Chapitre 6
Point de vue de Gajeel
Je n'ai pas chercher à comprendre, je l'ai frappé, il a répondu et c'est parti en bagarre.
Exténué, dans un ultime effort, je serrais le poing ensanglanté pour brutalement l'abattre sur mon adversaire, avant de m'écraser au sol. Ce enfoiré tomba avant moi et ne se releva point. Cette fois-ci, il n'en trouva pas la force. Et c'était tant mieux, car j'étais aussi complètement vidé. L'affrontement fut rude et intense, autant pour lui que pour moi mais j'étais celui qui avait porté le dernier coup.
J'avais remporté le combat.
La respiration atlante, un goût désagréable de métal dans la bouche et les poings en compotes ; je me retrouvais étalé sur le sol enneigé de la cour ouest. Dayan s'était écroulé près de moi. Tout près mais à la fois si loin... C'était fort dommage que je ne puisse plus bouger. Si seulement il me restait encore assez de force pour ramper jusqu'à lui... Je n'aurais pas hésité et lui aurait sauté à la gorge, pour terminer le travail et le faire mourir ici même !
J'avais beau m'être battu sans retenir mes coups, en l'insultant et lui hurlant dessus ; j'étais toujours autant sur les nerf. Peut-être même plus qu'au départ. C'était si frustrant ; il n'avait pas morflé comme je voulais qu'il morfle. Cet imbécile était aussi fort, résistant et entraîné que moi. Autant dire que cet affrontement n'avait rien eu de satisfaisant ou de défouloir ! Enfin si, tout de même un peu mais clairement pas assez en mon sens. Je lui avais fait mal mais j'aurais voulu lui en faire bien plus encore.
Je n'avais plus ressenti envers lui une telle rage depuis bien longtemps, depuis des années je dirais même. Ma colère fut touchée à vif. Sur le moment, j'eus envie de briser chacun de ses os, un à un. Je voulais qu'il souffre le martyre, de la pire des manières, qu'il vive une lentement, douloureuse mais butale agonie. Rien à foutre qu'il s'agissait de Dayan.
D'ailleurs, mes envies de meurtre à son égard ne m'étaient toujours passée. J'avais toujours l'hardant désir de lui faire la peau !
C'était bien pour cela qu'aussitôt que je le pourrais, dès l'instant où j'aurais emmagasiné assez de force pour ramper ; je fondrai sur lui pour achever son cas.
Sa gueule d'ange avait déjà subi pas mal de dégâts mais comment dire que je ne serai pleinement satisfait que lorsqu'il sera si défiguré que son propre père ne saurait le reconnaître !
Tss...
Qu'il aille se faire foutre bien profond sérieux ! C'était vraiment un connard parfois...
...
Oui et puis tout ça c'était à cause de cette-... Rah de cette femme de malheur ! Elle pourrissait mon expérience !
...
*soupire*
Quand je pense qu'elle avait vu ça, qu'elle nous avait vu nous battre, l'un contre l'autre, comme des bêtes sauvages... Qu'elle avait assisté à tout ça, assisté à cette déflagration de violence et d'implusivité...
Rah...
Elle avait vu mon visage se déformer sous la colère, cette dernière s'emparer de moi et m'emporter. Elle m'avait vu arborait un air quasiment bestial. Elle m'avait encore vu perdre toute maîtrise de moi, bien que j'avais décidé, la veille, que cela ne se reproduirait plus.
Dépité, je ne pouvais m'empêcher de soupirer.
Moi qui ne voulais pas lui renvoyer cette image d'homme violent et impulsif... Je commençais bien.
Hier soir je-... Hier soir nous avions... Je sais pas ! Mais il s'était passé quelque chose hier soir entre nous. Et ce "quelque chose" m'avait donné à serieument réfléchir... Avec tout ça, j'avais finir par avoir honte de l'attitude que j'avais eu alors qu'elle ne m'avait rien fait, de l'attitude que j'avais eu à son égard jusqu'à présent enfaîte. Enfin... Disons que je n'étais plus aussi fier et convaincu que c'était le comportement à avoir. Je ne sais pas... Au moins pouvais-je tenter de me montre un peu moins... Un peu moins prince arrogant et caractériel devant elle ? J'en sais rien...
Pour quoi faire ? J'en avais pas la moindre idée du pour quoi faire, bon sang ! J't'en posais des questions à la con moi ?! Tss...
Bref.
Tout ça pour dire que j'avais échoué à garder mon calme depuis que j'en avais pris la décision. Et plutôt que de se mettre à l'abri, cette insensée de princesse s'était interposée entre Dayan et moi. Elle nous avait supplié d'arrêter, de renoncer, de ne pas nous battre l'un contre l'autre. Elle n'avait pas lâché l'affaire. Elle avait même posé le genoux à terre et avait d'ailleurs bien failli se prendre un coup à la tête.
Sa voix qui se brisait et ses supplications résonnaient encore dans ma tête. Si Dayan ne m'avait pas poussé à bout ; j'aurais su me contenir... pour elle. Vraiment j'en aurais été capable. J'aurais été capable de n'importe quoi pour elle à cet instant là... J'aurais fait n'importe quoi pour sécher ses larmes et effacer son expression si malheureuse et désemparée de son visage...
C'est pour cela que ma première réaction fût de partir et éviter le conflit comme demandé. J'avais ravalé mon impulsivité et avais attrapé ma princesse par le poignée pour quitter cette satanée cours et ce satané bal. Mais voilà, Dayan ne l'entendait pas de cette oreille. Il la retint par son autres bras et l'attira à lui, pour l'embrasser sous mon regard ébahis. Oui l'embrasser.
C'était allé très vite. C'était franchement la dernière chose que je m'attendais à voir. Ce connard ne m'avait pas lâché du regard tout du long, se délectant de ce que cela produirait en moi. Son putain de sourire satisfait et suffisant scotché sur le visage me fit littéralement exploser de rage. Dès lors je perdis tout contrôle. C'est ainsi que j'avais bêtement cédé à la colère et la provocation. Exactement ce qu'il attendait de moi.
Je connaissais bien Dayan et lui me connaissait tout aussi bien. En mon sens, il était le seul à pouvoir me démasquer sans même interagir avec moi. On avait beau avoir des personnalités différentes, ces derrières se rejoignaient sur de nombreux points. C'était peut-être ça la clef ? Quoi qu'il en était, il n'était pas difficile, je dirais même très aisé, de savoir ce que l'autre pensait. Plus que le plus fidèle et vaillant de mes compagnons d'armes, plus qu'un ami ; je le considère comme mon frère. Alors bon... J'avais beau dire ; jamais je ne l'aurais attaqué dans l'optique de lui ôter la vie. Mais pour le coup, j'étais si énervé que j'aurais pu très sérieusement le blesser. Je veux dire, bien plus sérieusement que maintenant.
Malgré ce qu'on pourrait croire, Dayan agissait très rarement sans réfléchir. Il était loin d'être idiot, il savait parfaitement ce qu'il faisait et sur quel point appuyer pour obtenir ce qu'il voulait des autres. Donc, tout ceci devait faire parti d'un plan tordu de sa part. Ça m'énervait. Ça m'énervait qu'il vienne foutre le bordel et fourrer son nez dans mes affaires.
Je ne savais pas exactement ce qu'il voulait. Mais ayant décelé l'inquiétant intérêt qu'il semblait avoir pour Lévy, je lui avais expressément indiqué de la laisser tranquille. Bien évidemment, Dayan s'empressa alors d'aller la rejoindre, continuant de lui tourner autour à la moindre occasion.
