5🔥Échauffourée
À son réveil, Jared croulait sous les surprenants constats. Sa nuit agitée l'avait été bien plus que ce qu'il n'avait pu imaginer. D'abord, l'odeur de Charbon matinale omniprésente, amené par un léger filet de fumée s'échappant du tronc qui lui servait d'abris. Le bois carbonisé par endroit marquait des signes de combustion. Autour de sa couche la neige avait d'ailleurs disparu. Mais le plus extraordinaire restait la multitude de pas de loup qui imprimaient la neige fondante du matin. Une quarantaine, facile. Déconcerté par les empreintes, Jared ne s'attarda pourtant pas et amorça son premier pas de la journée.
Remplie des incompréhensions du matin, il prenait la direction du Nord. Sa route prenait en altitude et il distinguait bientôt une large étendue bleu ciel faire le lien entre deux montagnes. Un lac d'altitude, comme il en fleurissait à travers la cordillère, alimente par les hauts glaciers. La glace recouvrait d'ailleurs sans interruption un bon tiers de son immensité et la végétation s'en était accommodée. Des jonquilles glacés et leurs longues pétales rouges givré de poudre blanche s'epanouissaient sur la surface glacée du lac. Elle servait de garde manger à plusieurs coloris de minuscules colibris qui de fleurs en fleurs effectuaient des ballets synchronisés.
Une telle élégance et une telle harmonie qui n'aiderent pas Jared à affronter le choc. Son propre reflet. La glace réfléchissait la moindre parcelle de son visage abîmé par les flammes.
Le choc le fit chanceler. Les fesses sur la glace, Jared touchait son visage de ses mains meurtries elles aussi. La panique l'emportait sur le dégoût. Il ne reconnaissait pas son propre visage. Il le savait, il avait entendue la medecin énoncer chaque zone de son corps touché par les flammes. La glace avait agi comme un miroir. C'était la première fois qu'il pouvait constater les dégâts de l'explosion.
Ses beaux cheveux noirs de jais avaient laissé place à un crâne chauve, parcourue de fissures noircies. Son visage était quand à lui partagé entre deux hémisphère distinct. La partie gauche avait gardé traces d'humanité, tandis que la droite avait de quoi repousser un troll. Sa joue était ouverte en son centre. Sa narine droite avait disparu tout comme son oreille et sa paupière semblait englué.
Il en avait vu assez dans son reflet pour alimenter ses futurs cauchemars. Sur ce, Jared reprit sa route en longeant le lac blanc, plus morne encore qu'à son arrivé. Il amassa au passage des pousses de jonc et quelques bouquets de preles et avant qu'il ne le remarque, il avait atteint la capitale ouest de la péninsule nordique. Grisberg, capitales des terres gelés.
Sa population était égale à elle seule, à celle de tout le reste des terres gelées. Les gens y venaient surtout pour travailler, mais aussi pour vendre les produits de leurs fermes, ou parfois, pour faire quelques bonnes affaires avant de repartir dans leurs contrées plus lointaine.
Jared était bien trop jeune pour se rappeller de l'unique fois où il avait accompagné ici ses parents. Jordan et Milo avait obtenue leurs diplôme de coursier et la remise des licences avait eut lieu à la capitale. Toute la famille était venue grâce aux reines du père de Milo. Jared avait encore en mémoire l'architecture des bâtiments, les commerces, l'incroyable foule qui s'agitait dans les rues, et surtout, les relais de coursier fleurissaient ici et la et proposaient toutes sortes de potions. Jared voulait toute les posséder, de celle permettant de réduire sa pointure de chaussure à celle faisant pousser des ailes.
Aujourdhui la situation était bien différente et c'était la faim qui l'obsedait. Il n'était plus possible pour lui d'éviter la civilisation. Enveloppé dans une couverture brune trouvée dans une décharge en périphérie de la ville, il serrait les murs à la recherche d'une nourriture qu'il serait capable d'avaler.
