Chapitre Vingt-Sept

Point de vue Izuku

Je me réveille, nu, au milieu des assiettes et des bols. Je vois flou, je viens de réaliser, le lave vaisselle est en marche.

Je me tourne vers les assiettes pour leur demander conseil mais je constate qu'elles font toutes semblant d'être inanimées. Mais que se passe-t-il ? Je viens de réaliser... Il est là... Le seul et l'unique... Finish...

Je cours me cacher au milieu des couverts mais trop tard, il est déjà à mes trousses.

- Tu pensais m'échapper Midoriya ?

Je peux toujours tenter de m'enfuir par l'évacuation. Quoique non, les pales de l'hélice me font vite changer d'avis.

Je me cache tant bien que mal au milieu des fourchettes mais il est là, face à moi. Je me munis d'un couteau, prêt à l'affronter mais j'ai du mal à le toucher. Il est vraiment proche de moi.

- Je veux juste assurer ma descendance Midoriya !
- Je ne veux pas!

Je cours me cacher au milieu des verres mais il arrive à me bloquer sous l'un de ceux-ci. C'en est fini de moi.

- Courage Midoriya, chuchota un verre à pied.

Finish se jette sur moi. Je le sens entrer en moi mais je fais tout pour l'en empêcher. Mais par malheur il commence déjà à se dissoudre en moi. Il s'en va, fier de lui et part se frotter à d'autres couverts et assiettes.

Je sens alors mon intimité me brûler. J'écarte un peu les jambes et des milliers de Finish sortent alors de mes fesses.

- AAAAAAAAH!

Je me réveille en sueur, des larmes aux coins des yeux, aux côtés de Shoto.

- Pourquoi tu gueules? Me dit mon bicolore d'une voix endormie.
- J'ai fait un cauchemar horrible!

Il me prend un peu plus dans ses bras et dépose un baiser dans mon cou.

- N'y pense plus, je suis là. Tu veux bien me raconter ?
- J'étais dans un lave vaisselle et je me suis fait violer par du Finish.

Je le sens trembler contre moi, je constate qu'il a du mal à se retenir de rire.

- Rendors toi allez.

J'essaye tant bien que mal de me rendormir malgré mon affreux cauchemar. Je vais lui apprendre à se foutre de moi.

Je me réveille cette fois-ci dans une cellule de prison. À quel moment j'ai été emmené ici? J'ai fait quoi pour être dans cet endroit? Mais je reconnais ce lieu... C'est cette même pièce où je me suis retrouvé, cette pièce maculée de blanc, sans aucun son perceptible ou bien même une seule couleur visible.

Le temps y est extrêmement long. Qu'ais-je fait pour m'y retrouver? Peut-être que Aizawa est revenu sur sa décision. Je me plaque contre un des murs matelassés et essaye de percevoir ne serait-ce qu'un seul bruit extérieur.

Mais contrairement à ce à quoi je m'attendais, j'entends bien un son oui, j'entends. Mais ce son, j'aurais aimé jamais ne l'entendre. Ce son, si cristallin mais aussi si rauque n'est autre que les cris de douleurs de ma moitié. Je l'entends hurler, se débattre, demander à des gens d'arrêter. Mais que peut-il bien se passer? Quoique non, je ne veux pas savoir, rien qu'entendre ces cris me met extrêmement mal.

Je me mets moi aussi à hurler de rage, de frustration, la frustration de ne rien pouvoir faire, de ne pas pouvoir aider celui que j'aime comme lui l'a toujours fait pour moi.

Mais parmi tous ses cris, un parvient plus clairement à mes oreilles, mon nom. Puis une voix lui dit que je ne viendrai jamais l'aider, qu'il ne pouvait pas compter sur moi.

Des larmes de rage se mettent à couler le long de mes joues, je me jette sur le mur, tente de l'arracher mais rien n'y fait, je suis bloqué ici. Puis soudain, plus rien, plus aucun bruit. Seule une voix parvient à mes oreilles, une voix qui donne froid dans le dos, une voix malveillante.

- Il est mort Midoriya Izuku, chuchota la voix à mon oreille.

Je me réveille en sursaut, secoué par Shoto.

- Calme toi! C'est encore Finish?
- Non... C'était bien plus horrible... Je crois que j'aurais préféré rêver de Finish...
- Tu veux bien me raconter?
- Non...

Tout ça c'est à cause de ce que j'ai lu dans ces putains de livres dans la mort.

