Chapitre 17 : Poussé dans les draps pour la première fois
Déjà sur le lit, Ngôi Sao s'approcha doucement de Stefano, posant sur le sol la boîte de jeu qu'ils venaient de ranger et fermer qui traînait encore entre eux sur le lit. Elle prit alors la ligne de la mâchoire du jeune homme dans sa main et lui demanda, déjà légèrement suave dans sa voix :
-Je peux t'embrasser ?
Stefano avait un peu peur, mais il avait déjà embrassé Elodie et son ancienne copine auparavant. Il se dit que ce serait le moins pire au niveau de la peur qu'il ressentait, en témoignait la boule dans son ventre. Il hocha alors la tête lentement, un peu apeuré devant cette expérience, pas nouvelle en soi mais nouvelle avec cette fille qu'il avait en face de lui actuellement.
Ngôi Sao pressa un peu plus ses doigts sur sa joue et l'approcha d'elle tout en réduisant aussi d'elle-même la distance entre leurs deux visages. Stefano attendait le moment fatidique où leurs lèvres se toucheraient. Il lui sembla qu'une heure s'écoulait depuis qu'elle lui avait posé sa question.
Quand elle posa enfin ses fines lèvres sur les siennes, plus épaisses, il sentit aussitôt son excitation monter en flèche. Et il n'y avait pas que son excitation seule qui montait...
Elle quitta puis retrouva ses lèvres plusieurs fois, très sensuelle, bougeant sa main aussi sur sa mâchoire. Elle mit son autre main au creux de son cou large pour y imprimer une autre légère pression.
Stefano avait fermé les yeux pour apprécier encore plus les doux baisers de Ngôi Sao. Ils n'avaient rien à voir avec celui froid et presque terne d'Elodie ou pire, sa première copine ! Elle, celle qui l'embrassait en ce moment, avait une autre façon d'embrasser...Bien plus douce mais aussi d'une autre façon, plus subtile et plus sensuelle et cela lui donnait des papillons le ventre.
Peut-être aussi appréciait-il plus ces baisers que les autres car...Il aimait vraiment la fille qui était en train de goûter ses lèvres ?
Soudain, il sentit quelque chose d'humide se frayer un chemin entre ses croissants de chair rosée. La langue de Ngôi Sao vint toucher celle, encore inerte, de Stefano qui eut un petit sursaut. Il n'avait pas été aussi loin avec Elodie !
Ngôi Sao maîtrisait parfaitement ses baisers, modulant leur vitesse et leur intensité, à tel point que le désir de Stefano était au maximum. Il sentait depuis un bon moment son entrejambe crier à l'aide parce qu'il était trop serré dans son pantalon fermé.
Ngôi Sao après plusieurs intenses baisers langoureux, très plaisants aux yeux, ou aux lèvres, de Stefano, elle se sépara de son ami. Elle souriait tendrement et lui dit :
-Avant de continuer, j'aimerais que tu me mettes une limite. Comme ça je saurais où m'arrêter mais sans stopper ce que je fais toutes les deux minutes pour te demander si tu es d'accord ou pas.
-Ok...acquiesça Stefano.
Comme il savait que Ngôi Sao était plutôt du genre dominante, il se disait qu'il allait juste se laisser faire. Il s'y était mentalement préparé du coup, il n'avait du coup pas tellement réfléchi à la question, de savoir ce qu'il voulait ou non, acceptait ou non. Cependant, après réflexion, il se dit qu'elle avait totalement eu raison de lui demander, par rapport au consentement très important lors des relations.
Aucun consentement n'est acquis. Il faut toujours redemander ou s'arrêter quand on dit non.
Le silence entre lui et son amie s'intensifia plus il se prolongeait.
-Je...commença-t-il, un peu timidement.
Encouragé par le regard et le sourire si doux et si bienveillants de son amie, il finit par dire d'une petite voix :
-Tu peux me toucher partout. Mais je n'aimerais pas que tu regardes mon...Mes parties. Le reste, c'est bon. Et là, je ne pense pas à une pratique que je ne voudrais pas que tu me fasses, en tout cas dans les pratiques tranquilles, courantes. Tu es libre à ce niveau-là. Et sinon, je te le dirai.
