Chapitre 5 : Curiosité




« Les amies d'hier ne sont pas toujours les amies de demain »
Auteur anonyme —


Lizzie...il me parlait enfin d'elle.

Je commençais à craindre qui lui soit arrivé quelque chose alors quand Matteo m'a dit qu'ils étaient encore tous les deux très liés, je me suis senti rassuré.

— Je suis content de savoir que vous ne vous êtes pas lâché, comment elle va ? Elle vit toujours ici ? Tu penses qu-

— Woh woh, doucement le blondinet, respire, rigole Matteo.

— Désolé, riais-je en me grattant la tête.

Je n'avais pas pu m'en empêcher, ma curiosité était à son paroxysme et je n'avais plus qu'une hâte, avoir des nouvelles de la petite fille que j'ai connue.

— Donc vous êtes toujours amies comme lorsque nous étions petits ? Demandais-je.

— Même encore plus, tellement que, tout le monde pense que nous sommes secrètement amoureux l'un de l'autre. Je te le dis tout de suite, c'est faux archi faux, s'empresse-t-il de préciser. On ne s'est pas lâché d'une semelle, jamais l'un sans l'autre et si ça arrive, nos amies savent, sans même qu'on leur disent, que quelque chose ne tourne pas rond.

— C'est déjà arrivé ? Le questionnais-je curieusement.

— C'est le cas en ce moment, sinon elle serait avec moi, m'avoue t-il tristement. Mais je ne me fais pas de souci, je sais que ça ira, dès qu'elle rentrera à Chicago, elle ne pourra pas s'empêcher de me parler. On est comme ça.

Je fronce les sourcils. Il semble y avoir un problème entre eux et en plus de cela, finalement, elle n'est pas à Chicago. Sans que je pose mes questions, il m'a donné des réponses.

— Elle n'est pas ici alors.

— Non mais pas de panique le blondinet, cette petite rebelle revient dans deux jours, sourit-il. Tu l'auras revu avant que tu ne rentres à New York.

Légèrement rassurer, je soufflais un bon coup.

— Cette petite rebelle ? Souriais-je.

— Oh que oui, tu n'as même pas idée, soupire t-il. Elle l'était déjà quand on était petits, quand elle avait des dispenses de sport, mais qu'elle nous forçait à jouer au foot avec elle sinon elle ne nous parlait plus.

Je rigolais.

C'est vrai. Dans mes souvenirs Lizzie a toujours été une petite fille respectueuse et gentille, mais elle avait aussi un côté « laisser moi faire ce que je veux sinon je vous en colle une » ouais voilà, clairement ce côté-là.


« — Pourquoi vous faites comme si je n'étais pas là ? Je veux la balle moi aussi, souffle Lizzie d'un air agacée.

— Lizzie pousse toi sinon tu vas te prendre la balle dans la tête, dit Matteo.

— C'est moi qui vais te la mettre dans la tête si tu me laisses pas joué avec vous ! S'il te plaît Matteo, j'en ai marre de toujours rester sur le côté.

Ayant compris que ça ne servait à rien de le convaincre lui, elle s'avança devant moi en croisant les bras.

— Austin, je peux jouer avec vous ? Me demande-t-elle.

Son papa et sa maman nous ont dits qu'elle n'avait pas le droit de jouer au foot. Alors, je ne sais pas.

Si on se fait juste des passes, je pense que ça ira.

Je donne la balle à Lizzie qui me sourit grandement et elle s'empresse de faire une passe à Matteo.

— Mais Austin qu'est ce que tu fais ? Ses parents nous ont dits qu'elle n'avait pas le droit de courir ! S'exclame Matteo d'un air inquiet.

— Mais je m'en fiche, moi je veux juste jouer avec vous, je m'ennuie après, boude-t-elle.

Je n'aime pas voir Lizzie comme ça, c'est mon amie.

— Je sais mais regarde, on ne va pas courir on se fait juste des passes, commençais-je, on est ses amis, c'est pas gentil de la laisser toute seule.