Lorsque je les avais retrouvé dans mon lit, l'un sur l'autre, mon sang n'avait fait qu'un tour. Il n'avait pas attendu une journée pour défier mon avertissement. J'avais eu envie de lui foutre mon poing et encastrer sa tête dans le mur le plus proche. Mais je n'en fis rien. Je m'étais efforcé de rester le plus calme possible, de paraître le moins agacé devant lui. Car le connaissant, il allait continuer son petit manège avec Lévy juste pour m'agacer.
Et c'était réussi.
Tss...
Profondément agacé, je soupirais longuement. Je retenus alors une plainte en tenant mes côtes. Dayan m'avait donné un sacré coup à cet endroit, tout à l'heure. J'avais mal mais au moins je n'étais pas le seul à souffrir. Je l'entendais, à ma gauche, se plaindre de douleur insupportable et me maudire pour cela.
En temps normal ; j'en aurais ris. C'était le genre de choses qui nous amusait même après une dispute. Mais pour une fois, j'en avais nullement l'envie.
Je me sentais trahi. Je comprenais bien que Dayan agissait comme il l'avait toujours fait. Mais c'était de cette princesse dont on parlait. Ce qui me contrariait, c'était de savoir qu'il avait compris que je ne la considérais pas comme une simple exclave ou une quelconque autre femme ; mais que malgré tout, il persistait à fait comme si c'était le cas. C'était comme s'il voulait me forcer à le reconnaître et obtenir des explications pour cela.
C'était franchement peine perdue. Il n'aurait rien de ma part à ce niveau, surtout en agissant de la sorte.
Cela dit, ça m'arrangeait dans une certaine mesure qu'il ne soit pas direct. Nous étions tout deux des membres imitants de Phantom Lord, alors s'il me soupçonnait d'entretenir une relation ou des sentiments contraires à notre enseignement ; il avait le devoir de me reprendre et organiser une entrevue avec le maître, la femme concernée et moi-même. Et je voulais absolument éviter cela.
Que nous soyons claire, je n'étais pas amoureux de cette idiote. Toutefois, il est vrai que je ne la considérais plus comme un jouet ou une esclave sans valeur. Mais je me voyais mal l'expliquer au maître ; il ne le comprendrait pas. Allez lui répondre que je ne pouvais plus m'en détacher. Ou lui dire qu'il m'était difficilement supportable d'accepter le regard d'un autre sur elle et encore moins la possibilité qu'il puisse la toucher. Le maître en ferait une attaque. Il chercherait à me tuer sur le champ aussi et mettrait tout en œuvre pour l'éloigner de moi à tout prix. Je ne pouvais pas me risquer à essayer de lui expliquer quoique ce soit, même en soulignant que tout ceci n'avait absolument rien à voir avec de l'amour.
C'est vrai, ce n'en n'était pas. Je restais catégorique à ce sujet ; je ne m'étais aucunement épris d'elle.
Si je tenais ce discours la concernant, ce discours quelque peu troublant au premier abord ; c'était parce que j'avais fini par m'y attacher. Mais c'était tout, rien de plus. Vraiment.
Bon à priori, j'y étais attaché plus qu'au reste, certes, mais ça ne voulait rien dire. Enfin... il n'y avait rien d'alarmant à cela. C'était un peu comme si j'avais finis par m'attacher à mon nouvel animal de compagnie.
Oui voilà !
Elle était un animal de compagnie. Cet animal de compagnie exotique, qui demandait beaucoup d'attention, et à qui on s'attachait sans trop comprendre pourquoi, ni comment. Oui voilà, c'était exactement ça. Et jusqu'à présent, personne n'était encore tombé amoureux d'un animal de compagnie. Tout simplement car les humains et les bêtes n'avait rien à faire ensemble. Alors il n'y aucune craintes à avoir à ce sujet.
Tout cela pour dire que, ce que je ressentais pour elle n'avait rien à voir avec des sentiments profonds et indéfectibles liés à de l'amour. Absolument rien avoir. Et je ne me justifiais pas !
Le prince que j'étais avait bien mieux à faire que de tomber amoureux. D'ailleurs l'amour était une gangrène qui te détruisait même les plus vaillants soldats. Je n'en voulais pas et je priais tout les jours, pour que le dieu de la guerre me preserve de cette malédiction ignoble.
Enfin bon.
Bref.
Toujours allongé sur le sol enneigé de la cours, au côtés de Dayan ; je regardais fixement le ciel étoilé. Ce dernier était particulièrement beau ce soir. Mais je ne pouvais pleinement en profiter car je pensais à Lévy. Je pensais à l'instant où elle reviendrait après avoir trouvé de l'aide. Je pensais aussi au après, lorsqu'on se retrouverait seul. Je me posais mille et une questions.
Je me demandais si j'allais pouvoir la serrer dans mes bras à nouveau comme hier soir. Je me demandais si son regard allait changer après cet épisode avec Dayan. Je me demandais ce qu'il se serait passé si je n'avais pas réagit comme je l'avais fait. Je me questionnais sur tellement de choses, tellement de petits détails insignifiants dont je ne me souciais guère habituellement. Et c'était entièrement de sa faute ; c'était elle, cette femme, cette princesse qui me rendait ainsi...
Satanée princesse !
Tss...
...
J'aurais vraiment préféré qu'elle n'assiste pas à ce spectacle... J'aurais eu à me faire beaucoup moins de tracas. À vrai dire, je ne savais pas pourquoi j'y attachait une telle importance. Après tout, ce n'était pas si grave. Ça n'avait tué personne d'être témoin d'une bagarre, aussi volante soit elle.
Cela dit...
Si il y avait bien quelque chose qui m'était insupportable ; c'était de la sentir trembler dans mes bras lorsque que je la serrais contre moi, ou particulièrement tendue, méfiante et inquiétée. Enfin... Pas que cela m'embêtait outre mesure hein... C'était juste très "désagréable". Ça m'avait pris des mois pour changer cela et voilà que tout tombait à l'eau.
Rien que pour cela, j'avais de nouveau envie de frapper Dayan.
Dayan:-《 Ce ciel... est magnifique... Lévy aurait sûrement adoré le regarder, en discutant de tout et de rien. 》
Je serrais la mâchoire en l'entendant. C'était à croire qu'il voulait vraiment se faire trucider. Pourquoi continuait-il de me parler d'elle ?! De plus, comme s'il la connaissait bien. Ça m'irritait franchement. Ça ne faisait qu'à peine deux jours qu'ils se connaissaient, bon sang !
Dayan:-《 Argh... Tu m'as salement amoché... C'est que t'as encore gagné en force et technique connard. 》
J'aurais pu en dire autant. Je l'aurais sûrement fait, s'il n'avait pas parlé de Lévy. Mais voilà, il l'avait fait et m'avait retiré, par la même occasion, tout envie de lui parler ou répondre. Il m'énervait juste. Qu'il l'a ferme un peu.
N'ayant pas relancé la conversation, il eût un silence. Dayan avait compris que je n'avais, ni l'envie, ni l'intention, de lui répondre. Il semblait s'en accommodé, mais au bout d'à peine une minute, il trouna la tête vers moi. Je sus alors que nous n'attendrions plus le retour de Lévy en silence.
Dayan:-《 Tu sais, t'as beau être mon cousin ; je te déteste toujours autant. 》
Moi:-《 Parce que tu crois que, moi, je te porte dans mon cœur ? 》
Il eut un petit rire, en grognant à moitié de douleurs.
Dayan:-《 Un jour, je te creuverai et je prendrais ta place d'héritier. C'est moi qui deviendra le prochain roi. Je te parle très sérieusement. 》
Moi:-《 Si seulement t'étais pas aussi faible ; t'aurais eu ta chance. 》
Dayan:-《 T'es un connard fini. 》
Moi:-《 Tu l'ai aussi, en plus d'être un enfoiré. 》
Il eut à nouveau un silence. Nous reprenions nos respirations, un peu amusé par nos attitudes, bien que toujours de mauvaise humeur. Sans surprise, l'atmosphère se détendait.
