Chapitre 33
Pdv Lisa.
Ce rêve... Encore et toujours. Je suis devant cette grande porte en bois.
La bonne ouvre la porte et mon souffle s'arrête. Elle me fait signe de rester dehors et rentre dans la salle.
-Mademoiselle Malvina est arrivée pour le conseil des sorcières, dit-elle.
-Bien, répond une voix froide, tu peux disposer.
La bonne s'en va et elle me fait signe d'entrer. Je marche, essayant au mieux de ne pas trembler.
Vous savez ce qui est ennuyant avec les grandes robes comme ça ?
Non ?
Et bien, c'est que en plus de ressembler à une meringue géante, c'est plutôt lourd et compliqué de marcher avec ce truc.
Mais ce n'est pas le pire. Je ne vois pas mes pieds. Par conséquent, je ne vois pas la marche et du coup, je me vautre au sol.
En ce moment même, j'ai l'impression d'être une tortue sur sa carapace qui n'arrive pas à se relever.
-Laissez moi vous aider mademoiselle, dit un homme en me relevant.
-Merci, dis-je en souriant au majordome devant moi.
Il me sourit en retour. Un sourire d'ange m'éblouit mais un raclement de gorge me ramène vite à la réalité.
Le jeune homme reprend un air sérieux et se recule. Moi, je regarde partout autour de moi. Des femmes mûres au regard dur, sombre et parfois mélancolique se tiennent autour d'une grande table.
Je me calme comme je peux et m'installe autour de la table.
-Bien, dit une femme blonde qui semble être la chef, nous allons pouvoir commencer la réunion.
Je tente de le cacher, mais mon coeur bat fort et j'ai les mains moites. Je ne comprends pas pourquoi je suis là.
-Mademoiselle Malvina, me demande une femme à ma droite, où en êtes vous dans vos recherches ?
Toutes les têtes se tournent vers moi.
-Ah... Euh... Qu-quelles recherches ?
Toutes ces femmes semble aussi abasourdies qu'affligées.
-Voilà ce qu'on gagne à intégrer une gamine à notre société, murmure une d'entre elles.
-Cette gamine, répond une autre, c'est celle qui va vous sauver !
-Vous comptez réellement mettre notre en sort entre ses mains ?
Toutes ces femmes débattent, et je ne comprends pas de quoi il est question. Je commence à sentir la panique de plus en plus. Faut que je me réveille !
-SILENCE ! crie la chef.
Toutes les femmes reprennent leur sérieux.
-Nous voulions donc, continue-t-elle, savoir si vous aviez bientôt trouvé le sort ultime.
Le sort ultime... Le sort ultime... Mais de quoi elle parle !?
Réfléchis Lisa... Réfléchis...
Non. Ici je ne suis pas Lisa mais Malvina.
Qu'est-ce que les frères m'avaient dit à son propos ? Ah oui ! L'histoire de guerre, tout ça. Je peux peut-être en profiter pour voir si c'est vrai.
-J'y suis presque, m'exclamais-je, mais à ce propos...
Non ! Ça devient flou ! Pas maintenant, je peux pas me réveiller maintenant. Roh ! Y'a pas de justice.
J'ouvre les yeux, dans ma chambre.
-Et merde ! Fais chier !!
-Moi aussi je suis content de te voir, réplique Maxime.
Je souris vaguement en essayant de me souvenir de la raison pour laquelle je me trouve ici et Maxime vient aussitôt me serrer dans ses bras.
-Désolé Lisa. J'aurais pas du t'emmener là-bas.
Là-bas ? Là-bas où ?
Oh ! Nom d'une pipe en rollers ! Le bal bien sûr. Ce fichu bal d'allumés du cerveau.
-C'est rien, dis-je en tapotant son dos, tu ne savais pas.
Alors que je m'apprête à le lâcher, il ressert d'autant plus son étreinte.
-Restons un peu comme ça, murmure-t-il, s'il te plait.
Je ne l'ai jamais vu dans cet état. Il parait si fragile, si doux, si attentionné.
