Chapitre 32 : Nouvelle expérience
-Ng...Ngôi Sao...articula Stefano avec peine, gémissant et suppliant.
Elle lui avait enfoncé deux doigts déjà dans sa rondelle tendre et ça rendait le jeune homme fou. Il se tortillait dans son lit comme un asticot sur lequel on aurait saupoudré du sel, essayant néanmoins de ne pas faire de mouvement brusque pour ne pas heurter ou déranger sa petite amie dans ce qu'elle faisait.
Ngôi Sao commença de tout petits mouvements de ciseaux en lui avec douceur tout en venant pincer un de ses tétons déjà un peu rougi par les assauts des doigts de la jeune fille.
-Annh...
Stefano faisait des bruits sublimes à entendre pour sa petite amie, mais malheureusement, il se devait aussi d'étouffer au maximum ses gémissements de contentement. Bien que sa porte soit close, la chambre de son petit frère était à côté et rien n'excluait qu'un de ses parents passe dans le couloir...Stefano respirait très fort pour compenser certaines plaintes et quelques râles de plaisir qu'il pourrait laisser échapper.
-Ngôi...Ngôi Sao ? demanda le jeune homme alors qu'il sentait toujours en lui ses à-coups dans son intérieur.
-Oui ? répondit-elle sans arrêter, avec un petit sourire amusé.
-Tu...Enfin...Une fois tu avais dit...Agnn...
Ses mots ou ses bouts de phrase étaient entrecoupés de petits gémissements de plaisir quand il sentait un petite différence dans son corps.
-Tu te souviens que...Gh...Tu avais dit que tu voulais...Tu voulais m'attacher ?
Ngôi Sao fut surprise que de lui-même, il lui demande ça. Tellement qu'elle en arrêta ses mouvenents de cisaille en lui. Elle pensait qu'il ne se sentait pas prêt tout de suite, c'est pour ça qu'elle n'avait jamais vraiment trop relancé le sujet.
-Ng...Ngôi Sao ? répéta Stefano en redressant sa tête, sentant son temps d'arrêt.
Elle retira doucement ses doigts de sa jolie rondelle maintenant assez rougie. Elle en essuya le bout un peu sale avec un mouchoir sous les excuses répétées de Stefano qui était affreusement gêné à chaque fois que ça arrivait, même si c'était complètement naturel.
-Tu voudrais vraiment ? demanda-t-elle avec un sourire doux.
Stefano rougit, discrètement dans la pénombre de la nuit tombant peu à peu. Il était déjà gêné de ce qu'il allait dire.
-Oui...J'y ai pensé l'autre jour en...En me masturbant...J'ai imaginé que j'avais les mains attachées et que c'est toi qui t'occupais de...De ça quoi...dit-il en désignant son entrejambe. Comme j'avais fermé mes yeux, c'était plus facile de m'imaginer tout ça. Et je me suis dit que je voulais bien le tester en vrai...
Ngôi Sao se laissa presque tomber sur lui, le câlinant avec une grande affection.
-T'es trop mignon Stef' ! Tu penses à moi et à nos moments quand tu te fais plaisir tout seul !
-Ou...Oui...bredouilla Stefano. Toi pas ?
-Si, bien sûr. Mais je sais pas ce que les autres font tu vois. Je me dis que forcément, il existe une sorte de norme, ou disons une moyenne, mais on sait jamais. Je suis contente de le savoir !
-Tu...Tu trouves pas ça dégoûtant ? demanda timidement la garçon. Certaines personnes trouvent ça pas normal de se faire plaisir tout seul quand on est en couple...
-Non, c'est pas dégoûtant, c'est normal même. Enfin, pour tout te dire, quand je me suis mise avec Marveen, tout au début, quand j'ai compris que même en couple la majorité des gens continuent à faire des choses tout seul, ça a été la désillusion pour moi. Ma vie s'effondrait, ma vie n'avait été qu'un mensonge. Puis au final, je l'ai accepté et je suis passée au-dessus.
