chapitre 4 : mocheté
PDV Takami :
Ça doit faire deux jours, peut-être trois, ou bien une semaine...
J'ai perdu la notion du temps depuis l'incident. Depuis, ni le monstre, ni aucun autres servant ne m'a nourrit et je sens que cette fois si, ma fin est proche.
Alors c'est comme ça que ça doit se finir...? Après toutes les épreuves que j'ai difficilement endurées, je vais mourir de faim dans une cellule humide et moisi.
Ma vue commença à se brouiller et des tâches noirs devenant de plus en plus grosse entravaient ma vue, mes jambes se mirent à trembler et ma tête tourner. Je finis par m'évanouir et ressentir un choc à ma tête sûrement du à ma perte de connaissance.
Je n'avais conscience de rien autour de moi, je parvenais simplement à entendre quelques sons et actuellement quelque chose de régulier brisait le silence qui régnait dans les caves du château de mon kidnappeur.
J'entendis la porte de ma cellule s'ouvrir puis plus rien. Jusqu'à ce que je me sente porter et qu'un air plus pur, moins poussiéreux se fit sentir.
Au bout de quelques minutes de marche je fus poser sur une grande planche je suppose, ce démon avait enfin décidé de me manger et de mettre fin à mes souffrances.
Mais au lieu de sentir la fleur se planter dans mon torse je sentis quelque chose de chaud contre mes lèvres et une espèce de pâte arriver dans ma bouche. De la viande...C'était de la viande, on me nourrissait et je reprenait petit à petit des forces, jusqu'à ce que j'eu la force d'ouvrir les yeux.
Le grand démon déchirait des morceaux d'un bout de viande sécher qu'il avait dans ses mains, le machait et vient poser ses lèvres sur les miennes pour me nourrir.
Je le repoussa violemment et tenta de m'éloigner de lui sans grande réussite étant donner que j'étais attacher à une espèce de table d'opération.
- pas bouger l'humaine.
- je suis pas ton chien et arrête tu me dégoûtes !
Il avait enlevé son masque et honnêtement je le préférais avec parce que là...il est juste à vomir ! Il a des yeux en ligne sur le milieu de son visage, une peau blafarde et une bouche avec des crocs qui pourraient me tuer à tout instant. Mais au lieu de ça il me nourrit.
- Tu aurais dû me laisser mourir...
- Et puis quoi encore ? Tu ne sais pas que vous les humains vous pourissez en moins de deux ? Si je veux te conserver je doit te garder en vie !
- ah...ça fait toujours plaisir de se faire rabaisser à l'état de bataille...
- Déso-...j'en ai rien à foutre !
Il me détacha et saisit violemment mon poignet puis me traîna jusqu'à la cellule froide dans laquelle je vis depuis quelques semaines maintenant. Le démon me poussa dans la cellule mais je m'agripa à mon écharpe qu'il avait autour du cou et lui arracha, en voyant cette écharpeun plan se créarapidement dans ma tête, j'allais peut-être vivre. Je fis de la résistance me tenant au rebord de la cellule pour ne pas entrer et en profita pour glisser le foulard dans la serrure de la porte puis je me laissa pousser dans la cellule.
Il grogna et claqua la porte en fer avant de partir mais heureusement pour moi mon plan improvisé avait fonctionné. L'écharpe avait bien empêcher la fermeture de la porte. Je m'asseya au sol attendant d'être tard dans la nuit pour m'échapper sans me faire repérer par les gardes.
Une fois que la lune fut haut dans le ciel j'attendu le changement de garde car pendant un court laps de temps j'étais laisser sans surveillance.
Quand le garde sortit de cette cave j'ouvris ma porte et remonta les marches en vitesse mais des pas se rapprochait rapidement de la cave, je devais me cacher ! Une caisse remplie de je ne sais quoi étais posé dans un coin près de la porte alors entendant les pas juste devant la porte je ne me fis pas prier et rentra dans cette caisse.
La porte s'ouvrit violemment frappant le mur puis la personne se dirigea vers les cellules. Lorsqu'elle fut assez loin je sortie de la caisse et sortit des caves. Je devais trouver la sortie a tout prix ! Je courus dans une direction inconnue cherchant une porte qui me mènerai à la sortie de cet enfer.
Je passa devant plusieurs portes sûrement les chambres vu les bruits étrange qui semblaient provenir d'une de ces dernières. A la voix je dirais que c'est le démon qui est en très bonnes compagnie et qui s'amuse bien ce qui m'arrange au moins il ne me poursuit pas !
Je poussa la porte au bout du couloir et tomba sur un grand salon avec de grandes baies vitrée, je m'approcha pour admirer le ciel que je n'avais pas vu depuis tellement de temps. A travers ces vitres je voyais plus que le ciel, je voyais ma liberté que je pouvais presque toucher du bout des doigts.
Alors je courus dans tout le château cherchant la sortie en vain, les bruits venant de la chambre avait soit cesser soit j'étais trop loin pour les entendre mais ça ne présageai rien de bon. Alors je courus encore et encore cherchant toujours jusqu'à ce que je tourne à l'angle d'un couloir. Un hall, il y avait un hall avec de grandes portes.
Mes jambes étaient comme tétanisé par la joie et le choc d'avoir trouver la sortie...enfin...! Je me précipita et tira la porte de toutes mes forces réussissant à l'ouvrir. L'air s'engouffra et me fit le plus grand bien après tant de temps enfermé dans une cave humide.
Je fis un pas dehors pleurant à chaude larmes de joie.
Ma joie était de courte durée car des pas se faisaient entendre derrière moi...au moins 5 personnes...
Il est temps de courir pour ma vie.
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