Matteo a l'air d'hésiter tandis que Lizzie le supplie du regard.

— D'accord mais si la balle part trop loin, tu ne bouges pas pour aller la chercher, je n'ai pas envie de me faire gronder par ton papa, finit-il par dire.

— J'irais l'a chercher moi, ajoutais-je.

Alors que nous venions à peine de mettre en ronde pour que l'on puisse se faire des passes, Brent s'incrusta au milieu et arrêta la balle.

Oh non, l'entraînement va commencer et Lizzie n'a même pas eu le temps de jouer avec nous. J'espère qu'elle ne nous en voudra pas.

— Brent ! M'exclamais-je en tapant du pied.

— On arrête de jouer et on va s'échauffer les garçons, Lizzie tu devrais aller rejoindre tes parents pour encourager Austin et Matteo, intervient Aiden.

Je soupire tristement en la voyant repartir vers ses parents en étant déçu. 

— Aller champion, on y va, entendis-je... »



— Tu m'inquiètes quand même un peu Matteo, elle va bien ?

— Désolé, ce n'est pas ce que je voulais. Mais, tu verras quand elle rentrera, d'ailleurs, je compte bien assister à vos retrouvailles, elle va trouver ça dingue aussi, j'en suis sûr !

— Tu penses qu'elle sera contente de me revoir ? Demandais-je.

— Alors franchement, je ne peux pas te donner de réponse, elle a beau être ma meilleure amie, elle n'en reste pas moins imprévisible mais ne te fais pas de souci, il n'y a aucune raison pour qu'elle ne le soit pas.

— Même si je n'ai donné aucunes nouvelles depuis dix ans ?

— Oui Austin, comme je t'ai dit, on ne l'a pas fait non plus alors ça serait vraiment débile de notre part de t'en faire le reproche. Puis dans son cas, ça serait encore plus idiot de te dire un truc pareil vu que ça fait des jours que je n'ai aucun message d'elle, me rassure-t-il.

Vu comme ça...

— Comment ça s'est passé pour elle toutes ces années ? Toi t'es devenu capitaine, tu as même la fille de ton entraîneur dans le viseur, t'as eu deux petites sœurs, mais elle, comment ça se passe ? Le questionnais-je.

Je tournais mon visage vers lui et parviens à voir une rapide grimace sur le sien.

— Elle est toujours fille unique, enfin non, je lui dis toujours de dire qu'elle a un grand frère, c'est-à-dire moi, pour que si un jour, elle est en galère elle puisse dire le fameux « Arrête sinon je vais appeler mon grand frère », rigole-t-il.

— Ça serait plutôt petit frère, je te rappelle qu'elle est née avant nous, riais-je aussi.

— Oh chut, dit-il en levant les yeux au ciel, je croirais l'entendre. Je le sais, mais pour moi, c'est une troisième petite sœur comme je t'ai dit.

Je souris. L'amitié qui les lie ensemble est incroyable. Je me doute bien que je n'aurai peut-être plus la possibilité de renouer cette amitié-là avec eux après tant d'années, ce qui me fait un léger pincement au cœur.

Mais je suis tout de même content de voir que même après mon départ, ils ne se sont pas lâchés et sont rester unis même si apparemment, ce n'est pas la joie ces derniers temps.

— Pourquoi Lizzie n'est pas à Chicago ? Demandais-je.

— Il vaut mieux qu'elle le dise elle-même, si je te spoil déjà toute sa vie alors qu'elle ne sait même pas que tu es de retour parmi nous, elle m'en voudra, me répondit-il gentiment.

Je dois admettre que je me montre bien trop curieux.

Matteo avait raison, il valait mieux que je ne précipite pas les choses puis, je pourrais poser mes questions à Lizzie quand elle sera rentrée, comme pour Matteo, ça nous permettra de nous redécouvrir.

Ça sera encore mieux d'en discuter avec elle.

J'ai vraiment hâte.

Je me demande comment elle est devenue physiquement. Si elle a toujours de longs cheveux noirs, si elle nous dépasse enfin en taille, si elle est toujours autant souriante...

