Chapitre 64 : Chaton
La chanson, c'est parce que ça va un peu avec le chapitre et parce que je fais une fixette dessus depuis trois semaines ! (J'aime beaucoup la version originale et ce remix.)
Bonne lecture ! 😊
******
-J'arrive pas à croire que j'aie été là-bas acheter ça, quoi...soupira Stefano d'une voix geignarde et plaintive, se plaignant eon fait de lui-même.
Le nez enfoui dans ses mains, il soupira. Il songea quand ça en vaudrait la peine.
Ça faisait déjà un moment que Ngôi Sao ne l'avait plus touché dans sa plus grande intimité, et quand il le faisait lui-même, ça n'avait pas le même effet, loin de là, et il avait de plus en plus besoin de l'intimité de sa compagne...
Depuis la fois où elle l'avait regardé se toucher tout seul pour la première fois s'étaient écoulées trois semaines et ils avaient reproduit cette expérience deux fois encore. Il aimait énormément quand sa femme le regardait dans son plus grand moment d'intimité mais il aurait voulu qu'elle finisse par le toucher aussi...
Ils en avaient parlé déjà quelques fois. Lui, il lui avait dit que ça commençait à lui manquer grandement, cette absence de corps charnel avec elle, et elle, lui avait dit qu'elle était désolée pour lui, qu'elle savait que ça lui pesait beaucoup, mais que ces temps, rien ne l'émoustillait particulièrement. Elle ne se faisait même pas plaisir en solo, c'était tout dire.
Il allait donc tenter quelque chose ce soir pour l'émoustiller. Qui ne tente rien n'a rien, comme on dit.
Stefano était un peu tendu. Ce soir, il prit sa douche puis également bien son temps pour se raser correctement. Devenant de plus en plus âgé, sa barbe poussait vaguement correctement à présent, en tout cas plus qu'à ses dix-sept ou dix-huit ans quand ils s'étaient mis ensemble, mais Ngôi Sao n'était toujours pas une grande fan de sa pilosité faciale. Elle le préférait nettement sans ses poils de barbe.
-La douche est libre, tu peux y aller.
-Merci.
La jeune femme se dirigea alors vers cette pièce en croisant son mari vêtu d'un simple boxer trop petit pour lui, donc moulant vraiment bien ses formes de cette zone...Elle ne pu s'empêcher d'y jeter un coup d'œil discret au passage.
Elle ne pouvait pas se douter que Stefano l'avait, pour une fois, fait sciemment pour que ça puisse l'attirer à nouveau. Normalement, le jeune homme était assez jmenfoutiste pour simplement prendre le premier sous-vêtement dans son armoire sans se soucier duquel c'était avant de s'habiller.
Sous la douche, en se savonnant le corps, Ngôi Sao songea :
-Ça fait longtemps...Je recommence un peu à avoir envie...
Elle y songeait depuis qu'elle avait allégrement lorgné sur l'entrejambe de son mari. Elle se dit qu'elle allait cultiver ce début de libido pour revenir en force dans quelques jours pour refaire plaisir, dans tous les sens du terme, à Stefano.
Quand Ngôi Sao sortit de la salle de bains, sèche et vêtue seulement d'un petit débardeur et d'un tout petit short de sport en guise de pyjama, elle se dirigea dans leur chambre.
La porte en était fermée.
C'était étrange. Dans leur couple, ils ne fermaient jamais cette porte à moins d'avoir de la visite. Même s'ils se changeaient et qu'ils se retrouvaient nus, dans un couple ce n'était pas grave de voir son mari ou sa femme ainsi.
Elle baissa la poignée de la porte.
Et elle s'arrêta sur place.
-Stef'...fit-elle sur un ton qui n'en revenait pas mêlé à une sorte de surprise et de satisfaction étrange.
-Je...Voilà...bredouilla le jeune homme en baissant des yeux timides et vaguement gênés.
Il s'était déguisé en chat !
Il avait acheté plusieurs accessoires qu'il avait enfilés pendant que sa femme se douchait.
Stefano, assis sur le lit les jambes lascivement et sensuellement écartées, avait donc mis sur sa tête un joli serre-tête avec des oreilles de chat fixées dessus, noires avec un intérieur rose pastel très mignon, avec une petite clochette et un petit ruban rose pâle en-dessous comme décorations.
Il était presque entièrement nu, à l'exception d'un boxer rose pâle lui aussi, à bordure blanche, dont les côtés étaient gracieusement ornés de rubans satinés qui luisaient joliment, l'habit étant nettement mis en valeur par sa pose subtile. La matière de cet habit paraissait plutôt fine et plutôt élastique, ce décidément moulait très bien tout l'attirail de plaisir de Stefano. Il avait probablement acheté une taille en-dessous d'ailleurs vu que l'élastique autour de sa taille faisait des beaux petits bourrelets tellement il était trop serré.
