Chapitre 28 : La détente après le dur labeur
Aujourd'hui, après leurs écoles respectives, Stefano et Ngôi Sao étaient passés au club d'art où ils s'étaient inscrits la dernière fois. Ils avaient revu Odile, la directrice, et ils avaient fait la connaissance de Lou, un jeune garçon blond et fin, Marcus, un homme entre dans la deuxième moitié de sa vingtaine avec des cheveux épais noirs, et Hector, le garçon qu'ils avaient vu le premier jour dans l'atelier lors de leur inscription, mais comme il n'aimait pas son prénom, il se faisait appeler Heck.
-Ça veut dire "zut" en anglais, son surnom, remarqua Stefano alors qu'ils parlaient de leurs nouvelles connaissances.
-Oui, mais c'est rigolo, dit Ngôi Sao. En tout cas, ça a l'air sympa !
-Oui ! confirma Stefano en ouvrant la porte de chez lui.
Comme l'atelier était près de sa maison, il invitait sa bien-aimée chez lui pour le repas du soir. La dernière fois, elle n'avait pas pu rester dormir pour un événement qu'elle avait eu le lendemain avec sa famille, mais cette fois-ci, elle pouvait. Le lendemain, Stefano avait invité leurs amis pour passer un moment ensemble, faire des jeux. Ce serait un moment sympathique à passer à plusieurs. Depuis le début de l'université, ils se voyaient moins. Certes, aux pauses entre les cours, mais sans Ngôi Sao et Pierrick dans une autre école. Stefano était d'ailleurs content de pouvoir voir sa copine autant.
Elle était toujours disponible pour lui et il s'était promis de faire son maximum pour que ce soit le cas aussi de sa part pour elle, pour lui rendre la pareille.
En entrant, Stefano salua les occupants de la maison pour annoncer son arrivée, mais personne ne lui répondit.
-Mes parents ne sont pas encore rentrés, apparemment, constata-t-il. Et mon frère doit être ressorti, il n'y avait plus son skate devant la porte. Bon...
Stefano referma alors la porte à clé.
-Je voulais prendre une douche avant le repas, ça te dérange pas ? demanda le jeune homme à sa copine tout en enlevant ses chaussures.
-Stef'...murmura Ngôi Sao.
-Quoi ?
Il avait bien entendu le ton légèrement suave que sa copine avait emprunté. Il pensait savoir ce qu'elle allait dire.
-Vu qu'on est seuls, on peut profiter...dit-elle avec une voix posée. Je t'avais promis qu'on ferait une fois une douche tous les deux, non ?
Stefano sentit ses joues chauffer légèrement, ça voulait sûrement dire que ses pommettes étaient déjà rosées. Et que bien sûr, Ngôi Sao l'avait sûrement déjà vu.
-Je...Je sais juste pas quand mes parents rentrent...Mon frère à la limite, il nous ignore quand il rentre, mais...
-Comme tu le sens, lui sourit Ngôi Sao. Je veux pas te mettre dans une situation délicate.
Stefano, alors bien proche de sa copine, se pencha vers elle et l'embrassa. Ngôi Sao fut surprise, elle n'avait pas l'habitude que le jeune homme prenne les devants.
-T'es tellement...Je trouve pas mes mots...fit finalement Stefano quand il se détacha d'elle. Tellement prévenante, avec moi. Avec nous. C'est vraiment agréable.
-Contente de te plaire, sourit Ngôi Sao. Moi, ça me fait plaisir d'entendre ça de toi !
Le couple monta alors à l'étage et Ngôi Sao alla poser son sac à dos, où il y avait ses affaires de rechange, dans la chambre de son copain.
-Non attends...
-Quoi ?
-Prends tes habits là...On...Ça te dit, qu'on se douche quand même ensemble ?
Ngôi Sao lui sourit, lumineuse.
-Évidemment !
Dans la salle de bains, les deux amants entreprirent de se déshabiller mutuellement. Ngôi Sao fit glisser ses petites mains sur le corps de son bien-aimé, en prenant bien garde à seulement le frôler pour le titiller un peu sans y aller à fond dès le début. Stefano frissonnait à ces légers contacts, étant sensible à ces touchers subtils.