Dayan:-《 Gajeel ? 》
Moi:-《 Quoi ? 》
Dayan:-《 Je crois qu'elle me plaît vraiment. Je songe sérieusement à- 》
Moi:-《 Non ! Ferme la, tait toi. Ne dis plus rien ; arrête de raconter n'importe quoi. 》
J'avais loupé un battement de cœur, en tournant la tête vers lui avec vivacité. Puis lui avais dit ses mots si rapidement... C'était presque nerveux. Je m'étonnais moi-même. Le pire, c'était que je l'avais fait tout en sachant, pertinemment, qu'il était sérieux.
Je connaissais mon ami. Son expression ne trompait pas, son timbre de sa voix aussi ; il était on ne peut plus sérieux. Malgré tout, je ne pouvais l'écouter, ni l'accepter. Il n'avait pas le droit. Je ne lui laissais pas le choix ; il ne pouvait que plaisentait. Sauf si "elle" désignait une autre demoiselle que MA princesse.
Dayan:-《 Je suis sérieux... 》
Moi:-《 Non tu ne l'es pas. Maintenant tais-toi. 》
Dayan:-《 Tu sais, ça m'a sacrément surpris d'apprendre de la bouche du vieux que tu t'étais contenté d'une seule partenaire, en trois mois. Il m'a même parlé de viol ; j'ai crû rêver ; ça m'a interpellé. Je me demandais qui elle pouvait être. 》
Bien évidemment, il ne se taisait pas. Quelle plaie !
Attendez-... Avais-je bien compris ? Le maître lui avait- Pourquoi le maître lui en avait-il parlé ? Devais-je m'inquiéter ? Se douteraient-ils de quelque chose ?
Dayan:-《 Tu n'as jamais été très porté sur le sexe ; alors de là à violer quelqu'un... J'ai dû mal à y croire. Et d'ailleurs, tu ne supportes pas non plus de le faire deux fois, de suite, avec la même personne. Le vieux ne sait ce genre de choses mais moi si. Si tu veux mon avis, c'est louche tout ça. 》
Et merde, c'était mauvais. C'était très mauvais signe même ; Dayan devait se douter de quelque chose. Il en avait même peut-être déjà parlé au maître ?
Bon, ne paniquons pas ; restons prudent.
Moi:-《 Je reste un homme Dayan. Puis les goûts et préférances évolus avec le temps. *sourit* Il faut croire que je te ressemble de plus en plus, au file des années. Où est le mal à ça ? 》
Dayan:-《 Oh mais il n'y en a pas~ Je me suis juste demandé ce qui avait bien pu changer ta nature profonde, en seulement quelques mois. Car ce n'est un secret pour personne ; seul le combat, les armes et la guerre ont de l'importance à tes yeux. 》
Bon sang...
Moi:-《 Soit concis, tu veux ? Arrête de tourner autour du pot et dit moi concrètement ce que tu as en tête. 》
Il eut un sourire amusé.
Dayan:-《 Gajeel... Gajeel... Gajeel.. Qu'est-ce que tu peux être impatient Gajeel ; attend un peu... *rit* 》
Moi:-《 Tu m'agaces putain ! Je prie pour que Acnologia vienne et t'emporte dans les abysses Dayan. Dans les abysses les plus profonds ! 》
Il éclata de rire alors que je le maudisais, clairement impatient de savoir où il voulait en venir.
Dayan:-《 Tu sais, tout ça ne vient pas de moi à l'origine. C'est le vieux. Comme toujours, il prend ses précautions. Il m'a demandé de la séduire et "la fait mienne". Histoire d'être sûr qu'elle n'use pas de ses charme sur toi, "notre prince bien-aimé". 》
Il remua lentement la tête.
Dayan:-《 Et je fus agréablement surpris. Lévy est... Elle est si... Elle est tellement... *soupire* Je ne saurais trouver les mots, ce genre de femme ne cours pas les rues disons. 》
Je sais !
J'étais là avant enfoiré.
Tu ne m'apprends rien.
Tss...
Dayan:-《 Je comprends pourquoi le vieux s'inquiétait. Et pour une fois, je ne vois pas ça comme une corvée. Au contraire ; j'aime être avec elle. D'ailleurs, je vais en profiter et prendre mon temps ; parce qu'elle me plaît vraiment beaucoup ~ 》
Je rassemblais, présentement, toute mon énergie pour ne pas lui foutre mon poings dans la figure. Qu'est-ce qu'il pouvait m'agacer.
D'autant plus que je réalisais que je n'étais pas fou. J'avais la désagréable sensation qu'il était là pour me la ôter ; pour me prendre ma, si précieuse et unique, princesse. Que ce faux frère usait de ses charmes sur elle et me provoquait volontairement. À la seconde où je l'avais vu, ce malaise ne me quitta plus. Et j'avais vu juste ! Je n'étais pas seulement paranoïaque.
Ça m'énervait que ce soit vrai. Ça m'énervait encore plus de devoir me contenir parce que ça venait du maître. J'aurais tellement apprécié lui foutre mon poing dans la gueule encore une fois et lui retirer cet air enjoué et épanoui, accompagné de son sourire d'énergumène fourde et vil ! Quel putain d'enfoiré de mes deux !
Tss...
Et voilà, j'étais de nouveau en rogne.
Dayan:-《 C'est assez frustrant de façon générale. Le vieux ne se rend pas compte. Je déteste passer après toi. Je déteste arriver en second, peu importe le domaine. Je déteste aussi devoir prouver que je mérite d'être son fils. Je le suis tout autant, voir plus que toi, merde ! 》
Il soupira bruyamment, puis eût un sourire.
Dayan:-《 Mais tu sais quoi ? Cette fois-ci, je n'ai pas le sentiment d'arriver après. 》
Il plissa légèrement les yeux.
Dayan:-《 C'est... Très curieux. 》
Il marqua une pause. Il cherchait sûrement ses mots. L'accusation qu'il s'apprêtait à faire était très grave, pour un Phantom Lord, bien qu'elle soit véridique. Même lui devais faire preuve de prudence.
Dayan:-《 Tu... Tu as menti au maître, n'est-ce pas ? Tu n'as eu aucune relation avec Lévy, pas vrai ? Ça crève les yeux tu sais. 》
Je fronçai les sourcils. Je devais essayer de sauver les apparences. Je n'étais pas sûr qu'il comprenne pourquoi j'avais menti, si je lui expliquais. Moi-même, je ne comprenais pas totalement alors...
Moi:-《 Qu'est-ce que tu racontes ? Jamais je ne lui mentirai. Attention à tes propos Dayan ; tu vas trop loin. 》
Puis peu importe pour quoi, le mensonge était considéré comme étant une forme de trahison. Je ne pouvais pas me confier, même en Dayan. La faction passait avant tout ; il me denoncerait donc, si je lui avouais. Et je serais contraint de me séparer de Lévy. Et ça, c'était inenvisageable. Par ailleurs, je ne pouvais pas prendre le risque. Du moins, pas pour le moment.
Dayan:-《 Attention à quoi ? Je ne fais pas que le dire ; j'en suis convaincu. Tu n'as pas eu le moindre rapport sexuel avec qu'elle. Mais haut les cœurs, c'est tant mieux parce que moi j'en ai la ferme intention. Donc maintenant- 》
En étouffant un grognement, il replaça l'épaule que je lui avais déboité, durant notre affrontement.
