9🔥 Un Accueil Chaleureux
- On doit se rendre à l'évidence Snow. Tu es bien plus doué que moi pour denicher les écureuilles, mais quand il s'agit de préparer le feu du soir, je suis bien meilleure. Ricanna Jared en carressant le haut de la tête du jeune Wog blanc qui secoua la tête en signe de protestation.
- Ahaha. Le rire de Jared fut sincère avant de s'arrêter les yeux plongé dans les flammes, comme obsédé.
Les vieux reflex avait la vie dur et la vision des flammes faisait sans exception remonter de durs souvenirs. Cela dit les températures du Nord avait eut l'effet escompter. La petite flamme n'était pas réapparue depuis l'incident il y avait cinq ans de cela. Jared s'en était d'ailleurs assurer. Il ne portait plus que quatre doigt à la main droite. Une manière aussi de se prouver sa détermination à se libérer de cette chose qu'il s'était toujours refuser de nommer. Si celui-ci apparaissait encore il se couperait le bras se faisait il parfois rire nerveusement.
Le coupant dans ses réflexions, Charbon déboula dans la grotte qui leurs servaient d'abris. Ses yeux perçants était concentré et son aboiement sérieux. Snow et Sylver tournèrent aussitôt leurs museaux vers Jared. Il avait comprit. Ils devaient fuir au plus vite.
Comment les avaient ils déjà retrouvé. Reagea Jared. Cela faisait à peine un mois qu'ils avaient investit cette grotte. Gromela t'il pour lui même. Cette fois ils étaient prit entre le marteau et l'enclume.
Si haut dans la péninsule nordique, les options de fuite étaient limités. Ils avaient atteint la grande régions nord des terres gelées et ici la survie ici était rude et la nourriture déjà trop rare ou difficile à attraper. Dans compter la concurrence accru, dans cette région où vivait les dernier Wog à l'état sauvage. Avec ses -20 degrés quotidien, continuer plus au nord aurait signer l'arrêt de mort des ses Wogs. Ils n'avaient que trop peu grandit en comparaison de leurs âges. Privé du lait maternelle cet espèce mettait le double du temps à atteindre sa taille adulte et sa résistance au froid. Sans compter les retard de Sylver qui s'était moitié moins développé musculairement que Charbon.
Cette colline qu'ils occupaient étaient leurs derniers retranchement. Pour ses Wogs du moins, car Jared n'était de toute façon plus capable d'avaler quoi que ce soit. Ce qui malgré sa faim et sa soif n'avait jamais amené d'autre la moindre carence.
Il fallait prendre une décision. Jared remplie son sac de cuir des derniers vivres, de quelques ingrédients utiles qu'il avait ramassé, d'une dague et quelque outils et s'échappa de la grotte, suivie par ses trois compagnons. Jared connaissait la route qu'il empruntait.
Ils regrettant le nombre d'emprunts qu'ils laissaient derrière eux mais avaient semer leurs poursuivants pour le moment.
Bientôt ils arrivèrent devant un austère rectangle de pierre.
CrossCoal "la cité du charbon" était écrit en capitale noire sur le panneau d'entrée. Une ville à son image, s'ironisa Jared.
Ils ne pouvaient cependant pénéter la ville avec trois Wog sans éveiller les soupçons et les somma de l'attendre à la bordure.
Après les quelques contestations de Sylver rapidement réprimées par Charbon, Jared pénétra la ville. Celle-ci avait tout d'une cité fantôme. Même la neige avait perdue de sa pureté, et arborait une teinte grisâtre et triste. D'imposants bâtiments de briques rouges ridiculement ajouré de petites fenêtres, s'empilaient les uns sur les autres et sur plusieurs étages. Malgres le nombre de logement il n'y avait pas âme qui vives dans les rues. Le centre ville était proche et pourtant toujours aussi peu d'activités, pas de boulanger, de boucher, de bistrot ou de simples commerçant, juste toujours plus d'habitations.
