles arrivent à m'attraper et je suis tombée. Nakia s'assoit sur moi, Ida arrache mon téléphone et Hélène attrapait mes pieds, Diarry me tape et puis toutes les autres.., elles me faisaient ma fête juste pour ça, en plus elles m'ont vraiment frappé ces brutes. Ensuite, elles se sont posées dans les fauteuils comme si de rien était. J'étais par terre.

Moi : Vous étiez sérieuses là, onze contre une ? En plus j'ai mal maintenant.

Diarry : C'est bien fait.

Oumou : Moi j'ai eu pitié de toi donc je t'ai laissé hein.

Moi : C'est toi la seule gentille. Ce sont des brutes elles.

Mouna : Ça t'apprendra.

Moi : Tchrr.

On tape à la porte.

Moi : Tout le monde est là non ?

Malado : Apparemment ou il manque quelqu'un ?

Moi : Non. Quelqu'un vient de commander quelque chose ?

Ida : Non.

Moi : Personne ne va ouvrir ?

Nakia : Tu n'as pas de pieds ?

Hélène : Laisse, en plus c'est peut-être son pot-de-colle.

Aïssata : Oui elle l'a certainement dit de venir.

Anne & Anna : Ton cas, il est grave Eva.

Moi : Même pas, mais ça me plairait bien il va régler vos comptes. Et vous, arrêtez de parler en même temps.

Malado : En attendant on tape toujours hein.

Je suis partie ouvrir et j'ai été surprise.

Moi : PINDA ?

Pinda : SURPRISE !

Elle m'a sauté au cou.

Pinda : Tu croyais que j'allais rater ton mariage ?

Moi : Mais...mais tu m'avais dit que t'as des exams quand j'ai voulu te faire venir.

Pinda : Oui oui je t'ai menti. Nous sommes en congé aussi.

Moi : Je suis trop contente honey.

On se détache et on rentre rejoindre les autres, elles souriaient.

Moi : Vous le saviez ?

Ida : Il se peut.

Trop happy sérieux, maintenant la liste de demoiselles d'honneur est complète. Nous avons Ida, Anne, Anna, Hélène, Pinda, Aïssata,  Malado, Diarry, Mouna, Nakia, Kadi et Oumou.

Ballons, peignoirs en satin, musique et tout le tralala... Que la fête batte à son plein !

....18h58...

Moi : Rentre seule, il vient me chercher.

Ida : Ce n'était pas prévu ça.

Moi : Tu préviens les parents et de toute façon, il va les appeler après.

Ida : Vous allez où ?

Moi : Chez nous.

Ida : Quand-même ne rentre pas tard.

Moi : Oui bye.

J'attendais mon bodyguard.

Il me fait signe qu'il est arrivé donc je me mets en route pour le rejoindre.

?! : Eva ?

Je me retourne et vois Madi. Qu'est-ce qu'il fait là lui ? Il s'approche pour me parler.

Moi : Tu tombes mal là.

Madi : Tu es pressée ?

Moi : Oui, on m'attend.

Madi : Il paraît que tu te maries le week-end prochain.

Je vois Emma devant sa voiture, il était en polo Lacoste qui lui allait très bien, il est trop awesome mon H.

Moi : Oui. _en souriant

Madi : Habib me l'a dit.

Moi : Oui, je te laisse.

Madi : Décidemment cette année aussi comme celles à venir, tu m'abandonnes.

Moi : C'est la vie qui l'a voulu. À plus.

Je me suis précipitée pour rejoindre Emma et là j'ai failli me faire renverser. Emma accourut vers moi.

Madi : Ça va ?

Emma : Fais attention aussi. _énervé

Moi : Je n'avais pas vu venir. Oui ça va merci.

Emma : Tu ne pouvais pas voir non plus.

Moi : Comment ça je ne pouvais pas voir ?

Emma : Allons c'est mieux.

Il me dirigeait à la voiture, on monte et il démarre direct. Comme il ne parlait pas pendant tout le trajet ben je chantais avec la musique qui régnait.

