Chapitre 45 : Craquage

Petite annonce rapide en ce qui concerne l'écriture de cette histoire !
Rien de grave mais je voulais vous dire que je reprends mes études donc parfois, la productivité sera encore ralentie mais je n'abandonne pas du tout l'écriture de cette histoire qui me tient à cœur !
Bonne lecture ! 😊
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Depuis plusieurs semaines maintenant, Stefano allait se détendre une à trois fois par semaine à l'atelier. Retrouver Lou, Marcus ou Hector était agréable, surtout depuis leur soirée au bar où ils avaient bien bu et vraiment brisé la glace. Ils l'avaient déjà entamée il y a longtemps mais cette fois, pour être brisée, elle était autant brisée qu'avec un brise-glace traversant la banquise.
Mais presque chaque fois, il y avait Elam qui y était présent également et il s'en donnait à cœur joie pour persécuter Stefano.
Cela s'étendait sur plusieurs semaines et depuis un bon moment maintenant. Stefano semblait la proie de choix pour cet Elam et sa langue trop bien pendue.
Malgré tous ses efforts, il restait timide et assez introverti, ne tentant pas trop de riposter ou de rétorquer des choses. Quelque chose qu'Elam semblait bien chercher en lançant ses remarques.
Par exemple, il laissait Marcus relativement tranquille parce qu'il avait une bonne répartie et lui rendait des remarques cinglantes quand il en recevait.

Stefano, ayant pas mal de peine à comprendre et sonder ses propres émotions, avait tendance à tout intérioriser et tout retenir en lui jusqu'à ce que ça explose. Grâce à Ngôi Sao et ce qu'elle réussissait à lui apprendre, il arrivait peu à peu à identifier ses émotions et ses sentiments mais il avait encore de la peine à les faire sortir autrement que sous la forme d'une explosion à cause d'un surplus.
Du coup, tout ce qu'Elam lui disait et lui faisait subir, il le gardait pour lui et en parlait un peu avec Ngôi Sao mais sans que ça ne l'aide à décharger un peu son sac à émotions retenues.

Aujourd'hui encore, il se retrouvait seul avec Elam dans l'atelier. Il se faisait tout petit, restant dans son coin, de profil par rapport à lui pour que lui ne voie pas son visage parsemé de taches de rousseur et que ce dernier ne voie pas sa toile.
Odile s'était absentée pour quelques minutes et cette dernière protection étant partie, Elam en profita pleinement.
Il finit par se lever et vint alors sans gêne critiquer le tableau en cours de Stefano.
-C'est quoi ces couleurs ? C'est pas du tout harmonieux...T'as vraiment déjà peint avant sérieusement ? La composition pue, c'est vraiment mauvais. T'es pas du tout un bon artiste. Artiste, comment je peux même t'appeler comme ça ?
Stefano ne répondait plus rien. Depuis une semaine ou deux, il se contentait d'encaisser les coups et les paroles cinglantes du garçon pour ne pas craquer et aussi parce qu'il savait que ça ne servait strictement à rien de riposter.
Il mettait juste son cerveau sur "off" quand Elam lui parlait, il n'entendait plus vraiment et ça lui convenait.

Sauf que cette fois, Elam ne s'arrêta pas à critiquer seulement Stefano et son art mais il s'aventura plus loin, sur un terrain qu'il n'avait pas encore foulé devant le jeune homme brun.
-Pff...Comment une fille peut être en couple avec toi ? Elle doit être sacrément barge pour rester avec un gars bizarre et glauque comme toi. Ou alors complètement stupide, je sais pas.
Cela réveilla immédiatement les instincts et la colère de Stefano qui se leva alors d'un coup de sa chaise, la renversant en arrière avec un gros bruit. Elam afficha quelques secondes un air surpris, car jamais Stefano n'avait réagi aussi violemment à ses attaques verbales. Il avait peur qu'il rétorque mais pas verbalement...
Poings serrés, le jeune homme surplombant Elam d'une bonne tête lui dit alors les dents aussi serrées que ses poings et la voix grave de colère :
-Je supporte quand tu m'insultes et me critiques moi. Mais je t'interdis de dire du mal de Ngôi Sao.
Pour ne pas craquer encore plus ni en venir aux mains de rage, Stefano empoigna son sac et, pour une fois sans ranger son matériel correctement, c'était actuellement le cadet de ses soucis, tourna les talons et sortit de l'atelier, marchant à pas lourds et coléreux. Son regard voilé par sa frange était lui aussi sombre et on sentait sa rage et sa frustration rien qu'à son aura.

