♥Chapitre 15 : Histoire♥
Léa n'a pas bougé quand les pas se sont fait entendre, elle n'a pas bougé quand les secouristes l'ont posé sur un brancard. Elle n'a pas bougé quand il lui ont mit une lumière dans les yeux.
"- Etats de chocs." Ont-il dit.
Mais Léa n'a rien entendu. Elle est mieux là où elle est. Elle est dans un monde fabuleux, elle s'appelle Earwen là bas. C'est beaucoup mieux. Elle est laide là bas. Une immense cicatrice lui barre le visage mais ce n'est pas grave, elle a une épée nommée la purificatrice. Une magnifique épée qui tranche les démons qui tente d'envahir son pays et qui ont enlever son père. Elle va le chercher. Un jeune homme l'accompagne. Il s'appelle Renir et ils s'aiment sans le savoir. C'est jolie. Elle est amie avec un immense loup qui la protège, une petite sorcière les as rejoint. Elle est là pour trouver un sort qui permettra à tout le monde de se protéger des démons. Un barde fait un bout de chemins avec eux. Il lui fait des blagues et la fait rire comme elle n'a jamais ris. Il lui raconte des histoires comme Léa n'en a jamais lu. C'est mieux là-bas.
Autours d'un feu, la petite sorcière la soigne en bandant son bras. Earwen caresse son épée. Le barde joue un petit air lent, doux.
"- Tu le sais Earwen... Il faut affronter le grand démons. Mumure Renir.
- Je sais et je vais le détruire. Il mourra sous mon épée."
Renir sourit. Il a déjà affronté le démon, il sait.
"- Léa... Tu n'auras pas d'épée là bas. "
Léa sourit.
"- Qui est Léa ?" Son poing se serre autours de La Purificatrice, son sang coule... Légèrement... Ça la rassure.
"- Arrête Léa, ne te fait pas mal comme ça. "
La mesure de la musique s'accélère.
"- Earwen ! Ton bandage est fait ! "
Et tout le monde s'endort comme si de rien n'étais. Ce n'est qu'une semaine plus tard qu'ils arrivent devant l'affreuse tours.
"- Pourquoi tout les méchants sont dans des tours ? S'exclame le Barde déjà fatigué par la montée.
- Pour voir leurs ennemies arrivée. Propose Renir.
- Il ne manque qu'un immense oeil fait de flamme au sommet de la tour et c'est bon !"
Earwen rit, elle ne sait pas pourquoi. Ça la fait mourrir de rire cette idée. Elle imagine cette immense oeil, elle se demande ce qu'il cherche. Un oeil ça sert à voir. Un oeil de méchant ça sert à juger, ça sert à transpercer votre âme. Ça sert à trouver la chose... Quelques choses d'unique, quelques choses de génial. Ce qui serait génial ce serait un anneau qui rend invisible... Un anneau puissant, tentateur... Qui te protègerait des regards...
"- Si c'était le cas, il nous aurait déjà remarqué et on serait surement dans les cachots de cette fichue tours.
- Moi, je me serai caché aux toilettes. "
Earwen se remet à rire alors que son sourire c'était calmé.
"- Le trolls serait venue te chercher. "
Et Earwen rit de soulagement face au stress qui se profile dans l'ombre de cette tours...
La tour est pire que ce qu'elle imaginait. Les démons sont nombreux et chaques pièces se ressemblent. Le sol est brute. Elle entend des cris, des pleurs. Renir serre sa main le plus fort qu'il peut. Il la protège, ils se protègent. Le barde ne chante plus, ne parle plus. Le silence est angoissant et les murs sont si blancs. Tout est trop blancs... La tours empeste la maladie et la chaleurs. Earwen a envie de pleurer.
Puis à la prochaine porte le profil de son père se dessine. Les jambes d'Earwen court toute seule, sa main s'enfuit de celle de Renir et alors qu'elle passe l'embrasure des immenses portes de fer. Son père disparait et les portes de fer se referme dans un glas sinistre. Ses amis crient, l'appellent. Earwen n'entend plus rien.
Le roi des démons se tient devant elle. Son corps n'est fait que d'ombres et de grandes ailes l'entourent. Ses mains fondent sur son corps brulant sa peau. Earwen donne un grand coup de lame faisant hurler le démons de douleurs. Il s'éloigen s'envellope de ses ailes et fusille du regard la jeune femme à la cicatrice. Earwen fonce sur lui, l'épée en avant fendant l'air. Elle ne touche rien. Les griffes du démons l'attaque dans le dos. Elle tombe au sol, tentant de reprendre son souffle. Earwen a peur. Son coeur bats à la chamane. Il faut qu'elle se batte. C'est ce que font les gens comme elle. Il faut qu'elle se batte avec les poings, avec son épée.
Sa main se referme sur la lame de la purificatrice... Le sang coule. Elle prend la poignée, se relève.
"- Je vais y arriver."