À ses pieds, il avait mis les dernières chaussettes de chat à la mode. Ces chaussettes, blanches pour le coup, montaient jusqu'au milieu de ses tibias et possédaient sous la plante des pieds des petits coussinets roses tout mignons bien rebondis.
Et Stefano avait complété le tout avec son collier rouge en cuir pour pouvoir signifier qu'il ferait un très bon soumis pour ce soir.
-Stef'...répéta Ngôi Sao en soupirant, en l'ayant malgré tout quand même scrupuleusement et sans scrupules regardé avec gourmandise.
-Quoi ?
-T'es à croquer.
-Merci...J'ai encore ça, mais je sais pas le mettre correctement tout seul. Je suis pas serein tout seul.
Il y avait dans leur valise de gadgets pour jeux très chauds ouverte un accessoire que Ngôi Sao n'avait encore jamais vu. Un jouet à mettre dans son anneau de chair à l'arrière avec, pendant à l'extrémité du jouet, une queue blanche toute douce et poilue avec un grelot et un petit nœud au bout.
Évidemment assortie à sa tenue de chat, donc.
-T'inquiète, tu vas vite finir avec, sourit Ngôi Sao en regardant son mari avec un air à la fois charmeur et un peu narquois.
Stefano rougit un peu. Il avait beau avoir choisi cette tenue sciemment et consciencieusement aussi, il était un peu gêné de cet accoutrement. On aurait dit un gros fantasme ou un bon fétiche, ça l'embêtait un peu.
Mais il savait que ça ferait plaisir à sa compagne qui aimait beaucoup ce genre d'esthétique. Elle l'avait à quelques reprises dessiné lui dans des tenues dites "kawaii" à la japonaise, avec des oreilles de chat ou de lapin trop mignonnes, mais il n'avait jamais voulu en porter en vrai.
Et vu sa tête attendrie et envieuse, ça avait marché, ça lui faisait plaisir.
-Tu vas me regarder encore longtemps comme ça ? demanda Stefano, rentrant son ventre pour faire paraître son corps un cran plus mince que ce qu'il était.
-À jamais, petit chat en sucre, sourit Ngôi Sao en venant s'asseoir sur le lit à côté de son bien-aimé.
Stefano, les joues rosées, reprit une posture alors plus agréable pour lui, les jambes fermées et il regarda sa compagne de ses belles prunelles bleues. Cette dernière les contempla avec quelques secondes d'égarement devant leur limpidité et leur profondeur.
-T'es magnifique Stef'...murmura-t-elle. À la fois trop beau et trop mignon avec cette tenue.
-Merci...bredouilla le jeune homme, toujours pas trop habitué aux compliments malgré les années et les nombreux compliments que sa femme lui avait faits depuis tout ce temps et même bien avant, en tant qu'amie à l'époque.
-Je peux ? demanda la jeune femme en avançant sa main vers un de ses pectoraux tout lisse et s'arrêtant juste devant.
-B...Bien sûr, fit Stefano.
Il n'eut même pas le temps de dire que ça lui ferait extrêmement plaisir. Dès que la noiraude posa sa main sur sa peau, il tressauta et gémit, vraiment fort pour un premier contact. Son premier depuis plusieurs semaines.
-T'es sensible, murmura Ngôi Sao.
Stefano gémit sur une intonation plaintive et répliqua sur le même ton, les sourcls relevés vers l'intérieur :
-Ça fait des semaines que tu ne m'as pas touché, c'est normal...
Sans crier gare, sa femme prit ses lèvres entre les siennes pour l'embrasser langoureusement, aussi profondément qu'intensément. D'une main, elle prit sa nuque pour le rapprocher d'elle et de l'autre, elle déposa de subtiles et longues caresses sur son torse.
Elle sentait son mari avoir de brefs spasmes sous ses mains, au comble de l'excitation.
-Aahnn...lâcha-t-il d'un coup en rejetant la tête en arrière, faisant cesser leurs langoureuses embrassades.
-Déjà ? sourit Ngôi Sao, sensuelle, en regrdant avec amusement son entrejambe toujours compressé dans son boxer pastel, mais à présent orné d'une grande tache foncée très explicite.
Stefano haletait très fort, il mit quelques secondes avant de pouvoir aligner des mots pour répondre correctement :
-Je...Je suis tellement content...Ça fait plusieurs semaines que tu ne me touchais plus, donc je suis très excité...J'ai pas pu me retenir...
-Je ne t'ai même pas touché là encore, soupira la jeune femme avec un sourire en désignant du menton son boxer humide. Tu n'as pas mis d'anneau cette fois ?
-Non...Je voulais pas.