Un coup sur la joue me fit sortir de mes pensées, je frottais ma main sur cette dernière et me tournais vers Matteo qui venait de me lancer son ballon.

— Mais...c'est de la méchanceté gratuite, ça, déclarais-je.

— Appel ça comme tu veux mais encore une fois, tu étais complètement dans la lune, fallait bien que je te ramène à la réalité, se défend t-il.

— Et me lancer ton ballon t'as paru être la bonne solution ? Dis-je en arquant un sourcil.

— Bah oui, la preuve ça a marché, répondit-il en haussant les épaules.

— T'étais obligé de venir avec ton ballon en plus ? Lui demandais-je.

— Oui je ne m'en sépare jamais, il est toujours pas trop loin de moi. C'est très inutile pendant une bagarre, un gros coup de ballon et le mec est sonné.

Ça sent drôlement le vécu.

— Tu parles en connaissance de cause ?

Le concerné hoche la tête en riant.

— Je suis bagarreur que très rarement, les filles préfèrent largement mon beau sourire à ma colère, ajoute-t-il.

— Je n'en doute pas, répondis-je.

— Tu critiques mon addiction à mon ballon mais toi aussi tu dois bien avoir un truc dont tu te sépares pas.

Il a visé juste. Il y a bien quelque chose.

— Oui, je ne sors jamais sans avoir une casquette sur la tête, avouais-je.

J'avais pris cette habitude lors du premier match d'Aiden dans l'équipe des Giants quand nous venions d'arriver a New York. Ce dernier m'avait offert la casquette de son équipe et je ne m'en étais plus jamais séparé.

Ensuite, j'en ai acheté d'autres, un tas d'autres, alors maintenant, je me retrouve avec une belle collection.

— Même en hiver ? Demande Matteo, étonné.

— Même en hiver, affirmais-je.

— Tu caches une grosse calvitie en plein milieu de ton crâne ? Non, vu la touffe de cheveux que t'as, je n'y croirais pas.

— Je cache rien du tout, arrête d'imaginer n'importe quoi, rigolais-je en lui donnant un coup dans l'épaule.

— Aïe, pas la peine de te vexer, t'inquiète, on va tous finir chauve un jour, d'autre un peu plus tôt, me taquine t-il.

Je lève les yeux au ciel. Décidément, je sens que je vais bien m'amuser cet été avec lui.

— Mais sinon, pourquoi tu étais dans la lune ? C'est Lizzie ? Oh, t'as toujours un petit faible pour notre petite Lizzie ! S'exclame-t-il.

— Quoi, mais non arrête, cri pas un truc pareil. Je t'ai dit que j'avais déjà eu une petite amie même si ce n'était pas vraiment sérieux, ça veut bien dire que je suis passé à autre chose, riais-je.

— Ne parle pas trop vite Austin, notre petite protégée a bien grandi, tu risques d'être surpris.

Sa remarque attisa de nouveau ma curiosité. Je me demande vraiment comment elle est devenue.

— Peut importe, ça ne change rien. Je suis passé à autre chose. Je ne suis pas un fou, je ne reste pas obnubilé par une fille pendant 10 ans alors qu'elle s'en fiche. On avait 6 ans, c'était une histoire d'enfant, m'expliquais-je.

Matteo haussa ses sourcils et un petit rictus se dessina au coin de ses lèvres.

— Qu'est-ce qu'il y a ? J'ai l'impression que tu vas te foutre de ma gueule, dis-je.

— Non, je n'oserais pas voyons. Mais comme je t'ai dit, tu verras, dit-il toujours en souriant.

— Ouais, tu verras que j'ai raison.

Il lève les yeux au ciel, mais reprend rapidement la parole.

— Et comment elle était ta copine alors ? Me questionne t-il soudainement.

— Hein ?

— Deux. Mais oui, ta copine a New York avec qui ce n'était pas sérieux, continue t-il.

Oh non.

En même temps, je lui avais tendu la perche. Je n'ai pas été très malin sur ce coup-là.

