Chapitre 43 : Inauguration

Se couchant dans son nouveau lit, Stefano habillé de son pyjama, un simple t-shirt combiné à un short de sport noir, vit alors au clair de Lune des marques sur les hanches de sa compagne lorsqu'elle se dévêtit avant de venir le rejoindre sous les draps.
Des sortes de zébrures dans la peau, comme des petites cicatrices mais relativement régulières et vraiment en surface de l'épiderme.
-Ngôi Sao ?
-Oui ? se retourna-t-elle alors qu'elle retirait sa brassière.
-Tes marques là...
-Lesquelles ?
-Sur tes hanches...Je ne les avais jamais vues.
-Ça ? fit la jeune fille en s'engouffrant dans les draps chauds du lit, seulement en culotte.
-Oui. C'est quoi ?
-Des vergetures, répondit-elle simplement, sans artifices.
-Ah c'est donc ça ! lâcha son petit ami. Je connaissais le nom mais je savais pas à quoi ça ressemblait exactement.
Ngôi Sao sourit. Elle aussi à une période de sa vie connaissait le mot mais sans y attribuer une image concrète, et quand elle avait découvert les siennes sur son corps, elle n'avait pas compris pourquoi certaines personnes trouvaient les vergetures laides. C'était beau, en un sens, ces zébrures. Et c'était une marque normale, naturelle de la vie.

-C'est joli, sourit Stefano en passant son doigt sur l'une de ses vergetures sur la cuisse de sa petite amie.
-Tu trouves aussi ? lui dit Ngôi Sao en se retournant vers lui.
-Oui. Ça donne un côté...Je sais pas...Usé au corps mais dans le bon sens du terme. On voit que t'as vécu et c'est la vie. Je me perds dans mes termes...
Stefano avait des fois de la peine à s'exprimer, cherchant ses mots et parfois ne les trouvant même pas, mais Ngôi Sao n'avait plus besoin depuis longtemps des mots exacts pour le comprendre correctement. Elle l'embrassa avec tendresse tout en recoiffant une de ses mèches rebelles dans sa frange épaisse.
-Merci Stef'. J'adore ta franchise, tu sais. Tellement de gens trouvent ça laid sans raison, parce que la société l'a décrété alors que c'est une trace de la vie...Ça fait plaisir d'avoir une réaction aussi spontanée de toi, Baphy !
L'interpellé sourit avec une affection certaine.
-Tu sais qu'à mes proches, je dis ce que je pense.
-Je sais. Et je t'aime aussi pour ça, sourit la jeune femme en remettant un de ses mèches derrière son oreille pour dégager sa vue de son bien-aimé.

Après quelques minutes de silence passées appuyée sur le torse de son petit ami, Ngôi Sao lâcha :
-Je...Je comptais pas le faire, mais...Tu m'as donné tellement envie...J'ai envie de toi, maintenant...
Ngôi Sao se mit au-dessus de lui, encore couché, dans le lit. Appuyée sur ses mains au bout de ses bras tendus, elle surplombait Stefano, laissant bien involontairement ses longs cheveux d'ébène lui arriver dans le faciès.
Le jeune homme ne savait pas trop quoi répondre même s'il avait envie de ça depuis sa douche de tout à l'heure. Il sourit timidement à sa compagne qui affichait un air très envieux de lui.
-Ngôi Sao, on...On vient d'emménager...tenta-t-il de protester un tout petit peu, même s'il en avait au fond de lui envie.
-Je sais, fit-elle presque machiavélique. Raison de plus pour inaugurer maintenant notre nouveau chez-nous.
Stefano voyait la fameuse lueur dans ses yeux noirs. À moins qu'il n'ait vraiment pas envie de s'adonner à ce genre de plaisirs charnels, auquel cas sa petite amie s'arrêterait sans problème, il savait qu'elle allait le retourner. Dans tous les sens propres et sous-entendus du terme...Quand elle avait cette expression d'envie et cette lueur de luxure dans les yeux, difficile de lui dire de s'arrêter. Pas dans le sens où elle continuerair sans se maîtriser, dans le sens où lui-même ne ressentait plus du tout l'envie de dire stop.
-Alors inaugurons ce nouveau lit, cette nouvelle chambre...murmura Stefano les joues rouges camouflées dans l'obscurité de la pièce. J'en ai envie aussi...

