Chapitre Onze

Point de vue Izuku

Shoto est un gros nul. Depuis qu'on est ensemble il m'embrasse à peine, ça fait deux mois qu'on est ensemble et on ne l'a toujours pas fait, je vais mourir frustré. Encore pire, nous sommes début juillet, il est parti je ne sais où avec ses amis me laissant seul ici. Encore encore pire, mon anniversaire est dans une semaine et il n'est toujours pas là. Je ne demandais pas une fête avec un énorme gâteau et des cadeaux extrêmement coûteux, je voulais juste passer la journée avec lui comme le ferait n'importe quel couple.

Il m'a proposé de le suivre, mais j'ai refusé. Parce qu'il m'a clairement dit "on ne pourra pas se parler en dehors de notre chambre, je devrais t'ignorer tout le reste du temps", rien que là ça m'a énervé.

Je suis sûr qu'il doit bien s'amuser en plus. Il m'a donné un téléphone pour que je puisse lui parler (d'ailleurs il serait capable de me dire que c'est mon cadeau lorsque je lui dirai qu'il a oublié mon anniversaire). Au final je n'ai fait que le bloquer.

Je pense que je vais le débloquer, juste pour voir s'il m'a envoyé un message. Et comme je l'imaginais, j'ai pleins de messages en attente de Shoto. Je lui envoie juste un petit message "rassurant", je suis énervé mais je veux qu'il passe un bon moment.

Moi :
Désolé j'avais oublié de le mettre a charger. Passe de bonnes vacances

Je ne suis pas sûr de l'orthographe... J'ai jamais été très bon sur ce point là... Je ne sais jamais si le "a" prend un accent. Je pourrais demander à Shoto mais j'ai trop de fierté pour ça.

Shoto :
Je me suis inquiété Izuku, j'étais à deux doigts de rentrer

Je n'aurais pas dû répondre alors. Je ne réponds pas plus et pars me faire des pâtes. Shoto m'a longuement expliqué comment faire du coup ça devrait aller.

Pendant que l'eau chauffe, je remarque que j'ai un message en attente de mon bicolore.

Shoto :
Sinon, tout va bien?

Moi :
Tout va très bien. Et toi?

Shoto :
Je peux t'appeler alors?

Moi :
Je suis occupé et je suppose que c'est ton cas

Shoto :
Tu peux pas repousser tes occupations pour moi? Et non, ils viennent de partir mais j'ai préféré rester pour pouvoir t'appeler

Moi :
Non. Mes pâtes vont refroidir. Va vite les rejoindre, je ne répondrai plus après.

Shoto :
Ce point était douloureux

Et comme promis, je ne lui réponds plus. Je mets mes pâtes dans l'eau avant de les sortir pour les manger. Mon téléphone vibre plusieurs fois, je ne vais pas le regarder sinon je vais céder.

Plus tard dans la soirée, je me décide enfin d'ouvrir mon téléphone qui a passé les dix dernières minutes à vibrer incessamment.

Shoto :
Izukuuuu

Shoto :
Je suis vexé, tu m'ignores

Les derniers datent de ce soir.

Shoto :
J'ai envie de toi Izu

Shoto :
Ça te dit qu'on se chauffe ?

Shoto :
Pourquoi tu m'ignores? J'ai plus envie de toi que jamais et tu décides de m'ignorer

Oh là là, il m'énerve.

Moi :
Excuse moi, j'ai passé mon après midi a dormir, et non, je ne veux pas me chauffer avec toi

Un s ou pas à excuse? Il y a toujours un s avec "tu", c'est vrai. Je corrige donc ma faute et envoie le message.

Shoto :
Pas de "s" ;) c'est de l'impératif ^^

Moi :
Depuis quand tu mets des smileys?

Shoto :
Tu m'as dit que c'était mieux non? Puis je suis vraiment comme ça derrière mon téléphone

Moi :
Si tu le dis, allez bonne nuit

Shoto :
Mais nooon! D'ailleurs, je voulais savoir, tu m'as appelé comment sur ton téléphone ?