-Stef' ? T'es rentré ?
Le jeune italien venait de franchir le seuil de la porte et ferma à clé l'entrée de son appartement. Laissant son sac vers ses chaussures ôtées le plus rapidement possible, il se précipita vers Ngôi Sao dans le bureau duquel elle s'était levée à cause de l'absence de réponse de son petit ami.
-Baphy ? Ça va ?
Le jeune homme ne dit rien mais se contenta alors d'étreindre très fort sa bien-aimée. Cette dernière fut surprise mais elle avait bien vu sur le visage de son petit ami que quelque chose n'allait pas, donc elle ne lui demanda pas plus et lui rendit alors son étreinte.
Après plusieurs minutes restés ainsi sur le seuil de la porte du bureau, Stefano se détacha un peu d'elle et l'embrassa alors avec une certaine force. Ngôi Sao se joignit au baiser endiablé puis une fois fini, elle se risqua à demander encore :
-Stefano, ça va ? Tu vas bien ?

Elle vit alors ses yeux devenir humides. Non pas que le jeune homme allait pleurer, ça n'arrivait que très rarement, mais elle savait alors pour sûr qu'il avait été impacté par quelque chose et profondément touché malgré son habituelle carapace émotionnelle construite autour de son cœur, le protégeant des surplus d'émotions qu'il n'acceptait ou ne comprenait pas.
Stefano avait envie de hurler, de crier toute sa haine d'Elam, et aussi de ne plus penser à lui, de vider son esprit entièrement.
Le fait qu'Elam avait littéralement taclé sa petite amie adorée comme ça avait fait ressurgir toutes les émotions négatives à son encontre qu'il avait accumulées depuis plusieurs semaines, depuis quelques mois. Ça lui ressemblait typiquement, d'avoir une goutte d'eau externe faisant déborder le vase émotionnel en lui. Stefano avait envie d'oublier tout et tout de suite mais il se dit que Ngôi Sao avait quand même le droit à une explicarion, c'était la moindre des choses vu son état nerveux qui la faisait s'inquiéter.
-Je...Je veux bien tout t'expliquer. Tout. Mais après. Là j'aimerais...J'aimerais oublier. Penser à autre chose pendant un instant...
Il prit alors la main de sa compagne et la posa alors sur son entrejambe, à travers son boxer et son jeans.
-Tu...Tu veux bien ? M'aider à penser à autre chose ? À plus rien d'autre ?
Sa voix se perdit dans un ton suppliant, ses yeux humides laissant transparaître une réelle détresse, n'ayant pas d'autre solution pour oublier momentanément la chose qu'il tenait à chasser de son esprit tourmenté, pour penser entièrement à autre chose et ne pas se laisser envahir par sa colère et ses mauvais souvenirs d'Elam.

Ngôi Sao, sentant bien sa panique et le fait qu'il était complètement perdu, accéda alors à sa requête. Elle se dit qu'elle aurait tout le temps nécessaire après tout ça pour lui poser des questions et l'entendre se confier à elle.
Elle resserra alors sa prise sur son entrejambe où elle avait déjà la main et, tout en agrippant la nuque de son copain, se pencha et mordit son cou, pinçant sa peau entre ses dents, avec une certaine force, ce qui le fit gémir doucement.
-D'accord, murmura-t-elle. Va déjà au lit, je te rejoins vite.
Elle alla simplement ranger un peu les corrections qu'elle était en train de faire et éteindre son ordinateur pour souci d'économie d'énergie, avant de rejoindre rapidement son petit ami qui était déjà allongé sur le lit, en boxer. Aujourd'hui, il était gris, ce qui accentuait la bosse naturelle qu'il avait à cause de son membre, et qui allait grandir encore plus une fois qu'elle aurait commencé à la caresser.

