⛁ ~ ℂ𝕙𝕒𝕡𝕚𝕥𝕣𝕖 𝟙𝟘 ~ ⛁
Non, il ne pouvait pas me faire ça... Immédiatement, mon corps réagit et je le repoussa. Jacob fut tellement surpris qu'il en tomba par terre. Je me releva et cherchais déjà un endroit où fuir. Je devais partir, et vite. Retourner auprès d'Aventurine. Surtout si Penacony était dangereux. Il serait capable de foncer droit dans le danger. Jacob se redressa en rigolant, et je n'eu pas le temps de voir sa main se ruer sur mon cou. Il me serra fort et je ferma les yeux, incapable de respirer.
« Oh je crois que tu as besoin d'être dressée, (T/P)... »
Je tenta vainement de me débattre, mais je voyais déjà flou. J'allais m'évanouir... Il du s'en apercevoir et lâcha mon cou. Je recula en inspirant et en toussant, reprenant une vue normale. Jacob me prit par les cheveux et m'enfonça la tête dans le mur. Je lâcha une plainte, et fut envahie d'un mauvais pressentiment. J'étais face au mur et ne voyait pas ce qu'il allait me faire... J'entendis un clic, et il me leva les bras avant de les attacher. Je releva la tête et vit qu'elles étaient menottées, et ces menottes étaient accrochées à un crochet au mur. J'avais les bras en l'air, contre le mur, et le souvenir de ma punition d'une semaine avant qu'Aventurine revienne surgit dans ma mémoire. Allait-il faire la même chose ? Non... J'essayais de rejeter l'évidence. Je secoua les poignets pour essayer de me libérer, mais je ne recolta qu'un nouveau coup de boule contre le mur. Les larmes me montaient aux yeux. J'aurais préféré me faire fouetter plutôt que... me faire prendre ma virginité par un mec pareil ! Ma peur fut confirmée quand il retira mes bas. Je me débattis à nouveau, les larmes aux yeux.
« Ça suffit ! »
Le cri de Jacob me figea.
« Si tu continues, je sors mon couteau. »
Je posa mon front contre le mur et serra la machoire. J'entendis un froissement de vêtement, avant que Jacob ne me tire les cheveux en arrière, et une douleur fulgurante m'envahit à mon intimité. Je poussa un cri de douleur et les larmes coulèrent sur mes joues. Jacob me fit reculer pour que j'ai le dos à peu près plat. Il aggripa mes hanches avant de faire des vas et viens dans des grognements répugnants, alors que je me mordait la lèvre pour ne pas crier; j'avais mal, terriblement mal. Ça me déchirait de l'intérieur. Et il était brutal. J'espérais du fond du cœur que quelqu'un vienne. Qu'Aventurine vienne. Qu'il me sauve de là. J'éclata finalement en sanglots, les jambes tremblantes, et Jacob me donna une fessée qui me fit aussi mal que la giffle, voir plus.
« Arrête de geindre, tu me gâches mon plaisir. »
Quel plaisir tirait-il d'une femme en pleur qui souffrait le martyr ? Il finit par s'arrêter après un autre grognement répugnant, et je sentis quelque chose de chaud couler en moi. Il me libéra de sa chose et me retira les menottes. Je tomba au sol, à demi consciente, alors que Jacob se rhabillait, à demi satisfait.
« La prochaine fois je t'apprendrai à te tenir correctement pendant ces moments là. On dirait une pauvre vierge, c'est répugnant. »
C'est à peine si sa phrase atteignait mon cerveau. J'avais mal, et je sentais quelque chose couler le long de mes jambes; je fus prise d'horreur en voyant du sang. Je profita que Jacob sorte de la chambre pour lâcher toutes mes larmes, tremblante. Je souffrais, et je me sentais terriblement sale, détruite, inhumaine. Je venais d'être traité comme un objet. Menacée pour que je ne puisse pas me défendre. Et il allait recommencer.
« Aventurine... sauve-moi, je t'en supplies... »
Je savais la porte ouverte. Mais je ne pouvais pas bouger. J'avais certainement besoin de soins. Je devais. Je devais me lever. Retourner dans cette chambre que j'avais enfin prise comme un chez moi. Je chercha mon téléphone, qui était tombé au sol. Je tremblais de toutes mes forces, et parvint avec un effort considérable à le déverrouiller. Je chercha l'icône de contact et appuya sur Aventurine. J'appuya sur la touche appel en tremblant. La sonnerie retentit, et j'eu peur. Et si il ne répondait pas... ?