Alors qu'il approchait du centre avec precaution, de plus en plus de passant partagaient les ruelles. Il fut rapidement impossible de maintenir le rythme soutenue. Des étales avaient fleuries sur les trotoires et la foule avait remplit chaque espace. Jared arrivait le jour du marché. Il entendait les marchands crier à la bonne affaire et les clients crier à la hausse des prix. Mêlé à la foule, une multitude d'odeur venaient par accoups titillé son odorat et exiter sa faim. Il n'avait digéré ni les prunelles ni tout autre aliments qu'il avait jusque la essayer d'ingerer, sans parler de l'eau qui lui avait brûlé la gorge.
Le marché de Grisberg était immense. Il regroupait des spécialités venues de toute la péninsule. Du yack rôtie au Barbecue, des Ratatouille de toutes les saveurs, du ragoût de penguin, ou encore de la tarte aux prunelle. Fort d'un très long littorale on ne comptait plus non plus les poissons vendues en lot dans des bacs de neiges.
Jared n'avait fait que quelques mètres au sein du marché que la réalité le rattrapa bien vite. Sa présence dérangeait. De plus en plus de regard s'étonnait de son apparance et de ses traits fâcheux. Sa petite taille n'aidait en rien. Il connaissait bien la légende des lutins des enfers, très populaire dans la région.
Chaque visages qui croisait le sien se remplissait d'un dégoût à peine voilé ou parfois d'une peur véritable. Le cœur de Jared accélérait alors que les passants prenait soin de mettre le plus d'écart avec lui à son passage. Il n'eut pas le temps de maudire sa naïveté de penser pouvoir passer inaperçue qu'il reçue un œuf de la part d'un marchand qui le fit mettre le genoux au sol. Son cœur monta encore d'une vitesse à l'inverse de ses pas qui ralentirent, entravé par un début de panique. Alors qu'il faisait demi tour essayant tant bien que mal de garder profil bas. Il distingua au loin d'eux pacificateurs interpellé par le marchand qui lui avait lancé l'œuf.
Il n'en fallut pas plus pour faire prendre le pas de course à Jared qui se stoppa nez à nez avec une fillette de son âge pour ne pas la percuter. Jared ne put réfréner la sympathie que lui inspirait le visage doué de la jeune fille que à sa vue se petrifia. Elle attrapa dans l'instant la main de sa mère et se mit à crier d'une voix des plus aiguë et effrayé. L'étonnement crée par ce cri se propagea comme un traînée de poudre et Jared arriva dans toutes les pupilles. Il porta sa main au cœur comme pour l'empêcher de sortir et se rua vers l'une des nombreuses ruelles adjacente du marché, suivie de près des deux pacificateurs.
A chaque croisement les ruelles devenaient plus petites et les relants d'égout et de poisson se faisaient plus forte. La ville était plus grande que ce qu'il n'avait jamais vu et en voulant semer ses poursuivant il se perdait lui même. Les trottoirs salés pour y faire fondre la neige brûlaient ses pieds nus à son contacte. Il avait toujours eut haute estime des pacificateur de part le fait que son père en soit un, mais cette fois ses poursuivants lui soulevaient l'estomac et lui tordait les boyaux. Le peur l'avait envahi et un rapide coup d'œil ne fit qu'empirer son état. Tel était la réponse à sa naïveté. Les deux pacificateurs avait dégainer leurs pacifeuses de leurs foureaux.
Jared le comprit. Il courrait pour sa vie.
Bientôt les ruelles s'étaient vidés et des vieux bâtiments à l'apparence abandonné se collaient les uns aux autres pour former d'etroites ruelles. Bientôt, au delà d'un détour, il déboucha sur un mur, un cul de sac, aucune issue. Ils entendaient derrière lui les pas des pacificateurs. Il était cerné.
Caché au plus profond d'un tas de détritus de l'une des profonde caisse de bois, Jared était aveugle aux actions des pacificateurs. Il entendait sans précision leurs pas longer les murs de la ruelle et frapper les bens de bois de leurs pacifieuse. Leurs détermination semblait presque trop intense pour Jared qui n'avait enfreint aucune loi. Etais-ce la manière dont était respecter l'ordre à grisberg. Cela avait il un lien avec le fidèle qui lui avait jette l'œuf se demandais Jared qui tentait d'occuper son esprit avec autre chose que le dégoût pour les déchets qui le recouvraient.
