Épilogue

Point de vue Shoto

Je me lève tard, comme tous les matin en ce moment étant donné que c'est les vacances. Elles sont bien vites arrivées d'ailleurs, mon vert était bien plus expressif en ce moment, il m'embrassait tout le temps, se jettait sur moi pour des câlins dès que nous étions inactifs, il était sauvage aussi lors de nos rapports, je l'avais jamais vu comme ça. En vrai, j'ai du mal à me dire que je suis en couple avec un esprit.

Je me lève avec difficulté, plus jamais on échange quand on fait du BDSM. En plus il y va pas de main morte, j'ai saigné à cause de cette corde beaucoup trop serrée. C'est comme il a tenu le spanking paddle de travers! J'ai cru qu'il allait me l'enfoncer dans la peau!

Je vais m'assoir sur le canapé, enfin, je dirais plutôt que je me laisse tomber telle une larve. Je me demande où est passé Izu quand même, il est déjà midi. Si ça se trouve il est parti faire je ne sais quoi avec Hanta. Parce que oui ils sont devenus très amis depuis la fois où il a fait son stalker.

Je traîne sur mon téléphone, je remarque un message vocal d'Izu, faudrait que je me prépare mentalement parce que la dernière fois qu'il m'a laissé un message c'était pour que je vienne payer ce qu'ils avaient cassé dans un magasin.

Je l'ouvre donc, j'entends pour l'instant la respiration tremblante de mon vert, il a vraiment du faire une grosse connerie.

- Heey Shochan, dit-il peu convainquant. Ça va toi? Je sais même pas pourquoi je pose la question surtout que tu ne peux pas me répondre... Breeef! J'espère qu'à l'heure où tu écoutes ça ça va parce qu'en tout cas moi ça va! Bon j'arrête on dirait un youtubeur discount...

Il est étrange.

- En tout cas je ferais un parfait youtubeur parce que je meuble bien le vide! Bref, moi qui voulais parler sérieusement là ça devient juste du n'importe quoi, c'est juste que je suis très stressé... Tu comprendras à la fin!

Il est plus qu'étrange.

- Je t'aime Shoto. Je te le dis pas assez non ? T'es vraiment la meilleure personne que je connaisse, la meilleure chose qu'il me soit arrivé. T'es chiant quand tu t'y mets, quand tu fais ton narcissique, quand tu fais ton grand père coincé, mais en vrai c'est tous ces petits défauts qui font que je t'aime.

Sa voix se brise alors.

- Bon, je veux pas faire un truc super triste, je veux que tu écoutes ce message même après des années avec le sourire, en te disant "Il était adorable quand même".

Je n'ai pas envie d'écouter la suite...

- Tu n'es pas bête hein Shoto, tu as compris. J'aurais aimé, qu'une dernière fois, rien qu'une dernière fois tu me dises "Je t'aime plus que tout Izu", que tu me prennes dans tes bras pour ne plus jamais me lâcher. On a pas eu que des bons moments dans notre couple mais on a toujours tout surmonté, que ce soit les problèmes avec Dabi, avec Kacchan ou encore avec cette vendeuse qui ne t'a pas lâchée du regard !

Il essaye d'être drôle mais je sens bien ses pleurs dans sa voix. Je ne peux empêcher les larmes de dévaler sur mes joues.

- Tu te souviens du jour où tu m'as embrassé pour la première fois? T'étais complètement déchiré mais je n'oublierai jamais la sensation de tes lèvres sur les miennes. C'était pas du tout romantique d'un point de vue extérieur mais c'était un des plus beau jour de ma vie pour moi. J'en ai fait des choses pour toi, des sacrifices énormes, mais je ne regrette rien. Mon but, ce n'est pas de te faire pleurer ou autre, je veux juste que plus tard tu ne regrettes rien. J'aurais peut-être dû faire comme Eijiro, soudainement je le comprends. Si tu me détestais là maintenant je me morfondrais jusqu'à l'éternité. Je sais même plus où je voulais en venir, je te parle comme ça vient mais mes pensées sont confuses...

De longs reniflements se font entendre, je ne sais pas si ce sont les miens ou les siens que j'entends.