-Je peux te demander d'y aller...Assez fort dès le début ? demanda le jeune homme les joues rouges.
Ngôi Sao sourit tout en retirant ses habits pour se retrouver en sous-vêtements.
-D'accord. Tu veux que je te mette les menottes aujourd'hui ?
Les yeux de Stefano brillèrent.
-Oui...
La jeune fille sortit de sous leur lit une petite malle contenant tous leurs accessoires et jouets pour leurs parties de jambes en l'air. Il y avait là des jouets bien particuliers, une ceinture très spécifique, quelques cordes, une bougie rouge pas encore entamée et deux ou trois objets faits pour frapper mais qui n'avaient pas encore beaucoup servi. Elle sortit alors les menottes et prit en même temps un bandeau noir tout doux.
-Ça aussi ?
Stefano la fixa. Il observait les courbes du corps de sa compagne plus que l'accessoire qu'elle était en train de lui montrer.
-Oui aussi...

Ngôi Sao menotta alors son petit ami au barreaux de la tête de lit qui gémit quand elle referma les menottes avant de laisser tomber la clé dans leur malle à objets de plaisir par terre à côté d'eux. On entendit un cliquetis métallique alors que la jeune femme, maintenant à cheval sur le torse de son bien-aimé, lui bandait déjà les yeux, lui obstruant la vue.
Stefano durcit déjà rien qu'à cette action. Ce n'était pas tous les rapports qu'il finissait ainsi, ça lui faisait plaisir.
Ngôi Sao, comme à sa demande, commença plutôt fort. Elle glissa sa main sous son boxer pour directement en extirper son membre veiné déjà bien durci. Elle coinça le tissu sous ses bourses alors mises en avant par cette action, qu'elle caressa avant de revenir sur le membre dressé de son copain sur lequel elle imprima de rapides mouvements de va-et-vient.
-Anh...
Les gémissements de Stefano ne se firent pas attendre. Ngôi Sao mordit alors un des tétons de Stefano après l'avoir taquiné des doigts. Elle pinça l'autre, action suivie par un gloussement de plaisir de Stefano.

Elle retira rapidement le boxer du jeune homme qui lui obstruait l'accès à son périnée si sensible. Ses doigts se frayèrent un chemin entre ses poils et elle se mit à caresser son entrejambe, littéralement, tout en prenant sa longueur en bouche. Tout cela fit courber l'échine de son copain qui gémissait encore plus.
Il lui avait lui-même demandé d'y aller fort dès le début mais il n'avait pas imaginé qu'elle le prendrait autant à cœur et qu'elle le ferait aussi directement. Il avait l'impression d'être déjà au milieu voire aux trois quarts d'une scène tellement elle y allait fort et tellement lui-même était dur et excité.
-Aah !
Son exclamation fusa de façon brusque et déconcertante. Après avoir léché deux de ses doigts, Ngôi Sao les avait entrés en lui assez subitement, d'un seul coup. C'était la première fois qu'elle lui en mettait deux en une seule fois. Ça plut également à Stefano qui haletait déjà très fort.
-N...Ngôi Sao...Je...
-Oui ?
Le garçon reprit son souffle avant de dire, sans pouvoir voir l'expression de sa petite amie :
-J'aimerais que tu me prennes...Que tu me prennes plus fort...
-Plus fort ? répéta Ngôi Sao, plus pour s'assurer de ce que voulait son copain que parce qu'elle ne comprenait pas.
-Oui...
-Tu veux qu'on teste la nouvelle ceinture qu'on a achetée ?
Stefano hocha la tête, les joues rouges et le corps humide de sueur de plaisir.

Récemment, le couple avait fait une commande et dans cette dernière, il y avait plusieurs nouveautés, dont la bougie pas encore utilisée, une tapette plate, un anneau pénien lui non plus pas encore testé et la fameuse ceinture.
Ngôi Sao prit un peu de temps pour l'enfiler, bien qu'elle l'ait déjà essayée pour vérifier la taille des sangles. Elle se retrouvait maintenant avec un membre masculin factice devant son propre entrejambe, un peu plus bas que son bas-ventre. Elle trouvait ça satisfaisant bien que peu esthétique, vu qu'elle n'aimait pas tellement l'apprence esthétique d'un entrejambe masculin.