Ngôi Sao sourit et se mit à lui caresser les cheveux puis la cuisse. Le jeune italien profita alors de ce moment-là pour retirer rapidement son t-shirt, découvrant son torse laiteux au petit ventre aux plis maintenant apparents, et passer une main involontairement sensuelle dans ses cheveux.
Il avait pris un peu de poids et perdu ses quelques muscles légèrement apparents d'avant. Mais il n'en avait que faire, Ngôi Sao l'avait rassuré là-dessus et lui-même ne tenait pas spécialement à garder ses muscles vigoureux et voyants.
Pile à cet instant, Stefano déposait son haut par terre à côté du lit et s'était assis avec sa petite amie face à lui redressée sur ses genoux donc un peu plus haut que lui. Il s'empressa de se coller dans un câlin mignon au buste de sa bien-aimée, qui était tout chaud et tout lisse. Il monta alors une de ses mains dans le dos de sa copine et une autre jusqu'à sa poitrine.
Ngôi Sao se laissa un moment caresser la poitrine et les fesses, sur lesquelles Stefano avait laissé ses mains se balader doucement, quand il se lassa et prit la petite main douce de sa petite amie entre ses doigts. Il se détacha un peu d'elle et fit passer la main de Ngôi Sao, guidée par la sienne, sur la courbe de sa mâchoire, sur son cou, sa pomme d'Adam apparente, ses clavicules et le haut de son torse. Sensuellement.
Ngôi Sao le trouvait magnifique, embelli par la lueur pâle de la Lune qui passait à travers la fenêtre, et elle avait une envie furieuse de le plaquer violemment sur le matelas. Mais elle se contenait pour ne pas brusquer ou précipiter les choses pour le moment. Non pas qu'il soit chaste ou encore trop pur et innocent, loin de là et loin d'elle cette idée, mais cette fois, elle voulait prendre son temps pour passer un excellent moment durable avec lui pour cette occasion spéciale qu'était leur emménagement.

Quand Stefano lui fit passer la main vers une de ses irrégularités rosées, elle s'arrêta et la lui pinça avec tentation et une retenue légère.
-Anh...
C'était le premier gémissement de Stefano de cette soirée, et qu'est-ce qu'elle aimait entendre ça...Elle avait l'impression qu'elle ne pourrait jamais se lasser de ce son incroyablement mélodieux et irremplaçable à ses oreilles.
Elle se mit à caresser sensuellement les pectoraux du garçon, de moins en moins fermes au fil du temps mais pas moins attirants à ses yeux, puis elle récupéra son visage de son autre main libre pour caresser sa joue et sa mâchoire. Stefano releva la tête vers elle, plus haute que lui, et elle l'embrassa fougueusement.
Le baiser se prolongea de par leur désir respectif et la salive commença alors à perler légèrement le long de la lèvre inférieure de Stefano.
-Ah...Ngôi Sao...

La jeune asiatique baissa les yeux. Le boxer noir de son copain formait une grosse bosse, et elle devait bien avouer qu'elle trouvait ça monstrueusement excitant...En plus, le noir des boxers avait tendance à rendre son porteur élégant, alors que les mêmes sous-vêtements gris accentuaient les formes de bosses et autres irrégularités d'après elle. Stefano mit une main devant sa bouche, tout rouge de gêne.
-Je...
-C'est rapide, ce soir...lui susurra Ngôi Sao.
-Je...C'est ta faute, c'est toi qui m'as excité comme ça ! se plaignit le jeune homme à la façon d'un enfant qui essaie de reléguer la faute sur une tierce personne.
La jeune fille posa doucement deux doigts amusés et sensuels sur le haut de sa bosse. Elle sentit le tissu déjà très humide du bout de ses doigts. Elle sourit à peine et Stefano, qui s'était retenu de gémir quand elle l'avait touché, comprit qu'elle avait senti.
-Oui je sais...murmura-t-il. C'est rapide ce soir...
Le bout de son membre perlait déjà beaucoup de désir. Si elle continuait à ce rythme-là, il allait se vider trop vite et la laisser elle sur sa faim...
-Me...Me caresse pas trop fort...Sinon, j'arriverai très vite à ma limite...
-D'accord. Tu veux toi me faire quelque chose sans que je ne te touche trop ?

Stefano acquiesça. Ce n'était pas sa tasse de thé de faire des choses en général, d'être actif, mais de temps en temps ça lui plaisait. Une fois n'était pas coutume. Et ça faisait également plaisir à sa copine et elle conservait son attitude et son statut de dominante, cela lui suffisait amplement. Il aimait être passif, voire même un peu obéissant, au lit, il n'y pouvait rien.
-Couche-toi.
Ngôi Sao se redressa sur les genoux après avoir retiré sa culotte et elle avait à présent le visage de Stefano entre les jambes. Il voyait très bien le dessous de ses seins, une vision qui lui plaisait.
-Vas-y, lui intima-t-elle avec une voix mêlant étrangement bien douceur et fermeté.
Stefano avait peu fait ce genre d'expérience dans sa vie auparavant. Il prit appui avec ses bras comme il put en agrippant les cuisses de sa compagne puis sortit timidement sa langue hors de sa bouche. Quand il entra en contact avec ses lèvres, Ngôi Sao tressaillit. Quant à lui, il fut surpris de la chaleur de cet endroit.
Il ne savait pas très bien s'y prendre, en tout cas il se sentait fortement inexpérimenté, mais il entendit de doux râles lâchés par sa compagne, il en conclut donc que ça lui plaisait et qu'il pouvait continuer.

Il agita sa langue de haut en bas et de bas en haut, s'arrêtant sur le devant de cet abysse entouré de forêts quelque peu drues mais pas assez épaisses pour être dérangé dans son action. En réouvrant rapidement les yeux, Stefano vit que pendant qu'il s'affairait avec son entrejambe du bout de sa langue, Ngôi Sao avait saisi un de ses propres seins pour se faire plaisir elle-même.
Il la vit l'agiter, le remuer, puis toucher et caresser sa petite protubérance dessus. Stefano referma les yeux. Ça avait été une belle vision mais elle le déconcentrait de sa tâche du moment !