Moi :
Shoto pourquoi, toi tu m'as appelé comment?

Shoto :
Je suis encore plus vexé, même pas de petit cœur ou de preuve d'amour, moi je t'ai appelé "mon Izu ♥️"

Moi :
Si ça c'est pas génial. Allez bonne nuit

Shoto :
Mais bordel t'es casse couilles ! Change mon nom allez!

Moi :
Allez je suis gentil, je l'ai fait

Todoroki :
Vraiment? Tu m'as appelé comment du coup?

Moi :
Todoroki.

Todoroki :
Outch! Mon cœur souffre là! En plus avec le point

Moi :
C'est con hein

Todoroki :
Je prendrai ton téléphone et y écrirai "Shoto mon homme le plus beau de tous les temps que j'aime"

Moi :
Bah dis donc, t'es bien détendu ce soir

Todoroki :
Comme ton anus quand je t'aurai pénétré

Moi :
T'as bu? -_-

Todoroki :
Tu voulais que je sois naturel, tu devrais être heureux là non? Puis c'est ces autres cons qui m'ont fait boire mais juste un peu t'inquiète, je suis parfaitement sobre, juste un peu détendu ^^

Je me disais aussi. Je ne lui réponds pas, tant qu'il n'aura pas décuver ça ne sert à rien.

Todoroki :
D'où tu me mets un vent?! Je vais débarquer ici tu vas rien comprendre ! C'est juste à une heure de train!

Ne pas lui répondre ne pas lui répondre.

Todoroki :
Vas-y, j'te baise Izuku

Moi :
Avec plaisir

Je réfléchis avant d'écrire moi?

Todoroki :
Dis, tu veux une dick pic?

Moi :
Très peu pour moi

Todoroki :
Pourtant depuis le temps que tu veux ma bite

Moi :
Oui mais pas comme ça, allez bonne nuit Todoroki

Todoroki :
J'ai fait quoi pour avoir un copain aussi méchant?

Je viens d'y penser... Et si je lui demandais des choses qu'il ne m'avourait pas en étant sobre? Non, ce serait malhonnête. Mais juste un peu...

Moi :
Shoto, pourquoi tu ne m'embrasses plus en ce moment?

Todoroki :
Parce que j'ai envie de te sauter dessus à chaque fois qu'on le fait, et j'ai peur d'être trop excité, de te blesser, que tu ne veuilles plus de moi après ça

Je comprends mieux, mais ce n'est pas une raison.

Moi :
Tu ne me blesseras pas, et même si ça arrive, ça ne sera probablement pas volontaire donc je ne risque pas de ne plus vouloir de toi après ça

Todoroki :
Mais j'ai quand même peur, t'es si sensible et fragile que j'ai peur de te faire mal à chaque instant

Moi :
Mais non, au pire on a qu'à essayer, tu verras bien

Todoroki :
Dès que je rentre, promis je te fais hurler toute la nuit

Moi:
De plaisir où de douleur?

Todoroki :
Ça dépend si t'es d'humeur joueuse 😏

Moi :
Je te l'ai dit, je suis pas sadomaso

Todoroki :
Bientôt tu penseras autrement, d'ailleurs tu peux sentir la douleur physique ?

Moi :
Bien sûr que oui!

Todoroki :
Tu peux ressentir le plaisir sexuel aussi?

Moi :
Je crois bien oui

Todoroki :
Bientôt tu en seras sûr tu vas voir ;)

Moi :
J'ai hâte de voir ça Todoroki, allez je vais vraiment te laisser je suis un peu fatigué, je t'aime

Todoroki :
Moi aussi je t'aime, allez dors bien

Je pose mon téléphone et m'apprête à m'endormir quand je réalise quelque chose, j'ai oublié de lui faire la gueule. Merde.