Quelle était cette endroit? S'interrogeait il en refoulant le mauvais pressentiment montant dans sa gorge.
L'atmosphère devenait lugubre. Hormis le rouge terne des briques, rien ne coupait à cette sensation sinistre. Plus loin, Jared apperçue finalement quelques échoppes, néanmoins toutes fermé pour ce milieu de journée. La ville entière semblait moins hospitalière que la ruelle de Grisberg ou il avait vécu.
Peut être n'avait il pas choisie la bonne ville pour trouver à manger. Une boutique au rideau levé attira son attention. Caché derrière un lampadaire, il remarqua une vieille dame en train de ranger des livres dans une étagère. Une librairie. Tel était le seul commerce ouvert dans cette ville.
Il s'approcha d'avantage. La vieille dame portait d'énorme lunette et sourit à la vue de la silhouette que sa vue defaillante semblait déceler devant sa vitrine. Jared s'eczrtz d'un bond et trebucha sur le trotoire. Le sourire de la libraire lui avait fait l'effet d'une bombe. Il hésitait maintenant entre se cacher ou fuir.
Plus loin, il entendit les pas lourds de deux hommes en habit d'Hiver. Tout deux portaient d'innombrables couches de laines, noircies de la même manière que la neige. Encore au sol Jared ne pouvait plus fuir sans attirer l'attention. Les deux hommes allaient passé devant lui. Il ne savait pas quoi faire. Cela faisait trop longtemps qu'il n'avait vu un humain et cela le bloquait les fesses sur le sol.
Cependant les deux hommes passèrent devant lui sans daigner lui accordait plus qu'un bref regard. Ils étaient enfouis dans d'épais manteau en laine de mouflon, leurs visage couvert de longue écharpe laissait à peine entrevoir leurs visages sombres et fatigués. Sans sans retourne les deux hommes penetrerent un bâtiment de brique rouge. Leurs entrée coincidait avec l'ouverture de plusieurs grilles partout dans la ville.
Prêt à fuir l'étrange ville Jared sentit un museau humide lui renifler la main. Ses Woggis l'avaient rejoint malgré les ordres. Charbon combattait sa sœur du regard face à sa desobeissance. Faussement contrarié de leurs arrivés, cela rappela à Jared sa mission. Il devait trouver de quoi manger, il ne pouvait se laisser à abbatre si vite. Puis soudainement une énorme cloche résonna. Le tintement était relayé à travers toute la ville comme un puissant signal d'alarme.
Comme une armée bien rangée, des rangs d'habitants provenant de l'extérieur était en marche. La ville tantôt si déserte devint en un instant noire de monde. Alors que la sonnerie général prenait fin, Jared et ses Woggis faisait déjà partie d'une foule immense. Les échoppes au pieds des bâtiments de briques rouges s'ouvrirent les unes après les autres. Il n'y avait nulle part où échapper à la foule grandissante qui a l'inverse de Grisberg aucun d'entre eux ne semblait remarquer sa présence ou du moins n'y porter un intérêt.
En écho à cette arrivée massive, les échoppes ouvraient leurs portes.
Pubs, bistrots, sauna, club de jeux et même maison close remontaient leurs rideau de fer. Tous se remplissait à vue d'œil, et à une vitesse effréné. Le temps semblait être compté dans cette ville. Chaque habitant laissait dans son sillage une fine poussière noire qui venait coloré la neige et lui donnait sa teinte grisâtre qu'il avait repéré en arrivant.
- Hey toi. lui lança finalement un passant d'une voie grasse. Jared reajusta recouvrait du mieux qu'il pouvait son visage de sa capuche sombre.
- Hey ! Je te parles gamin ! T'es venue pour un travail c'est ça? lança à nouveau l'homme visiblement agacé par la lenteur de Jared.
Pris de court, bloqué de parler à un autre humain après si longtemps, il restait immobile incapable de répondre.