« (T/P)... ? Ça va ? »
Je fondis en larme et tenta de bégayer un appel à l'aide, mais je n'arrivais pas à parler correctement.
« Attends, j'arrive tout de suite. »
La porte claqua soudainement et mon souffle se coupa en voyant Jacob. Il s'approcha et me fit lever brusquement. J'en lâcha mon téléphone.
« Allez, je t'emmène te laver, cracha Jacob, t'es dégueulasse. Je te ferais ta prochaine leçon. »
Il me tira vers la salle de bain et je me débattis en criant le prénom d'Aventurine, les larmes aux yeux, les mains tendues vers mon téléphone. Jacob me lança dans la douche et j'atterris dans un choc. Je gémis de douleur à cause de mon entre jambe.
« J'espère pour toi que je ne trouverais pas d'appel sur ton téléphone quand j'irais le chercher. Sinon tu peux dire adieux à ton cher Aventurine. »
Il avait imité un de mes cris en prononçant le prénom d'Aventurine, et partit vers le salon en rigolant. En revenant, peu après, il avait le visage crispé de fureur.
« Il s'est vérouillé. Rallume-le. »
Je pris mon téléphone et le fixa un instant. Aventurine était-il encore à l'autre bout du fil ? Venait-il me sauver ? Ça, j'en étais persuadée. Je leva les yeux vers Jacob et me redressa, déterminée. Ce gars n'allait pas m'avoir. Je leva le bras et jeta mon téléphone au sol, alors que Jacob poussa un cri de fureur et de surprise. Je me rhabilla et allait partir, mais il m'aggripa furieusement le poignet.
« Je sais que tu as tenté de l'appeler. Mais il ne viendra pas. Et tu sais pourquoi ? Parce qu'il a de plus grand projets, ici. Tu n'es rien pour lui, tu comprends ? Rien qu'une nana avec qui il passe son temps libre pour faire passer l'ennui. »
Je le foudroya du regard, mais il me mit une gifle.
« Nous partons demain pour Jarilo-VI. Mets autre chose. Ta valise est arrivée. »
Il partit et me jeta ma valise à mes pieds.
« Je te previens que si tu ne te tiens pas à carreaux jusqu'à demain, je te tiens en laisse et je t'enferme dans une cage. »
J'hocha la tête et il claqua la porte de la salle de bain. Je fixa mon téléphone et me mordit la lèvre. Je venais de faire une action stupide. Si Aventurine ne venait pas maintenant, je n'avais aucune chance de le contacter de nouveau... Quelle gourde... Je me déshabilla alors pour prendre une douche rapide, bien que cela ne lavait pas les actes que je venais de subir. Sale. Je me sentais encore sale. Peu importait la quantité de savon, je me sentais sale, vide. J'enchainais décision stupides sur décisions stupides.
Par la suite, Jacob jugea que j'avais mis trop de temps pour me laver et il me priva de repas. Je dormis sur le canapé et me fit réveiller par une gifle. Je me leva immédiatement, tirant sur un espoir de croiser Aventurine. Je marchais avec difficulté, et chaque pas me faisait grimacer. Il n'était pas venu, et mon cœur se serra à cette idée. Il avait dit qu'il venait... Une nouvelle gifle me tira de ma rêverie, et je le suivis en regardant les couloirs. Tous les blonds attiraient mon regard, mais je ne trouvais pas celui que je voulais. Mon regard fut soudain attiré vers le comptoir où je le reconnu de loin. La joie m'envahit, et l'espoir gonfla ma poitrine.
« Aventurine ! »
Il tourna la tête, ainsi que les quatre personnes qui l'accompagnait. Jacob me donna un coup de pied, et Aventurine ne bougea pas, comme figé.
« Quoi... ?
- Je t'ai dis qu'il ne viendrait pas te sauver. Il s'en fiche de toi. »
Jacob me tira plus loin, mais je constatais qu'Aventurine me regardais encore. Je tenta un nouvel appel. Il ne pouvait pas me laisser. Il avait laissé tomber son masque de joueur prétentieux, et je savais qu'il avait besoin que quelqu'un. De moi.
« Aventurine ! »
Il sembla réagir, et avança de quelques pas.
« (T/P) ! »
Jacob m'embarqua et je le perdis de vue. À jamais, sans aucun doute.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top