— Si ça te dérange pas, je ne veux pas vraiment parler d'elle, soupirais-je.

— Aïe, rupture douloureuse ? Tu lui as brisé le cœur ? Me questionne-t-il.

Argh, ce n'est pas toujours le garçon qui brise le cœur des filles, bon sang.

— On peut dire ça comme ça.

— C'est que c'était du sérieux alors, continue-t-il.

Pour moi, ça l'était.

— Non, ce n'était juste pas très clair pour l'un de nous deux.

— Mmh, elle m'a l'air bien complexe ton histoire le blondinet, bon aller, tu viens ? Ce n'est pas que je ne veux pas rester, mais j'ai promis à ma mère de l'emmener en voiture pour faire les courses, annonce-t-il.

— C'est très gentleman ça, dis-je en me relevant.

Matteo pouffe de rire.

— Il y a bien qu'avec ma mère que je le suis, commence-t-il.

Nous rejoignons sa voiture puis Matteo me dépose jusqu'à ma nouvelle maison pour l'été.

— Waw, ça, c'est ce que j'appelle une putain de baraque, s'exclame-t-il une fois garer devant chez moi.

Je rigole.

— Je me suis dit la même chose, avouais-je. Tu veux rentrer ?

— Non désolé, ma mère m'attend sûrement mais on va se revoir, ça te dit de venir avec moi au feu d'artifice samedi ? Y aura mes amies aussi, tu pourras les rencontrer, et Lizzie sera sûrement de la partie, alors ?

— C'est d'accord, ça va être cool, souriais-je.

Nous échangeons rapidement nos numéros de téléphone puis Matteo est parti retrouver sa mère.

J'étais ravie d'avoir son numéro, je ne ferais pas la même erreur deux fois. Je pourrais rester en contact avec lui-même quand je retournerai à New York.


* * *

Devant la porte, je me souvenais soudainement que je n'avais pas répondu au dernier message d'Emma.

Je sais qu'elle ne va pas m'en vouloir, mais je me doute bien qu'elle a dû s'inquiéter alors, pour me faire pardonner, je me mis à cueillir les fleurs devant la maison.

Mes fleurs ont une sale tête, mais je sais déjà qu'elle n'y fera pas attention et qu'elle me remerciera comme s'il s'agissait d'un bouquet bien garnit.

Je rentrais enfin à l'intérieur et étonnement, personne ne m'avait entendu arriver. Je comprenais rapidement pourquoi lorsque j'entendis de la musique dans le jardin.

J'enlevais mes chaussures puis m'avançais vers la porte qui mène au jardin. Emma et Aiden étaient en train de danser ensemble. Je ne sais pas comment elle a pu réussir à le convaincre, mais elle y a parvenu et je dois bien admettre qu'il ne se débrouillait pas si mal.

En même temps, au bout de 10 ans, il était grand temps qu'Aiden arrive à quelque chose, malgré son absence de talent en danse.

Obnubilé l'un par l'autre, ils ne m'ont même pas remarqué et pourtant, j'étais bien loin d'être caché.

L'amour qu'ils éprouvent l'un pour l'autre me fascinera toujours autant. Dix ans, dix ans que ça dure. Je trouve ça incroyable. Comment était-ce possible de ne pas se lasser de quelqu'un après si longtemps ?

Certes, il y a eu des mauvaises passes, mais ils ne se sont jamais quittés. J'ai quelques souvenirs d'eux en train de se disputer, mais comparer au reste, ils ne sont que très peu.

Ils se soutiennent dans tout ce qu'ils font, même quand tout paraît impossible. Ils se donnent la force de réussir et je trouve ça si beau.

Ce sont des âmes sœur, je me demande si j'arriverai à trouver la mienne un jour.

Leur histoire est mon exemple.

— Oh, Austin tu es rentrée, s'exclame soudainement Emma. Alors, comment s'est passé ton après-midi ?

Elle se détachait d'Aiden qui me sourit de loin.