Une montagne de détritus alimenté d'une part d'un abattoirs de yack, d'un écailleur de poisson, d'un atelier de confection de vêtements et pour finir d'un confiseur de prunelles.
Autant dire que le tas d'imondices qui s'ammassait derrière ces bâtiments l'écœurait au moins autant que sa propre peau. L'odeur prenait le nez, même un nez à moitié collé comme le sien. Le nombre de déchet était bien trop important pour le nombre de poubelle et recouvrait en tas une bonne partie du sol. Jared se demandait d'ailleurs maintenant en quoi se faire attraper par les pacificateurs aurait pu être pire que la situation dans laquelle il se retrouvait maintenant.
- Tu pensais vraiment nous échapper en plongeant dans ce merdier. Tu m'as pas l'air très débrouillard pour un lutin des enfers. Lança l'un des pacificateurs d'une voix trop proche de Jared pour qu'il ne puisse douter d'un éventuel bluff.
- Et si jamais on faisait erreur? Intervint son collègue en retrait, la voix tombante.
Après tout je n'ai jamais vu de lutin des enfers avant. Ajouta t'il.
- Crois moi celui là en est un. Et on a pas tout les jour d'occasion d'empocher un extra pour faire son travail. Reprit le premier en faisant trembler le contenaire.
Il venait de fermer la ben dans laquelle était enfoncé Jared de son lourd couvercle. La pouls de Jared déjà intense s'emballe plus encore. Plus aucune lumière ne lui parvenait. Il était prisonnier du contenaire et les cris qu'il commencait à pousser arrivaient ettoufer aux oreilles des pacificateurs. Privé de sa vue son odorat pris le relais et reconnue une odeur familière. Celle du carbure.
Un liquide hautement inflammable qui servait souvent dans les mélanges pour potion, lui dégoulinait sur le visage. Il n'en fallut pas plus pour comprendre la suite. L'odeur attendue de roussi ne se fit pas attendre.
Le contenaire prenait feu. Alimenté par le carbure les flammes devorais le bois avec appétit. Il n'y avait nul part où fuir. Il faisait vibrer sa voix rauque aussi loin qu'elle pouvait porter alors que la chaleur devenait irrespirable. Il allait être brûler vif.
Fin de chapitre....
Le jour declinait sur Grisberg. Au bout de l'une des ruelles les plus reculé du quartier des usines, un t'as de cendre se découvrait peu à peu par les bourrasques de vent. Le feu avait consumé jusqu'à la dernière bûche. La cendre était éparpillé au gré du blizzard jusqu'à laisser se devoiler une main fletrie. Peu à peu le corps nu apparaissait. Pas plus brulé qu'avant l'accident, pas moins non plus, mais vivant.
Vivant et avec une seul question à l'esprit. Qu'etais t'il devenue ?
Peut être était il le seul à ne pas remarquer sa vraie nature. Comment avait il pu se retrouver dans un situation si pathétique que finir brûlé dans un tas d'ordure sans raison s'interrogea Jared.
Après effort allongé sur une carcasse de yack recouverte par endroit de confiture de prunelles fermenté, Jared avait le visage tordue de honte et de manque. Les bon petits plats de sa mère, les batailles avec sa sœur, les sortie en forêt avec son père, même les cris de Jasper lui manquaient.
A la question qui était il une seule réponse lui venait.
Il avait tué son frère. Il était un monstre.
Je suis un monstre! répétait il comme une prière avant de prendre un instant de réflexion.
Si il n'était plus ce qu'il était. Peut être était ce cette chose qui avait tué son frère. Peut être n'était-ce pas lui après tout qui était à blâmer pour ce qui était arriver, mais bien cette chose qui semblait partager son corps. Étrangement Jared ne s'était pas sentie aussi apaiser depuis l'accident. Il suffisait pour lui de combattre cette part de lui même pour redevenir celui qui l'était comprenait peu à peu Jared convaincue. Sa pensée le liberait peu à peu lorsque l'ouverture d'un rideau métallique le fit se cacher derrière une poubelle.