Dayan:-《 Maintenant que tu sais et que ça a été dit ; lâche l'affaire. Ou je n'hésiterai pas à en parler au maître. 》
Moi:-《 Toi lâche l'affaire ; tu dérailles complètement. 》
Dayan:-《 Arrête ton baratin ! Ça ne prend pas avec moi ! De tout façon, je suis sûr que le vieux préféra me soutenir que prendre le risque de se tromper. Tu le connais ~ 》
Il ria doucement.
Dayan:-《 Tu sais, si tu ne faisais pas cette tête ; je t'aurais sans doute crû. Mais dommage pour toi, tu t'es trahi seul. Sans oublier que ça a vraiment l'air de te déplaire pour une fois. 》
Je niais tout en bloque.
Dayan:-《 *sourit* Mais bien-sûr ; cause toujours tu m'intéresses. Quoi qu'il en soit, on dirait bien que tu vas enfin pouvoir expérimenter mon cotidien. 》
Moi:-《 De quoi tu parles ? 》
Dayan:-《 Tu sais très bien Gajeel ; tu le sais très bien. 》
Moi:-《 Par tout les dieux... Arrête de remettre ça sur le tapis. Merde, passe à autre chose, bon sang ! 》
Dayan était quelqu'un que j'apprécierais et estimait énormément. De façon générale, nous étions rivaux en tout et pour tout. Ça avait toujours été ainsi entre nous. Lorsque que je l'ai connu, j'étais encore un gamin pleunichard, peureux et faible. Et avec Juvia, le maître nous en faisait voir des vertes et des pas mûres. Mais nous étions et restions très soudés même dans l'adversité, et ce malgré nos rivalités imposées par maître José.
La rivalité allait jusqu'à nos conquêtes qu'un soir. Tout les aspects de nos vies étaient mis en jeu. On devait être meilleur en toute chose. Dayan menait au score et de loin. Mais à force de persévérance, j'avais d'abord rattrapé Juvia. Puis se fut au tour du châtain. C'est là que les choses commençèrent à se gâter.
À la fin de notre adolescence, Dayan changea ses rapports avec nous ; surtout avec moi. Dès lors, il n'eut de cesse de nous prendre la tête sur sa légitimité entant que fils unique du maître. Et du jour au lendemain, il nous abandonna pour s'enrouler dans l'armée.
Sur le moment, je n'avais pas compris sa démarche et je l'avais très mal pris. Puis j'ai fini par comprendre. Dayan avait un besoin d'accomplissement presque maladif. Lui aussi était prêt à n'importe quoi pour rendre le maître fier. Être bien vu par ce dernier était son seul désir. Ça allait bien au-delà d'entrer dans ses bonnes grâces. Et ce, même si ça impliquait de devenir un Phantom Lord sans foi, ni lois. De toute façon, qui sur terre était irréprochable ?
Nous avions beau avoir des personnalités différentes ; elles se rejoignaient en plusieurs points... Dayan était comme une autre version de moi. Ou l'autre face d'une même pièce.
Quoi qu'il en était, de l'eau coula sous les ponts depuis, le temps passa et alors que je pensais qu'il en avait finit avec cette vieille histoire ; voilà qu'il l'abordait à nouveau.
Dayan:-《 Non, je n'arreterai pas tant que je ne te surpasserai pas sur tout les plans. Mais en attendant, tu vas constater combien c'est énervant et frustrant que quelqu'un vienne te prendre ce qui t'es dû. 》
Je me redressais pour m'asseoir. Dayan en fit de même. J'étais fortement irrité, tellement agacé et contrarié par ses propos.
Moi:-《 "Mon père est aussi le tiens". Ce sont tes propres mots. Mots, que personne ne t'as forcé à prononcer ! 》
Dayan:-《 On était encore des gamins à ce temps là. Je n'aurais jamais pensé qu'il transformerait ça en compétition ! En une satanée compétition qui ne prendra jamais fin ! J'ai dû tuer des gens pour que mon propre père daigne m'accorder un regard ! Parce que TU étais le fils qu'il avait toujours voulu avoir ! 》
Moi:-《 Quoi ?! 》
J'étais outré, plus qu'offusqué.
Le maître ne ratait pas une occasion de faire ses éloges. Il ne tarissait jamais d'éloges à son sujet. Depuis que j'étais enfant, Dayan était un modèle car il était tout ce que je n'étais pas. Il était tout ce que je voulais être. Il était ce fils qui rendait si fier son père. Il était celui qui excellait dans tout. Il était mon objectif, celui que je devais battre avant de pouvoir espérer rivaliser, un jour, avec le maître. Le vieux n'avait de cesse de me le rappeler. D'ailleurs, il poussait le vice très loin, parfois même trop loin, pour le gamin que j'étais.
Au début, je détestais cette rivalité. Je n'en dormais pas la nuit et passais mon temps à pleurnicher. Et Dayan m'encourageait secrètement à perceverer malgré la difficulté. C'était notre quotidien étant enfants. Puis j'ai fini par réaliser que si je tenais bon ; je deviendrais plus fort, grâce à elle. J'avais finit par comprendre que cette rivalité était un outil instauré, par le maître, pour me pousser à me surpasser, et non un châtiment sadique et malsain de sa part.
Moi:-《 Tu t'écoutes parler ? Je n'ai jamais voulu de cette compétition non plus. C'était moi l'incapable qui devait s'entraîner 10 fois plus que vous à cause d'elle. T'as l'air de l'avoir oublié. Puis j'ai aussi dû faire toutes ses choses terrifiantes et ignobles pour qu'au final-... Pour qu'au final, le regard du roi ne change pas à mon égard. 》
Le roi ne m'adressait aucun regard, peu importe ce que je faisais. À moins que sa petite réputation soit sérieusement engagée, bien-sûr~
Dayan:-《 Oui, et bien aujourd'hui tu n'es plus à la ramasse. C'est moi qui dois m'entraîner, comme un forcené, pour ne pas me laisser distancer par toi. Ça fait un moment que ton potentiel a surpassé le miens. Et à ton avis, qu'adviendra-t-il de moi lorsque le vieux s'en rendra compte ? 》
Je soupirai en posant ma main sur son épaule.
Moi:-《 Dayan... tu- 》
Il retira ma main brutalement.
Dayan:-《 Non, vas-y ! Répond moi ! Dis moi ce qui arrivera ! Vas-y ! Dis-le ! 》
Moi:-《 Ça n'arrivera pas bordel ! 》
Les yeux larmoyant, il baissa la tête honteusement.
Moi:-《 Ça n'arrivera pas... 》
Dayan:-《 Je n'ai jamais vraiment eu la sensation qu'il tenait à moi pour ce que j'étais. À ses yeux, je ne suis qu'un membre de plus ou de moins de la guilde. Je ne suis pas différent des autres Phantom Lord ; bien que je sois son fils, et malgré tout mes efforts. 》
Moi:-《 Tu le connais, les compliments c'est pas son truc. Il n'est pas très démonstratif non plus. Mais il nous montre l'importance que nous avons pour lui, à sa manière. 》
Il eut un faible sourire.
Moi:-《 En nous ajoutant des exercices par exemple. 》
Il éclata de rire.
Dayan:-《 Un vrai sadique... 》
Moi:-《 C'est rien de le dire... 》
Nous rions à l'unisson.
Dayan:-《 Merci Gajeel... 》
Moi:-《 Ne me remercie pas, ce sont tes mots ; je n'ai rien inventé. J'ai tout pris tel quel. 》
Dayan:-《 Ah... ~ C'est vrai que maintenant que tu le dis ça me rappel vaguement quelques choses. 》
J'eus un faible sourire.