Moi : Tu n'es pas la même que sur Instagr...

Il a coupé la musique.

Moi : Tu as quoi aujourd'hui ?

Il m'a juste regardé.

Moi : Je te parle.

Il se gare et descend. Je descends aussi et on entrait dans la maison. J'attrape sa main.

Moi : Si tu m'as emmené pour ne pas me parler mieux vaut que je rentre.

Emma : Essaie pour voir.

Moi : Tu t'énerves pour rien donc je vais rentrer.

J'étais en train de faire demi-tour quand il m'a attrapé par la main pour avancer dans la maison, il est trop énervant souvent. On continuait quand je me suis crispée à lui en criant.

Emma : Pourquoi tu cries ? Il ne va rien te faire.

Moi : Non non, éloigne-le.

Emma : Tu dois t'habituer à ce chien Eva.

?! : Qu'est ce qu'il y'a ?

C'était le frère d'Emma.

Emma : Tu la connais non ?

Gui : Il ne va pas te mordre toi aussi. _en rigolant

Et dire que je vais habiter avec ce chien, c'est sûr je resterai dans ma maison afin de ne pas le croiser.

Emma l'attache et on rentre dans le salon de Gui. En fait, on va habiter avec le deuxième grand frère d'Emma. C'est la maison construite pour les deux, leur grand frère aîné est dans la maison familiale avec les parents.

Je vous explique la maison, c'est comme deux parties superposées genre le rez-de-chaussée et le premier étage sauf que les deux parties sont indépendantes, l'escalier qui mène au premier est situé hors du rez-de-chaussée donc on monte sans entrer là-bas.

Nous y sommes pour saluer son frère et sa femme. Ils sont mariés ça fait trois ans, ils ont une adorable petite fille de vingt mois.

Ada : Je ne sais pas comment tu vas faire avec le chien là.

Moi : Moi aussi.

Emma : Elle va s'habituer.

Gui : Sinon c'est arrivé hein.

Moi : On dirait. _en rigolant

Emma : On va monter.

Gui : Ok.

On sort et on part prendre les escaliers. Emma était devant. On arrive et il ouvre la porte qui conduit à la terrasse de notre chez-nous. Puis on pénètre le seuil même de la maison, par la petite porte qui conduit au couloir. Il se dirige vers la chambre principale et moi je vais au salon. J'allume la télé et mets sur une chaîne musicale. Je jouais aussi sur mon phone.

Il vint s'asseoir à côté de moi. Je pose mon portable.

Moi : Tu as quoi ?

Emma : Tu parlais avec qui quand je suis venu te chercher ?

Moi : C'est pour ça que tu fais la tête ?

Emma : Réponds.

Moi : Un pote. T'es sérieux à t'énerver juste pour ça ?

Emma : Oui et alors ?

Moi : Je ne dis plus rien.

Emma : C'est mieux.

Je soupire et il se couche en posant sa tête sur mes cuisses.

Emma : Tu n'as plus de potes ok ?

Moi : Comment ça ?

Emma : Oui, les amis ou potes au masculin tu les oublies.

Moi : Eeeh toi.

Emma : Pas de moi. Je te préviens juste.

Moi : Mdrr, en attendant appelle maman pour lui dire que je suis avec toi.

Emma : C'est déjà fait.

Moi : Ok.

Je zappe et tombe sur la chanson de Maes et Booba. La chanson là quand elle rentre dans la tête elle ne sort pas, en plus dans une chronique je l'ai lu et à chaque fois que je l'entends ça me la rappelle bref on s'en fout.

Moi : Moi aussi je veux la bague au doigt.

Emma : Tu l'auras samedi non ?

Moi : Je veux une bague de fiançailles puis l'alliance.

Emma : Tu es tombée sur la tête.

Moi : Non, toi aussi après le partage de la cola, tu devais m'apporter ma bague là.

Emma : On est au Mali chérie. Bague de fiançailles on connaît pas.