Je me réveille avec mon téléphone dans les mains. Je l'allume et suis ébloui par la lumière de l'écran. Je m'empresse de baisser la luminosité et envoie un message à Shoto. Quoique non, pourquoi je lui enverrai un message ?

Je me lève donc, j'ai quelque chose à expérimenter aujourd'hui. Ce que je n'ai pas dit à Shoto c'est que c'est moi qui ait choisi que seul lui puisse me voir. Les autres pourraient me voir aussi, mais j'ai peur...

On va faire un test. Je vais me rendre visible pour tout le monde et sortir. Je vais faire quelque chose de simple... Prendre le bus! Je me dépêche de me changer, mettre un pantalon que m'a acheté Shoto avec un de ses sweat. J'enfonce la capuche sur ma tête et sors lentement avec mon téléphone pour partir en direction de l'abris bus. Je vais faire le tour de la ville et rentrer.

Je m'assois lentement aux côtés d'une femme âgée. J'attends patiemment le bus et monte lentement dedans. Il est complètement plein... En plus il fait chaud... Un autre jour peut être...

- Bon vous montez ou pas? Demanda le chauffeur.

Avec le stress j'ai couru dans le bus. Je vais donc tout au fond et attend. Je suis né dans cette ville, j'y ait grandi également, donc il y a des têtes que je connais. Comme par exemple les anciens amis de Kacchan à côté. Je devrais me décaler, ils ne doivent absolument pas me voir.

Le bus s'arrête alors à son dernier arrêt et un homme habillé tout en noir entre. Pourquoi tout le monde a un regard étrange. Il passe voir chaque personne et semble leur demander quelque chose. Il s'approche finalement de moi.

- Veuillez présenter vos titres de transport.

Quoi?

- Pa-pardon? Dis-je perdu.
- Soit votre pass, soit votre ticket.

Et merde, j'avais complètement oublié qu'il fallait un ticket...

- Je n'en ai pas, dis-je tout bas.
- Vos papiers d'identité alors.
- Je n'en ai pas non plus...

Je me suis foutu dans une merde totale.

- Veuillez nous suivre alors.

Attendez ils vont pas m'embarquer?!

- Où ça?...
- Au commissariat. Vous devez payer l'amende de suite.
- Je n'ai pas d'argent sur moi...
- On réglera tout ça là bas.

Je les suis donc, plus que honteux. Il m'emmène alors avec sa collègue au commissariat. Je ne sortirai plus jamais.

- Je peux appeler quelqu'un?...
- Pour quoi faire?
- Je n'ai pas d'argent...
- Non.
- Mais je ne peux pas payer...
- Qui souhaitez vous appeler? Votre mère?
- Non mon copain...

Il manque de s'étouffer. Enfoiré d'homophobe.

- C'est non.
- Mais vous n'allez pas me garder ici pour l'éternité !
- Vous devez payer. Sinon ce sera une saisie de bien.
- Je n'ai aucun bien!
- Vous êtes à la rue?
- Non je vis avec mon copain mais tous les biens sont à son nom.
- Vous savez que vous risquez gros à me dire ça. Vous devez déclarer à la mairie lorsque vous vivez avec quelqu'un.
- C'est compliqué !
- Je vous prierai de ne pas hausser le ton!
- Laissez moi l'appeler, dis-je au bord du désespoir.

Un officier arrive et le contrôleur lui explique la situation. Shoto va me tuer...

Ils me rendent finalement un téléphone et je compose le numéro de Shoto à l'aide de mon téléphone. Ils mettent le téléphone en haut parleur, je le prends tremblant.

- Oui? Dit Shoto de l'autre côté du téléphone.
- Shoto...
- Izuku?!
- Tu peux venir au commissariat, je t'expliquerai tout après...
- Quoi?! Izuku on doit parler!
- Oui promis... Encore désolé, dis-je avant de raccrocher.

Je regarde les deux hommes devant moi inquiet.

