_________________Hello________________

Ça se fait de courir dans la maison des gens comme ça ? Non !

Heureusement que personne n'était dans la cours. Je tourne sur moi-même sans savoir où se trouve les filles. Je compose le numéro de Mouna, je lui dis vite fait que je suis chez elle et elle vient me chercher.

[....]

Moi : Nan mais je savais pas.

Mouna : Parce que tu t'en fous.

Diarry : Sèbèla (sérieux)

Moi : J'avoue. *rire*

Diarry : T'es vraiment conne toi.

Mon téléphone sonne, c'est Jean.

Moi : Allô !

Jean : Je suis dans le quartier, c'est où ?

Je lui explique vite fait et il raccroche.

Moi : Bon les filles, je vais partir.

Mouna : Il est déjà là ?

Moi : Il n'est pas loin, je l'attends à la porte comme ça il me trouvera plus vite.

Mouna : Ah oui. On t'accompagne.

Diarry : Je crois que je vais partir aussi avec Eva.

Mouna : Donc vous partez toutes les deux ?

Moi : Oui.

On sort de la maison pour attendre mon frère dehors.

Deux minutes plus tard, je vois notre voiture, je lui fais signe et il avance. À ma grande surprise, je vois qu'il n'est pas seul.

Il gare et les filles le saluent, puis on se dit aurevoir avec Mouna et on monte dans la voiture. L'autre me fait un coucou et me souris.

Maintenant je me demandais pourquoi elle était dans la voiture.

Moi : Lala ?

Lala : Oui chérie.

Moi : Tu viens d'où toi ?

Lala : J'étais avec des amis quand j'ai vu Jean passer donc je l'ai arrêté et je lui ai demandé de me déposer.

Moi : Hmm ok.

Lala : Tu vas bien quand-même ?

Moi : Oui et toi ?

Lala : Oui. Et comment se passe la fête ?

Moi : Quelle fête ? Je connais pas ça Ooh.

Lala : Toi là.

Conne là ! Y'a mon frère, tu joues à quoi ?

Moi : Quand-même toi, tu fêtes. T'as eu quoi comme cadeau ?

Lala : Rien sérieux.

Elle regarde Jean.

Lala : Tu as donné quoi à ta copine ?

Jean : Je connais pas la saint Valentin.

Lala : Raison pour laquelle t'as rien donné.

Moi : Je ne comprends pas.

Lala : Il n'a sûrement rien donné à sa copine.

Moi : Normal quand on a des centaines de copines.

Diarry me pince ! Quoi ? Je connais bien Lala, elle veut mon frère depuis des années et il arrive qu'ils sortent ensemble quelque fois croyant que je ne sais pas donc je m'en fous royalement de l'énerver parce qu'elle croit que je sais pas ce qu'elle a dans la tête.

En plus je ments pas, Jean il n'est jamais qu'avec une seule fille. Pfff mais c'est pas lui Ooh...

Jean : Tu parles de moi pourquoi ?

Moi : Diarry tu disais quoi ?

J'ai esquivé, on a continué la route sans bruit.

.....

?! : C'est trop beau wly, je prends ça.

Moi : Ça me donne envie d'avoir des enfants je te jure.

Aïssata : T'inquiète ton tour viendra.

Moi : Regarde cet ensemble.

On était dans la boutique Alphabet a acheté des habits pour le futur bébé de Aïssata.

On passe une heure là-bas puis on prend la route. J'avais la voiture de maman.

On parlait de tout et de rien, on rigolait comme pas possible. Il ne manquait que Hélène et Pinda.

Aïssata : Demain, vous venez toutes passer la journée chez moi.

Moi : Tu prévois ça du jour au lendemain, qu'est ce que tu crois ? On a pas le time.

Aïssata : Tu fais quoi le dimanche anh ?

Moi : Je me repose.

Aïssata : Pour finir ?

Moi : Par m'ennuyer *rire*

Aïssata : Voilà *rire*

Moi : Mais je passe la journée d'aujourd'hui avec toi non ?

Aïssata : Oui.

Moi : Onh tu vois ! Après maman va me dire que je sors trop.

Aïssata : Ah oui c'est vrai.

Moi : Voilà.

Aïssata : Le dimanche prochain.

