-Lève-toi. J'aimerais te faire plaisir contre le mur.
À ces mots, Stefano sentit sa virilité se durcir encore un peu plus. Il adorait ces moments. Rien de tel pour se sentir encore plus vulnérable et possédé par sa copine que coincé entre elle et un mur ! Il se leva docilement et Ngôi Sao lui mit le bandeau sur les yeux. Il fut alors un peu désorienté...Ne plus voir son environnement était perturbant...Il sentit sa copine lui prendre la main et le guider. Selon ses estimations ils étaient vers le mur près de sa porte, là où il n'y avait pas d'armoire ou de bureau à proximité.
Il se plaqua alors dos au mur froid contre sa peau nue, comme souvent, mais il sentit alors que la jeune fille lui prit les hanches et le fit se tourner, ce qu'il fit toujours aussi docilement.
-Ngôi Sao, tu fais quoi ?
-J'aimerais te faire plaisir de derrière. Tu veux bien ?
Stefano n'avait vraiment rien contre. Elle le savait probablement.
-Oui, fais ce que tu veux...

Il avait à peine terminé sa phrase qu'il sentit une main baladeuse lui écarter les jambes au niveau de ses cuisses. Il était face au mur, les deux bras contre pour s'appuyer dessus, le bassin en arrière, les fesses sûrement bien en vue pour sa bien-aimée qui devait apprécier la vue sans nul doute, les jambes maintenant écartées par ses mains joueuses...Elle en posa une sur sa taille, un peu au-dessus de son os du bassin.
-Ngôi Sao...
-Tais-toi un peu...
Tout en lui disant cela, elle fit glisser sa main le long de son périnée lentement et sensuellement. Cela arracha un long gémissement à son amant. Sans sa vue, il ne pouvait pas prévoir grand-chose et ça l'émoustillait beaucoup plus qu'il ne voulait bien l'avouer...
Alors que cette main resta là en-bas à faire des allers et retours sur son entrejambe littéralement, elle colla son propre bassin aux fesses de son copain qui tressaillit légèrement, puis son autre main vint sur le devant pour prendre son membre entre ses doigts mais toujours à travers son boxer.
-Ngôi Sao, je...Je...Anh...
Elle changea sa main de place et quitta son périnée pour remonter à son téton gauche.
-Ng...Ngôi Sao ?
-Oui ?
-Prends...Prends-le dans ta main s'il te plaît...
Elle embrassa alors son omoplate, collant en même temps sa poitrine sur son large dos chaud. Elle baissa alors som boxer sous ses fesses et devant, bloqua le tissu sous ses bourses remplies. Elle prit alors dans sa main droite son membre veiné et veinard, sa main gauche restant toujours sur sa victime, le téton de Stefano. Elle commença des mouvements sensuels sur le bout de sa longueur, puis descendit sa main pour caresser tout son membre avant de le prendre en main pour y imprimer des mouvements de va-et-vient.

Stefano était au bord de l'orgasme depuis plusieurs minutes et se retenait pour ne pas finir trop vite. Il n'avait pas envie de finir, surtout avec des expériences aussi nouvelles ce soir...
-Ngôi Sao je vais...Ça va venir si...Si tu continues comme ça...
-Alors viens, dit-elle avec un autre baiser dans son dos.
Elle commença des mouvements assez sensuels avec son bassin contre ses fesses. Tout cela combiné eut raison de Stefano qui se vida sur son parquet. Ngôi Sao, laissant son petit ami haleter face au mur ne bougeant pas, aller chercher des mouchoirs pour nettoyer ça tout de suite et ne pas laisser de taches. Elle essuya le sol tout en regardant son petit ami, masqué et haletant, le visage entre ses deux bras toujours collés au mur, rouge d'émotion.

Stefano ne retira même pas son bandeau pour dire dans un souffle saccadé :
-Ngôi Sao...J'aimerais continuer...Tu veux bien ?
Elle se releva et essuya avec soin le membre maintenant plus mou de son copain.
-Bien sûr, sourit-elle. Je veux toujours. Qui ne voudrait pas en voyant un garçon aussi beau devant soi ?
-Une lesbienne ? hasarda Stefano, faisant un trait d'humour.
-Très juste, rit Ngôi Sao. Reste dans cette position alors.
-Tu vas me faire quoi ?
Elle alla jeter les mouchoirs avant de lui répondre et quand elle revint, elle se colla de nouveau à lui, entrejambe contre fessier. Stefano gémit légèrement et il entendit le bruit caractéristique de la brassière de Ngôi Sao, qu'elle devait probablement avoir enlevé à l'instant.
-Je vais pas te le dire, sinon ce serait pas une surprise...Je vais t'enlever ton boxer entièrement par contre, ce sera plus simple.
Le jeune homme leva les jambes quand ce fut le moment, pour enlever son dernier vêtement.