Ngôi Sao allongea son joli sourire tout en lui retirant avec un geste maîtrisé et gracieux ses lunettes qu'elle posa sur sa table de chevet, en sécurité.
-D'accord. C'est super ! Je serai douce, ne t'inquiète pas.
Avant que Stefano eut le temps de dire quoi que ce soit, elle attrapa le bas de son t-shirt et le tira vers le haut lentement pour le lui retirer. Elle lui demanda seulement du regard de lever les bras, ce qu'il fit docilement, et ses yeux s'attardèrent alors sur une bosse à son pantalon.
-Juste embrassé, tu finis dans cet état ? constata-t-elle avec un petit sourire en jetant le t-shirt de son ami par terre à côté du lit.
Stefano maintenant le torse découvert rougit légèrement. Il hocha lentement la tête pour confirmer. N'ayant jamais rien fait de bien salace et sachant que c'était la fille qu'il aimait qui prenait soin de lui, qui n'aurait pas été excité ? En désignant du doigt le bouton de son pantalon, Ngôi Sao lui demanda si elle pouvait l'ouvrir. Il acquiesça lentement. La jeune fille déboutonna alors son pantalon, laissant une bosse apparaître entre les deux côtés de la braguette, laissant un peu respirer son membre serré dans son petit boxer.
Là, elle se mit à caresser son entrejambe à travers le tissu du sous-vêtement par l'ouverture du pantalon.
Stefano eut un sursaut et il se surprit alors à gémir doucement comme il n'avait jamais gémi auparavant. Même lors de ses séances de plaisir solitaire les plus intenses, il n'arrivait pas à un tel niveau de plaintes de plaisir. Il avait le visage déformé par le plaisir, son expression adorable était accompagnée de délicieuses rougeurs et Ngôi Sao ne se lassait pas de s'en délecter.
Quand elle sentit son partenaire prêt, elle bougea ses deux mains. La première vint prendre entre les siens les doigts de Stefano de façon romantique, remontant sa main au niveau de la tête de son partenaire en plaquant par la même occasion son bras sur le lit, et la deuxième, qui caressait alternativement son bas-ventre et sa bosse, se glissa dans son boxer, se frayant un chemin jusqu'à sa virilité nue.
Stefano hoqueta quand son amie effleura seulement le bout de sa longueur, humide depuis un bon bout de temps. Il n'avait pas l'habitude qu'on prenne soin de lui, normal, c'était la première fois, et il sentait sa dureté à son paroxysme...Les gémissements de plaisir qui s'échappaient d'entre ses lèvres faisaient sourire Ngôi Sao qui adaptait ses mouvements en fonction de ses bruits, et lui-même était toujours étonné des longs plaintes et râles qu'il pouvait produire.
Ses doigts enlacés à ceux de la jeune fille se serrèrent avec force.
La jeune asiatique apprécia cela. Ça voulait dire qu'il appréciait ce moment et cela ne lui faisait que plus plaisir.
Entravée par le tissu et surtout l'élastique du boxer du jeune homme, Ngôi Sao peinait à bouger correctement sa main, de façon fluide, mais se tenait conformément aux indications de son ami quant à ses limites.
Le consentement avant tout !
Elle glissa ses doigts entre ses poils parsemés autour de sa virilité, ce qui chatouilla agréablement le jeune homme, puis descendit encore plus bas.
-Ah, Ngôi Sao ! déglutit Stefano, manquant de s'étranger avec sa salive en sentait où les doigts de son amie s'aventuraient.
Elle avait caressé son périnée avec une douceur et une sensualité toujours hors normes et elle avait fait dériver sa main jusqu'à l'anneau musculeux du garçon entre ses fesses.
Ngôi Sao savait depuis leur discussion sur le sujet qu'il aimait beaucoup se triturer cette zone-là. Elle savait du coup qu'elle ne lui infligerait pas un choc trop brutal en venant à toucher et tripoter avec ses doigts habiles cet endroit érogène.
Stefano, qui jusque-là gémissait avec un érotisme certain et faisait très plaisir à sa partenaire, se mit à haleter de par le fait qu'il respirait de plus en plus fort et de façon toujours plus saccadée. En entendant ses halètements naissants, Ngôi Sao, toujours main dans la main avec lui et main sur son périnée avec l'autre, se pencha vers lui et l'embrassa.