Ça me faisait bizarre. Dayan avait toujours était ce grand frère infaillible, imbattable et inébranlable. Alors que ce soit moi qui lui remontais le moral, pour autre chose qu'une conquête d'un soir ; me faisait réaliser que j'avais pris du galon. Mais aussi que je n'étais pas le seul à avoir du mal à suivre, par moment. Être Phantom Lord avait quelque chose d'engoisant mais c'était comme tout dans la vie. Rien n'était entièrement beau et agréable. Sauf peut-être cette satanée idiote de princesse.
Moi:-《 Je sais bien que ton père n'est pas le miens et qu'il ne le sera jamais mais c'est celui qui s'en approche le plus. Cela dit, si ça peut te rassurer ; je n'ai pas l'intention de te voler ta place. Je suis très bien à la mienne ; alors arrête de te prendre la tête avec cette histoire. 》
Je lui avais parlé sans arrière pensée. Mais j'avais oublié qu'il pouvait être très susceptible. C'est pour cela qu'il s'énerva. Et le voir s'irriter pour rien m'irrita à mon tour. Et c'est ainsi que nous transformions ce bon moment en querelle. Chaque fois que je disais quelque chose, il surenchérissait tout aussi impulsivement. Et inversement. Au final, je ne savais même plus pourquoi nous nous prenions la tête.
C'était ridicule...
On se disputait comme des gosses. Franchement lassé de tout ça, je lui fis remarquer, en arrêtant de lui répondre.
Dayan:-《 T'as raison... On dirait des gamins ; c'est affligeant à notre âge d'en arriver là... 》
Je retrouvais mon calme mais je ne pus m'empêcher de lui faire une dernière remarque. C'était lui qui avait commencé, après tout.
Moi:-《 Dans ce cas, lorsque que tu auras finis ta crise ; on pourra passer à autre. 》
Il eut un sourire jaune, suvit d'une rire très sarcastique.
Dayan:-《 Oh mais c'est bon, j'en ai finit. Cela dit, on peut toujours paler du moment où toi tu as fait ta crise ?~ Tu sais, c'était quand tu t'es jeté sur moi, comme un animal enragé, alors que j'embrassais innocemment Lévy. 》
Innocemment ?
Tss...
Moi:-《 Non ça ira ; nul besoin de revenir sur cet événement. 》
Il se moqua ouvertement de la tronche dépité que je tirais. C'était dérangeant mais tout ce que j'espérais était qu'il n'en parle pas plus en détail ou profondeur. Je savais pourtant qu'il le ferait car c'était dans sa nature de mettre l'accent et appuyer sur ce qui dérangeait.
Dayan:-《 Non mais sérieusement, c'était quoi tout à l'heure ? Tu m'as agressé pour "aucune raison". 》
Moi:-《 Je suis impulsif ; c'est un secret pour personne. 》
Dayan:-《 Oui mais- 》
Moi:-《 Écoute, avec toutes les préparatifs de dernières minutes que j'ai dû superviser, afin que ce fichu bal se déroule dans de bonnes conditions ; m'ont réellement rendu très susceptible. Ça m'a vraiment irrité de te voir faire ce que je t'avais expressément défendu de faire, et ceux pour la DEUXIÈME fois de la journée. 》
Dayan:-《 Je vois, ça tient la route ; ça te ressemble bien. 》
Pourtant vu ton expression, t'as pas l'air plus convaincu. Qu'est-ce que tu veux que je te dise de plus, pour que tu lâches l'affaire putain ?! Arrête d'en parler, bon sang...
Dayan:-《 Mais... 》
Voilà, qu'est-ce que je disais ?
Mais quoi putain ?!
Dayan:-《 Je ne sais pas... J'ai plus eu l'impression que c'était elle et pas mon attitude le soucis. Dis moi, qu'est-ce que ressens-tu pour elle, au juste ? 》
Il m'avait questionné avec le plus grand sérieux, en plongeant ses yeux dans les miens. Je savais ce qu'il cherchait à faire en me devisagant ainsi. Mais ça ne fonctionnerait pas.
Je plongeais moi aussi mon regard dans le siens. Il débuta alors une bataille, intense mais silencieuse. Nous nous jaugions l'un l'autre dans un silence absolu, avant que je ne prenne la parole, pour lui répondre en toute sérénité.
Moi:-《 C'est purement et simplement charnel. 》
Un rictus se dessina sur ses lèvres à ma réponse.
Dayan:-《 Moi je dirais que tu m'as agressé par jalousie parce qu'elle te plaît aussi. Je pense que c'est plus que "purement et simplement charnel". 》
Cet enfoiré continuait de me provoquer.
Il avait donc décidé de jouer carte sur table. Il exprimait enfin le véritable fond de sa pensée.
Moi:-《 *soupire* Où vas-tu chercher des conneries pareils... Tu devrais la fermer si c'est pour dire ce genre de bêtises. 》
Il éclata de rire, puis grimaça de douleur.
Bien fait ! Voilà ce qu'on gagne à trop vouloir insister.
Dayan:-《 Je pense que ce n'est pas si insensé que ça. Ta réaction était bien curieuse et inhabituelle. Même présentement ; je te trouve tendu. 》
Moi:-《 Je ne le suis pas. Et j'ai toujours détesté que l'on touche à mes jouets. 》
Dayan:-《 Pfff... laisse moi rire ! À d'autre ! Tu m'as toujours laissé jouer avec. Pourquoi, subitement ; ça te dérangerait. 》
Moi:-《 Je l'ai toujours fait après avoir finit de jouer avec. Arrête de t'imaginer tout et n'importe quoi, tu veux ? Tu commences vraiment à me les briser. 》
Dayan:-《 Tout et n'importe quoi ? Donc t'en as rien à vraiment faire ? 》
Moi:-《 C'est ce que je m'évertus à te faire comprendre. Je l'apprécie plus que le reste de mes jouets, certes, mais elle en reste un. Enfin... Elle s'approche plus de l'animal de compagnie. Cependant, le principe reste le même. 》
Dayan:-《 Le principe reste le même, tu dis ? Bien, dans ce cas, laisse la moi. Même si t'en a pas fini avec, quatre mois c'est déjà pas mal. Elle a dû participer à l'essentiel de tes jeux, n'est-ce pas ? 》
Le sourire en coin, il attendait ma réponse ; percuadé que je n'oserais pas accepter et que je confirmerai par ailleurs ses dires. Ce connard ne me laissais pas la choix ; je devrais accepter.
Moi:-《 Bien. 》
Son sourire s'élargissait.
Dayan:-《 Vraiment ? Tu es d'accord ? Tu me laisses ton précieux jouet pas comme les autres ? 》
Je soupirai, essayant de paraître détaché.
Moi:-《 Oui, fait toi plaisir. Par contre, tu te fais des idées ; elle est comme les autres. Enfin... Peut-être un peu plus pleunicharde et fragile mais c'est tout. 》
Dayan:-《 Donc je peux lui faire tout ce dont j'ai envie ?~ 》
Je retenais un grognement et lui souriais à la place.
Moi:-《 Tout naturellement, ça tombe sous le sens. En revanche, elle continuera de dormir avec moi et tu ne tenta aucune approche, avec des intentions tendancieuses. 》
Dayan:-《 Ho~ How~ Et pourquoi donc ? ~ 》
Moi:-《 Parce que je l'ai décidé. Je suis pour l'instant le seul à la connaître dans l'intimité et sa restera ainsi jusqu'à ce que je me lasse. Tu pourras en faire ton affaire ensuite. 》
Il soupira bruyamment.
Dayan:-《 Arrête ton char deux secondes... Tu n'as pas couché avec elle. 》
Pourquoi ne voulait-il pas me croire ? J'avais beau mentir ; j'étais très convaincant. Moi même, je commençais à y croire !
