024
________________Hello_________________
Ce truc, oui pour moi c'était un truc, un mélange de plusieurs choses qui m'étaient inconnues, dura deux minutes.
Les expertes en la matière sauront certainement de quoi il s'agit par contre pour ma part c'est nouveau.
Thierno Samaké
Elle répondait pas mais elle ne m'a pas repoussé, c'est un bon début. Je souris parce que c'était agréable, elle était gênée, c'est rien avec le temps elle s'habituera.
Toujours ma main derrière sa nuque je la regarde avec le sourire aux lèvres.
Moi : Baisse pas la tête, regardes-moi. _en relevant sa tête
Eva : ...et..si on coupait le gâteau ?
Moi : Ok.
Elle se tire vite de moi et se met à couper le gâteau. Elle me donne ma part sans même me regarder et prend la sienne en s'asseyant sur le canapé.
Je la regarde, c'est fou comment elle est gênée, elle parle même plus. Elle laisse le reste du gâteau sur la table et commence à manipuler son phone.
Cinq minutes que son regard est posé sur l'écran.
Moi : Chérie.
Eva : Oui quoi ?
Moi : Tu peux laisser ton phone une minute ?
Eva : ...
Je m'assis à côté d'elle et lui pique son portable.
Moi : Pourquoi tu parles plus ?
Eva : Toi non plus tu parles pas.
Moi : Mais c'est toi qui as l'air mal à l'aise.
Eva : Non.
Moi : Si.
Eva : Non, tu te fais des idées.
Moi : Regarde moi alors.
Elle me regarde vite fait.
Moi : T'es folle tu sais, tu arrêtes de faire la pipelette juste pour ça ? J'ai la solution pour que tu reparles.
Eva : Je parle tu vois.
Moi : Pas assez à mon goût. De la même manière que t'es devenue taciturne, de cette manière tu redeviendras une bavarde.
Eva : Ah non, voilà je reparle. C'est bon fais rien.
Moi : T'as pas aimé ?
Eva : Parle d'autres choses.
Moi : Pourquoi ?
Eva : Juste comme ça.
Moi : Ok.
Je m'approche d'elle de très près pour tenter à nouveau et elle esquive en se levant.
Eva : Arrête aussi.
Moi : _je rigole T'es toute mignonne.
Eva : Toi t'es moche.
Moi : Merci. _en lui jetant un coussin
Eva : Attends que je te jettes la télécommande dessus tu vas rien comprendre.
Moi : Sauf si tu vises mal.
Elle me la jette en pleine tête, elle est folle, elle m'a fait mal.
Moi : Je vais pas t'épargner.
Elle cours et je la poursuis. Elle courait dans tous les sens en criant, on aurait dit qu'elle avait un trou dans la gorge.
Une heure plus tard
Moi : J'en peux plus, descends.
Eva : Non.
Moi : Ça fait trois minutes que t'es sur mon dos.
Eva : Et alors ? Sékouba a dit ko bei ki diangnè môgô bambou (que tout le monde prenne sur son dos sa bien aimée)
Moi : J'en peux plus chérie, s'il te plaît.
Eva : Pff, e ye filakèni yèrè de ye ! (T'es un vrai petit peulh)_en descendant
Moi : T'as dit quoi ?
Eva : K'i tchien kagnii ! (Que t'es beau)
Moi : Non c'est pas ce que t'as dit.
Eva : C'est ce que j'ai dit koyii.
Moi : Non, je vais te montrer c'est qui le petit peulh.
Je l'ai poursuivie, quand je l'ai attrapé, j'ai commencé à la chatouiller.
Eva : Arrête. _en rigolant arrêtes.
Moi : C'est qui le petit peulh ?
Eva : Toi. _en rigolant
Moi : Quoi ?
Je continue et elle n'arrête pas de rigoler.
Eva : Non ...pas.. toi. Arrête.
Moi : Pas toi qui ?
Eva : Mon mari, mon pe-grand peulh, mon homme.
J'arrête.
Eva : Tu sais que t'es pas un petit peulh, regardes ta corpulence toi-même tu vois. En plus c'est ta mère qui est peulh
Moi : Je sais mais je me devais de te corriger.
Eva : Hiihihii fatô.