Je cale ma tête dans son cou et il en fait de même. Nous restons comme ça quelques instants jusqu'à ce qu'il retire sa tête. Je retire la mienne aussi et je le regarde dans les yeux.
Ils ont changé de teinte. Mais pas comme quand il est énervé, non. Cette fois, c'est différent. Je n'ai pas le temps d'analyser la situation plus longtemps parce que je n'arrive plus à résister.
Je presse mes lèvres contre les siennes. Il ne tarde pas à me rendre ce baiser.
Nous nous interrompons un instant pour nous regarder dans les yeux puis, Maxime me couche sur le lit et recommence à m'embrasser mais avec plus de passion cette fois.
À un moment, je sens ses mains descendre le long de mon corps. Je me crispe soudain, mettant fin à notre baiser.
Maxime se relève un peu et me regarde en souriant.
-Pardon, j'ai voulu aller trop vite ? Mais tu sais, c'est ma première relation avec une humaine.
-T'en fais pas, le rassurai-je heureuse qu'il reconnaisse ses torts.
Au fond, il est juste maladroit, ce gamin.
Il dépose un petit bisou sur mon front puis, il se lève du lit.
-Je dois aller au conseil des vampires, s'excuse-t-il, un petit problème à régler.
-Rien de trop grave j'espère, dis-je les joues encore un peu rouges.
-Ne t'inquiète pas. Je serai de retour demain.
Il quitte la chambre et moi, je reste là, euphorique. Je l'ai fait ! J'arrive pas à croire que je l'ai fait !
J'ai réussi. J'ai embrassé mon vampire. Je suis aux anges.
Pourtant, une voix mesquine et moqueuse me fait redescendre du ciel.
-Je ne te dérange pas ?
-Greg ! Qu'est-ce que tu fais ici ? Tu voulais encore me regarder dormir ?
-Tu n'y es point ! Laisse-moi t'expliquer.
Je m'assieds un peu plus confortablement et croise les bras sous ma poitrine, signe que je l'écoute attentivement.
-Et bien, commence-t-il en s'asseyant. Tout a commencé hier soir, juste après que tu sois partie. Vois-tu, je me suis fais un sang d'encre parce que tu es assez naïve, distraite, maladroite, stup...
-Oui c'est bon, j'ai compris ! aboyais-je.
-Pas le peine de t'énerver de la sorte, petite furie.
-Ne m'appelle pas petite furie !
-Bien, bien, dit-il en levant les mains pour me montrer qu'il capitule.
-Bref, reprends.
-Oui, s'exclame-t-il, je disais donc que je m'inquiétais pour toi. Et je ne fus pas surpris quand j'ai vu Maxime débarquer en te portant dans ses bras. D'ailleurs tu n'avais presque rien sur le dos, seulement une chemise et une veste. Et c'est assez étrange car Maxime n'avait qu'un pantalon. Donc je me suis dit peut-être que...
-Pas la peine de t'eterniser sur les détails Greg, criais-je en sentant mes joues devenir rouges.
-Oh, crie-t-il en pinçant mes joues, elle devient toute rouge la petite fu... Fille ! La petite fille !
Je regarde Greg d'un air tellement mauvais que j'en ai la paupière qui tremble.
-Hé, bafouille le jardinier. Arrête de me regarder comme ça. Tu fais vraiment peur, tu sais ?
Je ne peux m'empêcher de sourire car c'était un peu l'effet recherché en fait.
-Enfin bref, soupirais-je, pourquoi tu es ici ?
-Ah oui, et bien donc. J'ai attendu que tu te repose et je suis venu pour t'engueuler.
-M'engueuler ? Pourquoi ?
-Parce que tu ne m'as pas écouté ! Pourquoi t'es pas restée près de Maxime comme je te l'avais dis !?
-Eum... C'est lui qui est parti... Et...
-Enfin ! C'est sans importance maintenant. Parce que figure toi, chuchote Greg, que quand je suis arrivé, devine ce que j'ai trouvé ?
-Une magnifique jeune fille dans un lit ?
-C'est ce que je m'attendais à voir mais que ne fut pas ma surprise lorsque j'aperçus un magnifique jeune homme en train de faire un bain de bouche à cette magnifique jeune fille.