Il allait poser une question quand il sentit les caresses d'une main de Ngôi Sao sur son torse et les doigts de son autre main vers sa bouche. Il comprit.
-Ngh...
Il ouvrit les lèvres et Ngôi Sao y mit deux de ses doigts. Il s'appliqua alors à sucer du mieux qu'il put les deux doigts de sa copine, passant sa langue partout, autour, entre, et tentant au mieux de jouer aussi avec ses lèvres et leur pression. Il variait aussi sa force de succion comme il pouvait, laissant parfois échapper des bruits humides et pâteux, mais si excitants..
-Tu fais ça super bien, entendit-il dans son dos.
Son membre était encore dans son temps de repos mais il le sentit palpiter à cette remarque, elle lui avait fait plaisir. La main gauche de Ngôi Sao quitta son torse et il sentit un doigt, probablement le pouce, presser sur sa rondelle.
-Je peux te les mettre là après ?
Stefano, la bouche un peu occupée pour le coup, hocha la tête. Il sut que sa copine l'avait vu acquiescer sans que lui ne puisse la voir. Après un petit moment encore à sucer ses doigt, il sentit la salive perler à ses lèvres quand Ngôi Sao enfin les sortit de sa bouche. Elle dirigea alors un des deux doigts mouillés vers son antre alors que sa main gauche revenait sur le devant et le prit à la cuisse, près des testicules.

-Aah !
Il ne put retenir un cri léger quand elle entra un doigt en lui. Il glissa tout seul grâce à son excellent travail préalable d'humidification. Le jeune homme sentit alors ses mouvements de va-et-vient en son intérieur et il sentit aussitôt son membre reprendre du poil de la bête...
-Déjà ? entendit-il derrière lui, sentant le sourire amusé de sa copine rien que dans son ton employé. Quel petit avide de plaisir...
-Oui...confirma-t-il dans un élan de désir.
-J'en mets un deuxième, le prévint-elle après un petit moment.
Il gémit plus fort quand il se sentit ses deux doigts en lui, avec ses mouvements de ciseaux. Le plaisir que ça lui procurait, ça devrait être interdit, se mit-il à penser soudainement.
Ils continuèrent ainsi un moment, lui collé au mur haletant et gémissant toujours aveugle de par son bandeau, et elle derrière lui avec ses doigts dans sa rondelle rosée, lui caressant de sa main libre tantôt le membre tantôt les tétons.

-Stef' ?
-Oui ? lâcha-t-il entre deux halètements de plaisir pur.
-Ce soir...Je suis ok si tu veux. Si tu veux me faire l'amour au sens classique du terme.
Tout en haletant, l'esprit de Stefano se figea.
-De quoi ? Que je te...
Les mots restèrent coincés dans la gorge du garçon comme ils étaient restés coincés dans celle de sa copine à peine quelques secondes plus tôt. C'était ma foi fort gênant à dire à voix haute...
-Tu veux bien que je te fasse une...Une pénétration ? finit par oser dire le jeune homme. Avec mon...
-Oui.
C'était la première fois que ça arrivait. Sa copine n'aimant pas les pénétrations en elle quelles qu'elle soient, il avait déjà pu seulement quelques fois en plus d'un an de relation le faire avec un doigt et quelques fois avec sa langue. Il était drôlement surpris quoique assez content malgré tout.
-Je...On se remet sur le lit ?
-Oui, c'est mieux.

Ngôi Sao guida son amant jusqu'à son lit par la main, affectueusement. Elle le recoucha sur le lit et elle lui demanda :
-Tu préfères me pénétrer toi ou me laisser faire ?
-Comme tu préfères. Je n'ai pas d'expérience, donc c'est peut-être mieux que tu le fasses toi-même la première fois, non ?
-Comme tu le sens, dit la jeune fille en sortant un préservatif de son sac. Attends, reste comme ça, entrouvre tes dents...
Elle lui glissa le petit sachet ouvert sur un côté entre les dents et sourit alors que son copain ne pouvait pas la voir.
-T'es trop sexy comme ça ! Je fonds, Stef' !
Le jeune homme se doutait bien de ce qu'il avait entre les dents, au bruit que ça avait fait...
-Comme ça, c'est mieux ? dit-il en cambrant le dos légèrement et en relevant les bras au-dessus de sa tête aux yeux toujours bandés.
-Stef' ! s'écria Ngôi Sao, un sourire énorme presque dément sur le visage. T'es magnifique comme ça ! Comment tu veux que je te dévore pas tout de suite là maintenant ?