Soudain, après quelques secondes, elle sentit la langue de Stefano. Tellement désireux et emporté dans une vague de plaisir, il avait lui-même voulu l'embrasser intensément. Elle lui rendit la pareille en faisant danser leurs langues ensemble, mélangeant leurs salives et faisant jouer leurs muscles roses.
Pendant ces intenses baisers langoureux, Ngôi Sao continuait de toucher son entrejambe et Stefano gémissait pendant et entre les baisers avec intensité, peinant des fois à retrouver son souffle.
-Ng...Ngôi Sao...articula-t-il avec un peu de difficulté.
C'était cocasse de se rendre compte que le début du prénom de Ngôi Sao ressemblait vraiment à un gémissement de plaisir. Elle sourit. La voix du garçon avait l'intination d'une interpellation.
-Oui ? dit la jeune fille en arrêtant ses mouvements à son entrejambe mais laissant sa main dans le boxer pour continuer à constituer une potentielle menace de plaisir.
-Je...J'aimerais te demander quelque chose...Si je peux...Si ce n'est pas trop...
Stefano avait la tête vide, de par l'intense et pur plaisir qu'il ressentait en ce moment même, mais il avait tout de même pu se faire la réflexion que, si l'occasion ne se représentait pas de sitôt, il voulait expérimenter une nouvelle chose. Une chose qu'il ne pouvait pas faire tout seul, c'était pour ça.
-Oui dis-moi ? fit la jeune asiatique.
-Est-ce que tu...Tu pourrais me faire une...Euh...Est-ce que tu pourrais...Me prendre dans ta bouche ?
Ngôi Sao le regarda avec des yeux étonnés, mais même pas spécialement plus grands ouverts par rapport à d'habitude. Elle parla alors d'une voix douce, aussi calme que posée, masquant parfaitement son envie de lui sauter dessus immédiatement :
-Mais Stef'...Pour ça, il faudrait que je regarde. Enfin, pas fixer non plus, mais au moins voir...
Stefano eut alors une sorte de spasme, ou un sorte de frisson, qu'il réprima comme il put, comme s'il s'imaginait déjà la scène. Il couvrit son visage tout rouge, en tout cas ses yeux, avec une de ses mains, avant de murmurer avec une voix un peu tremblotante, changée par le désir :
-Tu peux...Regarder...Ça me gêne un peu mais je voudrais vraiment que tu me fasses ça...
Ngôi Sao sourit tendrement. Elle était très touchée par les côtés mignons du garçon au lit. C'était vraiment tout ce qui lui plaisait.
-D'accord.
Elle bougea alors sa main doucement dans le boxer du jeune homme qui émit un petit bruit de surprise, ayant presque oublié que sa main se trouvait à cet endroit-là. Puis avec un geste que Stefano trouva presque expert, elle baissa son boxer et coinça le tissu sous ses bourses qui semblaient bien pleines. Elle apprécia la vue, malgré qu'elle soit un peu obstruée par les poils presques bouclés du jeune brun.
-Viens te mettre au bord du lit. Je préfère ne pas me faire mal à la nuque.
Stefano se déplaça comme Ngôi Sao le souhaitait. Déjà qu'elle accédait à sa demande peut-être un peu rapide ou inappropriée, il n'allait pas lui imposer de se faire mal ou de prendre une position inconfortable. De toute façon, dans tous les cas, il lui imposerait pas de se faire mal ou de prendre une position inconfortable !
-C'est bon là ? demanda-t-il une fois déplacé.
Pour toute réponse, Ngôi Sao empoigna sa longueur avec une main sensuelle mais plutôt ferme.
-Aaah...
Stefano ne put réprimer son petit gémissement de surprise. Ngôi Sao appréciait beaucoup quand ce genre de son émanait de la bouche de son partenaire.
Elle ne perdit pas plus de temps. Elle aussi en avait envie, maintenant, tout de suite. Toujours en faisant quelques mouvements sur sa longueur, elle se pencha pour en atteindre le bout avec ses lèvres douces. Elle embrassa cette zone sensible qu'elle mit à découvert en tirant la peau vers le bas, ce qui fit frémir Stefano. Elle sentait ses tout légers tremblements sous ses mains et elle en souriait intérieurement de contentement.
