♥ Chapitre 6 : Péripétie ♥
Lorsque Gabriel freine, Léa ne comprend pas tout de suite. Elle sent son corps se rapprocher de celui de Gabriel, ce qui quand elle y repensera plus tard lui offrira un frisson. Elle sent son corps vaciller, voler pour de vrai, s'approcher de la chute mais d'un coup brut, la chute des deux anges se stoppent. Les cheveux de Léa lui chatouille le cou et la jeune femme se rend compte qu'elle est toujours en vie. Elle a eu peur, l'entièreté de son corps a eu peur puisque tout le monde le dit... Les motos c'est dangereux. la télé le dit, les parents le disent, l'image de la moto même le dit avec sa couleur souvent noir et sa vitesse enivrante comme l'alcool, dangereuse.
Malheureusement, ici, ce n'était pas ce qu'il y avait pas de plus dangereux. Léa eu peur car devant elle, au milieu de la route trônait un groupe de petit gangster. Ils étaient calme et tout dans leur posture transpirait le Tony Montana mélangé à du Jack Nicholson et à des survêtement, des jeans, des t-shirt Anarchy, Anonymous, du Che, ils étaient prêts à exploser, à rentrer dans une furie destructrice mais pour cela, ils attendaient le signe de leur chef. Un homme qui se distinguait de tous par une veste en cuire un peu usé, une cravate nouée à l'extrême qui reposait sur un t-shirt bleu sombre enfoncé dans un pantalon de costard. A côté de lui, se trouve une jeune femme, la vingtaine qui s'approche de la trentaine. Elle est belle, une beauté forte, des cheveux bruns avec une légère coloration blonde qui rend ses cheveux lumineux, court et une magnifique peau matte. Elle transpire une confiance en soi, une force qui éblouis Léa.
C'est une scène un peu ridicule, voir loufoque mais personne ne pourrait oser rire voir ricaner devant eux car dans les mains de tout les membres de ce petit groupe, il y a des chaines, des battes de baseball, des couteau et d'autres choses qui blessent. Quand Gabriel descend de la moto, Léa trouve que tout cela fait très américains, comics voir pop arts, avec ces couleurs cette formation en arc de cercle et elle au centre, sur une moto. Cinq secondes, plus tard, Léa se rend compte que ce n'est pas vraiment un arc de cercle... Alors que Gabriel s'éloigne de la moto, d'elle, une main lui tire les cheveux et elle observe un éclair argenté se glisser sous sa gorge. Il y avait des gens derrière elle, dans les petites rues remplis de poubelles, qui grouillent dans l'entièreté de la ville.
"- Fait attention, l'ange... Murmure l'homme. Sinon on crève ta poupée... "
Léa se rend enfin compte de sa situation, elle se rend compte que l'entièreté de son futur risque de changer car elle a un couteau sous la gorge. Léa risque de mourir alors la tout de suite, elle ne se fait pas polystyrène. Elle se fait statue, elle respire à peine et son visage est figé dans une grimace de statue de marbre blanc et Léa se rappelle pourquoi elle ne voulait pas existé. Qu'elle voulait être ce fantôme dont personne ne se souvient car tout ça n'arrive pas quand on est un fantôme. Ce moment plus tard, Léa l'identifiera comme le moment ou sa vie a changé du tout au tout, ce moment ou elle est tombé pour la première fois de sa vie, ou pour la première fois de sa vie, elle a vécu une épreuve. Elle se demandera plus tard aussi, comment ils avaient fait ce barrage, elle apprendra, de Fabien qu'un espion les suivait.
" - Ecoute Dim, ton argent je l'aurai... Mais pas tout de suite. " Dit Gabriel en s'adressant à l'homme. Gabriel est calme et il est rempli d'assurance, Léa reprend un peu plus de confiance grâce à ça. Son visage et ses muscles se détendent un peu plus...
"- T'as pas compris qu'on ne me faisait pas attendre. Putain ! S'écria le fameux Dim laissant un peu plus cette folie destructrice le prendre. J'en ai rien à foutre. Je t'ai donné des sous parce que t'en avais besoin et parce que ça faisait énormément chier le gouvernement. Mais maintenant on en a re-besoin pour le faire tomber. Je te demande même pas les intérêts que tu m'avais promis comme c'est connard de banquier. Je te demande juste mon fric.
- Tu l'auras mais pas tout de suite ! Merde ! S'énerve Gabriel, la situation lui échappait trop.
- Tu n'es pas mon maître et je ne suis pas un gentil petit labrador qui attend tranquillement que tu lui donne ses croquettes. Gabi... " D'un coup, il s'arrêta et un sourire s'installa rapidement sur son visage.
"- Non... Il se mit à parler comme un adulte le ferait avec un enfant. Je ne suis pas ça... Hein ?" Rajouta-t-il en se retournant vers ses gars, on lui répondit par un concerto de oui, ouai et autre affirmation. Il se retourna alors vers la femme qui l'accompagnait.
"- Amina, est ce que, malgré mes cheveux blonds, je ressemble à un putain de labrador baveux ? Elle esquissa un sourire.
- Non, Dim... Tu ressemble à un Doberman." Répondit-elle laissant apercevoir des dents très blanches. L'homme chien s'approcha alors dangereusement de Gabriel, ses yeux de plus en plus fou. Il ne fut plus qu'a un demi-mètre.
"- Je suis un putain de doberman qui va te castrer en te mordant les couilles. Je vais te faire couiner, t'as bien compris ! Je vais te faire putain de couiner si tu ne me file pas mon fric, c'est d'accord ? " Hurlait-il de plus en plus fort. Léa découvrit quelques choses, Gabriel détestait qu'on lui cri dessus et il haïssait encore plus le mot ; putain. Il attrapa la cravate qui pendait, la tira vers lui et lui mis un énorme coup de tête. Dim s'écarta vivement mais toujours tenu par sa cravate, tel une vicieuse laisse, il s'étrangla un peu plus. Gabriel le ramena vers lui et lui colla un flingue sur la tempe.
"- Tout les chiens ont une laisse et un maître. Maintenant, dit à ton homme de lâcher ce que t'appelle ma poupée." Dim n'eu besoin de rien dire même pas de lancer une œillade discrète, le gars qui tenait Léa en otage s'éclipsa tout seul. Gabriel marcha a reculons, continuant de viser le chef de ce petit gang. Léa s'accrochait à la moto, à sa liberté, elle tremblait de tout son corps.
Gabriel enfourcha sa moto. Il visa Dim qui avait l'œil mauvais. Le monde se suspendit.
Et un bruit retentit.
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