L'homme était épais, son visage était rouge et son attitude avait tout de la nonchalance. L'homme prit l'absence de reponse de Jared comme une incertitude, puis l'incita avec fermeté à le suivre.
Inquiet mais déterminé à ne pas froisser son interlocuteur, Jared suivie. Les Woggis firent de même, les uns derrière les autres. Il restait surpris que son visage masqué n'est pas déjà rebuté l'homme qu'il suivait.
Bientôt Jared se retrouva devant un bâtiment différent des autres et pourtant similaire. Bien sur il yavait toujours ces innombrables briques rouges, mais cette fois des longues baies vitrées se dessinaient sur la façade. Une imposante statue de bronze représentant un homme avec un haut chapeau se dressait sur une place devant le bâtiment. De sa main sculpté il indiquait le bâtiment ou l'homme pressait Jared. Devant lui la grille ouverte était aux couleurs d'or et la cours qui suivait bien pavé.
Toujours trop indeci pour l'homme pressé , celui ci poussa presque Jared pour entrer. Il ne manqua pas de jeter au passage un regard malveillant au trois woggis qui eux le regardaient d'un œil sauvage.
- Tes bestioles doivent attendre, on ne les aimes pas beaucoup par ici et le boss me tuerait si je te ramenais avec ça. Gromela l'homme.
D'un mouvement de main Jared transmis le message à ses Woggis et toujours brusqué par l'homme à l'embonpoint, il monta les marches de bois devant lui. Led babines retroussé de Charbon était explicite. Il n'aurait pas été contre un morceau de l'homme à l'embonpoint.
Après avoir grimper l'intégralité des étages du bâtiment, le couloir s'ouvrait sur une porte unique. En poussant la porte Jared s'attendait à voir continuer l'exposition de richesse et fut surpris que celle ci dévoile en réalité un grand appartement en bordel.
Paperasse et bibelot recouvrait les lieux. Chaque espace disponible ou non était exploité. Au sol Des tapisseries tachés se couvraient de journaux et des tableaux rafistolé dissimulait mal quelques troués dans le mur. Il entendait de plus en plus fort une discussion animé dans la seul pièce de l'énorme loft.
- Je ne paierais pas le double pour ces yack de malheurs. S'énerveait la voix supérieur d'un homme.
D'une voix bien plus soumise et à la limite du tremblement une femme d'un certain âge lui répondait.
- Il concède que l'hiver qui arrive va être rigoureux et qu'il a du dépenser une fortune en charbon pour se chauffer lui et son bétail. De plus, avec l'hiver le fourrage a aussi augmenté de prix. Il estime cette faible augmentation plus que justifié, et qu'il a déjà du mal à nourrir sa famille décemment, et qu'...
La voix de l'homme interrompit celle de la jeune fille sèchement.
- Faite venir la viande et les peaux de l'autre côté de la péninsule. N'achètons plus rien venant de ce vieux gripsou! Nous allons voir si il ne va pas baisser ses prix après ça. Et augmenter des logements, je ne l'ai pas fait depuis trop longtemps. Conclua l'homme qui semblait on ne peu plus ravie de sa decision.
- Monsieur d'après mes estimations il y a de forte chance pour que cela revienne aussi cher de les faire livrer de si loin.. La voix chancelante de la femme s'arrêta.
Si ce n'était pas les mots de l'homme qui l'avait arrêté alors sûrement son expression, ou pire, une main levé.
- Si tu es la aujourd'hui c'est seulement que tu es la seule bonne à rien de ce troue paumé à savoir écrire aussi vite. Je ne te paye pas pour penser. L'homme prit pause de son ton sec et autoritaire, avant de reprendre calmement.
-Quand ce vieux bergé sera sur la paille, rachetés lui sa ferme et ses bêtes pour une bouchée de pain! Et demande run remboursement à l'autre ferme pour mauvaise qualité de Yack. Qui ne tente rien n'a rien ma cher.