Une fois qu'elle fut lasse de ses petits baisers, elle sortit sa langue et imprima avec elle de subtils et sensuels coups sur l'extrémité de la virilité de Sfefano. Ce dernier se mordit la lèvre inférieure pour se retenir de trop gémir.
Les dents serrées pour se contenir, le jeune homme, sentant toute sa longueur sensuellement léchée plusieurs fois avec des rythmes et des niveaux de pression différents, se sentait bien. Tellement bien...Comment arrivait-elle à lui faire autant de bi...
-Agn !
Ses pensées furent interrompues par Ngôi Sao qui le prit enfin dans sa bouche qui formait un joli O autour de sa virilité.
Le jeune homme sentit son dos se cambrer légèrement sur les draps, quand il perçut autour de son membre sensible les lèvres de son amie.
Elle commença alors sa fellation avec une réelle maîtrise. Stefano ne put s'empêcher de penser que Ngôi Sao avait effectivement eu un copain avant lui, que du coup elle était expérimentée, en tout cas plus que lui, et que c'était cool.
Dans la société, les femmes pures et inexpérimentées étaient mises sur un piédestal mais Stefano trouvait l'inverse bien mieux. Surtout en tant que débutant et qui préférait ne pas mener la danse.
Après avoir enroulé sa langue plusieurs fois autour du bout et de la longueur de sa virilité, elle commença à imprimer des mouvements de va-et-vient plus forts sur le bas de son membre dur comme jamais avant cela, et plus elle en faisait, plus il sentait qu'il était proche de son point culminant.
Décidément, elle savait y faire...
C'était vraiment tout autre chose, le plaisir qu'on se donnait seul ou le plaisir qu'on recevait d'une autre personne.
Il se mordit encore la lèvre inférieure, même si ça ne servait plus à rien tellement ses gémissements n'étaient plus étouffés du tout. Ngôi Sao aperçut ceci et entendait toujours les plaintes de plaisir de Stefano qui la comblaient de joie.
Elle sentit entre ses lèvres les spasmes incontrôlés de Stefano et se dit qu'il était bientôt au bout de ses limites. De sa main libre qui ne frottait pas la base de sa longueur, elle se fraya un chemin par l'ouverture de la jambe du boxer de son ami et se mit à caresser son périnée, toujours en ayant sa longueur entre ses lèvres serrées.
Là, Stefano se cambra beaucoup plus fortement, rejetant sa tête sur le côté et serrant entre ses dix doigts les draps de son lit, haletant et poussant un gémissement si intense qu'il en ferait trembler les vitres.
-Ngôi...Ngôi Sao...fit-il avec un ton plaintif, la voix déformée par son plaisir et par la salive commençant à s'accumuler dans sa bouche entrouverte sur de superbes sons.
Elle sourit avec son membre entre les lèvres et toujours avec sa bonne maîtrise, sa main sous son boxer se mit à caresser son anneau de chair. Stefano sentit ses muscles se contracter de plaisir.
Son plaisir secret, entre ses fesses, combiné à sa première fellation était pour lui le summum du plaisir qu'il pouvait ressentir en ce moment. Il ne manquait plus que...
-Aaanh ! s'exclama-t-il sans aucune retenue en sentant le doigt de Ngôi Sao s'enfoncer très légèrement au milieu de sa rondelle tendre.
La double sensation de va-et-vient, entre ses fesses et sur sa virilité durcie, chose qu'il n'avait encore jamais expérimenté avant, suffit alors à franchir la limite à laquelle il pensait ne pas résister...
-Ngôi Sao...Je...Je vais...
Il n'eut pas le temps de terminer tant son plaisir était à son paroxysme. Ngôi Sao sentit ce qu'elle avait en bouche et en main vibrer intensément et elle reçut la première vague s'expulser dans sa bouche. Elle se dégagea et Stefano finit le reste de ses vagues sur son propre ventre.
Stefano leva les yeux vers son amie. Il était haletant, épuisé alors qu'il n'avait rien vraiment fait, et absolument comblé. Comblé par cette expérience, comblé par sa première fois, comblé par Ngôi Sao...
Cette dernière, voyant qu'il la regardait, lui sourit et essuya avec un geste encore très sensuel les quelques gouttes translucides qu'elle avait sur le bord des lèvres.
-Tu as...demanda Stefano d'un ton hésitant et encore troublé.
