⛁ ~ ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟙𝟟 ~ ⛁
« Attends. »
La voix d'Akavasha m'arrêta dans mon geste. Il se redressa, l'air grave.
« Ce n'est pas un ordre, dit-il. Je ne veux pas que tu te forces pour me faire plaisir.
- Je ne me force pas. »
C'était un mensonge, mais pour mon bien. J'avais l'espoir qu'il sache y faire et qu'il soit doux avec moi.
« Dans ce cas là, dit-il, viens là. »
Il retira la couverture et se mit au bord du lit. Je pencha légèrement la tête avant de m'approcher. Il me prit doucement par les hanches et me fit assoir sur ses genoux, face à lui.
« Je veux qu'au moindre malaise tu me dises d'arrêter, d'accord ? »
J'hocha la tête, et il m'embrassa dans le cou.
« Je veux découvrir la moindre parcelle de ton corps, tout ce qui te fait vibrer de plaisir... »
Il passa ses mains le long de mes cuisses en continuant les baisers au cou.
« Connaître ton corps par cœur pour te reconnaître à jamais si je deviens aveugle... »
Il me mordilla le cou, ce qui me fit pousser un petit gémissement.
« Graver ta voix dans ma mémoire, si je deviens sourd... »
Il m'embrassa tendrement avec le sourire.
« Et te faire comprendre que je t'aime si je deviens muet. »
Mon cœur frappa dans ma poitrine et je sentis ma respiration s'accélérer. Personne ne m'avais jamais parlé comme ça, et je devais dire que ça me faisait de l'effet. Akavasha me regarda de ses yeux perçant, et je frissona. Il commença, lentement, à déboutonner ma chemise en m'embrassant régulièrement. Je me laissais faire, ne sachant pas trop ce que je pouvais faire d'autre. Ma chemise tomba au sol, et je rougis devant ma poitrine dévoilée. Akavasha reprit ses baisers dans le cou, avant de descendre vers ma poitrine. Je passa ma main dans ses cheveux, gênée, mais mon geste ne fit que le rapprocher de moi. Je le sentis sourire contre ma peau, avant de déposer des baisers partout sur mon buste. Je le laissais faire, le souffle saccadé, mes mains toujours dans ses cheveux. Mon corps se détendait au fur et à mesure. Il n'allait pas me faire la même chose que Jacob. Il allait prendre tout le temps nécessaire pour que je sois à l'aise. Je poussa un gémissement de surprise quand sa langue passa sur un téton. Je sentis mes joues chauffer. Il me faisait un de ces effets... Akavasha recommença son affaire et je poussais des petits gémissement aiguë, accentués lorsqu'il se mit à jouer avec le deuxième téton en plus. Il passa sa main sur mon ventre et recula sa tête. Il sembla satisfait et passa sa main sur ma joue.
« Te voir avec les joues aussi rouges me ravi. »
Il m'embrassa et je répondis, me sentant soudain plus à l'aise, plus désireuse de sentir sa langue dans ma bouche et ma langue dans la sienne. Je serrais doucement ses cheveux avant que nous nous séparions.
« Tu me rends fou, (T/P), j'espère que tu le sais.
- Je le vois bien. » dis-je dans un rire.
Il m'aggripa les fesses et se leva. Je poussa une exclamation de surprise et accrocha mes bras à son cou. Il fit demi tour et me posa doucement sur le lit, avant de se mettre au dessus de moi. Je rougis légèrement et leva doucement la main pour commencer à déshabiller Akavasha, mais il me bloqua la main avec un sourire.
« Attend un petit peu, je veux m'occuper de toi avant. »
Il me fit un baise main et relâcha ma main. Il déposa un doux baiser sur mon ventre et titilla légèrement mes tétons avant de venir retirer lentement ma jupe, et le reste. Je n'étais plus qu'en culotte, et trouvait assez malaisant qu'il soit encore totalement habillé.
