Chapitre 3
Violence, dégoût, rejet, peur, haine, sont quelques sentiments que les gens ressentent envers nous. Nous qui souffrons tous les jours pour garantir leur confort et leur plaisir personnel. Nous qui pleurons et crions à l'aide. Nous qui tremblons et qui sommes effrayés. Nous qui angoissons sans cesse. Nous qui sommes des esclaves.
********
Il est 18h et j'ai faim. Je n'ai rien mangé depuis ce matin dans ma cellule. J'ai vraiment faim. Et après tout ce ménage, voilà que ma douleur aux côtes revient. Faim plus douleurs aux côtes est égal souffrance incroyable. J'ai mal. Moi et Clara venons de finir le ménage. Cette maison est tellement grande. Et nous n'avons fait que 5 pièces, qu'on a du nettoyer au peigne fin. Pas une seule saleté qui est restée. Le sol brille tellement que c'est propre. Comme nous avons fini notre partie aujourd'hui, un domestique nous a autorisé à retourner dans les maisonnettes, où on mangera. Nous y allons donc. Sur le chemin, j'aperçois Kevin et Sasha. Celui-ci court vers moi le sourire aux lèvres. Sûrement content de me voir.
-Ren! crie-t-il.
-Salut Kevin, lui dis-je. Alors, tout c'est bien passé?
-Oui! Mais la cuisine n'est pas mon fort....
Sasha rigola et nous salua. Je la salue à en retour. Clara se contente de se pencher poliment. On rentre ensuite dans notre maisonnette et on va manger avec le reste des esclaves. Je remarque que Shiki et Thomas ne sont toujours pas arrivé. Ils n'ont sûrement pas encore fini. On n'a pas le droit d'aller manger tant qu'on n'a pas fini notre travail. Mais à ce train-là, ils rateront le dîner.....
Il est 22h et heure de se coucher. Les garçons sont revenus, mais après le repas. Ils n'ont donc pas eu le droit de manger. Une fois l'heure du repas fini, ils ne nous donne plus à manger. À toi de revenir à temps. Nous partageons nos chambres à deux. Kevin est avec Shiki, Clara avec Sasha. Par contre, Thomas et moi ne sommes pas ensemble. Alors, je suis avec un autre esclave. J'entre dans ma chambre et ferme la porte. Il y a un lit à 2 étages, une commode et une fenêtre. C'est tout. Sur le lit d'en haut, il y a quelqu'un. Il m'aperçoit et descend du lit. C'est un garçon, d'environ mon âge.
-Hey! Salut! me dit-il. Tu es nouveau, c'est ça?
-Oui.
Je l'obsèrve. Il a les cheveux noirs-bleus marin et les yeux bleus. Des beaux yeux clairs. Objectivement, on peut dire qu'il est beau. Il est grand, un petit peu plus que moi. Il a l'air musclé.
-Oh! Et tu t'appelles comment?
-Ren. Toi?
-Kyoya. Appelle-moi Kyo.
-Si tu veux.
-Et tu es un esclave depuis combien de temps?
-D'aussi loin que je me souvienne. Je suis sûrement né esclave. Mais j'ai commencé à «travailler» à 5 ans. Donc on peut dire que ça fait depuis 10 ans.
-Ah bon? C'est fou, moi aussi! Sauf que moi c'est sûr, je suis né esclave. Je le sais, mes parents en étaient. Ma mère m'a donné naissance en tant qu'esclave alors j'en suis devenu automatiquement un....
-Ah...je vois.
-Bon, dormons. On doit se réveiller à 5h30 du matin. On doit commencer à travailler à 6h30 plie. Maître Raito est assez sévère, alors évite d'être en retard.
Il me sourit. Mais ça n'a aucun sens. Comparé aux autres, il est un esclave depuis longtemps. Pour les autres c'est normal, mais pas pour lui.
-Pourquoi tu souris?
-Ben, parce que je suis content. J'ai pu rencontrer quelqu'un. C'est simple, non?
-Je veux dire, tu es esclave depuis longtemps et tu réussis à garder le sourire. Ça n'a pas de sens.
Il se met à rire.
-Je vois, je vois. C'est parce que moi, j'ai refusé de sombrer dans le désespoir. Je suis sûr qu'un jour, je serais libre!
J'écarquille les yeux. "Libre"? Ne pas sombrer dans le désespoir et avoir espoir en la liberté?
-Ça n'arrivera jamais, dit-je froidement sans m'en rendre compte. Un esclave restera un esclave.
-Tu parles comme les gens qui nous discriminent et nous font du mal. Ils disent tous ça. Et toi, tu leur donnes raison en le pensant.
Je ne dis rien. Je ne m'en étais même pas rendu compte. Il n'a pas tort. Mais ces gens n'ont plus non pas tort.
-C'est vrai.... Je n'y avais pas pensé... Mais ces gens ont raison qu'on le veuille ou non. Dis moi, combien d'esclaves qui ont trouvé la liberté?
-Il y en a figure-toi!
-En s'échappant ou en étant affranchi. Déjà pour s'échapper, bonne chance parce que tu te feras tuer, voir torturer. Pour être affranchi, il faudrait que ton maître aie un cœur. Et ça n'arrive jamais. Car ceux qui achètent des esclaves n'ont pas de coeur, puisqu'ils contribuent au marché de l'esclavage.
-Je ne suis pas d'accord avec toi. Rien n'est impossible.
-Je te conseille de ne pas t'accrocher à un faux espoir. Ça te détruirait.
-Un jour je serai libre et je te prouverai que j'ai raison. Même que, tu sais quoi? Je vais même réussir à te faire rire et à te faire sourire, un sourire sincère, un vrai sourire.
-Ça n'arrivera pas, désolé.
-C'est un pari alors? Tu verras, je te ferai rire et sourire.
-Je t'ai dit que ça n'arrivera pas. Quand ton sourire et ta joie de vivre disparaissent, ils ne reviennent pas.
-Ok, alors c'est un pari!
Je soupire. Il est têtu.
-Fais comme tu veux, lui dis-je.
-Et je vais gagner quoi? Hum..... Ah je sais!
-Quoi?
-Un baiser de ta part.
Un silence tombe. Je bug sur sa phrase. Un..un baiser?! Sans savoir pourquoi, je mets à rougir. Un sourire victorieux apparaît sur son visage.
-Parfait! Marché conclus!
-Tu es fou. Et bizarre.
-Je sais. Allez, dormons!
Il remonte sur son lit. J'éteins la lumière et me couche sur mon nouveau lit. Ce type, il m'énerve. Mais....il m'intéresse.... Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme lui....
____________________
Oui! C'était rapide! XD
Voilà, c'était le chapitre 3!
J'espère que vous avez aimé et que vous appréciez l'histoire! :)
Comme d'habitude, n'hésitez pas à m'encourager et à laisser votre avis! 😁
immatrash_ Kat, tu l'auras ton lemon, alors arrête de chialer ma ptite grenouille molle! 🐸
Je vous dit salut! On se revoit au prochain chapitre! x)
Bisous!😘😘😘
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top