Elle court et tente de transpercer l'ombre qui l'entoure encore et encore. Elle tape dans le vide. Sa lame ne fend que de l'air.
"- Je vais y arriver ! Tu vas mourrir ! Disparaitre ! Tu n'auras jamais existé !
- J'existerai toujours. " Murmure le roi des démons à son oreille.
Les larmes montent à ses yeux alors que les mains brûlantes s'enfoncent dans sa chair. Earwen crie. La main s'approche de son coeur et le serre.
"- Je serai toujours là, en toi."
L'évanouissement est proche. Le noir total est là. Puis c'est le blanc... Tout est blanc, réconfortant. Il y a un homme assis qui frappe sur du métal. Earwen s'approche. L'homme a un coeur bleues.
"- J'étais dans les comics de ton père.
- Et ?
- Tu as bien aimé mon film qui est si vieux maintenant. Tu as tellement prié ta mère de te le montrer.
- Et ? Demande plus fort Earwen.
- Il me semble t'avoir appris qu'il fallait se battre.
- Je suis pas une super-héroine moi ! Je suis pas comme dans les histoires ! Vous êtes des histoires ! S'écrie Léa.
- C'est bien ça le truc... Moi, je ne suis qu'une histoire. Earwen n'est qu'une histoire... Léa, on est là pour t'apprendre des choses, pour te réconforter. Nous ne pouvons pas te protéger, ni pour te réparer. Ça ne sert à rien de faire appel à ton super héros préféré pour te protéger contre le monde.
- Mais je suis faible !" Hurle Léa. C'est une évidence. Elle est faible, elle est si fine, si petite. Elle pourrait se briser aux premiers contacts. Elle est une poupée de porcelaine. Elle s'est faites manipulée. Avoir comme une bleue. Elle sera morte bientôt.
"- Si tu es faible, pourquoi es-tu toujours en vie ?
- Parce qu'on m'a sauvé ! Parce que j'ai été sauvé par des héros ! Je suis faible ! Je suis incapable de me relever après ça. Je peux pas. Je pourrais jamais regarder quelqu'un de nouveau en face.
- Moi aussi, je suis faible.
- C'est une blague ?
- Je suis alcoolique, narcissique, misantrophe... Surement détestable. Par contre je suis un génie qui se bat avec une armure...
- Et ?
- Et toi, tu es faible car tu n'arrive pas à te réveiller après ça, ce qui est compréhensible... Mais tu es forte parce que tu continue de vouloir vivre dans le fond. Tout le monde est faible et fort à sa façon. Tu es forte parce que tu t'écris une histoire pour te sauver. Tu ne vois pas ce que tu es entrain de faire ? Tu te bas ! Moi, je me bas avec mon armure. Toi, tu te bas avec des histoires, avec des mots. Léa... Tu peux te sauver mais pour cela, il faut que Earwen termine son histoire."
Le silence qui suit est appréciable. Le monde s'est stoppé. Il ne reste plus que le blanc. Comment l'histoire vas se finir ? Earwen a besoin de Renir... Elle a besoin de leurs amour pour vaincre le démon, pour nourrir la lame d'Earwen.
Léa est dans le coin de la pièce. Elle observe le roi démon qui sert de plus en plus le coeur d'Earwen. Le silence d'Earwen a décupler la rage de Renir qui réussit à ouvrir les portes. Il se précipite vers elle. Earwen sens sa présence et sert La purificatrice. Renir traverse les ombres brûlantes du roi démon et entoure la main d'Earwen. Il pointe l'épée en criant tout leurs espoire et tranperce la tête du roi des démons. Il meurt dans un cris horrible, aigue. Il se dissipe dans l'air et ne reste plus que ses immenses ailes. Earwen pose ses lèvres sur celle de Renir et ça sonne comme une évidence. La petite sorcière que Léa décide d'appeler Lucia court vers Earwen. Elle commence à murmurer des sorts mais elle est prise dans l'étreinte que le Barde, Renard, en a décidé Léa, a commencé. Puis étrangement, ils regardent Léa.
"- Merci...
- Derien, je crois qu'il faut que je rentre mais je suis morte de peur.
- Tout le monde à peur, Léa. Murmure Renard. C'est normal et c'est notre pouvoir communs. Et un grand pouvoir implique de grande responsabilité.
- Mon esprit était obligé de le caler lui. " S'exclame Léa ses larmes contrastants avec son sourire. Earwen s'approche d'elle et pose son front contre le sien. L'accolade dure un temps et elle veut dire beaucoup de choses. Des je sais, des j'ai compris, je serai là. Et Léa se sent revenir en elle, dans son corps souillées. Elle a un peu peur, de sentir ça... Encore une fois... Le front d'Earwen, la rassure. Les larmes coulent toutes seules. Léa sent qu'elle revient tout doucement. Earwen prend un sourire bienveillant et laisse glisser quelques mots du bout de ses lèvres.
"-Ecris nous."
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