Un deuxième et un troisième rideau métallique s'ouvrirent à leurs tour. Un homme épais et trapu sortit du premier, tirant un énorme sac noire d'où dépassait quelques os frais de yack. Il salua ses collègue. L'un d'eux était un homme en tablier qui tenait une sceau remplie d'écailles et d'arrêtes alors que l'autre était une femme à l'embonpoint qui tenait un pot de confiture de prunelle dans une main et un sac de mauvais fruits dans l'autre. Les deux saluerent en retour avant de déverser leurs détritus le long des contenaires déjà pleins tout en remarquant que l'un d'eux avait été réduit en cendre.
Ceci fait, ils fermerent leurs rideaux métalliques à clef et prirent la direction de la ville, tout en se plaignant de la bande de jeune qu'il presumait autour de l'incendie de la poubelle.
Une fois l'impasse redevenue calme, il fallut quelques minutes à Jared avant de s'approcher du sac qui sentait bon la prunelles. Il avait faim. Assez faim pour avaler des vieux fruits même pas assez bon pour une confiture. Il allait mettre l'un d'eux en bouche lorsqu'il se figea. Devant lui se dressait un Wog.
Un genre de chien-loup au pelage d'hiver qui au vue de ses babines retroussé ne voyait pas Jared d'un bon œil. Vivant en meute en bordure des villes, les Wogs avaient déjà subit plusieurs campagnes d'extermination suites à leurs attaques contre l'homme. Le grognement haché qu'avait démarré celui-ci lui rappelait qu'il ne pouvait pas le confondre avec un simple chien domestique. Jared était immobile, incapable de savoir qu'elle réaction adopté. Il savait avec raison que ce genre de Wog pouvait le tuer d'un seul coup de croc.
Le chien sauvage avançait vers lui d'un pas lent et intensifiait son grognement. Jared reculais, les mains sur le sol, et ce jusqu'à ce que son dos heurte la benne à ordure terminant l'impasse. Face à sa soumission le Wog se stoppa, puis gardant un œil sur l'enfant, il éventra le sac noire qu'avait jetter l'homme de l'abatoire de Yack et pris quelques morceau de choix dans celui-ci. Avec de tel déchet cette ruelle était le garde mangé parfait. Il ne l'avait pas entendue de la journée mais venait de comprendre qu'ici c'était son territoire.
L'excavation du sac dura une bonne dizaine de minutes avant que la bête reparte d'où elle était venue, un renfoncement sombre, caché derrière des une benne à ordure métallique. Par chance le Wog ne s'était pas intéressé aux prunelles. Et alors que Jared avala la troisième son estomac se mit à gargouiller. Sans déroger à la fois précédente, il deglutit l'entier contenue de son estomac mélange à du sang sur le sol gelé. Quelque chose n'allait pas. Malgré la faim qui le tiraillait il n'était plus capable de manger.
Et il en était de même pour la soif. La douleur près du lac gelé avait laissé des séquelles et Jared se refusa de réitérer l'expérience. Sans erreur possible son corps était en train de changer. Dans une certaine forme d'acceptation, Jared identifiait peu à peu ce qui le rongeait de l'intérieur pour en connaître la nature. Il ne pouvait plus manger ni boire. Il ne pouvait pas mourir par les flammes, ni même de froid. Et pour finir la nuit son corps s'embrasait sans doute, assez pour faire fuir une meute de loup et brûler de la pierre.
Quelle surprise cette chose qui partageait son corps lui réservait encore ? S'interogeait Jared en regardant ses mains brûler d'un œil perdu.
Quelques heures lui avaient suffit pour s'accoutumer à l'odeur. Hormis les restes de poissons qui restaient de coriaces adversaires, la nuit se passa sans encombre. Si bien même que Jared décida d'y rester pour la suivante, et celle d'après. S'occupant la journée lorsqu'il ne broyait pas du noir, a s'initier à la couture avec les vieilles pièces de cuirs jetter par le tanneur. Ou à la lecture des quelques pages de journaux retrouvé parfois en piteuse état dans les ruelles adjacentes. Il se servait parfois d'un os brisé pour graver quelques croquis a même les murs de chaux et organisait de nuit des chasses aux ordures.