-  J'ai envie de te serrer dans mes bras mais qui sait je vais peut-être partir avant. J'aimerais tellement ne pas avoir à faire ce message. Je continuerai à veiller sur toi longtemps, je n'ai pas fait tout ça pour rien, j'espère que tu auras un mari et pleins d'enfants par insémination. Enfin quoique t'as pas d'utérus.

Il rit légèrement à sa propre blague.

- Tu me manques déjà. J'ai envie de courir dans ta chambre, de te crier que je t'aime, que je ne te laisserai jamais mais c'est une très mauvaise idée je pense.

Il marque une longue pause uniquement rythmée par ses pleurs.

- Tu sais, je ne veux pas que tu regrettes ma venue Shochan, on a passé des magnifiques moments qui n'ont pas de prix. Comme nos batailles d'algues, quand tu m'as gagné Sugi, quand m'as accompagné voir ma mère, quand tu m'as "demandé en mariage" tant de beaux moments que je n'oublierai jamais. Même si tu refais ta vie, ce que je te souhaite, je t'attendrai toujours. Le destin a voulu que je parte avant toi mais on se retrouvera et on baisera le destin à deux. D'ailleurs nos ébats... N'en parlons même pas, eux aussi ils resteront à jamais gravé dans ma mémoire.
- Izuku, le temps presse, dit la voix de Dabi.

Il soupire longuement, je peux entendre quelques sanglots étouffés.

- Je voulais juste te dire un dernier je t'aime, enfin non, pas le dernier, on s'en dira d'autres quand on se retrouvera, enfin dans très longtemps j'espère. Ah et avant que je raccroche je voulais te dire, mon but, je l'ai atteint, c'était de te rendre heureux.
- Pour réécouter taper trois-

Coupe rageusement l'appel et me laisse tomber au sol. Il ne peut pas, il ne peut pas me laisser... Tout sauf ça... Pas mon Izu... C'était la seule chose que j'avais... Il est bien drôle, me rendre heureux, il pense vraiment que je vais l'être après son départ?!

Je cours dans la chambre, comme pour me rassurer que tout ça n'était pas qu'un rêve, pourtant sa peluche est bien là, son dessin sur le mur aussi et le pire du pire... son odeur est encore là...

Je n'arrive plus à retenir mes pleurs. Je n'ai que faire du monde qui m'entoure si ma raison de vivre vient de me lâcher.

Je jette un rapide coup d'œil à mon téléphone, il a disparu de toutes les photos... C'est tout sauf que je voulais. J'ai peur, peur de finir par oublier son visage, puis sa voix, puis son odeur, puis lui tout simplement.

Je ne réfléchis pas plus et sors. Je dois prendre l'air. Je cours, je ne réfléchis plus.

Je ne sais pas depuis combien de temps je cours, les minutes me paraissent des heures.

Je ne sais plus où je vais, je veux juste partir loin, loin de tout ça, loin de ce monde qui me rappelle sans cesse l'homme que j'aime. Cette ville même me fait penser à lui. J'ai besoin de le retrouver, je ne peux pas avancer sans lui, il est ma raison de vivre.

Me voilà sur un pont, je ne réfléchis  plus, je veux partir, le retrouver. Bon je me lance, je me décide à faire ce fameux pas, je vois le sol se rapprocher dangereusement, puis plus rien...

Enfin si... je vois un homme avec un masque étrange... Puis j'entends une voix lointaine.

- EST-CE QUE TU ME VOIS?!

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JE PLEUUURE J'AI ATTEINT MON BUT JE VOULAIS LE FAIRE DEPUIS SI LONGTEMPS KEDKKZNDOSN DE SKDIF JE VOULAIS CITER DU ORELSAN MAIS ON ALLAIT ME TAPER DESSUS SINON

MERCI À TOUS, J'ARRIVE PLUS À M'ARRÊTER JE SUIS UNE FONTAINE (et pas une femme fontaine vegetablue01)

Écrire cette histoire m'a vraiment plu, normal quand on a les meilleurs des lecteurs à nos côtés, merci à vous pour tout... J'ai pas les mots pour vous dire à quel point je vous aime, vous me permettez de réaliser un de mes rêves...

Je dois être le seul dans cet état là pardon, je vous aime fort et à bientôt dans une autre histoire

Kyoshiko qui pleure encore~

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