-Je vois, fit Stefano.
Même s'il ne pensait pas comme elle, il comprenait quand même ce choc que ça devait faire quand on pouvait penser, pur et innocent, qu'une fois en couple, on était assez satisfait pour ne pas faire autre chose seul.
-Tu as de quoi attacher tes mains ? demanda Ngôi Sao, le sortant de ses pensées.
-J'y ai pas pensé...avoua le jeune garçon.
Il se redressa dans son lit et balaya sa chambre du regard.
-J'ai pas vraiment trop de trucs...
-T'as une ceinture ? Ou un truc long et fin pas trop dommage ?
Stefano se leva et, tout nu, fouilla dans son armoire murale. Ngôi Sao sourit en voyant son petit ami les fesses à l'air chercher quelque chose dans sa garde-robe, ça faisait assez insolite comme scène, elle prêtait facilement à sourire.
-J'ai une cravate que je mets plus. Ça fera l'affaire ?
-On peut essayer, dit Ngôi Sao.
Stefano revint se coucher sur le dos vers sa copine et tendit ses mains devant lui, les doigts un peu repliés et les poignets collés, avec les lèvres un peu pincées d'appréhension.
-Tu me dis si c'est trop serré.
Ngôi Sao passa alors la cravate, d'un noir gris un peu délavé par le temps, autour de ses poignets. Entre les deux, tout autour, encore entre les deux, et elle finit par faire un nœud assez serré pour attacher fermement ses deux mains ensemble.
-Ça va ? demanda-t-elle en le regardant dans ses yeux bleus.
-Oui ça va, confirma-t-il.
Il se dit qu'elle avait commencé très doucement pour sa première fois attaché. Elle lui avait certes lié les poignets ensemble, mais elle ne les avait pas attachés ailleurs, comme en haut de son lit ou quelque part ailleurs. Peut-être aussi parce que vers son lit, il n'y avait pas vraiment d'endroit où accrocher ses membres attachés mais si on voulait, on trouvait. Elle le laissait libre de ses mouvements, même s'il était entravé par cette liaison entre ses deux mains.
-Détends-toi, lui conseilla Ngôi Sao. Si jamais tu veux que je te détache, tu me le dis, d'accord ?
Stefano la regarda. Il respirait un peu plus fort que d'habitude, sûrement sous le stress de l'inconnu, mais il acquiesça doucement, ses cheveux bruns produisant un bruissement sur son oreiller.
Le jeune homme s'attendait à ce que sa copine fonde sur lui comme un rapace sur sa proie, mais elle le regardait juste. Après quelques secondes, elle lui dit sur un ton très doux, suave mais néanmoins vraiment sincère :
-T'es trop sexy comme ça, Stef'...
Ce dernier rougit violemment.
-Quoi ? fit-il surpris.
-Tu veux que je te le redise ? susurra Ngôi Sao en venant se rapprochant de Stefano en caressant son torse nu de ses mains.
Après quelques secondes d'hésitation, le garçon lui dit :
-Oui...Je veux bien...
Ça faisait du bien à son ego assez modeste. Ça faisait du bien parce qu'il se disait qu'il pouvait plaire à quelqu'un et que son physique était apprécié. Ngôi Sao se rapprocha alors de son oreille et lui murmura :
-T'es trop sexy, mon Stef'...
Elle en profita pour lui mordiller le lobe ce qui fit gémir légèrement le jeune homme.
Elle se mit alors à califourchon sur son petit ami qui, les yeux clos et ne voyant donc rien, sursauta légèrement. Elle bougea alors ses hanches au-dessus de lui, en s'appuyant sur ses pectoraux avec ses mains un peu froides. Ça frottait sur son entrejambe qui, déjà dur depuis un moment, fut parcouru de courts spasmes de plaisir.
-Tu...Ngôi Sao...Anh...
-Tu aimes ?