L'homme qui avait amené Jared profita de ce silence pour toquer à la porte. Jared ne s'était pas retrouver à l'intérieur d'un quelquonque bâtiment depuis longtemps et malgré la peur, il demeurait expectatif de ce qui l'entourait. Il distingua au fond de la pièce une vitrine un long tube aux inscription dans un dialogue trop ancien pour le comprendre. Une deuxième surplombé de journaux, contenait une pioche ancienne sûrement à valeur sentimentale.
- Entrez ! Rugit la voix de l'homme à l'intérieur.
Jared admira de nouveau le tube aux inscriptions étrange et pénétra la pièce accompagnée de l'homme qui l'avait amené.
Il apercevait enfin les deux protagonistes qui entretenaient plus tôt la conversation houleuse.
Collé dans un coin de la pièce, la damme accusait presque la quarantaine et disposait déjà de cheveux gris. Son regard contemplait le sol et sa principal préoccupation semblait être de se faire toute petite, crayon en main. Plutôt courte et bien en chaire , elle était vêtue d'une tenue trop large et mal assortie.
A sa différence l'homme debout derrière le bureau était grand de taille mais particulièrement squelettique, ses joues creusés faisaient ressortir son épaisse moustache et le haut de forme violet qu'il portait. Jared reconnue immédiatement la statut qu'il avait vu dans la cours. Gardant un œil insistant sur Jared l'homme s'affala sur son imposant fauteuil délabré. Ses long sourcils arqués donnaient le ton.
Jared commençait à réaliser à quelle point il était peu probable que les événements de la journée l'aient mène ici. L'homme face à lui maintenait la pression de ses regards silencieux. Comment avait-il pu se laisser embarquer jusqu'ici. D'une minute à l'autre il serait sûrement pris à partit et n'avait nul part où fuir. Le cœur de Jared accélérait.
Monstre, monstre, monstre.
Il l'entendait déjà comme un refrain.
Sous couvert de grandes inspirations Jared s'apaisa dans l'instant.
Il avait ces dernières années combattus avec persévérance ses élans de pression. Il savait trop bien à quoi ils pouvaient mener.
D'innombrables nuits d'entraînement avait été nécessaire à Jared pour apprendre à mieux maîtriser son souffle et calmer son pouls. Aujourd'hui il testait en réel les résultats pour la première fois.
- Bon, on a pas toute la journée. C'est pour un poste? finit par lancé l'homme au chapeau qui coupa court à la séance malaisante.
- C'est cela Boss! Je vous ai amené une recrue.. Lança l'homme a côté de Jared. L'excitation de sa voix le fit tousser.
- Je le vois bien abruti, mais celui-ci a pas l'air très sûr de pourquoi il est ici. Nota t-il en regardant Jared la bouche en coin.
Et toi pourquoi es tu encore là? Reprit le boss en s'adressant à l'homme qu'il prit au dépourvue.
- C'est que.. Je... l'homme Marmonnait de sa voix grasse.
- Monsieur attend sûrement de recevoir la prime que vous aviez promis pour qui amènerait de nouveaux travailleurs. Intervint la secrétaire les lèvres tordus qui l' espace d'un instant avait émerge de son recoin. Consciente trop tard qu'elle venait de louper une occasion de se taire.
L'homme qui avait amené Jared sourit. Cette fois ci, tout le monde vit le regard qui avait plus tot fait taire la secrétaire. L'homme au chapeau bouillait de rage.
- Très bien Miss Fichstick, vous qui avez l'air si bien informé. Ais-je promis une somme? demanda t'il à sa secrétaire, l'énervement encore en gorge.
- Non monsieur.. répondit-elle hésitante, en regagnant le coin de la pièce qu'elle avait momentanément quitté.
Le boss se saisit de la plus petite pièce qu'il trouva dans ses profondes poches dont le son laissait comprendre qu'elles en étaient remplis, puis l'envoya avec regret à l'homme venue la réclamer. Puis de par sa mauvaise humeurs qui semblait être quotidienne, il lui présenta la sortie de sa paume.
