"Oh, désolé, bonjour. Que puis-je faire pour vous ?" Un homme sort, heurtant des boîtes en sortant de la pièce étouffante mais il ne tombe pas. Ce n'est pas lui que nous voulions trouver.

"Oh, bonjour... nous regardions juste pour des CASSETTES." J'éclate de rire à la tentative de mon soi-disant gardien de nous faire sortir.

"Les cassettes sont difficiles à trouver ici. Les usagées, je ne peux pas lire l'écriture sur les bandes. Vous pouvez déchiffrer ? S'il vous plaît, nous aimons vraiment les cassettes en fait." J'essaie de nous sauver. Je ne pense pas être si convaincante, mais c'est assez pour le faire sourire. Je pense que c'est un sourire ; son visage se tord d'une manière bizarre, comme un rictus. C'est froid. Je veux sortir d'ici.

"Je voudrais pouvoir vous aider, mais je ne peux pas non plus les déchiffrer. C'est un problème depuis toujours. Vous savez, l'écriture des hommes. Elles sont toutes mauvaises," dit-il. Il est vraiment échevelé, et semble avoir beaucoup transpiré. Je ne suis pas sûre pourquoi, mais il semble avoir juste mis ses vêtements. Son regard se dirige vers la porte. Nous sortons du magasin de manière robotique.

"Mon cœur bat vite. Bon sang, qu'est-ce que c'était ?" Nous rions toutes les deux. Je ne peux plus beaucoup parler ; ma gorge a tendance à se raidir quand je souris trop. Ce qui semble cynique vu mon moi habituel. Je m'accroupis, reprenant mon souffle. Le soleil est agréable. Je suis heureuse.

"C'était étrange. Rentrons avant que le soleil se couche," dis-je. Je regarde une dernière fois le magasin. L'enseigne ouverte n'est pas allumée. Peut-être qu'il avait quelque chose à faire à la porte arrière.

"Je ne sais même pas quoi penser."

"Que sera, sera et ainsi de suite," répond Marie.

Nous rentrons à la maison.