Moi:-《 Toi arrête. Je ne mens pas. D'ailleurs je n'en vois pas l'intérêt. Je sais que ça te rassure de penser ça mais je baise, bel et bien, activement avec elle, tout les soirs. 》
Dayan:-《 Aller Gajeel, si tu l'avoues maintenant, je te promets de ne jamais rien dire au vieux. 》
Moi:-《 Pourquoi tu insistes de la sorte ? Qu'est-ce qui te fait croire que je n'ai pas eu de relations avec elle ? Je suis toujours très discret à ce sujet. 》
Dayan:-《 C'est simplement. J'ai fais très attention en lui parlant. Elle n'avait aucune marques de ton passage. Et on sait tous deux que tu laisses toujours des marques ; tu adores ça, tu ne peux pas t'en empêcher. 》
Moi:-《 Qui te dit qu'elle en a pas ? Il aurait fallu mieux regarder. Remarque, là où j'ai laissé ces marques personnes ne peut les observer. Personne hormis moi~ 》
Quelle répartie ~
Je ne me savais pas si bon menteur ; je m'impressionnais moi.
Moi:-《 Cela dit, c'est très malsain de connaître ce genre de détails et "d'en profiter" de la sorte. Ça te donne un aspect pervers, très peu flatteur si tu veux mon avis. 》
Il lissa les yeux avant de sourire.
Dayan:-《 De tout façon, peu importe ; ça ne durera plus longtemps. Le vieux t'a choisi une prétendante. Son père est très influant ; le maître veut s'en rapprocher. Et moi, moi j'ai bien l'intention de ravir le cœur de Lévy. 》
Je le regardais surpris et interrogatif.
Je croyais que le maître voulait justement que je reste seul.
Dayan:-《 Surprise~ *sourit* Ne t'inquiète pas trop. T'as de la chance, elle est plutôt mignonne et intelligente. Maiiiis... Rien à voir avec Lévy. 》
Il continuait d'observer les moindres de mes réactions pour détecter quelque chose qui irait dans son sens. Je m'efforcais donc de rester impassible. C'était très difficile.
Dayan:-《 De tout façon, désolé de te décevoir mais même sans ça ; ça n'aurait pas duré entre vous. Puisqu'à présent je suis là. Et qu'apparemment, elle me préfère à toi, et de loin~ 》
Arrête ça Dayan...
Moi:-《 Je te l'ai dit ; j'en ai rien à foutre. C'est qu'un jouet. 》
Dayan:-《 Si tu le dis~ 》
Mon supplice prit fin lorsque plusieurs domestiques arrivèrent. Elles avaient été conduit par Lévy. Elle avait réussi. J'étais fière d'elle.
Euh-Non !
Enfin si ! Mais... comme pouvait l'être un maître avec son animal de compagnie. Oui voilà !
Enfin bon passons.
Dayan et moi-même fûmes pris en charge et accompagné dans nos chambres respectives. Tout du long, Lévy ne m'avait pas adressé un regard. Toute son attention était portée sur mon cousin. C'était particulièrement irritant. Surtout que ce dernier me lançait des regards qui voulaient tout dire.
Honnêtement, je ne savais pas que je pouvais être un maître si possessif. Habituellement, ce genre de choses me sont, totalement, égal. Il m'arrivait même très souvent de faire dont de mes possessions à Dayan. Je n'y étais aucunement attaché. Mais là... C'était tout le contraire, je ne voulais pas partager, pas une parcelle d'elle. Je voulais tout pour moi seul.
Ça m'irritait.
C'était moi son maître. Elle devait d'abord se soucier de moi, plus que de quiconque. J'étais en rogne mais je ne pouvais rien dire. Ça m'agacer de la voir passer ses mains sur lui et prendre cet air si inquiet. Sans parler du sourire niais de Dayan.
Heureusement, nous étions de retour dans notre- euh dans MA chambre.
Exténué de tout ça. Du bal, de l'affrontement, de l'irritation à répétition et j'en passe ; je fis au plus vite pour gagner le lit et enfin m'y allonger.
Quelle journée...
J'avais encore les nerfs à vif. Mais voir Lévy peiner à retirer sa robe me calma un peu. Je ne puis m'empêcher de rire en voyant ses petits mains essayer d'atteindre les attaches dans son dos. C'est alors que nos regards se croisèrent et je vis dans ses yeux qu'elle hésitait à me demander de l'aide.
C'était si...
Mignon.
Moi:-《 Approche. 》
J'avais sous-entendu dans ma posture que j'allais l'aider. Elle l'avait compris et bien que surprise, elle s'executa rapidement. Je retins alors un autre rire. Elle devait craindre que je ne change d'avis, pour se précipiter de la sorte vers moi.
La libérer de cette prison de tissu avait été plus long et laborieux que prévu. Au bout d'une vingtaine de minutes je perdis patience et trancha la robe à l'aide du glaive posé à mon chevet.
Toujours silencieuse, elle enfila ensuite une chemise de nuit que je lui avais cédé.
Depuis notre arrivés, elle n'avait pas ouvert la bouche. Elle ne m'observait pas non plus silencieusement comme elle en avait l'habitude. Elle semblait ailleurs, perdue dans ses pensées. C'est alors que je compris. Elle continuait de s'inquiéter pour cet enfoiré de Dayan.
Cette unique pensée avait suffit à ravir mon sourire et raviver ma colère. Je retrouvais mon aigreur. Cependant, une part de moi espérait bêtement se tromper. Je fis alors un test.
Alors qu'elle entrait dans le lit, je lui annonçais que Dayan viendrai la chercher demain et qu'il passerai la journée ensemble. Son visage s'illumina alors. Elle eut l'air ravie. Que dis-je ? Aux anges ! Et cela m'irritait davantage.
Je repensais à ce que Dayan m'avait dit, au faite de Lévy l'apprécie plus ce que moi. Je pouvais le comprendre mais ça m'énervait tout de même. Pour la énième fois, c'était moi son maître ; pas lui !
Moi:-《 Pourquoi souris-tu comme une idiote ? 》
Elle perdit immédiatement son magnifique sourire.
Lévy:-《 Pour... Pour rien... 》
Elle baissa la tête.
Moi:-《 Pour rien ? Alors ça n'a rien à voir avec le fait de passer la journée avec Dayan demain ? 》
Tais-toi Gajeel...
Lévy:-《 Si peut-être... Mais... Mais je ne vois pas ce qui a de mal à ça... 》
Moi:-《 Pardon ? Repère un peu ça pour voir ? 》
Elle hésita mais pris à nouveau la parole, tout en sachant que je n'en serais que plus irrité.
Lévy:-《 J'ai dit que je ne voyais pas où était le mal. 》
Moi:-《 Ah oui tu ne vois pas ? Et bien on dirait que je vais devoir t'éduquer à ça. 》
Elle fronça les sourcils en quittant le lit.
Lévy:-《 M'éduquer ? Vous me prenez pour un chien ? Puis d'ailleurs pourquoi devriez vous m'éduquer ? Pourquoi hein dite moi ? Pourquoi n'aurais-je pas le droit de m'en réjouir ? Pourquoi serait-ce un problème d'apprécier Dayan et le temps passer avec lui ? Pourquoi hein ?! 》
Moi:-《 Parce que tu l'affectionnes plus que moi ! 》
Oh non... Pourquoi avais-je dit cela.
Elle me fixa avec incompréhension. Et pour la première fois, je la vis prendre son sang-froid.