- C'est complètement irresponsable de se balader sans argent et sans papier, me dit l'officier.
- C'est la première fois que je sors depuis un long moment...

Ils se regardent rapidement avant de sortir de la pièce pour discuter. Ils reviennent au bout de quelques minutes.

- Rassurez nous, me dit l'officier, vous n'étiez pas retenu en captivité chez cet homme ?!

Mais comment en sont-ils arrivés à cette conclusion ?

- Mais-mais non...
- Monsieur, si vous êtes en danger nous devons être au courant. Nous ne vous voulons aucun mal.
- Mais je vous dit que non...

Au bout de plus d'une longue heure de questions plus que gênantes, Shoto arrive en trombe dans la pièce accompagné d'un officier.

- Izuku! Dit-il en s'approchant de moi t'andis que je baisse la tête honteux.

Il discute rapidement avec les deux hommes avant de payer la somme due. Nous partons finalement, Shoto me prend la main, sans rien dire. Il ne dit rien de tout le trajet, une fois à l'appartement il ferme la porte à clef derrière lui.

- Tu n'avais pas fermé la porte, me dit-il simplement.
- Désol- quoi?! C'est tout? Tu ne m'engueules pas parce que je t'ai fait payé une somme monstre, parce que je suis sorti sans rien dire?!
- Non, tu ne m'as jamais posé de problèmes, ça peut bien arriver une fois. Maintenant on doit parler.

Je hoche lentement la tête. Il a raison.

- Depuis quand les gens peuvent te voir? Pourquoi t'es sorti?
- Je décide de qui peut me voir... Je ne l'ai pas fait avant parce que j'avais peur... Si je suis sorti c'était pour m'entraîner, je voulais qu'un jour on puisse sortir tous les deux normalement...

Il hoche lentement la tête. Il doit être très énervé.

- Tu aurais pu me le dire plus tôt, dit-il en me prenant dans ses bras.

Je lâche un hoquet de surprise, je m'attendais à tout sauf à cette réaction.

- Je suis désolé, dis-je, j'ai mis un terme à tes vacances et je t'ai inquiété.
- Ce n'est rien je te dis.
- Elles sont où tes affaires?
- Eijiro me les ramènera. Mais du coup, tu accepterais de les voir?
- Il me faut encore du temps Shoto... Puis comment expliqueras-tu à Kacchan tout ça?
- Je lui expliquerai personnellement. Mais si tu n'es pas prêt je ne le ferai pas.
- J'ai le droit à un bisous du coup?

Et pour seule réponse, il m'embrasse tendrement. Ses lèvres se mouvant contre les miennes. Ce doux contact m'a tant manqué. Il me fait légèrement tomber sur le canapé de sortes à ce que je sois allongé sous lui. Nos langues se rencontrent rapidement, se frottant sensuellement.

- Izuku, dis le moi vite, est-ce que ce que tu m'as dit par message tient toujours ?

À quel message fait-il allusion? Ah oui!

- Tu as intérêt à me faire crier toute la nuit Shoto, comme promis.
- Il est midi, me dit-il blasé.
- On le refera ce soir alors.
- T'es bien ambitieux, tu vas plus pouvoir marcher après ça.

Je ris légèrement avant de l'embrasser à nouveau. Un baiser beaucoup plus sauvage cette fois-ci. Mes mains caressent ses abdos d'une main tandis que je le sens se relever.

- Accroche toi.
- Pourquoi ?
- On sera bien mieux dans la chambre.

Je m'accroche tant bien que mal à lui et il part dans la chambre. Il me dépose sur le lit, déposant une traînée de baisers sur mon cou. Il aspire fermement ma peau, la marquant d'une petite trace violassée pour quelques jours.

Son bassin étant contre le mien, j'en profite pour se faire rencontrer nos érections toutes deux bien présentes.

Il me retire mon haut et effleure mes boutons de chairs tendus par l'excitation. Ses mains passent le long de mon corps, il s'approche de moi et me chuchote :

- Allez détends toi, c'est en étant aussi tendu que tu risques d'avoir mal.