L'homme s'exécuta avec difficulté, feignant difficilement la déception d'avoir fait tout ce chemin pour si peu.
- Hum... Hum.. Huuuum... Marmonna ensuite l'homme au long chapeau devant lui, plusieurs papiers en mains.
Jared ne comprenait pas. Il aurait déjà du voir son état, pensait-il tenaillé par l'engoisse. Pourquoi est ce qu'il ne semblait pas le voir.
Soudain l'homme au chapeau rompit le long silence.
-Bloc B appartement 19, sois prêt à la première heure demain matin!
Jared ne comprenait ce qui signifiait cela. Il regardait desormais la secrétaire, perplexe, mais celle-ci après ses trop nombreux écarts restait de glace.
- ..Je.. Je suis désol... Jared essaya sans succès de terminer sa phrase. Cela faisait bien trop longtemps qu'il n'avait parlé à quelqu'un autre que ses Wogs. Cela plus les dégâts des flammes sur ses cordes vocales la voix de Jared était aussi rauque qu'hachurée.
Il failli presque renvoyer une glaire qu'il avala aussitot alors qu'il s'eclaircissait la gorge.
- Je suis désolé mais de quoi parlez vous? Parvint il finalement a annoncer.
- Quoi ! Comment ça tu ne sais pas ? La personne qui t'as amené ici ne t'a rien dit? L'homme s'énerva et fit valser quelques feuillets de son bureau aussitôt ramasser par la secrétaire.
- Béatrice retrouvez cette homme et récupérez ma pièce. C'est du vol pur et simple. Qu'est ce qui se passe aujourd'hui? Tout le monde s'acharne à me voler mon argent. S'offusquait le boss.
Jared n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit, que l'homme au chapeau reprit, pressé.
- Au cas où tu l'ai pas remarqué, t'es dans une ville minière ici!
La suie le charbon? Tu captes? continuait l'homme avec rapidité et mouvement de main.
- Tu bosse de deux heures du matin à deux heures de l'après midi. Et le lendemain c'est simple. Tu recommences !
Si t'es des nôtres, tu peux m'appeler boss. Bien qu'on ne soit pas sensé se revoir, hormis si tu fais une grosse connerie ou enfreint le règlement. Compris? L'homme regarda pour la première fois Jared.
Oh j'allais oublier...reprit t'il, esquissant une grimace rapide avant de reprendre.
- Ton loyer sera retenue sur tes gains. Si tu n'as pas tes propres outils tu pourras en louer à la journée. Tu n'as pas à t'inquiéter tout est très simple. Pas de sous location, pas d'animaux, pas d'activités lucrative annexe à la mine sans m'en informer, sois à l'heure au travail et sois productif. Et évite de trop faire ami ami ici, ce n'est que de la racaille, et pour ton bien évite toute forme de générosité. Aide les autres et c'est toi qui sera sur le carreau.
Jared ne faisait qu'hocher la tête. Les mots du boss s'enchaînaient sans pause. Son temps paraissait plus précieux que l'or.
- Béatrice te donnera les clefs de ton appartement à et enfin..
Jared croulait sous les information. Il venait de décroché un emploie? Un appartement? Même à travers son visage brûlé, on pouvait percevoir son désarroi.
- Gamin, Ici les gens posent peu de question et moi le premier. Donc je ne veux pas connaître ton histoire si dramatique soit elle, mais comme ça, tu vas effrayer tout le monde. Béa va te trouver un masque ou je sais pas un truc qui cache tout ça. On doit bien avoir ça en stock, un reste de défilé ou enfin.. Bref.. Que ton séjour à Charcoal te soit agréable! Conclua t'il en tamponant un contrat que Jared signa en repensant à la dernière phrase du Boss. Il allait devoir porter un masque pour ne pas effrayer les autres.
