Chapitre 3.

Je me réveille au sol. Je ne me souviens pas de ce qui s'est passé. Le dernier souvenir que j'ai, c'est que j'étais dans la forêt devant... un tronc d'arbre je pense. Où est Ruby ? Mais qu'est ce que j'ai fais à cette soirée d'Halloween !? Maman va me tuer si je ne rentre pas rapidement...

Je suis où ?

Dans une petite pièce carrée.

Une sorte de cachot .... ?

Oui, sûrement. Ça ne m'a pas vraiment l'air de n'être qu'une blague de mauvais goût.

Je tremble un peu à cette idée.

Qu'est-ce que je fais là ?

J'ai vraiment l'impression d'avoir oublié des choses essentielles.

Je regarde mieux autour de moi. Il n'y a que des briques et une porte en bois en face de moi. Même pas une foutue fenêtre. Seulement un chandelier pour éclairer un peu. D'ailleurs, ces bougies n'ont pas l'air de fondre. Vous ne trouvez pas ça bizarre vous ?

Je ne sais pas qui m'a enfermé là, mais j'ai plutôt intérêt à me tailler en vitesse. Dans les livres que j'ai lu, qu'est-ce qu'ils faisaient dans ces situations-là ?

Je vais commencer par voir si la porte est ouverte. C'est un bon début.

Je me lève rapidement mais je m'étale quasi instantanément au sol.

-Oh ma tête, nom d'une carotte en baskets !!

Je me met à genoux et prends ma tête entre mes mains. Je dois avoir bu, un troupeau de licornes sauvages est en train de faire des claquettes sur mon crâne.

Je me relève mais plus doucement cette fois-ci. Je m'avance à petites enjambées vers la porte et abaisse la poignée. La porte ne s'ouvre pas, elle est fermée à clé.

Bizarrement j'étais sûre qu'elle allait s'ouvrir toute seule. Je suis vraiment trop naïve.

Qu'est-ce que je peux bien faire ? Je ne vais pas rester là, à me tourner les pouces quand même !? Râh ! Ça me frustre !

De la colère explose soudain en moi sans que je sache vraiment pourquoi. Tant pis pour la discrétion, je me lève rageusement et tambourine sur la porte en criant.

-Hey ! Y'a quelqu'un !? Ouvrez-moi cette  porte et laissez moi partir ! Je... Je vous jure que ous allez le regretter. Montre toi sale pervers sinon....

Je sens une présence derrière moi et de puissants bras viennent attraper mes poignets pour que je cesse mon boucan. Comment c'est possible ? Il n'était même pas dans cette pièce avant !

-Sinon quoi ?

-Lâchez-moi ! Espèce de dérangé !

L'homme me libère et je me retourne, prête à lui bondir dessus. Il m'arrête aussitôt dans mon élan.

Je m'attendais à un vieux psychopathe de 50 ans super frustré, mais là... La vingtaine, tout au plus.  Musclé, traits trop parfaits, abominable petit sourire en coin, cheveux bruns. Ce qui m'a perturbé, ce sont ses yeux. Certes magnifiques, mais rouges sang... Non. Ce sont sûrement des lentilles. Après tout, c'était Halloween, il n'y a pas si longtemps.

-Sinon quoi, répète-t-il à moitié agacé.

C'est vrai ça, sinon quoi ? Pour une fois, je décide de ne pas trop réfléchir et attrape au vol la première parcelle d'idée qui traverse ma petite tête.

-Sinon... Sinon... Bah j-je me tue !

Mais qu'est-ce qui m'a pris de dire ça !? Il est sûrement là pour me tuer alors il en a juste rien à cirer.

-Tu te tue ?

Contrairement à ce que je pensais, son sourcil se lève et son sourire s'élargit l'air de dire : " Tiens, en voilà une qui n'est pas trop conne ! ".

Je continue donc sur ma lancée. Le mieux à faire, c'est d'avoir l'air sûr de soi. C'est toujours comme ça qu'ils font dans les films. Mais pour avoir l'air confiante, il faudrait déjà que mes jambes cessent se trembler.

-Et bien oui, je me tue. Si je suis sûre d'une chose, c'est que vous avez besoin de moi en vie non ? Sinon je ne serai pas là, devant votre sale tête à l'heure qu'il est.

Pendant un instant, je vois une petite lueur de rage dans ses yeux couleur rubis qui deviennent plus foncés un bref instant.

Ok, l'insulter = mauvaise idée. C'est bon à savoir.

Il reprend son habituel sourire en coin et viens me coller contre le mur. Mon coeur bat de plus en plus vite et je tremble encore plus. Il est diaboliquement troublant. Je ne devrais pas ressentit ça, je le sais. Mais c'est comme si une âme étrangère crie à l'intérieur de moi, et prend le dessus sur la mienne. Je ne contrôle plus rien, et les émotions qui m'envahissent ne sont pas les miennes.

Sa main vient caresser délicatement ma joue. Ce contact est froid et mon corps en est parcouru de frissons

-Et, souffle-t-il dans mon oreille, comment comptez-vous vous laisser mourir ? Je ne vois aucun objet qui puisse vous y aider.

-C'est... C'est simple, dis-je d'un ton que je veux assuré, je ferai... La grève de la faim.