Je souffle un grand coup, je dois me détendre. Allez Izuku, c'est pas grand chose...

Ça me dérange, il me caresse, m'embrasse, mais je ne suis que très peu actif...

Je prends son cou dans mes mains et l'amène à moi pour pouvoir m'en occuper. Je le lèche d'abord doucement, l'embrasse, le mordille, pour à la fin y laisser plusieurs suçons.

Il nous retire nos bas, nous laissant désormais en sous vêtements. J'ai un peu honte de mon corps à côté du sien qui est si parfait.

Il m'embrasse doucement alors que sa main caresse mon membre tendu par l'excitation. Je suis pris de violentes bouffées de chaleur, il me donne chaud, très chaud.

Mes mains descendent sur ses fesses, j'appuie dessus pour lui faire comprendre que je veux qu'il soit entièrement contre moi et remue une nouvelle fois mon érection contre la sienne. Cette fois-ci c'est beaucoup plus puissant, beaucoup plus plaisant, j'ai l'impression que je vais venir là maintenant.

Il s'éloigne alors, il ne va pas me laisser la comme ça?! Il ne va pas me frustrer?!

- Tu fais quoi? Dis-je d'une voix basse et étranglée.
- Chercher une capote, je me dépêche, dit-il avant de rapidement disparaître de mon champ de vision.

Il revient quelques secondes après, un préservatif et du lubrifiant à la main. Il m'embrasse une nouvelle fois avant de poser ses doigts sur les bords de mon sous vêtement, comme s'il attendait mon accord pour pouvoir le descendre.

- Vas-y, soufflais-je en détournant le regard.

Je ne veux pas voir ça, je ne veux pas voir sa réaction. Mais comme je suis quand même curieux j'ai regardé du coin de l'oeil et contre toute attente son regard n'est absolument pas moqueur ou autre. Il se contente simplement de déposer un rapide baiser sur le bout de celui-ci.

C'est à son tour de se retrouver nu. Et sa verge me paraît encore plus grande vue d'ici.

Il me tend le préservatif avec le lubrifiant, attendez ?! Ce n'est pas moi qui vais le pénétrer ?!

- Tu devrais voir ta tête, dit-il dans un très léger rire, je veux que tu me le mettes et me lubrifie.

Les battements de mon cœur s'accélèrent, je vais essayer. Je sors donc un préservatif de la boîte et lui mets, ça c'était plus simple que je le pensais.

J'ouvre doucement le lubrifiant et en mets sur ma main. Je dois lui en mettre beaucoup pour que ça ne me fasse pas trop mal.

Je pose donc ma main, tremblant, sur son pénis et commence des mouvements hésitants. Shoto pose sa main sur la mienne pour m'aider dans mes mouvements, il a plutôt l'air d'apprécier vu sa tête. Mais il m'arrête lorsque mes vas et viens s'accélèrent.

- Je pense que c'est bon pour moi...

Il approche ses doigts de ma bouche, je ne comprends pas trop pourquoi et l'ouvre pour les accueillir. Je les suce doucement, ce qui a également l'air d'exciter Shoto.

Il retire ses doigts et m'allonge sur le ventre. Je sens son doigt chaud et humide contre mon entrée. Je ne dois vraiment pas l'aider vu comment je suis, j'écarte un peu les jambes et il rentre lentement un doigt en moi.

Ce n'est pas des plus agréables... Sa bouche vient se poser sur ma cuisse pour l'embrasser doucement tandis que son doigt commence de lents mouvements.

Un deuxième fait vite son apparition, le sentiment de gêne commence quant à lui à disparaitre, c'en est même plutôt agréable. Il commence des mouvements de ciseaux en moi, m'arrachant un gémissement entre le plaisir et la douleur. Ses doigts sortent finalement, créant une sensation de vide en moi. Je me surprends même à relever un peu mon bassin, réclamant plus.