Chaque soir il regagnait sa ruelle et son couchage de fourrure de yack. Il lui suffisait de respecter la hiérarchie de la propriétaire Wog. Malgré la difficulté évidente d'un tel environnement, cela convenait à Jared qui pour la première fois se sentait appartenir à quelque chose. Il n'avait eut ses derniers jours pas d'autres désir que de celui de dormir, d'occuper son esprit, et de se tenir loin de ceux qui l'appelait le lutins des enfers comme il avait pu en entendre parler par les marchands à la fermetures des magasins.
Les rumeurs avaient semble t'il fait le tour de la ville. On parlait d'un démon ayant fait éruption au marché et effrayant tout le monde par son apparence.
Une semaine.. puis un mois.. Le temps jouait en la faveur de Jared, qui avait appris à rejeter sa culpabilité sur l'être qui le possédait au lieu de s'emparer de son esprit et le mener à l'autodestruction. Une énième journée était passé et alors que le Wog sortait en quête de sa ration quotidienne. Un bruit perturba l'ordre des choses.
Un homme encapuchoné remontait la ruelle au pas de courses. Une longue pince en métal dans les mains, il se faufillait jusqu'au grilles qui delimitaient les arrières boutique. Il avait de toute évidence attendue que les propriétaires partent pour entamer ses actes. Il choisie finalement le rideau qui donnait sur l'atelier de confiture de prunelle et commençait à insérer sa pince autour d'un des maillons avant de faire tomber son outil.
Bruyant et maladroit, le voleur ne semblait pas très doué étant donné le raffut qu'il provoquait et la difficulté qu'il avait à ouvrir la porte. Tout comme Jared le Wog tenait en retrait et attendait que le contretemps se termine.
Cependant la situation prit un tournant innatendue. Arrivant à son tour de la ruelle c'était la tenancière du magasin de prunelle qui avait surement oublié quelque chose. Tout était réunit pour que la situation vire au drame, interiorisa Jared qui caché de sa benne, avait une vue sur la scène. La marchande avait presque atteint le bout de l'impasse lorsque un bruit de clef résonna au sol. Inquiet, le malfrat se retourna brusquement. La vendeuse de prunelle se tenait devant lui, droite comme un piquet. Sous l'effet de surprise elle avait fait tomber les clefs qu'elle tenait en main. Paralysé par la peur elle n'osait pas regardé le voleur qui prenait sa direction.
Jared suréleva ses yeux pour discerner la scène. La marchande était paralysé par la peur et le voleur pris sur le faite était saisit d'une colère paniqué. Pour sûre ces deux là avaient mal choisie leurs soirs. La rencontre devenait inévitable. Malgré ses traits effacés par les flammes, on pouvait deviner l'inquiétude sur le visage de Jared.
Avait il le devoir morale d'intervenir ? Avait il toujours cette volonté de faire le bien alors qu'il était vu de tous comme un monstre ?
Le temps se stoppa dans la petite ruelle alors que les deux individus se faisaient face. Le vent s'etait levé au même instant. Une bourrasque traversa l'impasse emmenant avec elle un reflux de déchets environnants et faisant couiner les bennes de bois. Elle fut le signal de d'un départ synchronisé. La vendeuse prit ses jambes à son coup et se rua vers l'artère principale poursuivie de près du voleur. Il l'aggripa par le tablier qu'elle portait encore et la projeta sur le sol.
La tenancière laissa s'échapper un cri de détresse qui se perdit dans la ruelle. L'homme arborait un sourire malsain face à sa victime si aisément mis au sol. Toute action émanant du voleur se faisait dans la violence, tout comme sa démarche saccadée. Avec délice il fixait la vendeuse au sol. Fier de sa puissance, il sortie un couteau de sa poche, et l'agitzit dans les airs. Elle, suppliait. Lui, riait. puis...
- Ahhhhh ! Le cri de douleur du voleur était innatendu. Un os de yack lui perforait la cuisse.
Jared se tenait statique du sang sur la main. Ses doigts se crispait encore d'avoir tenue l'os avec tant de fermeté.
Au vue du regard de la tenancière et du bandit, tout deux l'avaient reconnut. C'était lui. Le lutin de souffre.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top