Moi : Je suis un BG, taille beyi, beauté beyi, charme beyi...
*y'a la taille, la beauté et le charme.
Eva : Hummm je te savais pas si narcissique.
Moi : Non mais faut juste dire ce qui est hein.
Eva : C'est parce que t'es pas un vrai peulh, sinon les vrais là hum je ne dis plus rien sauf ceux de Bamako.
Moi : T'es pas loin hein façon dont t'es mince.
Eva : Bah Oui, je suis un mannequin.
Moi : Mon mannequin.
Son téléphone sonne, elle me fait signe de me taire.
Eva Madina
Moi : Allô.
Jean : Je vais passer devant ton université, tu descends à 14h30 non ?
Il est déjà 14h moins et je suis loin de l'université, même si je me mets en route, je le trouverai déjà devant l'université, mieux vaut que je lui dise que j'y suis pas.
Moi : Je suis pas à l'université.
Jean : Comment ça t'es pas à l'université ? T'es où ?
Moi : Chez une amie, notre prof n'est pas venu.
Jean : C'est qui cette amie ?
Moi : Tu la connais pas.
Jean : Pourquoi tu l'as pas dit ?
Moi : Eeh comment ? Te le dire pourquoi ?
Jean : Parce que tu dois toujours dire où tu vas.
Moi : Eeh Jean, j'étais à l'université deh.
Jean : Dis moi où c'est je viens te chercher.
Moi : Ne te dérange pas, je vais prendre un taxi.
Jean : Ça me dérange pas, t'as qu'à me dire où tu te trouves.
Tchee !
Moi : Je connais pas, raccroches je vais lui demander.
Jean : Elle n'est pas à côté de toi ?
Moi : Non, elle vient de rentrer dans la toilette.
Jean : Ok je raccroche, fais moi signe plus tard.
Je dépose le phone et regarde Thierno.
Moi : Mon frère veut venir me chercher.
Thierno : Comment ça ?
Moi : Faut que j'y aille, il peut pas venir me prendre ici tout de même.
Thierno : Dis lui que le frère de ton amie vas te raccompagner.
Moi : Ça va pas le faire.
Thierno : Tu vas faire quoi ?
Moi : Attends.
J'appelle Diarry.
Diarry : Allô.
Moi : Allô, t'es chez vous ?
Diarry : Non.
Moi : T'es où ?
Diarry : Chez Mouna.
Moi : Ok je vous rejoins là-bas.
Diarry : Ok, à plus.
Je raccroche.
Thierno : Je te dépose là-bas ?
Moi : Oui.
Je prends mon téléphone, mon sac et ma veste.
Moi : Allons-y.
Thierno : Tu prends pas ton nounours.
Ah oui ! Comme cadeau de saint Valentin il m'a donnée un gros nounours 😍 il est beau mon teddy bear, je voulais m'en acheter un et lui il m'en a offert ! Que du bonheur !
Moi : T'es fou, tu veux que mon frère me tue.
Thierno : Donc tu vas le laisser ici ?
Moi : Oui, je le prendrai une prochaine fois, je ferai genre de l'avoir acheté.
Thierno : Ok.
On sort, il ferme la porte à clé, dans les escaliers je reçois l'appel de mon frère.
Moi : Oui.
Jean : C'est où ?
Moi : Je te dis mais je rentre pas tout de suite deiih.
Jean : Ok.
Moi : Tu viens me chercher à 16h.
Jean : Pas de problème. C'est quel quartier.
Moi : Boulkassombougou.
Jean : Depuis quand tu connais pas Boulkassombougou ?
Moi : Je connais pas tous les coins de là-bas c'est pour ça que j'étais perdue.
Jean : Ok, je viens te chercher à 16h, après je t'appelle pour que tu m'indiques la maison.
Moi : Pas de pro.
Il raccroche, on était déjà arrivé en bas, on monte dans la voiture.
Thierno : Je dois faire attention à toi.
Moi : Pourquoi donc ?
Thierno : T'es une menteuse professionnelle. Il t'a cru.
Moi : *sourire*
Il démarre et on roule . Au dernier virage du quartier de Thierno, on rigolait quand je le vois au loin et direct je baisse ma tête.
J'espère qu'il ne m'a pas vue.
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