Stefano ne prononça rien de plus et se contenta de continuer à haleter et gémir pour lui répondre de façon indirecte. C'était la première fois qu'elle lui faisait ça, il adorait. Elle frottait son entrejambe au sien, ça le rendait toute chose. Il se mordilla le bout de l'ongle du pouce alors qu'il retenait toujours ses gémissements les plus puissants, ses deux mains devant son menton vu qu'elles étaient attachées ensemble.
Ngôi Sao, en sous-vêtements depuis un moment, retira son haut, laissant apparaître sa poitrine. Elle sentit alors Stefano durcir un peu plus sous elle, cela la fit sourire.
-Tu aimes, ça aussi ? dit-elle en prenant un de ses seins dans sa main, le soupesant un peu, le compressant légèrement entre ses doigts.
Stefano ne pouvait pas détacher son regard de sa copine. Il la trouvait tellement séduisante, il trouvait ça tellement excitant...Ça l'était encore plus du fait qu'il était entravé et que là, il ne pouvait pas venir lui caresser la poitrine.
-Je...J'aimerais te...
Il s'interrompit.
-Me quoi ? demanda Ngôi Sao après un petit silence, continuant de jouer avec sa main sur sa poitrine pour sentir l'entrejambe de son copain tressauter sous elle.
-C'est gênant...fit Stefano.
-Dis-moi. Je peux pas lire dans tes pensées, même si des fois on dirait, plaisanta la jeune fille.
-Je peux te les...Lécher ? demanda Stefano, rouge de honte de sa demande.
-T'es trop chou, Stef', lui dit Ngôi Sao. Viens, assieds-toi.
Le garçon se redressa et sa copine se mit sur ses genoux, à moitié relevée, pour que sa poitrine soit au niveau de sa bouche.
-Vas-y.
Stefano, face à sa poitrine, vint déjà embrasser sa peau. Elle était assez lisse, même s'il y avait quelques petits boutons par-ci par-là. Il avait baissé ses mains liées, les mettant au niveau de ses cuisses écartées, entre lesquelles il y avait Ngôi Sao à moitié debout, n'ayant pas vraiment d'autre endroit pour les laisser traîner. Il finit par arriver au premier bouton de chair de sa copine.
Il le prit dans sa bouche et tâcha alors d'imiter Ngôi Sao quand elle le faisait avec les siens. Il passa sa langue au-dessus lentement, tout autour, puis avec des va-et-vient plus rapides, suçota légèrement le bout qui durcissait un peu plus qu'il ne l'était déjà...Il avait les yeux fermés pour bien se concentrer sur les mouvements de sa langue et il entendait Ngôi Sao repirer plus fort, râler légèrement mais sans gémir pour autant. Elle n'aimait pas trop gémir, elle râlait plutôt. Et lui aimait bien ça.
-Aah !
Stefano ne put retenir un gémissement de plaisir et de surprise combinés quand, pendant qu'il était occupé, Ngôi Sao lui prit sa longueur en main, lui touchant le sommet avec fougue.
-Continue, lui intima-t-elle.
Il s'exécuta en changeant alors de côté pendant qu'elle lui faisait des mouvements de haut en bas sur son membre veiné au bord du débordement. Le haut perlait beaucoup et brillait dans la pénombre, il était tellement excité depuis si longtemps...Ses mouvements se firent un peu moins précis avec sa langue vu que Ngôi Sao était en train de le distraire avec ses gestes sur sa longueur.
Après encore quelques minutes, la jeune fille le repoussa gentiment dans les draps. Il atterrit sur le dos et la regarda, haletant seulement légèrement, la commissure des lèvres encore bien humide de son travail sur la poitrine de sa copine.
-Je peux te faire la même chose que toi mais là ? demanda-t-elle.
Elle appuya avec son pouce sur sa rondelle. Stefano hocha la tête. Ngôi Sao le prit donc un peu en hauteur, lui courbant le dos pour qu'elle ait accès presque jusqu'à ses fesses et son membre près à imploser. C'était la première fois qu'elle allait lui faire un anulingus. Elle l'avait déjà touché à cet endroit avec ses doigts mais encore jamais avec sa langue.