Il me met à nouveau sur le dos et se positionne contre mon trou en manque d'attention. Mais je ne sais pas pourquoi, je me crispe à nouveau, son pénis est beaucoup plus gros que ses doigts, ça risque d'être douloureux. Il s'approche de mon oreille.

- Je te promets que tu vas y prendre du plaisir, chuchota-t-il en me caressant l'intérieur des cuisses, allez détends toi Izu.

Je me détends finalement, je peux sentir son gland humidifié prêt à entrer en moi. Je le sens alors me pénétrer lentement, mes mains s'accrochent à son dos, c'est douloureux. Il se penche doucement pour m'embrasser et entre entièrement en moi.

- Tu me dis quand t'es prêt.

J'attends alors un peu, le temps que la douleur passe. Des larmes perlent au coin de mes yeux, Shoto les efface du bout de son pouce.

- Vas-y, dis-je même si je n'étais pas réellement prêt.

Il commence alors à bouger en moi. Allez souffle Izuku, ça va devenir agréable. Ses mouvements sont plutôt lents, lui tout comme moi n'y prenons aucun plaisir. Mais rapidement, une vague de plaisir me submerge. C'est loin d'être désagréable.

Je lance un regard à Shoto, mais je constate qu'il n'y prend pas énormément de plaisir, ce serait égoïste de lui dire de continuer comme ça.

Je lui fais un sourire, en espérant qu'il ait compris qu'il peut se lâcher. Mais on ne dirait pas puisque sa cadence reste toujours la même.

- Shoto, vas-y.
- T'es sûr ?
- Oui.

Il cale sa tête dans mon cou et donne des coups de bassins un peu plus rapides. Je sens sa respiration s'accélérer, il y prend du plaisir.

Je ne retiens plus mes gémissements, c'est très agréable, je ne veux pas qu'il arrête. Et lorsqu'un de ses coups de reins devient plus puissant et plus profond il touche un endroit me faisant hurler beaucoup plus fort que les fois précédentes.

- Continue, juste là, ne t'arrête pas!
- Je ne risque pas, souffla-t-il.

La pièce est emplie de mes gémissements ainsi que de sa respiration lourde et saccadée. C'est la première fois que je prends un tel plaisir.

Il retourne à chaque fois sur ce petit point sensible, m'arrachant un gémissement à chaque fois, j'en ai presque du mal à respirer. Je n'avais même pas remarqué que je bougeais mes hanches à son rythme, je suis submergé par le plaisir.

Je griffe son dos, de toutes mes forces, j'ai du mal à me contrôler. Je viens de comprendre il a donné le coup de bassin, celui qui m'a donné mon puissant orgasme.

Je laisse tomber mes jambes lourdement sur le lit. J'ai du mal à y croire, on l'a enfin fait. Je suis tellement heureux.

- Merci Shoto.
- T'es pas censé me remercier, puis j'ai l'impression limite de me prostituer là.
- Non je veux dire, merci d'avoir cédé à mon caprice, dis-je dans un rire.
- Aaaaah ça, maintenant t'as ta part du contrat à respecter.
- Comment ça?
- Tu dois te branler devant moi.
- Je n'ai jamais dit oui!
- Je ne m'en souviens paaas.

Si j'en avais la force je l'aurais déjà frappé, mais à la place, je commence à m'endormir à ses côtés.

Je me réveille et constate qu'il fait nuit. J'ai dormi si longtemps ? Je regarde mon corps qui est complètement nettoyé, je l'aime tellement.

~~~
JE ME FAIS CHIEEER JE PASSE MES JOURNÉES À RIEN FAIRE JE PEUX PAS SORTIR PARCE QUE ÇA CRAINT TROP, JE BOUFFE DE LA MERDE J'AI PERDU TROIS KILOS

On sent bien ma détresse juste au dessus mdrr, bref j'en ai marre

Kyoshiko~

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