Comment avait il pu être aussi naïf? Comment avait il fait pour même imaginer qu'il n'avait pas remarquer? Intériorisait il en quittant la pièce accompagné de la secrétaire.
Il n'y avait ni fait mention, ni même semblé le noter. Pendant un moment le petit garçon s'était presque sentit normal.
Sortie du bureau la tête basse, la secretaire vint aussitôt à sa rencontre.
Aussi large qu'active, elle s'empressait de mener Jared vers le débarras. Il y fut aussitot confronter à un choix déterminant pour son futur. Quelle masque allait cacher son visage pour les périodes à venir. Alors qu'elle lui amenait une pile de masque de fête, elle s'empressa de lui fournir egalement les clefs de son appartement, avant de rejoindre son boss toujours au pas de course.
Il y avait de quoi penser à une mauvaise blague doutait Jared différents masques en main. Il accepta sans grand effort cette solution qui pouvait après réflexion lui regler un bon nombre de problème.
Un à un Jared analysait les masques. Le bon lui sauta aux yeux. La coïncidence était troublante. Diabolo. Souvent présent dans les parade populaire comme le meneur des lutins de souffre et autres créatures malines venues des sous sol.
Ses Woggis lui manquaient et le masque en main Jared s'empressa de sortir du bâtiment. Dehors, à la vue de Charbon, sylver et Snow Jared voulait pleurer. Ses nerfs craquaient comme toute personne submerger trop vite par les événements. Lui qui avait durant ce long exil chercher à s'accepter devait maintenant se convaincre que porter un masque était la seule manière de ne pas provoquer d'incident. Il était une bête foire, pourquoi tenter d'y échapper. Conclua t'il le masque tenue dans ses mains.
Jared le fixait avec amertume, d'abord les yeux finement taillés et décorer de faux sourcils peint, puis le nez long et arrondie pour représenter le malin, et enfin la bouche souriante dessinée en rouge sur la teinte noire général. C'est à travers celui-ci qu'il verrait le monde qui l'entoure désormais. Il sentait le bois de chêne en l'approchant de son visage. Son estomac serré et des soubresauts lui chahutaient la gorge, mais comme une vieille rengaine, aucune larme ne parvenait à percer ses yeux secs.
Sylver lui tira à la jambe et le sortit de ses pensées. Ils
était affamé. Cette fois ci Charbon ne le retint pas, lui aussi criait famine. Jared souriait de la pensée qui le traversa. Comment avait il pu oublier même l'espace d'un instant. Il ne faisait pas ça pour lui.
Décidé Jared traversa la ruelle de neige grise. Il deplorait que sa vision déjà faible de par son unique œil ouvert, se voyait encore d'avantage amoindri par le masques. Malgré cela, d'une étrange manière, quelque chose avait changé. Alors qu'il croisa un, puis deux, puis une autre mineur, la sensation s'emplifiait. Ce n'était plus le dégoût qu'il percevait dans les yeux d'autrui, mais seulement de l'incompréhension, du ridicule, voir même, quelques rires sincère parfois. Peut-être que ce masque était plus facile à porter qu'il ne l'eut crue.
Jared arrivait la ou devait se trouver son appartement. Le bloc et maintenant le numéro du batiment correspondait. L'immeuble n'avait rien de plus, ni de moins en commun avec tout les batiments croisés jusque là. Toujours les memes murs de briques rouges, les memes petites fenetres grillagés d'un pied de haut, et le tout dans une atmosphère aussi triste que lugubre.
Il se tenait devant l'entrée, suivie de près par ses Woggis. Ce qui était plutôt étonnante après avoir vécue par le passé dans une ruelle pleine de déchet. Sous ses doigts, la poignée de la porte était couverte de suie. Il n'était pas dur non plus de sentir des odeurs d'urines ça et là. Il s'y était habitué néanmoins habitué avec l'impasse de Grisberg.
Jared tourna la poignée. Derrière lui, une voix l'interpella.
Un jeune garçon de son âge à la peau mate avançait vers lui.
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