Quant à lui, il restait un peu plus rapide et moins sensuel en enlevant les habits de sa copine qui souriait. Il avait l'impression que, seulement de par son regard, elle le dominait. Pas du tout une domination forcée ou violence, juste un genre de rapport de force où il se sentait constamment soumis. Une soumission saine, sans aucuns chantage ou pression quelconques.
Ils entrèrent dans la baignoire dans laquelle d'un côté était accroché le pommeau de douche dans son support argenté, avec les gels douche en-dessous sur le rebord en carrelage blanc.
Stefano s'assit directement au fond de la baignoire et Ngôi Sao s'accroupit seulement en face de lui. Elle prit alors ses lèvres entre les siennes avec fougue, si bien que Stefano sentit ses sourcils se crisper en leur centre, il commençait également à repirer fort par le nez.
Ngôi Sao se détacha de lui pour aller agripper le pommeau de douche et ouvrir le robinet qui laissa passer l'eau.
-C'est froid ! s'exclama Stefano.
-Pardon, sourit Ngôi Sao. Viens là, que je te réchauffe alors.
Le temps que l'eau jaillissante devienne un peu plus chaude, Stefano s'avança et Ngôi Sao vint le coller à son corps déjà mouillé mais chaud, entrecroisant leurs jambes dans un joli méli-mélo. L'eau à présent tiède comme il faut ruisselait sur leurs peaux imperméables, se glissant entre leurs deux torses collés l'un à l'autre. Sans crier gare, Ngôi Sao se baissa un peu pour venir suçoter un des boutons de chair rosée de Stefano, qui lâcha malgré lui une petite exclamation de plaisir.
-Ngôi Sao...murmura-t-il.
-Passe-moi le savon.
Le garçon lui passa une des bouteilles de gel douche qui trônait sur le bord et lui tendit tout en prenant à la place le pommeau dans sa main tremblant légèrement à cause de ce que Ngôi Sao lui avait fait par surprise.
Il la regarda prendre un peu de gel douche dans sa main, le liquide un peu visqueux glissant entre ses doigts. Il s'imagina alors malgré lui que c'était un autre genre de substance visqueuse entre ses doigts et bien mal lui en prit parce que, émoustillé, il commença à durcir.
Ngôi Sao, qui ne put que voir son entrejambe à cause de son regard dirigé vers le bas avec sa main remplie de gel douche, le regarda alors un peu surprise. Elle planta ses yeux noirs, scanneurs hors pair, dans les siens, bleu clair électrique.
-C'est ça qui t'excite déjà ? demanda-t-elle, suave, en tendant la main devant elle.
Un peu de gel douche coula entre ses doigts, finissant leur chute sur l'intérieur des cuisses de Stefano qui frissonna à cause de la froideur du gel sur sa peau chauffée par l'eau.
-Arrête de lire en moi...dit-il les joues rosées.
-Jamais, lui susurra la jeune fille en frottant ses mains entre elles pour faire mousser le gel.
Elle posa alors sans autre forme de procès ses mains mousseuses sur les pectoraux de Stefano. Il releva légèrement le menton. Le simple fait qu'elle le touche lui faisait perdre le contrôle de son corps, lui laissant le champ libre pour lui faire ce qu'elle voulait. Il était vraiment quelqu'un qui préférait étre dominé. Son corps même lui le criait dès qu'elle touchait sa peau nue.
Ngôi Sao caressa tout son torse, en réalité pour le laver, même si elle s'attarda longtemps sur ses tétons qui durcissaient un peu eux aussi à l'image de son entrejambe, trop longtemps pour un simple lavage. Elle fit alors une remarque tout en le savonnant :
-T'as un peu perdu ta ligne des pectoraux, non ?
-Je...Je sais pas. Je fais plus de sport depuis des années donc c'est très probable. Je marche juste pour me déplacer, ça entretient rien du tout...
Ngôi Sao savonnait sous ses bras, ça chatouillait et il essayait de ne pas trop rire ni d'avoir trop de spasmes pour ne pas gêner le lavage.
-Tu...Tu voudrais que je sois...Enfin...Que je fasse du sport pour garder un torse un peu...Un peu musclé, quoi ? bredouilla-t-il sur un ton hésitant mais très mignon.
Ngôi Sao arrêta de frotter ses bras pour le regarder. Elle sourit et vint embrasser son copain.