Elle se remit en position et leva les jambes de Stefano pour avoir accès au milieu de ses fesses. Elle le prépara avec sa langue puis avec ses doigts tout en continuant de faire des allées et venues sur son long membre veiné.
-Ah...Gnn...Aah...Kh...
Les plaintes de plaisir, petits bruits, quelques râles et gémissements de Stefano s'enchaînaient et faisaient le plus grand bien aux oreilles de Ngôi Sao qui finit par reposer ses deux buttes de chair sur les draps.
-Tu es prêt ? s'assura-t-elle quand même, son jouet devant l'entrée de Stefano.
-Ou...Oui...souffla-t-il entre deux halètements saccadés.
-J'y vais...
La jeune fille, peu sûre d'elle vu que c'était la première fois qu'elle utilisait une ceinture comme ça, enfonça alors peu à peu le jouet et elle le vit disparaître entre les fesses de Stefano. Ce fut assez facile, à force de le pénétrer par là avec ses doigts et l'ayant préparé au préalable. Les bras au-dessus de sa tête, poignets menottés, Stefano se cambra quand Ngôi Sao avait presque fini d'enfoncer le jouet en lui.
-Aaah...
Comme elle put, la jeune fille commença alors des mouvements de bassin, essayant au mieux d'imiter ce qu'un homme ferait avec ce matériel-là entre les jambes. Le jouet entrait et sortait de la rondelle maintenant mouillée de Stefano, assez large pour l'accueillir sans trop de problème.
Le bruit de succion était assez peu glamour selon Ngôi Sao mais quand elle voyait la posture de Stefano, cambré comme jamais et haletant, la salive commençant à perler au coin de sa bouche et ses tétons pointant très fort vers le ciel, elle se dit qu'elle pouvait bien supporter ce bruit peu esthétique pour lui donner encore plus de plaisir.

-Ngôi...Ngôi Sao...Je vais...Je vais jouir...
-Lâche-toi, petit sucre...susurra-t-elle, le ton extrêmement suave, en accentuant ses coups de bassin en avant.
Elle avait pris un certain rythme, une cadence qui lui plaisait et qui semblait combler son partenaire également, elle avait vite pris le pli pendant que Stefano prenait son pied.
-Aanh...Ngôi Sao je...
Elle venait de prendre en plus son entrejambe dans sa main pour le caresser encore plus.

Ce fut trop pour Stefano. Trop dans un sens positif, mais trop pour qu'il ne puisse se retenir plus longtemps.
Dans un long gémissement jouissif, Stefano se vida à grands coups sur son propre torse, laissant ce liquide translucide couler sur sa peau brillante d'une fine pellicule de sueur. Ngôi Sao attendit que ses halètements se calment, peu à peu, puis elle finit par se retirer entièrement de la rondelle rougie du jeune homme. Le jouet ressortit trempé et un peu sale, elle irait le nettoyer plus tard. Elle s'assit à côté de son copain, respirant encore assez fort, et elle lui débanda les yeux.
-Alors ?
Stefano, le regard encore vide sous l'effet de son puissant orgasme et de l'ocytocine, haletait encore quand il tourna ses yeux vers Ngôi Sao mais sans vraiment la voir, les yeux encore dans le vague.
En attendant la réponse, Ngôi Sao lui retira également ses menottes mais le jeune garçon resta dans cette position, les bras au-dessus de la tête, à haleter, de moins en moins fort.
Ngôi Sao entreprit alors de retirer le gros du liquide sur son torse avec des mouchoirs. Elle caressa son ventre en même temps, un peu plus haut que là où se reposait maintenant le membre redevenu plus petit mais encore légèrement tremblotant de son partenaire.
Elle se mit à caresser les cheveux de Stefano avec douceur, de la tendresse pure avec leur rapport plutôt bestial en comparaison à d'habitude, et après plusieurs minutes, Stefano retrouva ses esprits en même temps que l'usage de la parole :
-C'était...C'était parfait...Je...J'ai pas les mots, Ngôi Sao...J'étais vraiment au septième ciel...Merci...

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