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Hassan : C'est avec mon frère que t'es en couple ?

Moi : Oui, il faut que j'y aille.

Je suis vite allée monter dans ma voiture pour m'éloigner au plus vite. Parmi toutes les familles qui se trouvent au Mali il a fallu que Hassan  se trouve être dans celle de Thierno et de surcroît son frère.

Je passe le reste de la journée. J'ai passé la journée avec les filles chez nous, à profiter de la piscine. C'était trop top. J'ai fait le vide dans ma tête.

Le soleil vient de superbement se coucher, et je snappais celà via la terrasse d'en haut.

Je discutais avec ma sœur, on parlait de tout et de rien. J'avoue qu'elle me manque, toutes nos disputes et nos batailles, ça me fait rire quand j'y pense.

Moi : Je te préviens tu nous ramènes un vrai diplôme heiin.

Ida : Conne, qu'est ce que tu veux dire ?

Moi : Je ne sais pas deiih, en tout cas nous on veut un diplôme, celui sur le papier pas celui en chair.

Ida : C'est quoi ça encore ?

Moi : Toi tu connais pas ça ?

Je rigole, en fait je me suis souvenue de quelque chose que m'a dit une de mes camarades un jour. Voilà je vous raconte, c'était l'amie ou je ne sais pas quoi de sa cousine, je me souviens plus de la relation, qui, était attendue par toute sa famille avec le diplôme en main. À la grande surprise de toute sa famille, elle est revenue avec un bébé svp ! On te dit d'aller étudier et toi tu ramènes un bébé ? C'est ça que tu as étudié durant l'année ? Comme c'est le bébé qu'elle a ramené, ils ont appelé ce dernier "diplôme". Et c'est resté son nom enfin son surnom.

Ida : Attends tu dis en chair ?

Si elle comprend je crois qu'elle va me trucider sur place.

Moi : C'est rien, je m'amuse.

Ida : O dakadila sinon n'toun be do i kônô sissan. (Heureusement pour toi sinon je t'aurai tout de suite rentrer-dedans).

Moi : Par téléphone ?

Ida : Imbécile i te môgô bonya yôrô ? (N'est ce pas que tu ne respectes pas les gens ?)

Moi : Comment est-ce que je peux grossir les gens toi aussi ?

Bonya, ça veut dire respecter tout comme grossir donc je joue avec ses nerfs.

Ida : $!$##$!

Elle m'a très bien insulté pour finir par me raccrocher au nez.

Je l'aime ma sœur ! Ne le dîtes pas c'est un secret.

Je descends en bas, j'arrive toute fatiguée dans le salon parce que la terrasse est au 2ème donc les escaliers là, ça fout le seum des fois.

Y avait mon père et ma mère.

Moi : Ida vous salue.

Maman : Elle va bien ?

Papa : Vous vous êtes parlées ?

Moi : Oui, j'étais au téléphone avec elle. Elle va bien.

Papa : C'est bien ça.

Maman : Tu m'appelles Jean ?

Moi : Oui.

Je remonte, et vais vers la chambre de Jean. Je tape, il ne répond pas. J'entre-ouvre et tape plus fort et là il me gueule dessus via sa salle de bain apparemment.

Jean : QU'EST-CE QU'IL Y'A ? JE SUIS ENTRAIN DE ME LAVER.

Moi : EST-CE QUE JE SAVAIS ?

En sortant je tchip et retourne en bas pour dire à maman qu'il se lave.

Et puis je suis remontée dans ma chambre, mes jambes vont me parler aujourd'hui Ooh.

Je reçois un appel de Hassan, je savais qu'il allait m'appeler tôt ou tard.

Moi : Allô.

Hassan : Allô. Ça va ?

Moi : Oui.

Hassan : Donc tu sors avec Thierno ?

Moi : Oui. Je t'avais dit que j'étais en couple.

Hassan : Tu ne l'étais pas quand je t'ai rencontrée.