Il ne réponds rien et viens coller son nez dans mon cou. Il fait quoi là !? J'essaye de résister en le frappant, mais il attrape mes poignets et les bloque contre le mur.

Une nouvelle fois, mon cœur bat, alors qu'il ne le devrait pas. Je me sens faible, sans énergie. J'ai l'impression d'être possédée.

-Tu sens délicieusement bon, dit-il.

Cette phrase me fait perdre tout mes moyens. Il va faire quoi là ? Je sens ses lèvres se poser délicatement sur mon cou. Ce contact est plus doux que le précédent. J'aimerais en avoir plus.

"Arrête de penser ça Lisa ! Il est limite en train de te violer là !"

Oui...

Ces pensées ne sont pas les mienne. C'est étrange, j'ai l'impression que quelque chose ici m'empêche de raisonner normalement.

-Arrêtez ça !!

Il ne m'écoute pas et continue d'embrasser mon cou. Quelques larmes coulent le long de mes joues. Non ! Je ne veux pas que ça se passe comme ça.

-Maxime ! Arrête d'embêter notre charmante invitée.

Le prénommé Maxime me lâche. Et se retourne l'air rageur. Je tombe au sol en tremblant. J'ai faillit me faire violer où je rêve !?

-Il faut toujours que tu viennes gâcher ce genre de moments, dit Maxime.

-Et toi il faut toujours que tu me désobéisse ! Je t'avais dis que nous le ferions ensemble dimanche !

Il l'engueule parce qu'il voulait aussi participer ou j'ai mal compris !?

Je n'ose pas lever la tête alors, je regarde mes larmes couler au sol. Je vois deux pieds s'avancer vers moi.

-Excusez le comportement de mon jeune frère, dit l'homme qui l'a empêché de continuer,. Mais essayez de le comprendre, c'est encore un jeune vampire.

Vampire !!?? J'ai dû mal entendre !

Non, au contraire... J'ai très bien entendu. D'ailleurs ça explique beaucoup de choses.

-Permettez-moi de me présenter, je me prénomme Vincent.

Je lève la tête pour regarder Vincent. J'avais dis tout à l'heure que Maxime était le mec le plus parfait du monde non ? Oubliez . Je ne sais pas dire lequel des deux est le plus beau.

"Non, sors ces idées de ta tête ! Ce ne sont pas les tienne. Enfin si, mais pas vraiment"

Celui qui se tient devant moi est blond, les cheveux ondulés en bataille, il a des traits aussi beaux que ceux de son petit frère. Son sourire est moins beau, il sonne faux. Mais ses épaules sont plus larges et il paraît beaucoup plus mature. Il a en revanche exactement le même regard que son frère.

Ça y est... Je suis encore en train de presque baver mais Vincent n'y prête pas attention. Il regarde fixement mon cou et mes yeux remplis de larmes.

Il s'accroupit à mon niveau. Je le regarde fixement un lueur d'espoir dans les yeux.

Il va peut-être me libérer ?

"C'est beau de rêver."

Au lieu de ça, il me pousse contre le mur assez violemment, tourne ma tête pour avoir en face de lui mon profile gauche. Je ferme les yeux et serre les dents. Il est aussi malade que son frère.

Je sens quelques chose de mouillé sur ma joue. Sa langue ? Oui, il lèche ma joue pour rattraper mes larmes. Cette scène me dit étonnement quelque chose.

-La chasseur avait raison, dit-il d'un ton malfaisant, elles sont succulentes.

-Vincent, je pensais que nous devions attendre dimanche pour la goûter.

Vincent se lève et avance vers son frère.

-Considère ça comme un hors d'œuvre. Je t'ai laissé une joue. Rejoins-moi en haut après, nous avons des affaires à régler.

Il disparaît me laissant seule avec Maxime, le beau brun. Celui-ci s'avance lentement vers moi. Je voudrais reculer pas peur, mais je suis déjà contre un mur. Je me lève alors rapidement et m'enfuis à l'opposé de la pièce. Ça ne sert à rien. Il vient m'attraper par derrière. Il enroule un seul bras autour de ma taille et je ne peux déjà plus bouger.

Maintenant que je connais sa nature, je ne m'en étonne plus.

Je ne sais pas pourquoi, mais ce contact me rend fébrile et je tremble. Ce qui arrache eu vampire un de ses sourires en coin ravageurs. Non. Pas ravageur. Insupportable.

La langue de Maxime vient à son tour récolter les larmes salées sur mon autre joue. Ces deux frères sont vraiment deux gros... vampires. Je n'avais pas vraiment imaginé ça comme ça.

Il ne me lâche toujours pas et je sens son regard s'attarder sur mon cou. Je tremble encore plus à l'idée qu'il me vole mon sang.

-La grève de la faim donc, on verra ça, dit-il sur un ton de défi avant de disparaître à son tour.

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Voilà, j'espère que ce chapitre vous aura plus !

J'ai aimé l'écrire, mais ça n'a pas été sans mal ^^' parce que je l'avais fini et puis grâce à mon légendaire talent, je l'ai accidentellement supprimer en voulant avoir un aperçu de mon chapitre. Et j'ai du touuuut recommencer...Mais bon, vous en avez rien à faire de ma vie passionnante alors je vais arrêter là mon petit commentaire sinon je vais vous écrire un autre roman entier.

Laissez vos impressions en commentaire ♡♡

Anna

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