-Je t'ai déjà dit que le physique, ce n'est pas le plus important pour moi. Si tu veux rester musclé, fais-le d'abord pour toi plutôt que pour moi. Moi, j'aime bien les muscles mais j'aime bien aussi les ventres "muffin", donc t'inquiète pas. Je t'aimerais toujours autant avec un torse sculpté qu'avec un petit ventre moelleux.
Stefano serra alors la jeune fille contre lui.
-Merci Ngôi Sao...T'es la meilleure.
-T'es meilleur que moi, d'abord, lui rétorqua-t-elle.
Elle finit de le savonner sans oublier de passer un long moment sur son entrejambe, comme s'il ne l'avait pas lavé depuis cinq ans. Stefano la savonna également à son tour. Il avait des gestes beaucoup plus professionnels qu'elle, ne laissant pas ses mains baladeuses pour rien au monde. À la fin du savonnage, il osa quand même demander :
-Je...Je peux ?
Il désignait avec ses mains la poitrine de sa copine. Elle le regarda.
-Tu le mérites ? demanda-t-elle avec un sourire en coin.
Stefano ne dit rien mais affichait une mine tellement adorable que Ngôi Sao n'attendit pas plus longtemps pour lui dire oui. Il posa alors ses mains chaudes couvrtes de mousse blanche sur sa poitrine nue. Il massa un moment ces deux galbes de chair entre ses doigts puis se mit à titiller leurs sommets avec le bout de ses index. La jeune fille poussa une sorte de longue expiration, presque comme un râle. Pas un seul gémissement ne sortit de sa bouche tout le temps où il touchait sa poitrine et les irrégularités roses au-dessus.
-Même dans ses réactions au plaisir, elle reste très dominatrice, pensa Stefano avec tendresse. Elle gémit pas, elle râle et elle respire fort. J'adore ça...
Lui qui n'aimait pas trop les filles qui gémissaient et hurlaient leur plaisir sur certains sites pour adultes, bien que plus souvent il lise qu'il ne regarde ce genre de choses, il était vraiment comblé avec sa copine.
Il termina son savonnage et il avait alors repris le pommeau de douche pour les rincer tous les deux. Quand ils furent encore seulement partiellement recouverts de mousse, Stefano demanda à Ngôi Sao avec les joues rouges :
-Dis...Tu veux bien que je...Que je touche là, en bas ?
La jeune fille ne chercha même pas à cacher sa surprise. Il était assez rare que son copain lui demande ce genre de choses de lui-même, mais cela ne lui faisait que plus plaisir. Elle s'assit alors sur le rebord de la baignoire, poussant un peu les gels douche vers le mur.
-Tu voudrais essayer plutôt de le faire avec ta langue plutôt que tes doigts ? demanda-t-elle, les jambes encore assez fermées.
Stefano ferma le robinet pour ne pas gâcher l'eau. Ça ne servait à rien de la laisser couler pendant qu'ils faisaient autre chose. C'était comme laisser l'eau couler pendant qu'on se brossait les dents. Inutile. Du gaspillage. Il se mit sur les genoux, au fond de la baignoire, main sur les cuisses, devant sa copine. Il était plus ou moins à la hauteur de son ventre.
-Je...Je veux bien essayer.
Il hésita avant d'ajouter :
-La dernière fois avec mes doigts, c'était pas très concluant...J'ai pas réussi à te faire monter...Comment on dit ? Au septième ciel.
-Ça viendra avec le temps, Stef'. Avec l'expérience aussi. Ne te fais pas de souci avec ça. Moi ça me va.
Stefano s'approcha alors de l'entrejambe de Ngôi Sao et il hésitait.
-Comment...Comment je dois faire ?
-Comme tu le sens.
-C'est la pire réponse qu'on peut recevoir quand on ne sait pas faire. C'est comme quand pour les recettes en cuisine, on te dit de doser à l'œil.
-T'es le premier à le dire, rit Ngôi Sao. Bref...Utilise le bout de ta langue. Tu peux titiller surtout le haut, lécher comme tu veux. Mais pas de pénétration.
-Je...Je sais.