Moi : ...

Hassan : J'étais là avant, pourquoi accepter mon frère et pas moi ?

Moi : Je ne savais pas que c'était ton frère et puis ça ne se commande pas.

Hassan : Tu le connais depuis combien de temps ? Tu l'as connu avant moi ?

Moi : Ça fait deux mois et quelques que je le connais.

Hassan : Et moi tu me connais depuis l'année dernière.

Moi : N'exagère pas c'était fin décembre.

Hassan : Peu importe mais on s'est connu bien avant lui et ça ne te deplaisait pas non plus que je te drague mais il a suffit que tu rencontres mon frère pour me mettre de côté ? T'es sérieuse ?

Moi : On va arrêter cette discussion là parce que je ne vais pas m'expliquer sur mes sentiments.

Hassan : Non on ne va pas arrêter parce que j'ai besoin de comprendre.

Moi : Y'a rien à comprendre. Je suis avec Thierno et c'est tout.

Hassan : Au contraire il y'a beaucoup à comprendre, pourquoi lui ?

En parlant du loup, on voit sa queue. Thierno m'appelle.

Moi : On m'appelle Hassan. Bye.

J'ai raccroché et j'ai pris l'appel de Thierno.

Moi : Alloo !

Thierno : Tu parlais avec qui ?

Moi : Quelqu'un.

Thierno : Qui quelqu'un ?

Moi : Oublie, tu sais quoi ?

Thierno : Non je ne sais pas.

Moi : Tch...euh j'ai vu la petite Méra aujourd'hui.

Thierno : Comment ? Tu ne sais même pas à quoi elle ressemble.

Moi : Bah maintenant si, j'ai été déposé ta sœur chez vous et elle me l'a montré.

Thierno : T'as été chez nous ?

Moi : Oui.

Thierno : Koura ne m'a rien dit.

Moi : Peut-être qu'elle a oublié.

Thierno : Oui sûrement, comment tu la trouve ma princesse ?

Moi : Elle est à croquer avec ses joues toutes pleines. Elle est trop mimi.

Thierno : N'est ce pas ?

Moi : Ouii.

Thierno : Elle est par contre très malchanceuse.

Moi : Pourquoi tu dis ça ?

Thierno : Elle a perdu sa mère à la naissance.

Moi : Ta sœur ? J'savais pas, désolée.

Thierno : Ça va ...on passe... J'espère que t'as bien regardé là où tu vas vivre hein.

Moi : Eh mais chez vous, c'est une gigantesque famille oui.

Thierno : *rigole*

Moi : J'ai failli faire demi-tour quand j'suis rentrée, la maison est tellement grande et y'avait tellement de personnes chez vous.

Thierno : Même pas. _en rigolant

Moi : Je t'assure, les femmes de chez vous doivent être vraiment épuisées. J'imagine même pas comment doit être la lessive.

Thierno : *rigole*

Moi : Sérieux.  *rigole*

Thierno : Fougari in (incapable là)

Moi : Ce n'est pas ça ooh mais, nous, nous ne sommes pas habitués à ça.

Thierno : Tu vas t'y habituer.

Moi : Qu'est ce qui te dis que tu vas me marier même ?

Thierno : Parce que c'est dans mes projets.

Moi : On ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve.

Thierno : Tu veux nous porter la poisse ou quoi ?

Moi : *rigole*

On a continué à discuter pendant des heures jusqu'à ce qu'on m'appelle pour le dîner.

Vers 21h je reçois un message de Habib qui se mêle de ce qui ne le regarde pas.

"C'est quoi cette histoire avec le frère de Hassan ?"

Moi : Je savais pas que c'était son frère Ok ? Et puis quoi ?

Habib : Sérieux ce que tu fais c'est pas bien, pour commencer c'était Madi, ensuite Hassan le cousin de Madi et maintenant Thierno le frère de Hassan.