-T'es toujours assez excité pour un second tour ? sourit Ngôi Sao avec un air amusé et libidineux qu'il ne lui avait pas vu depuis un moment.
-Tout ce que tu veux ce soir...murmura sensuellement Stefano en adoptant une pose mignonne.
-Lève-toi petit sucre, je vais t'enlever ton boxer. Il est tout humide et probablement tout collant, tu seras mieux sans.
Stefano s'exécuta bien volontiers. La jeune femme tira sur le large élastique autour de sa taille, baissant progressivement le vêtement sur ses cuisses, passant ses genoux puis sur ses tibias. Stefano leva un pied après l'autre pour qu'il puisse retirer en entier son habit tout collant. Sa femme prit des mouchoirs et commença à essuyer le surplus visqueux autour de son membre seulement à moitié mou.
-J'aimerais te voir avec ça en plus, tu veux bien ? demanda la jeune asiatique en désignant la queue de chat au bout d'un jouet.
-Tout ce que tu veux ce soir, j'ai dit avant...répéta le jeune homme, rouge de gêne et d'excitation mêlées.
Il était prêt à tout subir, à supporter n'importe quoi pour que sa femme retrouve son envie de lui et sa libido. Et elle semblait l'avoir déjà bien retrouvée. Ngôi Sao sourit en finissant de l'essuyer.
-Mets-toi à plat ventre sur le lit, mais les genoux par terre.
Stefano s'exécuta docilement, toujours affublé de son costume de chat, le boxer en moins. Il se retrouva au bord du lit, les fesses nues bien en évidence. Ngôi Sao donna une petite tape gentillette sur une de ses fesses ce qui fit sursauter le jeune homme.
-Je vais te préparer, Stef'.
-D'accord...
Après de longs coups de langue qui firent gémir Stefano si fort qu'il avait pris les draps du lit devant sa bouche pour espérer les étouffer un peu, afin que tout leur immeuble ne sache pas qu'il était en train de se faire prendre, il fut enfin prêt.
Avec impatience, Ngôi Sao lubrifia encore son entrée avec ses doigts agiles puis avec précaution, elle y enfonça peu à peu le jouet avec au bout la queue de chat toute mignonne.
-T'es incroyable...sourit-elle une fois son labeur achevé, lorgnant avec avidité sur ses fesses à présent décorées.
-Miaou...murmura le jeune homme pour toute réponse.
Après plusieurs minutes à lui donner du plaisir dans tous les sens, et quelque chose comme quatre orgasmes du jeune homme,d couple s'arrêta enfin.
Épuisés, surtout Stefano entièrement vidé d'énergie comme d'autre chose, les deux amoureux se couchèrent dans leur lit, presque prêts à dormir immédiatement. Ngôi Sao prit le jeune homme, maintenant entièrement nu et débarassé de tous ses accessoires, contre elle, lui faisait un câlin qu'il lui rendit bien volontiers.
-Je suis curieuse, Stef', dis-moi...fit Ngôi Sao après de longues minutes de silence.
-Oui ? fit-il en relevant la tête vers elle, faisant cesser leur étreinte.
-Pourquoi cette tenue ? Enfin, ça me plaît beaucoup, je ne dis pas, mais il y a quelques mois tu ne voulais pas.
-Je savais que ça te plairait, sourit Stefano. Et aussi, je voulais...T'émoustiller quoi...
-C'est trop chou, mon Stef' ! lui sourit-elle sincèrement.
Le jeune homme baissa alors la tête, cachant du coup ses yeux avec son épaisse frange brune.
-Je...J'avais peur aussi...
-De quoi ?
-De...Ne plus te plaire. Plus te satisfaire...
Stefano eut un soupir hésitant puis ajouta :
-Si je ne te satisfais plus assez, je...Je suis d'accord que tu ailles voir ailleurs, même si ça me gênerait un peu, mais tant que je peux te garder...
-Mais non ! lui fit alors Ngôi Sao sur un ton attendri et compatissant en resserrant son étreinte sur lui. Qu'est-ce que tu vas chercher, petit sucre ? C'est moi qui n'avais plus de libido pour un raison que j'ignore. Mais maintenant, ça a l'air réglé.
-Tu m'as fait venir quatre ou cinq fois quand même...
-Je sais. C'est une belle performance pour une seule soirée, mon Baphy.
-Merci...
-Merci à toi d'avoir attendu longtemps que mes envies charnelles reviennent, fit Ngôi Sao en l'embrassant sur les cheveux. Tu as vraiment respecté comment je me sentais.
-C'est normal, mon abomination...Je t'aime. Je pourrais pas te faire de mal...
-Moi aussi je t'aime. Et moi je te ferai mal seulement au lit quand c'est consenti, blagua la jeune femme avec un petit rictus amusé.
-C'est très bien, sourit Stefano.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top