♥ Chapitre 11 : Interrogatoire ♥

Lundi soir, après avoir interrogé Lucas son commissaire l'alpagua. 

"- Fabien ! T'as l'autorisation du lycée pour interroger des élèves proches des victimes. "

Beaucoup de bonnes nouvelles en une après-midi. Le lendemain, il se dirigea directement vers sa voiture un café dans un thermos et il conduisit jusqu'au Lycée-Collège Herbert. Il avait étudié dans ce lycée, de sa sixième à sa terminale... Ils avaient fait des conneries dans ce Lycée. Du petit groupe, il était le modérateur et celui qui attendait les mercredis après midi la sortie des autres. Peut-être qu'il recroisera quelques professeurs... 

Lorsqu'il rentre dans le lycée qui est devenue beaucoup plus moderne, il se dirige vers l'accueil. Il donne son nom et sa profession. Les portes s'ouvrent comme par magie, il peut aller où il veut et on lui a même préparer une salle, à l'abris des regards. Il n'empêche que quelques jeunes gens le regardent... Curieux. 

Lorsqu'il passe devant le bureau des surveillants, il demande à ce qu'on lui amène le petit ami de Léa et de Aurora. Il ne savait pas trop s'il allait l'aimer lui... De tout façon, Fabien n'était pas censé aimer les suspects. Gabriel entra dans la pièce, Stéphanie lui avait dit à quel point il était beau, assuré... De ce qu'elle avait vue et entendue.  Le garçon qu'il a devant lui est triste, choqué... Il a perdu toute assurance. Il est beau mais c'est une beauté fragilisé, il a l'air acculé. 

Il est mort de peur et de tristesse. 

Gabriel s'asseoit devant lui et si les esprits existaient et si Fabien pouvait les voir, il en verrait un énorme qui appuie sur les épaules du gamin. Qui enfonce ses griffes dans ses épaules et qui rend sa respiration erratique. Il lève un regard froid sur Fabien. 

"- Je suis désolé que Aurora est disparus." 

Toujours commencé par des excuses, les gens se sentent proche de vous grâce à ça. 

"- Merci. Répond t'il. 

- Tu sortais avec elle à ce qu'on m'as dit ? Gabriel répond positivement sans un mots. 

- Tu l'aimais beaucoup ? " Continue Fabien. Et là, il le voit ; ce regard fuyant qui cache quelques choses. Cette chose, Fabien sait ce que c'est. C'est son amour pour Léa. 

"- Je... Aurora comptait beaucoup pour moi. Je crois que je l'aimais. " 

Fabien ne l'apprécie pas tant que ça. Il lui a tendue une perche et Gabriel se doute surement qu'il sait. L'inspecteur aurait préférer qu'il lui dise la vérité. Il va lui donner une nouvelle perche. 

"- Et Léa ? Tu la connaissais ?"

Les yeux de Gabriel deviennent immense, il relève la tête et sa machoire tremble un peu. Il faut qu'il se le mette de son côté. 

"- Ecoute Gabriel, je ne vais pas te juger. Je comprend qu'on puisse être amoureux de plusieurs personnes et je comprend que tu puisse en avoir honte.  Je sais que c'est pas bien vus les hommes aux relations secrète mais moi je m'en fous. T'es un ado et t'es pas marié à Aurora, je vais pas te mettre en taule."

Gabriel hoche la tête. 

"- Comment vous savez que je sortais avec Léa ? Fabien sourit. 

- Sa mère me l'as dit. " Gabriel hocha la tête. Fabien scruta les réactions de Gabriel, il était toujours sous ce poids immense et son regard ne trouvait aucun point ou s'accrocher. Il eut un peu pitié. 

"- Gabriel ? Il releva la tête. Que pensais Aurora de votre relation ? 

- Elle était pas au courant. 

- Elle n'avait aucun doute ?" Son regard se stoppa sur le visage de Fabien. Il réfléchissait, cherchait surement dans sa mémoire. 

"- Elle devait se douter que je trouvais Léa jolie mais rien d'autres. "

L'ambiance dans la pièce devint lourde, l'inspecteur sentait que Gabriel ne lui disait pas tout. Il sentait qu'il voulait s'enfuir. 

"- Vous avez poser toutes vos questions inspecteurs ? 

- Tu avais rendez vous avec Aurora mercredi soir ?

- Non. 

- Alors où était tu ? 

- Vous me soupçonnez ? La voix de Gabriel venait de cassé. Je suis... Je les aiment ! Je suis incapable de leur faire du mal ! Je suis incapable de faire du mal à qui que ce soit... "

Il essuya rapidement une larme. Il essaya vainement de stopper les tremblements de ses mains et les frissons de frustrations qui le parcourait. Fabien s'en voulut un peu.

"- Gabriel...

- De tout façon, j'étais au cinéma... Le coupa t'il. J'ai les tickets déchirés. J'ai vue deux films. Le dernier films de super héros... Et Furious... "

Fabien hocha la tête. 

"- Tu peux me donner les horaires de tes séances ?

- La première commençait à 14h et finissait vers 16h15, je crois... Sa voix trembla de nouveaux retenant un soubresaut de tristesse. Furious commençait à 17h30, donc je suis resté au ciné pour jouer aux bornes... Le film c'est finit 19h45 et après je suis rentré chez moi. 