Pendant un instant, je reste hébétée et Greg est, quant à lui mort de rire.
-Tu...tu nous a épié !? réussis-je finalement à articuler.
-Non, je vous ai aperçu. Nuance !
-Et l'intimité alors !?
-Avant de parler d'intimité, annonce-t-il tel un philosophe, pensez à fermer la porte.
Cette fois, il m'a achevé. Je me recouche et me cache sous les draps. J'ai le visage rouge.
Rouge comme...
Rouge comme...
Rouge comme ma brosse à dent !
Oui bon, vous savez pas quelle couleur a ma brosse à dent. Pour vous donner une idée, elle est rouge comme mon visage.
Enfin bref.
-Greg ?
-Oui ?
-Tu es toujours là ?
-Non.
Je sors ma tête de dessous les draps. Lorsque vois son visage (enfin... son masque) hilare, j'attrape un oreiller et je le lui lance au visage avant de disparaitre, à nouveau.
-Menteur, criais-je.
-Excuse-moi, se moque-t-il.
-Va t'en ! Laisse moi seule avec ma honte.
-Ce serait moins drôle.
Pas le choix. Je me lève et pousse Greg jusqu'à la porte.
-Bon bon, je n'insiste pas. Mais, Lisa, une dernière chose avant de partir.
Je cesse de le pousser et le regarde avec méfiance.
-Quoi ?
Il approche son visage de mon oreille, un sourire narquois.
-Il embrasse bien ?
Je le pousse violemment et la moutarde me monte au nez. Bon sang ! Comment fait-il pour réussir à m'énerver comme ça !?
-Relaxe, je te taquinais.
-Oh Greg, je vais... Je vais....
-Tu va ? Tu va ?
-Je vais le dire à Iris !! hurlais-je avant de quitter la pièce en courant.
Tandis que je cours comme une dingue dans le couloir, je peux entendre Greg courir derrière moi et crier : " Oh non ! Pitié pas ça ! Elle va me priver de dessert !!".
-M'en fout !
-Nan mais je rigole plus là, reprend-il, tu te rends pas compte ! Elle va me mettre au coin ! Et me donner la fessée ! Elle peut se montrer tyrannique quand elle veut !!
Je rigole et accélère le pas. Quand j'arrive au bout du couloir, je tourne à droite et continue mais je finis par m'essouffler. Je m'arrête mais quand je me retourne, Greg ne me poursuit plus.
J'essaye de faire demi tour pour le retrouver.
Oh non ! Depuis que je suis ici, je savais que ça allait arriver à un moment ou un autre.
Ne jouez pas les innocents ! Vous aussi vous le saviez.
Tout le monde savait que ça devait arriver un jour. C'est le destin.
Je me suis perdue...
****************
Heeeey ! Deux chapitres en une journée ! Avouez que je suis trop géniale ! Aller, dites le ! On dit quoooooi ?
"Ta gueule !"
Roh ça va... J'ai bien le droit de me venter de temps en temps... Et puis..
"Je t'ai dit de te taire ! Pour ta peine, tu va au coin"
Mais..
"Pas de mais !"
Bon d'accord...
"Bonjour à tous, je suis la petite voix dans la tête de muffin. Vous pouvez m'appeler Jean-poireau. Je vais faire son commentaire de fin à sa place en essayant de me montrer aussi stupide qu'elle parce que en fait, elle est...absente pour le moment"
Pas la peine de mentir ! Je te signale qu'ils étaient là et que....
"Tu retourne au coin !!"
Roh ! Ça va ! C'est bon...
"Enfin bref ! Elle va faire son possible pour écrire son prochain chapitre dimanche.
Passez une bonne journée et mangez bien 5 fruits et légumes par jour. Mais pas les poireaux, sinon je me vengerai avec mes confrères"
Jean-poireaux? Tu es en train de leur faire peur là...
"Mais pas du tout !"
Enfin bref...
"Bisous !
Jean-Poireau"
Et muffin !
"Ta gueule muffin "
...
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