Il continuait depuis quelques instants à agiter sa langue, en jouer, ajouter de la salive pour que tout glisse mieux, quand soudain il sentit une main baladeuse mais déterminée glisser le long de son torse puis arriver sur son ventre. Là, des doigts habiles agrippèrent son membre veiné qui reposait maintenant sur son bas-ventre.
-Anh ! gémit-il de surprise.
-Continue, si tu veux bien, entendit-il comme un chuchotement.
Stefano inspira une fois grandement puis se remit à l'ouvrage. Il se sentait d'attaque et avait le bon aplomb pour faire tout ça ce soir-là.
Il sentit Ngôi Sao se tourner légèrement vers l'arrière et toucher avec soin et envie le bout de son membre, puis en agripper la longueur entre ses doigts et sa paume. Elle remua doucement l'ensemble de cet organe qu'elle avait dans la main et Stefano, très sensible et la plupart du temps passif, ne pouvant pas se concentrer sur son plaisir en même temps qu'il en donnait à sa partenaire, émit un hoquet de surprise et se mit à haleter, s'arrêtant nettement.
-Stef' ?
-Ou...Oui ? souffla-t-il.
-J'aimerais que tu essaies de continuer. Je vais me positionner mieux et je vais te prendre dans ma bouche. J'aimerais que tu continues toi aussi, j'aimerais voir si on peut y arriver.
Stefano sourit.
-Oui. Je vais faire de mon mieux !

Ngôi Sao se plaça alors de facon à pouvoir faire des choses en symétrie avec son amoureux. Chacun avait l'entrejambe proche de la bouche de l'autre. Stefano déglutit avant de se remettre à l'ouvrage. Il sentit sa copine tressaillir à son premier contact dans cette nouvelle position. Elle se concentra alors sur la colonne de chair foncée qu'elle avait devant elle. Elle la lécha sur le haut, le bout le plus sensible, puis pendant qu'elle passait la main sur toute cette longueur, elle se mit à suçoter le haut de son membre de plus en plus veiné.
-Ah ! Gnn...
Elle entendit Stefano se débattre presque pour ne pas trop gémir et continuer son ouvrage. Ngôi Sao aimait l'entendre gémir et hors de contrôle de ses propres réactions. Elle se mit alors à caresser son périnée avec une main, ce qui fit gémir encore son petit ami, puis elle prit clairement toute sa longueur entre ses lèvres. Sa langue jouait tout autour de sa longueur et sur le sommet du bazar également. Elle caresssait ses bourses de temps en temps au passage de sa main qui faisait ses allers et retours entre son membre et ses bourses.
Stefano finit par perdre le contrôle de ses gestes et s'arrêta de donner du plaisir à sa compagne, l'esprit trop occupé à gémir et concentré sur les sensations que lui procurait son membre gonflé à bloc manipulé par les doigts de fée de sa petite amie.

-Ah !
Son exclamation claqua quand, sans crier gare, elle enfonça un doigt humidifié dans son for intérieur. Stefano commença à haleter plus fort, quand Ngôi Sao arrêta ses va-et-vient en lui.
-Baphy ?
-Ou...Oui ?
-Tu t'es préparé tout à l'heure ? demanda-t-elle, malicieuse, avec un petit sourire en coin.
Stefano rougit.
-Oui...avoua-t-il. J'avais envie de le faire ce soir avec toi...
-T'es trop mignon, mon Baphy ! susurra Ngôi Sao avec une envie de charnel inégalable.
-Anh !
Stefano ressentit à nouveau les allées et venues du doigt de sa compagne bientôt rejoint pour un deuxième avec lequel elle faisait des mouvements de ciseaux en lui. C'en était beaucoup trop pour lui. Dans cette ambiance, il savait qu'il ne ferait pas long feu et avec ces doigts-là en lui, il eut à peine le temps de prévenir sa petite amie, qui avait remis son membre dans sa bouche, qu'il se vida brusquement en elle, dans sa gorge.

Surprise et pour une fois avec un débit plutôt élevée, Ngôi Sao toussa un peu quand elle libéra le membre de son copain, ramollissant peu à peu, de sa bouche.
Stefano haleta avant de s'enquérir de l'état de sa dulcinée :
-Ngôi Sao, ça...Ça va ? Tout va bien ?
-Tu...Tu m'as surprise, avoua-t-elle en essuyant du pouce une trace restée sur le coin de ses lèvres.
Elle se redressa et pris le visage de Stefano entre ses petites mains.
-T'es un petit coquin ! La prochaine fois, je te ferai me satisfaire avant que moi, je te fasse monter au septième ciel !
Stefano sourit.
-Je...Je peux le faire maintenant si tu veux...
Ngôi Sao fut encore étonnée mais sourit.
-D'accord. On va tenter avec tes doigts cette fois, alors...

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