Stefano savait que sa copine n'aimait pas être pénétrée. Par quoi que ce soit. Que ce soit un doigt, un objet, une langue, un organe masculin, c'était non la plupart du temps. Il savait qu'il fallait lui demander si elle voulait ou non, parce que la plupart du temps, elle le refusait. Ça allait peut-être avec son côté très dominant mais comme à chaque relation ils communiquaient, cela ne posait pas de problème.
Stefano avait eu le droit une fois d'introduire un doigt en elle. Elle n'avait pas eu l'air d'apprécier plus qu'autre chose, voire même moins, mais il ne l'avait encore jamais fait avec sa virilité.
Stefano approcha et sortit sa langue rose avant d'arriver à l'endroit fatidique. Ngôi Sao le laissa écarter ses jambes avec ses mains, tout en le regardant attentivement. Il était si craquant, avec son air hésitant et sa petite langue pointant entre ses lèvres.
Elle lâcha un soupir quand enfin, sa langue toucha ses lèvres. Il commença lentement à les lécher, doucement mais sûrement, chatouillant la zone avec prudence, se faisant lui-même chatouiller le nez par les poils qui entouraient cette partie intimes.
Il lécha consciencieusement toute la longeur disponible, sa langue s'enfonçant légèrement entre ses deux lèvres mouillées de par elles-mêmes et de par la douche d'avant, puis il remonta le bout de sa langue comme conseillé pour lécher la petite protubérance ronde responsable du plaisir chez les femmes.
Ngôi Sao eut un spasme quand il atteint cette petite partie. Elle lâcha une sorte de râle, toujours aussi maîtresse d'elle-même.
-C'est bien là ? finit par demander Stefano après quelques minutes de langoureux coups de bout de langue.
-Oui, dit-elle en posant sa main sur les cheveux de Stefano, qui rougit.
-Tu...Tu dis pas ça juste pour me faire plaisir ?
-Non. Continue. Tu peux aller plus vite.
Stefano suivit alors les conseils de sa dulcinée. Sa langue se mit alors à s'agiter de plus en plus vite sur ce petit rond de plaisir, toujours un peu maladroitement mais avec un bon rythme.
-Stef'...grogna Ngôi Sao en caressant sa tête sans pour autant bouger celle-ci de force.
Le jeune homme continua pendant encore quelques minutes au bout desquelles Ngôi Sao, les mains déjà crispées les dogts serrés, finit par arriver au sommet du plaisir en une série de deux ou trois spasmes très contrôlés.
Stefano se dégagea alors de là, la langue encore hors de sa bouche, cette dernière ayant tout son pourtour éclaboussé de cyprine, preuve du plaisir qu'avait éprouvé Ngôi Sao pendant ce moment. Stefano haletait, les yeux dans le vide, impressionné par ce qu'il avait fait et surpris d'avoir réussi pour la première fois à faire atteindre ce palier-là à sa copine.
Cette dernière, reprenant un souffle plus régulier et plus lent, finit par se pencher vers son petit ami, prit son menton entre ses doigts et l'embrassa fougueusement. Stefano sentit alors son entrejambe à lui durcir quand leurs langues se croisèrent et dansèrent ensemble entre leurs bouches.
-Ngôi...Ngôi Sao...Ta...J'en ai encore plein la bouche...dit-il quand elle se détacha de lui.
-Et alors ? dit-elle.
-Ça te...Dérange pas ?
-Non, répondit-elle le plus simplement du monde.
Elle embrassa alors son front avec tendresse, lui prenant la joue dans la main.
-Bravo ! C'est la première fois que tu le fais avec ta langue et tu as réussi à me faire décoller.
Stefano se sentit rougir, flatté.
-Tu veux que je te rende la pareille ? demanda la jeune fille en agrippant sa longueur dans sa main.
Stefano laissa échapper un gémissement malgré lui.
-Ou...Oui je veux bien...Mais seulement avec les mains...Avec le savon ça glisse bien, en plus. Ça devrait suffire parce que je suis déjà à la limite...
-D'accord...dit alors Ngôi Sao en commençant à faire jouer ses doigts sur le haut de la longueur de son copain, sur la partie la plus sensible.
Un petit moment plus tard, pas très longtemps en réalité, Stefano se termina sans aucun problème. Ils finirent leur douche, collé l'un à l'autre, en s'embrassant.
Ils seraient prêts pour le repas du soir quand les parents de Stefano rentreraient et pour leur nuit ensemble.
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