« Tu pourrais au moins retirer quelque chose. »
Il sourit et retira son haut, dévoilant son torse bien bâti, avec quelques cicatrices, avant de poser sa main sur ma cuisse.
« Tu es sûre que tu es prête ?
- Oui... »
Il la caressa avec son pouce, et se mit à genoux, jambes écartées pour ne pas écraser les miennes. Puis, doucement, il glissa ses index sous les rebords de ma culotte et la retira. Je me sentis rougir, et il balança mon sous vêtement plus loin avant de me regarder. Il détaillait mon corps comme si c'était une œuvre d'art. Puis, il m'embrassa dans le cou en me caressant les cuisses, ce qui me fit frissonner. Il passa ses mains à l'intérieur et se redressa légèrement.
« Je veux que, si tu as la moindre douleur, tu me dises d'arrêter. »
J'hocha la tête, et lâcha un petit cri de surprise quand Akavasha écarta mes jambes et pencha la tête. Je sentis mon cœur louper un battement et le regarda, subjugué. Il passa un coup de langue sur mon intimité et je poussa un gémissement entre surprise et plaisir; il recommença.
« Av... Akavasha... Qu'est-ce que... Ah~ ! »
Je plaqua ma main sur ma bouche alors qu'il mordillait quelque chose dont je ne connaissais pas l'existence, mais qui me faisait un bien fou. S'en était déjà trop pour moi, je passa ma main dans ses cheveux pour le repousser légèrement. Il se redressa, et je vis l'inquiétude dans ses yeux.
« Ça va ? »
J'hocha rapidement la tête.
« Ç...Ça va... il... y a juste beaucoup d'inconnu, c'est gênant...
- Nous ne sommes que tous les deux, (T/P), tu peux être sûre que je ne jugerais pas tes réactions. »
Je lâcha doucement sa tête et il déposa un baiser à l'intérieur de ma cuisse. Il sembla hésiter un instant, comme s'il pesait le pour et le contre de ce qu'il allait faire.
« Tu es sûre que tu n'as plus de déchirure ? me demanda-t-il.
- En tout cas, je n'ai pas eu mal depuis deux semaines ni aucune gène. » dis-je en retirant ma main.
Il finit par hocher la tête. Il déposa un nouveau baiser à l'intérieur de ma cuisse avant d'entrer un doigt en moi. Cela me fit du bien, mais le souvenir de mon viol me fit sursauter, et, inconsciemment, je me mit à trembler. Akavasha releva la tête et retira son doigt alors que les larmes parlaient au coin des yeux.
« (T/P)...
- Je... Je suis désolé... je... je ne peux pas... je... j'ai peur que ça recommence... Ça faisait mal... »
Il se redressa et me pris doucement dans bras alors que je me mettait à sangloter. Il ne dit rien, et me caressait le dos. Puis il se mit à jouer avec mes cheveux.
« Je suis désolé, murmura-t-il. J'aurais dû savoir que ça serait dur pour toi. »
Je sécha mes larmes, et Aventurine déposa un baiser dans mon cou.
« Tu me pardonnes ?
- Je ne t'en veux pas, dis-je.
- Vraiment ?
- Oui. »
Il continua alors de jouer avec mes cheveux jusqu'à ce que mes pleurs aient disparus. Il me lâcha doucement.
« Je vais te préparer un bain. » dit-il.
Puis il partit dans la salle de bain, et mon cœur se serra légèrement. Le pauvre... je secoua la tête. Je ne pouvais pas me sentir coupable. Pas là-dessus. Je me levais alors en récupérant mes vêtements dispersés et partit vers la salle de bain. Aventurine me sourit, comme s'il me demandait si tout allait bien; ou s'il s'excusait. Je lui souris en retour et entra dans l'eau chaude du bain. Aventurine sortit, et je le retrouva endormi une heure plus tard, quand je me glissais sous les draps pour dormir.
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