Stefano eut un sourire. Il articula avec une toute petite hésitation :
-Si...Si tu veux tu peux prendre une photo...Mais je veux qu'elle reste privée !
-Je peux ? fit la noiraude. Merci, mon cœur. T'es vraiment trop sexy comme ça...
La jeune asiatique alla chercher son portable dans son sac et revint pour prendre quelques clichés de son superbe petit ami qui avait gardé la pose.
Elle le trouvait réellement sublime avec le crépuscule tombant peu à peu, la vue obstruée avec les mains attachées, tout en conservant la future arme du crime entre les dents...
-Bon, je vais te le mettre. Ou tu veux le mettre toi ?
Stefano savait qu'elle parlait du contenu du sachet qu'elle lui avait glissé entre ses rangées de dents. Il n'était pas serein quant à la mise en place de ce truc en latex glissant...
-Tu...Tu sens que tu maîtrises assez pour me le mettre ? T'en as déjà mis ?
-Bien sûr, j'en ai déjà mis sur mon pénis, fit Ngôi Sao avec un ton clairement moqueur tout en riant elle-même.
Cela détendit un peu l'atmosphère entre les deux amants un peu stressés. Ngôi Sao reprit :
-Pour être honnête, j'en ai mis qu'une ou deux fois. Je suis pas experte donc je ne suis pas très sereine pour te le mettre, en tout cas pas beaucoup plus que toi.
Stefano se redressa et enleva le masque de ses yeux.
-Vas-y. Je regarde et si jamais je le sens pas, je remettrais.
-D'accord.

Ngôi Sao prit le préservatif entre ses doigts et après avoir imprimé encore quelques mouvements sur le membre dressé de son copain pour en vérifier la dureté, plaça le bout de caoutchouc glissant tout en haut avant de descendre gentiment l'anneau autour de l'organe de Stefano. Ce dernier respirait fort. Il ne sentait pas de choses bizarres et il avait observé sa copine faire, il saurait probablement en mettre un lui-même.
Les deux amants n'ayant pas de maladie sexuellement transmissible, l'une parce qu'elle avait fait les vérifications nécessaires, et l'autre parce qu'il n'avait jamais rien fait avant ni reçu de maladie de ses parents, ils n'avaient jamais trop pris la peine de se protéger bien que ce soit très important. Les pratiques qu'ils avaient réalisées ensemble jusque-là étaient jusqu'à preuve du contraire pas dangereuses quant à une grossesse non-désirée.
-C'est bon ?
-Oui je crois...souffla-t-il.
-C'est une taille standard, mais j'aurais peut-être dû prendre un plus large. Tu es...Plutôt large. D'épaules comme en bas, sourit Ngôi Sao malicieuse.
Stefano rougit. Il n'avait pas tellement l'habitude qu'on l'embête ou qu'on le complimente sur son entrejambe...N'ayant jamais été intéressé par ses mesures, il ne savait pas s'il était dans la moyenne, plus haut, plus bas...
-T'as vraiment été gâté par la nature, toi, sourit la jeune fille.
-Et moi je suis gâté par toi, rétorqua-t-il.
Une pensée lui vint quand même à l'esprit.
-Dis...Ngôi Sao ?
-Oui, Baphy ?
-Je...Est-ce que je suis plus grand que...Que Marveen ?
Il n'aimait pas trop l'idée de comparer ça, ça faisait vraiment cliché et "qui a la plus grosse", mais il était néanmoins curieux.
-T'es plus grand. Il fait cinq centimètres de moins que toi.
Stefano la regarda interloqué.
-Cinq ?
-Oui, il mesure seulement un mètre septante-cinq.
-Ngôi Sao ! râla le jeune homme comprenant qu'elle ne parlait pas d'entrejambe du tout.
Elle rit puis finit par répondre sérieusement :
-Oui. Tu es plus long et plus large que lui. Quoique large, j'ai un doute, mais long c'est sûr.
Stefano ne pensait jamais ressentir ça après une telle question mais il sentit monter en lui une sorte de bouffée d'orgueil. Il était fier malgré lui, malgré aussi le fait que ce n'était ni lui ni Marveen qui avaient choisi quoi que ce soit, mais il était content. Fier et content.