Moi : Pff.

Il rigole et je boude. Il se redresse.

Emma : L'alliance est beaucoup plus belle.

Moi : ...

Emma : Bouder te va très bien.

Je l'ai mal regardé et il se moquait.

Moi : Ramène-moi tu veux.

Emma : Non, je ne veux pas.

Moi : S'il te plaît.

Emma : Ça ne me plait pas.

Je pousse sa tête de sur mes cuisses.

Moi : Ok.

Me tenant debout pour aller dans un autre fauteuil, il me tire par la main me faisant tomber sur lui dans le fauteuil. Il m'a serré.

Moi : Je ne plaisante même pas, lâche-moi.

Emma : N'teih (Je refuse).

Moi : Je ne te le dirai plus.

Emma : Tu vas faire quoi ?

Moi : Tu vas voir.

Emma : Je n'attends que ça.

Moi : ...

Emma : Vas-y.

Moi : ..

Emma : J'attends toujours.

Je l'ai regardé.

Moi : Pff je n'ai plus envie, ne me lâche même pas si tu veux.

J'ai posé ma tête sur son torse.

Emma : Dis plutôt que tu veux rester dans mes bras.

Moi : N'importe quoi.

Emma : Ah bon ?

Moi : Oui.

Il me lâche.

Emma : Tu peux te lever maintenant.

Moi : ...

Emma : Je t'ai lâché, pourquoi tu restes sur moi ? _en rigolant

Moi : J'ai la flemme de bouger, je suis toute fatiguée.

Emma : Je t'aide alors.

Moi : Ne m'aide pas.

Emma : Si.

Il me poussait et je m'accrochais à lui.

Moi : Arrête, laisse-moi comme ça.

Emma : Ah non, enlève tes bras.

Moi : Je ne veux pas.

Emma : Tu vas vouloir djagouya ! (par force).

Il essayait de se lever et je m'accrochais toujours.

Moi : Je ne te lâcherai pas.

Emma : Tu ne veux pas rester dans mes bras donc lâche-moi.

Moi : Je veux rester maintenant.

Il rigole et replace ses bras, on était en mode câlin, j'aime être dans ses bras. On tape à la porte.

Emma : Ok, allons ouvrir la porte comme ça.

Moi : T'es fou.

Je l'ai lâché et il rigolait. Il partait voir et je le suivais. Il me voit derrière lui et je lui souris.

Emma : On doit te soigner.

Il ouvre et c'était Ada.

Ada : Venez dîner Emma.

Il se tourne vers moi.

Emma : Tu as faim ?

Je lui fait signe que non.

Emma : On dînera plus tard, merci ma femme.

Ada : C'est rien, je vous fait un plat et je vous l'amène.

Emma : Tu es géniale, attends je viens avec toi, je ne veux pas te déranger.

Ada : Tu ne me déranges pas.

Emma : Si, allons chérie de moi.

Il partit avec elle en ayant son bras autour de son cou et je les regardais partir.

Je suis retournée m'asseoir toute seule dans le salon.

Il revient plus tard avec le plat. Je me tiens debout avec une main sur la taille.

Moi : Ada c'est Ada hein.

Il rigole.

Moi : C'est moi ta femme et ta chérie.

Emma : C'est ma femme aussi.

Moi : C'est la femme de ton frère.

Emma : Mon frère aussi t'appelle "ma femme".

Moi : ...Oui mais

Emma : ...Mais ?

Moi : Bon c'est bon, elle est nulle cette scène de jalousie. _en rigolant

Emma : On n'y croyait même pas.

Je lève les yeux au ciel.

Et là La dot d'Aya passe à la télé. Je le pousse et je me suis ambiancée la dessus, il me regardait.

Moi : Ah oui Ah oui la dot, bébé veut un gosse, j'ai fini wanted moi je veux la vie de rêve..

Il s'est ajouté et c'est parti en n'importe quoi.

...31 Décembre..

Moi : Allah ! Emma tu l'as fait ?


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