— Super bien, tellement que je n'étais pas sur mon téléphone, alors désolé de ne pas avoir répondu à ton message, déclarais-je en lui tendant mon pitoyable bouquet de fleurs.

Pitoyable, c'était vraiment le mot parfait. Les fleurs ne restaient même pas droites, elles étaient littéralement morte, mais ça n'a pas l'air de déranger Emma qui me prend dans ses bras.

— Tu sais comment éviter les engueulades toi, chuchote Aiden derrière moi avant de rentrer à l'intérieur, un sourire en coin.

Je lui jetai un regard en biais. Il était juste jaloux de toute façon.

— Merci Austin, elles ont l'air un peu fatiguées mais elles sont superbes, sourit-elle. T'as fait quoi de beau alors ?

Nous rentrons tous les deux à l'intérieur de la maison en sentait le vent de ce début de soirée se rafraîchir.

— J'ai recroisé Matteo par hasard au stade après mon entraînement avec Aiden, tu te souviens de qui c'est ?

— Et comment que je me souviens de ce garçon, commence-t-elle, tout s'est bien passer alors ?

— Oui, il m'a proposé d'aller avec lui et ses amies au feu d'artifice samedi, ça ne te dérange pas que j'y aille avec lui finalement ? Lui demandais-je.

J'avais accepté la proposition de Matteo bien assez vite, j'avais complètement oublié que nous avions déjà prévu d'y aller tous ensemble avec Kristen, Charly, Nina et Kurt.

— Pas du tout, amuse toi, tu es en vacances, me rassure-t-elle.

Derrière Emma, je voyais Aiden froncer les sourcils.

Je comprenais très bien pourquoi, d'habitude Emma me donne une liste d'instruction des choses qu'il ne faut pas que j'oublie et là, rien.

Je n'aurais pas dû parler trop vite.

— On t'emmènera ou Matteo s'en charge ? Par contre, pas d'alcool ou qu'un seul verre et cette fois-ci, tu n'oublieras pas de répondre à mes messages, ça m'évitera de m'inquiéter, ajoute-t-elle.

Un rictus se dessina au coin de mes lèvres. Je me disais bien que c'était trop beau pour être vrai, mais bon, c'est ma sœur et je ne la changerai pour rien au monde.

— Tu t'inquièteras même s'il t'envoie des messages Emma, dit Aiden.

— N'abuse pas Aiden, je ne suis pas du tout comme ça, répondit-elle, à peine convaincu par ce qu'elle venait de dire.

— T'inquiète pas Emma, je ferais attention et je te préviendrai au moindre problème, c'est promis, la rassurais-je.

— Merci, me sourit-elle.

Le reste de la soirée se déroula parfaitement bien, après avoir mangé et pris ma douche, je suis allé dans ma chambre, satisfait par cette journée.

Une partie de mes craintes s'étaient envolée après mon après-midi avec Matteo. Il ne m'avait pas oublié, comme je le lui avais demandé sur mon petit bout de papier il y a dix ans.

Je n'aurais pas pu rêver mieux comme retrouvailles, en fait, je n'ai même pas eu l'impression de vivre des retrouvailles. J'ai eu la sensation de parler à un ami que je voyais tous les jours, mais en mille fois mieux, car je m'étais senti moi-même.

Maintenant, je n'avais qu'une seule hâte, c'était de revoir Lizzie, samedi, le jour de la fête nationale.





NOTE DE L'AUTEUR

Hello hello

J'espère que ce chapitre vous a plu eheh, on en apprend un peu plus sur Lizzie qui nous réserve bien des surprises tout au long de l'histoire haha 😆

—- Qu'avez vous penser de ce chapitre ?

— Un avis un peu plus concret sur Matteo ?

— Des idées sur les raisons du petit désaccord entre Matteo et Lizzie ?

— Comment vont se passer les retrouvailles Austin/Lizzie d'après vous ?

— Un petit mot sur Aiden/Emma ? Même si l'histoire ne les concerne plus vraiment j'essaie d'écrire des petits moments qui nous rappelle un peu Malchance

Bisous à tous ❤️








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