Je regarde à ma droite et constate qu'il est neuf heures. Je pense que je vais me lever, je n'ai pas envie de faire à nouveau un horrible rêve.

Je pars dans le salon et vois Dabi endormi. C'est fou comme il a l'air inoffensif comme ça. Je caresse du bout des doigts une de ses brûlures et il se lève en sursaut.

- Qui t'a permis de me toucher?!
- Quelle agressivité.
- Ta gueule je suis pas d'humeur.
- Tu n'es jamais d'humeur.
- T'as raison donc arrête de me casser les couilles et vas voir ton mec.
- J'ai envie de discuter avec toi là tu vois.
- M'en bats les couilles.
- Dabi...
- Cinq minute, dans l'escalier sinon l'autre va nous entendre.

Nous partons rapidement dans la cage d'escalier et nous asseyons.

- Que veux-tu me dire Izuku?
- Je veux juste discuter avec toi...
- Donc tu veux qu'on parle de la pluie et du beau temps ? Pourquoi ça soudainement ? T'as jamais eu de vraies discussions avec moi quand c'était pas pour servir tes intérêts.
- Dabi... Pas toi? Dis-je dépité. Tu vas pas me lâcher toi aussi...
- Non loin de là, mais je constate juste qu'aucun de vous deux n'en a rien à faire de moi et que vous me voyez uniquement comme un squatteur.
- Pas du tout! Pour moi t'étais un peu comme un membre de ma famille... Je me suis battu pour que Shoto t'accepte pleinement ici. Je sais que lui aussi t'aime plus qu'il ne le montre... J'ai envie de mieux te connaître Dabi, laisse nous pénétrer dans ton univers à toi...
- Mon univers à moi? Mon univers à moi est loin d'être resplendissant, mon univers à moi ferait peur à n'importe qui possédant un minimum de bon sens.
- Alors... Juste le temps d'une journée, fais comme si je n'en avais pas.
- C'est pas si simple. Mais ça peut être bien. T'es prêt à vivre une journée comme je les vis depuis que je suis ici?
- Oui! Allez je vais prévenir Shoto !
- Je ne me souviens pas avoir parlé de Shoto.

... Hein?

- Mais je me sens rassuré avec Shoto...
- Tu vois, mon univers te fait déjà peur au point que tu veuilles prendre quelqu'un pour te protéger, dit-il avec un sourire mesquin.
- Bien sûr que non ! Je-je vais prévenir Shoto que je pars aujourd'hui, me rattrapais-je.

Je pars dans la chambre où Shoto est assis dans le lit, faisant je ne sais quoi sur son téléphone.

- Je sors aujourd'hui, dis-je en prenant des vêtements pour me doucher.

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et cours sous la douche. Une fois ma douche prise je m'habille et rejoins Dabi dans l'escalier.

- On peut y aller!

Il me toise de haut en bas et rigole. Mais pas un rire d'amusement, non, un rire mesquin plein de sous entendus.

Une fois dehors, il me fait passer par des chemins improbables. Il a cru que j'étais un chat? Nous enchaînons les ruelles et les passages étroits avant d'arriver devant un endroit qui semble être un bar ou quelque chose comme ça. L'endroit ne m'inspire absolument pas confiance.

- Entre, me dit Dabi.

J'ouvre, tremblant, la porte et pénètre dans ce lieu sombre.

- Euh bonjour? Dis-je aux gens face à moi.
- C'est qui lui Dabi? Demande un homme brun à la personne qui m'accompagne.
- Un ami.
- Je croyais que tu voulais qu'on s'en occupe, ajouta une fille blonde, comment tu t'appelles ? Dit-elle en s'approchant dangereusement de moi.
- Izu-

Dabi me donne un coup dans les côtes.

- Izuna, dit Dabi.

Je ne comprends pas...

- C'est mignon Izuna! Commenta la blonde. Moi c'est Toga! Tu sais qui nous sommes rassure moi?
- Les amis de Dabi?...
- Je ne suis pas leur ami, dit froidement le principal concerné.
- Nous sommes les meilleurs assassins de tout Tokyo! Annonce Toga avec un immense sourire.

Dans quoi me suis-je embarqué?

~~~
Chapitre très court mais je préfère comme ça ^^

Pour les rêves, j'ai utilisé ceux de ma Ohime-nee encore merci 😄

J'ai reçu un dessin de la part de Neko-Chan2812 encore merciii

Kyoshiko~

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