♥ Chapitre 14 : Et les tambours résonnèrent dans la cage ♥

"- C'est Gabriel, Léa."

Depuis cette phrase murmuré par Aurora, Léa ne pense plus. Elle est allongé sur le matelas amorphe. Son corps à encore été souillé. 

Elle ne sait plus... Elle ne pense plus. De l'autre côté du mur Aurora a arrêté d'essayer de l'appeller. Elle veut sortir d'ici, elle a plié en plusieurs fois son matelas et tente de déloger le plafond en le frappant avec sa chaussure. Elle arrive doucement aux planchers du dessus. Un peu plus et  elle pourra glisser sa main sous les lattes. Puis les lattes tremble, elle voit des dizaines de pieds qui bloque la petite lumière. Aurora hurle. Elle est heureuse d'avoir travailler sa respiration avec la natation. Elle est heureuse d'avoir travaillé ses cordes vocales avec ses discours pour son équipe de natation. Aurora n'as jamais été aussi heureuse de savoir nagée. 

"- Aurora ? Demande une voix qu'elle ne connait pas. 

- Oui ! Oui ! A l'aide !" Elle est presque entrain de pleurer. Elle frappe contre cette fichue latte de plancher en sautant. Elle risque de se tordre la cheville en glissant de son matelas plié en quatre mais elle s'en fout. La planche saute. Une main l'arrache et elle voit le visage d'un homme avec d'immense cernes et une barbe mal rasée. Il glisse sa main dans l'ouverture et Aurora l'attrape et la sert fort. Elle ne peut pas passer par ce petit trous masi 

"- Je suis de la police Aurora... On m'as demandé de te retrouver avec Léa. Elle est avec toi ? 

- Elle est dans la pièce d'a côté... Venez s'il vous plait... "

Fabien ne peut s'empêcher de lui sourire, un sourire rassurant... Même si ses yeux n'arrêtent pas de tomber sur le bas de son corps où il voit sa jupe. Sa jupe un peu déchirée. Il sait... Il a deviné quand on lui a indiqué que Gabriel s'était un faux noms, bien sur que ce connard est entrain de les formater aux réseaux de prostitution. Il a choisit ses cibles avec beaucoup d'attention. Deux jolies filles qui sont dans les misères de l'adolescence, qu'il peut briser facilement. 

Par deux. 

Pour l'instant, pour se soutenir l'une l'autre et pour que l'envie de mourrir ne se fasse trop présente.

"Si tu pars l'autre meurt." Pour plus tard... Quand elles devront rameuter les clients, quand elles auront un simili de liberté. 

Gabriel est un formateur. Il trouve, il formate puis il vend.  

Des coups puissant se font entendre contre la porte en bois blanc d'Aurora. 

"- On vas rentrer." Murmure le gresillement de son talkie-walkie.

"- Attendez trente seconde... Ma grande c'est bientôt finit, d'accord ? Il faut que tu lâche ma main. Et que tu te mette dans un coins de la pièce. Ce serait bête qu'on te fasse mal. Aurora tourne la tête de gauche à droite murmurant des non invisible, ses doigts s'enfoncent un peu plus dans la chaire de Fabien. 

"- Ca va aller... Je te le promet. Mais si tu reste là on peut pas defoncer la porte. On peut pas te sortir de ta cage. "

Avec peine, Aurora lâche sa main et se glisse dans un coin de la pièce les mains sur la tête. 

"- Je suis toujours là Aurora. D'accord ? Tout vas bien. Vous pouvez y aller." Dit-il a son talkie walkie. 

Aurora ressent les sons qui suivent comme de mini-tremblement de terre. Elle sent les sons du bélier résonner dans ses côtes. Elle tremble de fatigue et d'émotion. Elle se replie sur elle même. Puis la porte tombe.

"- C'est finit Aurora... C'est finit ! Le cauchemard et finit." S'écrie la voix du plafond. 

Des policiers s'avançent vers elle et Aurora leurs lance un regard. Elle se dégage des mains qui l'ont prise et qui essaie de la lever. Elle veut se lever toute seule. Sa colère envers Gabriel vas la lever. Son envie de vivre va la lever. Ses jambes sont faibles et son bas ventre lui fait atrocement mal. Une secouriste s'approche doucement et glisse sur ses épaules une couverture de survie. Elle lui demande si elle a mal quelques parts. 

"- Je veux sortir toute seule. "

La secouriste fait un signe au policier qui s'écarte sur son chemin. Elle place ses mains autours d'Aurora sans la toucher, c'est juste pour l'assurer si elle tombe. Une petite attention qui fait chaud au coeurs d'Aurora. 

Le sol de sa cage était rapeux et le carrelage du couloir lui fait un bien fou. Il est frais. Elle jette un coup d'oeil à la cellule à côté d'elle. Une de ses jambes veut la lâcher alors qu'un brancard sort doucement de celle-ci. Léa est allongée dessus, le regard vide. Sa jambe lâche. La secouriste la rattrape. Le brancard s'enfuit dans les escaliers en bois portée par les ambulanciers. La rage reprend beaucoup plus forte, elle a envie de frapper les murs, de détruire chaque centimètre de cette immeuble. Elle a envie de détruire Gabriel. La secouriste hésite à appeler un branquard, ça se voit dans son regard mais Aurora de refuse qu'il la brise à ce point. La carrelage chauffe sous ses pieds et elle se relève. Elle s'avance vers les escaliers. Le bois qui grince sous son poids la rassure. Elle est toujours vivante. Elle grimpe les escaliers sous la lueur vacillante d'une ampoule qui menace de tomber et de s'éclater. Elle arrive et croise le regard de Fabien qui regardait le branquard s'enfuir à travers la porte principale. Fabien lui sourit et Aurora le lui rend. Son regard se fanne quand il regarde par dessus de l'épaule d'Aurora. Il lance un ordre avec un grand geste qui se perd. Aurora tourne la tête et apperçoit son geolier. Le propriétaire de la cage. Gabriel n'a même pas une goutte de sang alors qu'elle... Tout son corps, elle a envie de l'arracher. Ca ne la soignera pas, elle le sait mais tant pis... Ça lui fera du bien sur le moment. Elle se dégage de la couverture dorée  et des bras de la secouriste qui essaie vainement de la retenir. Aurora est une force de la nature. L'entièreté des muscles se réveillent, se tendent. Son dos redevient droit puissant, ses jambes la poussent, ses poings se serrent. Son regard transperce celui de Gabriel qui ose avoir de la crainte. Ce n'est pas assez, c'est trop tard. Le bras s'arcque comme quand elle s'apprête à traverser l'eau. Sa mâchoire est dur et le poing s'enfonce dans sa joue. Due à la force; il se prend une malheureuse bibliothèque qui se tenait derrière lui. Il lâche une râle de douleurs et une larme coule sur sa joue. Fabien arrive derrière elle et l'empêche d'en faire plus. Aurora a envie de crier sur Gabriel. Il relève son regard vers elle. C'est une rage froide qui sort de sa bouche. Une rage qui ferait frissoner n'importe qui.

"- Tu n'as pas le droit de pleurer."



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