- Si tu peux me faire parvenir les tickets aux postes de polices se seraient très gentil de ta part. Et ne t'inquiète pas... Je ferai de mon mieux pour les retrouver." 

Un sourire apparut sur son visage, ses dents légèrement plus pointue et ses lèvres fines le rendaient un peu malaisant mais il semblait remplis de sincérité. 

"- Je ne m'inquiète pas... "

Gabriel se leva, offrit un nouveau sourire et ouvrit la porte. Il réfléchissa un instant et se retourna vers Fabien. 

"- Beaucoup de gens sont jaloux de moi ou d'Aurora et de Léa. Vue... Que elles sortent avec moi... C'est... C'est un peu tiré par les cheveux mais je me dit que c'est possible... Peut-être que y a un ou une tarée dans le lycée qui... qui as fait ça, quoi. "

Fabien hoche la tête et le remercie. Gabriel en profite pour sortir. L'idée de Gabriel n'est pas idiote, oui un peu tirée par les cheveux mais il ne faut pas la mettre de côté. Pour l'instant, Fabien se concentrait sur le lycée et sur les connaissances des victimes même s'il ne devait pas oublier le réseau de proxénète qui parcourait la ville, le gang qui veulent renversé le gouvernement dirigé par le fameux Dim...

" Quel nom de merde..."  Ne put s'empêcher de penser Fabien. 

Peut-être que Aurora et Léa les avaient rejoint... C'était un peu tiré par les cheveux. Où est ce qu'elles les auraient rencontré ? Fabien fatiguait beaucoup trop pour trouver des éléments potables qui pouvaient alimenté sa théorie. Surtout que Dim favorisait énormément les études, jamais il n'aurait donné son feu vert pour que des gamines stoppent leurs études pour le rejoindre. 

Fabien replaça lentement ses papiers sur son bureau et observa ses notes. Elles étaient un peu trop brouillonne et allait dans tout les sens. Il y avait trop de possibilités, le temps étaient comptés. Il était presque sur de deux choses. Soit elles étaient morte, soit elles allaient rejoindre un réseau de prostituée dans une autre ville et là, c'était foutu.

Il s'affala sur sa chaise... 

Ou alors, c'était un pédophile qu'il les avait attrapé mais ça voudrait dire que les gamines étaient ensemble ou lié d'une quelques façon que ce soit... Il soupira profondément, il sentait un énervement monté brusquement en lui. Il était trop fatigué. Il n'avait aucune chance de résoudre cette enquête. Il n'avait aucun indice. 

Quelques parts, dans un lieu sombre et humide, Léa se réveille un nouveau matin, ou un nouveau soir... Elle est enfermé dans cette pièce sombre, sale... Elle sent quelques choses différents. Une masse sur elle et elle a mal. Ses poignets sont serré par deux mains fortes, rugueuse on dirait des gants, ils lui rappent ses poignets alors que le vas et viens semble se préciser, devenir plus brutal. Le bruit se précise aussi, une respiration rauque qui est remplit d'excitation. Ça l'agresse et sa respiration augmente, elle aussi. Son corps réagit automatiquement, elle sent le liquide s'écouler le long de son vagin. Léa a envie d'hurler de dire non et de frapper cette figure qu'elle ne voit pas. Cet homme dans le noir qui la pénètre alors qu'elle était entrain de dormir. Puis son corps à un spasme. Léa a envie de hurler "non" mais elle ne maîtrise absolument plus son corps, il semble focaliser sur les mouvements de vas et viens, de cette pénétration de plus en plus rapide de plus en plus brutal qu'il semble aimer. Son corps l'a trahie. Son corps est entrain de la trahir parce qu'elle sent des spasmes devenir plus fréquent. La force monte de nouveaux en elle mais elle ne la veut pas. Elle ne veut pas. Elle la sent s'approcher de son apogée mais elle ne veut pas. Elle a envie de vomir de rejeter tout ce qu'elle a en elle. 

"- Non..." Arrive-t-elle à murmurer, le seul vomissement qu'elle peut faire. La claque arrive toute seule sur sa joue. L'homme arrête ses vas et viens et lui dit d'une voix rauque. 

"- Ne dit jamais non. " Léa se tait. Ça ne l'empêche pas de le penser très fort ce non. Le vas et viens reprend mais avec moins de vigueur. Léa se dit que c'est finit. Il s'appuie d'un coup, plus sur elle et sa main rencontre de nouveau la joue de Léa. Les vas et viens reprennent beaucoup plus puissants, plus brutale comme une punition. Le spasme reprend, des tremblotements, des soubresauts de trahisons. Elle laisse échapper un gémissement de douleur, de honte et de ce plaisir malsain purement physique. Elle veut qu'il sorte. 

Comme une réponse à son gémissement, il jouit. 

La respiration de l'homme ralentit... 

Et un petit rire résonne. 

Léa ne tint plus, elle éclate en sanglot. Elle ne remarque pas que l'homme a arrêté de rire. Il se retire, enfile de nouveau son pantalon et se lève. Une fois debout, il la frappe dans les côtes. Son pied s'enfonce dans son estomac et l'envie de vomir de Léa se fait beaucoup plus puissante. D'une main assurée, il lui attrape les cheveux et les tire. Son poing rencontre son visage pas trop fort car il ne faut pas l'abîmer.  Léa arrête de pleurer, de respirer automatiquement. 

"- Tu n'as pas le droit de pleurer. "

Léa tremble de peur. 


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