Stefano tremblait légèrement, comme à chaque nouveauté. C'était la soirée des nouveautés, aujourd'hui !
Elle s'approcha et passa sa langue tout autour de son anneau de chair, entre ses poils bruns. Stefano mordit sa lèvre inférieure. Quel plaisir débordant ! Il n'avait jamais vécu ça ! Évidemment, il ne pouvait pas se lécher tout seul là en-bas donc il n'avait jamais pu vivre ça avant.
-Aanh...Ah...Aaw...
Malgré ses tentatives de se retenir, il laissa échapper des gémissements longs et plaisants qu'il essayait d'étouffer au plus vite.
Ngôi Sao jouait si bien avec sa langue chaude et humide pour le titiller, encore en surface, faisant des ronds et des lignes, longues, courtes, lentes ou rapides. Elle commença avec une de ses mains à caresser son périnée en même temps et cela le fait gémir.
Le bout de son membre se remit à perler de plus belle et comme il avait le corps un peu basculé sur lui-même, il sentit quelques goutelettes tomber sur son bas-ventre.
Au moment où il ouvrit la bouche pour lui dire quelque chose, elle enfonça sa langue en lui.
-Aawh !
Ayant les mains attachées relevées au-dessus de sa tête, il ne pensa même pas à les mettre devant sa bouche pour retenir ses plaintes de plaisir. Les bras levés au-dessus de sa tête lui donnaient un air tellement séduisants, Ngôi Sao aurait fait n'importe quoi pour pouvoir garder cette superbe vision toute sa vie.
En lui, elle fit encore des cercles avec sa langue, faisant du dedans-dehors avec une certaine lenteur ou une certaine vitesse, ce qui faisait presque hurler Stefano, au plus fort qu'il s'autorisait pour rester suffisamment discret.
-Ngôi...Sao...souffla-t-il, plus haletant que jamais lors de cette soirée. S'il te plaît...J'en peux plus...Ça va venir...Je...Tu peux me...Prends-moi plus, s'il te plaît...
Ngôi Sao sourit et enfonça sa langue encore un peu plus, ce qui le fit gémir. Elle ressortit sa langue pour la remettre et continuer ce cycle tout en prenant de sa main droite le membre pulsant de son copain. Il tressauta quand elle le toucha.
Elle commença alors à masturber sa virilité avec vigueur tout en continuant ses mouvements rapides de sa langue à l'arrière de ses fesses.
-Ça...Ça y est...fit Stefano dans une sorte de glapissement étouffé.
Ses jambes se serrèrent d'un coup autour du corps de sa copine entre elles, et Stefano se termina en plusieurs longs spasmes sur son propre torse en-dessous de son membre dans une expression excquise et une longue plainte étouffée. Après s'être vidé, son membre resta quand même parcouru de quelques soubresauts tant sa dose de plaisir avait été intense ce soir-là. Il était monté si haut, aujourd'hui, son orgasme l'avait vraiment transporté.
Sa respiration se calma peu à peu et Ngôi Sao se retira pour le laisser se coucher entièrement. Elle prit des mouchoirs pour le nettoyer doucement tout en lui volant un petit baiser au passage. Une fois qu'elle avait fini de tout ramasser, elle lança les mouchoirs sales dans la poubelle et elle regarda juste le torse de son petit ami, encore légèrement sculpté, se soulever et s'abaisser au rythme de ses respirations. Ils restèrent trois ou quatre minutes dans le silence, heureux de ce qui venait de se passer, quand l'un des deux brisa le silence.
-Ton nœud s'est défait...Désolé...dit le jeune homme en montrant la cravate lâche autour de ses poignets.
Ngôi Sao l'embrassa alors sur le front avec affection et lui dit avec un petit sourire :
-J'achèterai des cordes pour la prochaine fois.
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