Lévy:-《 Pardon ? Dayan est la seule personne qui m'a témoigné du respect et de l'intérêt en plusieurs mois ! Tandis que vous ! Vous n'avez eu de cesse de me tourmenter depuis que je suis ici ! Vous m'avez humilier, frappé, affamés, jour après jour, avant de m'enfermer ! Alors comment osez vous !? Où est le mal à plus apprécier la personne qui me fait me sentir comme un être humain ?! Comment osez vous me reprocher cela ?! 》
D'un pas décidé, elle fit le tour du lit pour venir me faire face. Sa fureur était lisible dans son regard. Comment un si petit corps pouvait-il contenir de tels sentiments, une telle colère ?...
Lévy:-《 Dayan est gentil ! Il est attentionné ! Il est souriant et me traite bien ! 》
Elle me pointa subitement du doigt.
Lévy:-《 Vous, vous êtes son exact opposé ! Méchant, cruel, sadique, rustre, impudent ! Vous vous hâtez à faire le mal ! Je ne vous ai jamais rien fait ! Vous le savez et pourtant vous me traiter comme si c'était le cas ! Je suis-... Je suis innocente ! Je ne suis pas mon père et je n'avais aucune idée de ses agissements ! Alors- ! Alors... 》
Les larmes lui montèrent aux yeux. Sa respiration devint bruyante et elle recula en retenant un sanglot...
Lévy:-《 Alors... si vous avez un minimum de bon sens et de bonté... Laissez moi rentrer chez moi. Je veux rentrer chez moi... Je veux enterrer mes morts et correctement faire leur deuil... S'il vous plaît... 》
Elle s'était égarée. Elle avait commencé par Dayan et avait finit par me dire tout ce qu'elle avait sur le cœur. Je me doutais bien qu'elle en avait bien plus à dire mais je comprenais ses sentiments et son ressenti golbal. Toutefois... je ne pouvais pas lui accorder ce qu'elle me demandait.
Moi:-《 C'est bon ? Tu as finis ? 》
Elle ne me répondit pas et baissa la tête, en détournant le regard. Elle avait l'air à la fois contrariée et attristée. Elle devait penser qu'elle avait dit toutes ces choses dans le vent, que je ne l'avais pas écouté une fois de plus. Ou que si je l'avais fait, j'en avais rien à faire. Elle devait penser que j'étais totalement insensible et indifférence à ses sentiments. Pourtant, elle se trompait.
Moi:-《 Tu as raison, je suis tout ce que tu viens de dire. Je le suis jusqu'au bout des ongles. 》
Ça me faisait mal de l'entendre de sa bouche. J'avais eu un pincement au cœur qui persistait encore maintenant. J'avais le sentiment d'avoir tout raté. Pourtant ce n'était aucunement la première fois que l'on me disait tout ça. Mais aujourd'hui, en cet instant, je le percevais différemment des fois précédentes.
Pour la première fois de ma vie, je regrettais d'avoir agit comme je l'avais fait. Enfin je regrettais d'avoir agit comme un phantom Lord. J'aurais voulu pourvoir changer le passé, l'effacer, retirer les actes que j'avais posé, modifier les circonstances de notre rencontre et l'attitude que j'avais eu à son égard. Oui en cet instant, j'aurais voulu changer tout ça. Mais c'était impossible. Et j'étais même bien trop fière pour l'avouer et lui dire.
À la place, je lui disais quelque chose qui allait profondément l'affecter, en toute connaissance de cause. Je ne savais rien faire d'autre que la blesser...
Moi:-《 Mais comprends bien une chose, "princesse" ; je suis ainsi car je suis un Phantom Lord. Toutes les choses que je t'ai faite, dès l'instant où j'ai tué ton père et tes proches ; Dayan en aurait fait autant, à ma place. 》
Elle releva la tête brusquement.
Moi:-《 Ne joue pas les étonnées. Dayan est tout aussi, méchant, cruel, sadique, rustre et barbare que moi. *sourit* Et pour preuve, il possède une armure intégrale en acier noir que tu as si bien vu le jour de votre rencontre. Ce privilège n'est réservé qu'au plus sanguinaires d'entre nous~ 》
Je vis son visage se décomposer. J'aurais pu m'arrêter là mais je ne le fit pas. Ça me rendait malade qu'elle l'apprécie, alors qu'il était tout entant, voir plus, détestable que moi par moment. Je voulais la forcer à regarder la vérité en face. Peu importe si elle devait ne plus crois en personne après cela.
Moi:-《 Lui et moi sommes pareils. Nous avons, tout deux, commis des actes odieux et impardonnables. Nous avons commis ensemble les mêmes crimes, à la même fréquence. Nous avons abattus de sans-froid des innocents, réduits en cendre des villes entières, anéanti des centaines des milliers de familles et de foyers, asservi des peuples entiers et les avons dépouillé de leurs biens. Ton royaume ne fait pas exception. Et tu sais quoi ? Nous aimons faire cela car nous sommes des Phantom Lord. 》
Levy:-《 Non... Dayan ne m'aurait jamais fait endurer tout ce que vous m'avez fait subir. Il n'aurait pas pris plaisir à détruire, non plus... Il n'est pas comme vous ! 》
Moi:-《 Qu'est-ce que t'en sais ?! Je te dis qu'il l'est ! Il t'aurait fait subir les mêmes choses. Et en prime, il t'aurait déjà violé à plusieurs reprises. Et peut-être même contrainte à te prostituer. 》
Ses jambes la lâchèrent et elle tomba au sol.
Lévy:-《 C'est faux... C'est-... Non c'est faux... 》
Moi:-《 Tu le connais depuis peu, moi ça fait des années. Dayan a beau vouloir garder les apparences ; nous sommes fait, tout deux, du même bois. Il est comme moi, voir pire par moment. Et oui ~ La réalité détonne vite de l'image parfaite que tu t'en étais faite en deux jours, n'est-ce pas ? 》
Je pris une grande inspiration et alla vers elle. La pauvre semblait si désemparée, presque anéanti. Elle arborait la même expression que lorsque je lui avais annoncé la mort de son père. Mais contrairement à cette fois-là, ça me faisait mal de la voir ainsi. Je regrettais de lui avoir dit...de lui avoir retire tout espoir. J'aurais dû me taire.
De son point de vue, Dayan devait sûrement être la seule touche positive dans son quotidien. J'avais été égoïste de lui avoir arraché de la sorte. Il fallait... Il fallait que j'arrange ça. Ma satisfaction personnelle ne valait rien si Lévy était dans cet état.
Moi:-《 Écoute je- 》
Lévy:-《 Ça ira. Ne vous fatiguez pas à gaspiller davantage votre salive ; j'ai saisi le message... Je resterai là et je ne parlerai plus à personne. Vous avez gagné prince Gajeel... Vous avez gagné... Alors laissez moi tranquille s'il vous plaît...》
Non pas ça...
Une larme roula le long de sa joue.
D'une voix cassée, à peine audible, elle ne demandait pourquoi je lui faisais subir ça. Son regard s'éteignit ensuite. Je fus alors submergé par ce sentiment indescriptible, fort et puissant, qui me saisissait occasionnellement, depuis quatre mois. Mais cette fois-ci, je compris ce que c'était.
Haha...
C'était si évident...
Le dieu de la guerre n'avait rien pu faire contre l'affreuse malédiction des guerriers, car à l'instant où j'avais commencé à le prier ; il était déjà trop tard. J'avais déjà été frappé de cette malédiction.
Quel abrutis je faisais...
Je m'approchais lentement d'elle, en tendant la main.
Lévy:-《 Je vous ai dit de partir ! Laissez moi tranquille ! Laissez moi... 》
Le vieux Makarof avait pour coutume de dire que la plupart des hommes avaient tendance à désirer ce qu'il avait déjà. Et que ces derniers ne s'en rendait compte qu'à la seconde où ils le perdaient.