Moi : Pas possible, on déménage le samedi, t'as oublié ?

Aïssata : T'as dit début Mars.

Moi : Tu crois qu'on est toujours au 14 février ou quoi ? C'est la fin du mois cette semaine.

Aïssata : Ah oui déjà !

Moi : Les jours passent vite là ! On est au siècle de la vitesse ma sœur.

Aïssata : Mdrr.

Moi : Dis pas mdrr, rigole c'est tout.

Non mais ce sorcier m'a fait rentrer son truc dans la tête.

Aïssata : Eeeh ?

Moi : Oui.

Aïssata : Depuis quand c'est comme ça.

Moi : Depuis presque deux mois.

Aïssata : Humm, tu veux dire quoi par là.

Moi : Rien _je rigole

Elle me regarde et souris.

Aïssata : C'est ton gars là qui dit ça ?

Moi : Je sais pas.

Aïssata : T'as changé toi.

Moi : Non.

Aïssata : Si.

Je vire à gauche.

Aïssata : C'est tout droit là ? Tu vas où ?

Moi : Je t'ai dit que j'ai une commission.

Aïssata : Ah oui c'est vrai.

Moi : ...

Aïssata : Et c'est quoi même ?

Moi : *sourire*

Aïssata : Pourquoi tu souris ?

Moi : Parce que.

Aïssata : Tu vas le voir ?

Moi : *sourire*

Aïssata : Pff t'as l'air d'une conne, je vais pas aller tenir la chandelle deiih. Donc ne me dis pas que c'est lui que tu vas aller voir.

Moi : Vite fait, je vais juste prendre mon ours.

Aïssata : Ton ours ?

Moi : Oui mon nounours.

Aïssata : Non mais tu m'embarque juste pour ça ?

Moi : Toi là c'est bon.

[...]

Je monte vite fait dans l'appart de Thierno.

Je tape même pas qu'il m'ouvre déjà la porte. J'entre.

Moi : J'ai dit que t'es un sorcier.

Thierno : Je t'ai vu par la fenêtre.

Moi : Ah oki, sinon tu vas bien ?

Thierno : Maintenant que t'es là oui.

Moi : Ah non je vais pas rester hein, je t'ai dit que je vais juste prendre mon cadeau.

Thierno : Reste un peu oui.

Moi : On m'attend dans la voiture.

Thierno : Qui ?

Moi : Mon amie.

Thierno : Tu as fait exprès n'est ce pas ?

Moi : Comment ça ?

Thierno : Pour ne pas rester, ça fait longtemps qu'on s'est pas posé ici, juste une fois après mon anniversaire puis maintenant. Que des appels c'est chiant.

Moi : On trouvera un jour, t'inquiète. Je fais vite sinon Aïssata va s'énerver.

À peine que je finisse la phrase, Aïssata me bippe.

J'entre vite dans la chambre et prends mon nounours puis je ressors.

En sortant j'ai cru voir une bague genre une alliance sur la table de nuit mais j'ai pas bien vu donc on laisse tomber.

Je lui fais la bise et lui dis aurevoir.

Thierno : Pas de vieille bise j'ai dit.

Moi : Ok, la prochaine fois.

Thierno : Je te raccompagne.

Moi : Nan c'est bon ! Bye.

Je sors en courant avec mon Teddy Bear, c'est pas facile hein.

Arrivée devant la voiture, Aïssata me regarde.

Aïssata : Ah ouais ! Ça blague pas hein !

Moi : T'as vu.

J'arrive à le mettre derrière puis on démarre.

[...]

Je passe jusqu'au lendemain, on vient de sortir de l'église et on est en route pour aller voir la nouvelle maison avant le déménagement.

Dix minutes plus tard, je souris sans le savoir en recevant un message de mon chéri et là je croise le regard de ma mère.

Maman : Ça va ?

Moi :..oui.

Je range vite mon iPhone X ! Ah oui je l'avais acheté !!

Plus on arrivait plus je reconnaissais le quartier.

Non je me trompais pas, c'était bien le même quartier.

Je connais ce quartier ! Je viens souvent ici.

Maman : Comment ?

Papa : Tu viens souvent ici ?

Oups ! Je l'ai dit à haute voix ! Je pensais l'avoir pensé...

Jean : Tu nous expliques ?

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