Horreur en mes yeux depuis samedi . Le temps tombe et je ne peux que le suivre . Ce ciel que je ne vois, seul.  Suis-je unique à pleurer de douleur face nuage qui pleuvent . Ce soir rien ne va . Pourtant, j'ai bien mangé . Demain j'ai cours et je socialiserais . Sous un toit à l'abri de la pluie, j'écris depuis mon téléphone.  Je le peux car j'ai pu l'apprendre.  Mais rien ne me suffit pour combler ce vide . Apparemment à 17 ans la vie est encore simple.  Comment puis-je tenir encore . Tant de violence me comprime . Toute cette haine est lointaine pourtant elle pénètre mon sang et le glace .
Que suis-je finalement ?
Une âme errante s'étant trompé de corps, maladif. Tout démange puis gratte . Ce rideau de poils qui me cache, cette couverture ne convient plus .
Qui pour me protéger autre que moi .
Telle la lumière que l'on éteint le soir, je n'apparais que pour autrui et m'éteindrais seul . Je ne peux fonctionner sans chaleur humaine, sans voir ces sourires, sans voir à travers ces petites fentes des êtres pétillants..
Il ne reste plus que le vent soufflant après les bougies ou après un vent d'artifice.  Après est le scénario de ma vie.