Moi : Je ne suis pas sortie avec les deux premiers que t'as cité Ok. Je suis uniquement sortie et je suis toujours qu'avec Thierno donc ne raconte pas n'importe quoi.

Habib : T'étais pas avec mais ils te voulaient tous. Et là c'est trop loin.

Moi : J'ai rien fait donc arrête.

Habib : Je te fais juste réaliser le problème.

Moi : Non merci.

J'ai laissé tomber le téléphone. J'ai rien fait et on me fait passer pour ce que je ne suis pas.

Pff ça me saoule, qu'ils arrêtent de me prendre la tête.

J'ai pris mon gros ours dans les bras, tout en étant mélancolique.

...

Moi : J'arrive Cathé.

Je suis sortie de chez mon frère et me suis mise en route pour aller rejoindre mon chéri au bout du quartier.

J'étais venue passer le week-end chez mon frère après tout ce temps parce que mes petits neveux me manquaient.

Avec Thierno c'est l'amour fou, c'est beau d'aimer et de l'être en retour. Il ne se passe pas un jour sans qu'on n'entende pas nos voix. C'est sûr on s'aime, il est arrogant et fou mais je m'en fous, je l'aime c'est tout.

J'ai passé quelques semaines, Hassan m'a trop énervé ces derniers temps à faire des comparaisons inutiles et à poser des questions qui ne méritent même pas d'être répondues. J'ai fini par complètement l'ignoré et à lui lancer des vus sans réponses et il a enfin décider de plus me parler.

Je ne sais même pas pourquoi il n'a rien dit à Thierno et moi non plus. Ah si pour moi c'est parce que c'est pas important. Dire a son chéri "en fait avant qu'on se connaisse ton frère me draguait et on discutait bien" ça sert à nothing.

Moi : Salut. _en lui faisant la bise

Il me smacke.

Moi : Tu voulais me voir pourquoi ?

Thierno : Je veux vraiment être avec toi tu sais.

Moi : Oui.

Thierno : Et je ne vais pas prendre toute une éternité pour être sûr que je veux t'épouser. Ça fait déjà presque quatre mois qu'on sort ensemble. Je veux aller chez vous et faire ma demande à ta famille.

Moi : Tu ne crois pas que c'est trop tôt ?

Me marier maintenant ? Nan c'est trop tôt ou juste que j'ai peur.

Thierno : Non ça ne l'est pas, je veux faire de toi ma femme, je t'aime à un point que tu ne peux pas imaginer. _en me donnant un doux baiser

Moi : Moi aussi mais le m..

Thierno : Tu ne veux pas te marier ?

Moi : Si je veux.

Mais ça va trop vite, je n'ai pas encore mes 19 ans.

Thierno : Alors c'est quoi le problème ? Je vais voir ta famille, on se fiance puis on se marie.

Moi : Tu en as déjà parlé chez vous ?

Thierno : Deux de mes sœurs savent pour nous deux et je suis sûre qu'elles ont dû le raconter aux autres. Ma famille me demande tout le temps quand je vais me marier et j'ai parlé de toi à ma mère.

Moi : Qu'est ce qu'elle dit ?

Thierno : Elle acceptera forcément celle que je lui ramenerai comme belle fille

Moi : Mais ?

Thierno : Il n'y a pas de mais.

Moi : Je te connais et je sais qu'ici il y'a un mais.

Thierno : ...

Moi : Qu'est ce qu'elle dit ?

Thierno : Ne le prends pas mal, tu sais que je t'aime mais il y a une chose dont on doit parler. Et je pense que tu sais déjà de quoi.

Moi : Non je sais pas, dis.

Thierno : Si tu sais, réfléchis bien. Il faut qu'on en parle Madina.

Moi : ...

Je réfléchis et trouve enfin. Je le regarde et il me regarde aussi en hochant la tête.

Moi : Ah non ! Pas ça.

     
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