-Bon...Couche-toi...lui susurra Ngôi Sao en poussant légèrement sur son torse. Je vais te chevaucher.
Stefano rougit avant de se coucher. La première pénétration qu'il allait faire à sa copine, il était les mains liées. Ça l'excitait d'autant plus.
-Tu veux voir ou tu veux remettre ton masque ? lui demanda la jeune fille.
-Toi tu préfères quoi ? Moi ça m'est un peu égal...
La jeune asiatique réfléchit.
-Pour la première fois, je crois que je préférerais que tu ne voies pas...Ça te va ?
-Bien sûr, sourit le garçon avec tendresse, tout en remettant son masque sur ses yeux bleus.
-T'es chou, sourit Ngôi Sao avec amour.

Elle s'assit à califourchon sur l'entrejambe de son copain après avoir retiré sa culotte. La jeune fille se mit à mouvoir son bassin d'avant en arrière pour frotter son entrejambe au membre durci de son petit ami.
-Aah...gémit Stefano sentant les mains étonnamment fraîches de sa copine sur son torse bouillant.
Elle glissait plutôt bien puis finit par se redresser sur ses genoux. Elle prit bien en main la longueur de son copain dans sa main, le masturba quelques secondes tout en lui arrachant plusieurs gémissements excquis, puis elle le mit debout dirigé vers elle.
La jeune fille prenant appui sur une de ses mains, ayant dans l'autre le membre de son bien-aimé, finit par s'abaisser légèrement sur ce dernier, enfonçant avec lenteur et précaution la virilité de Stefano, durcie et entourée de latex, en elle. Elle souffla doucement quand il y eut plus de cinq centimètres en son intérieur.
Après quelques secondes de silence et d'immobilité restées à écouter son petit ami respirer plutôt fort, elle bougea un peu ses hanches emprisonnant à présent la longueur de Stefano.

La jeune asiatique déglutit. Elle n'avait pas eu beaucoup d'expériences comme ça par le passé, elle avait un léger doute quant à sa capacité de le faire bien. Elle commença alors des mouvements de haut en bas avec son bassin, s'appuyant devant et derrière elle avec ses bras.
-Ngh...gémit Stefano, la tête légèrement en arrière.
Elle était entièrement autour de son petit ami, haletant comme elle lâchait quelques râles. Elle allait de haut en bas, elle était très détendue et vraiment humide, mouillée donc il n'y avait pas eu de problème pour le faire rentrer en elle, surtout avec un préservatif lubrifié en prime.
-Aanh !
Stefano gémit un peu plus fort bouche entrouverte, échine courbée, quand Ngôi Sao commença à faire des allées et venues sur son mât dressé. Il sentait qu'il allait encore se répandre, cette fois dans le préservatif, si ça continuait. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas eu deux éruptions lors de la même nuit...
-Ngôi Sao je...Ça va venir si...Si tu continues comme ça...
-Alors que ça vienne, fit Ngôi Sao dans un râle maîtrisé.
-Mais...
-Tu portes un préservatif. Ça va bien se passer, te retiens pas ! lui dit-elle toujours en pleine action.

Stefano laissa alors son esprit dériver en laissant tomber toutes des barrières mentales pour s'exécuter. Il n'en pouvait plus, de se retenir ainsi. Il courba encore plus son dos, lui appliquant un arc-de-cercle absolument splendide, les mains toujours attachées au-dessus de sa tête dont les yeux étaient privés de leur sens.
La bouche ouverte, il haletait et gémissait en même temps à coups de fortes respirations saccadées presque au rythme des va-et-vient de l'entrejambe de sa copine sur le sien.
-Ng...Ngôi Sao...Agnh...C'est...C'est là !
Après quelques mouvements en plus que Stefano se déversa dans la protection avec un long gémissement plaintif mais satisfait.
Ngôi Sao se retira alors de son membre qui petit à petit dégonflait. Quand elle détacha Stefano et lui libéra les yeux, il lui dit le souffle encore court :
-Merci...Mais toi...Toi t'as rien eu...
Ngôi Sao lui caressa la joue.
-T'inquiète pas, je me suis fait plaisir toute seule pendant que je te chevauchais.
-C'est vrai ?
-Oui, fit la jeune fille. J'ai dû essuyer avec un mouchoir sinon ça aurait coulé sur les draps.
-Zut...
-Quoi ?
-La prochaine fois je voudrais bien voir ça...avoua le jeune homme d'une petite voix, encore essoufflé.

-Très bien, sourit la jeune fille. La prochaine fois tu pourras regarder. Si tu veux, tu pourras même essayer toi-même.
Stefano rougit. Il y songeait déjà mais ce soir, il était littéralement vidé, lessivé. Ngôi Sao lui retira son préservatif, le ferme et alla le jeter dans la poubelle de la salle de bains, plus discrète que celle de sa chambre.
Le couple passa encore un petit moment de douceur à s'enlacer et à s'embrasser puis finit par s'endormir, amoureux comme jamais.