-Ce que j'avais en bouche, oui. Je n'ai pas recraché.
Stefano eut alors un sourire béat, totalement comblé, qui surprit son amie.
Après un petit moment de calme où il put reprendre sa respiration, il nettoya avec un mouchoir en papier le reste qu'il avait sur le ventre. Il n'en avait pas beaucoup dans les poils et heureusement, il détestait quand ça collait.
-C'était...Magique...fit-il en se rhabillant après s'être essuyé et remis de son puissant orgasme.
-Non, c'était sexuel, rétorqua Ngôi Sao.
-Tu sais ce que je veux dire...Chipote pas, lui dit le garçon en faisant la moue.
Son amie sourit puis elle le détailla.
Il avait encore quelques gouttes de sueur qui perlaient le long de son front, encore luisantes, vestige de la sueur qu'elle avait provoquée en lui faisant autant de choses si peu catholiques. Il avait encore les pommettes rouges, bien chaudes, mais c'était tout. Ses yeux bleus et limpides dirigés vers elle paraissaient toujours aussi purs, exempts de tout péché.
Fixant Stefano, à nouveau couché, de ses prunelles noires comme la suie, la jeune asiatique était songeuse.
-Un coup d'un soir, un plan cul comme on dit, avec un ami, un sex friend...pensa Ngôi Sao. Je pensais pas en arriver là un jour.
Elle interrompit ses pensées pour demander :
-Je peux te poser une question, Stef' ?
-Oui ?
-Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ? Au début, tu ne voulais pas, non ? Tu voulais...
-Réserver ma première fois à quelqu'un pour qui j'avais de l'affection, oui, c'est bien ce que j'avais dit, compléta le garçon avant que Ngôi Sao ait pu finir.
-Ta première fois ? Tu n'as rien fait avec Elodie ?
-Non. Juste un baiser. Vraiment léger. Et c'est tout. Tu m'imagines faire quoi que ce soit avec elle ? plaisanta-t-il.
Ngôi Sao eut un petit rire.
-C'est vrai. Alors c'est moi qui ai eu ta première fois, sourit-elle avec affection et presque de la satisfaction malgré elle. Mais j'ai toujours pas eu de réponse. Pourquoi tu as changé d'avis ?
-Tu...Tu te souviens de ce que j'avais dit pour ma première fois ?
-Oui. On vient de le redire en plus...fit la jeune fille en soupirant.
Stefano passa ses mains sur son visage, des deux côtés de son nez. Ngôi Sao ne voyait plus ses yeux mais encore sa bouche bouger, pour parler :
-Je...Je ne suis vraiment pas doué avec les mots...Donc je me suis dit que des actes seraient plus faciles pour moi et...Pour m'exprimer euh...Disons correctement...
-Donc ? fit Ngôi Sao, voulant avoir le fin mot de l'histoire.
-Donc...répéta le garçon.
Stefano retira ses mains de ses yeux pour les faire glisser sur ses joues. Elle voyait à présent ses yeux bleus toujours aussi innocents et magnifiques mais pas les rougeurs qui commençaient à naître, ou renaître, sur ses pommettes.
-Tu n'as pas...Pas compris ? demanda-t-il, hésitant et réprimant au mieux le côté tremblant de sa voix apeurée.
Ngôi Sao avait eu un cheminement d'idée dans sa tête mais elle n'osait pas trop y penser. Elle se souvenait bien de ce qu'il lui avait révélé ce soir-là quand ils parlaient de leurs goûts. Et elle avait bien saisi le sens des mots qu'il venait de répéter. S'il voulait réserver sa première fois pour une personne pour qui il avait une affection particulière, est-ce que...
-Je crois que si, répondit-elle en souriant doucement. Mais j'aimerais l'entendre de toi, pour être sûre.
Devant le regard intensément profond de son amie, Stefano décida alors de se jeter à l'eau :
-Est-ce que je peux sortir avec toi ?
******
Il a enfin franchi le pas dans tous les sens du terme, notre Stefano ! 🤗
J'espère que vous avez aimé ce chapitre beaucoup plus long que d'habitude (presque deux fois plus) avec tous ces détails ! J'ai hâte d'en écrire plus, personnellement !
Merci d'avoir lu jusque-là et j'espère que vous avez aimé ! 😄😁
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