Je n'avais jamais saisie l'essence même de ce dicton ; jusqu'à maintenant. C'était bien ironique que ce dernier était le seul que j'avais retenu de ce vieillard.
Lévy se releva et elle regagna le lit, le regard complètement vide. Je ne savais pas comment réagir. Je m'en voulais terriblement. Alors après avoir mis de côté toute ma fierté et logique de Phantom Lord, je pris la parole.
Moi:-《 Écoute, je reconnais que-... Que... Je reconnais que même si je le voulais ; il semblerait que je sois incapable de te laisser tranquille. Parce que-... 》
J'eus, tout à coup, peur. J'eus peur de prononcer ces mots. J'eus peur de sa réaction. J'eus peur de tout ce que ça impliquait. Et pour la première fois depuis longtemps, le courage me manqua. Il se dérobade de mes paroles. Tout à coup, j'appréhendais ce qu'elle pouvait me dire au point de préfère me taire.
Après tout, j'étais tout de même son geôlier, la source de tout ses tourments. Je l'avais si mal traité... Si méchamment... Si violemment aussi...
C'était insensé que je puisse lui avouer quoique ce soit. Il y avait un problème avec ce que je ressentais tout court.
Non... Je ne pouvais pas lui dire. Pas après tout ce que j'avais fait...
Comment pourrais-je lui confier que j'avais finalement compris la nature de mes sentiments. Je ne pouvais pas lui dire que ce je ressentais, pour elle, n'avait finalement rien à voir avec l'affection d'un maître pour son animal. Je ne pouvais pas lui dire que l'attirance que j'éprouvais, à son égard, n'était pas seulement physique. Ni lui avouer que c'était bien plus profond et que si je m'étais montré aussi cruel ; c'était à cause de cela, car je ne voulais pas regarder la vérité en face. Non c'était impossible. Je ne me voyais vraiment pas lui dire toutes ces choses. Car oui, il en avait de son équilibre. Oui, c'était pour elle. Oui pour elle et pas seulement pour moi. Haha c'est ça, c'était pour son bien à elle...
Je venais de trouver mon excuse pour justifier mon manque de courage.
Toute à fait.
Ça faisait de moi un lâche. Un grand lâche certes, mais ça allait lui être utile. Enfin je crois ?
Moi:-《 Alors c'est pour cela que j'ai inventé toute cette histoire sur Dayan. Ce n'était pas bien difficile de comprendre que tu tenais à lui. Tu es si prévisible... 》
S'il l'appréciait vraiment, Dayan ne la forcerai jamais à faire quelque chose qu'elle ne voudrait pas. C'était une sacrée ordure mais sur ce point il était réglo. Alors tant pis. Il valait mieux qu'elle est du mépris pour moi ; plutôt qu'elle reste dans cet état. Je pouvais effacer ce côté vicieux et tordu de la personnalité de Dayan, que j'avais dépeint, en me faisant passer pour le manipulateur. C'était le moins que je puisse faire pour elle ; même si connaissance le châtain, il profiterait sans doute de la perche tendu pour se rapprocher davantage d'elle.
Voyant qu'elle était plus réactive, je continuais dans ce sens.
Moi:-《 Je ne me lasserai jamais de te voir perdre tout espoir~ Quel délicie... Ça m'a pris un peu de temps mais on dirait bien que j'ai finis par réussir. 》
Je riais au éclat et embrassait mon rôle de grand méchant loup à merveille.
Moi:-《 Mon seul regret et que ça ne soit qu'un mensonge. J'aurais adoré que Dayan soit comme je l'ai décrit. C'est vraiment dommage... 》
Lévy:-《 Vous êtes ignoble... 》
Aïe... C'était bien plus douloureux à entendre que dans mes souvenirs.
Moi:-《 Haha, oh mais quel joli compliment, princesse~ Il ne fallait pas ; il me va droit au cœur~ 》
Son air changea ; il retrouva cette lueur si particulière que j'aimais tant. Elle avait l'air de croire à toute cette mascarade.
Lévy:-《 Si vous n'étiez pas si arrogant et prétentieux pour vous venter ; vous auriez eu ce que vous vouliez. Mais en le faisant vous obtenez tout le contraire. Je ne vous laisserai pas l'emporter aussi facilement. 》
Un sourire satisfaisant se dessina sur mes lèvres. J'étais heureux que cela ai fonctionné. J'aurais rapidement été à court de réplique pour blanchir Dayan si ça avait trop duré.
Moi:-《 Je continuerai à être aussi arrogant et prétentieux et cela ne changera rien, au faite que tu finira par céder. 》
Lévy:-《 C'est ce que nous verrons. 》
Après lui avoir donné quelques remarques cinglantes pour étoffer mon rôle, je lui ordonnai de se coucher pour dormir.
Nous échangions un dernier regard plein de "rivalité" avant qu'elle ne ferme les yeux pour s'endormir, loin de moi.
Je soupirais intérieurement.
Elle devait vraiment aimer Dayan pour avoir marcher aussi rapidement. De façon générale, elle se méfiait de ce que je pouvais lui dire mais, là, elle n'avait pas insisté. Elle a sûrement dû se dire que je mentais lorsque j'ai révélé la vérité à son sujet. C'est vrai qu'elle n'avait aucune raison de penser que Dayan pouvez être ainsi. Elle avait dit qu'il la fait se sentir comme un être humain, qu'il était gentil, qu'il la traitait avec égard et respect. Elle avait aussi dit qu'elle se sentait bien avec lui...
...
Je sentais mon cœur se serrer sous le poids de la jalousie. Je me surpris à aspirer entretenir les mêmes genres de rapport avec elle.
Je soupirais lassivement, en me troublant vers elle pour l'observer.
Elle était si belle...
J'aurais voulu la prendre dans mes bras et la serrer contre moi. J'aimais la tenir, j'aimais sentir son petit corps chaud blotti contre le mieux. Je me souvenais de la première fois que c'était arrivé. J'avais pour habitude de faire de mauvaises rêves et se fut la première fois depuis longtemps que ça n'arriva pas. C'est aussi cette nuit là que je fus frappé par la malédiction du guerrier.
Cette nuit là, le grand méchant loup tomba éperdument amoureux de la jeune femme qu'il s'apprêtait à dévorer. Il s'en suivit alors un duel entre son cœur et son estomac. Un très long affrontements eu lieu, pour que le loup décide finalement d'épargner son otage ; donnant ainsi définitivement raison à son cœur.
Mais voilà, bien trop affamé, il avait déjà commencé à la manger. Ou du moins... Il l'avait blessé avec ses griffes et ses cros.
"Autant finir !" pensa-t-il. Malheureusement, il ne le pouvait plus. Car dès lors que son cœur l'emporta sur la son estomac ; le grand méchant loup perdit son appétit et son amour pour la chair humaine et le sang...
Le loup n'était plus bon à rien. Son existence même n'avait plus de sens. À quoi pouvait bien servir un loup incapable de se nourrir et faire ce pourquoi il était né ?
Les autres loups se rendirent compte de sa condition, bien qu'il ai essayer de leur cacher. Ils le renièrent donc. Le méchant loup n'avait plus rien... Et il mourut peu après, dans la solitude.
Oui seul, il mourru seul sans personne à ses côtés, sans même la jeune villageoise qui l'avait changé. Car lorsqu'il s'en attendait le moins, cette dernière trouva le moyen de fuir. Et elle eut l'intelligence de le faire durant le sommeil de son ravisseur. Il ne put rien y faire. Elle était retournée dans le village duquel elle avait été enlevé. Et ayant été gravement blessé durant sa captivité, elle s'en était allée dès qu'elle le put, aussi vite que possible. Elle était partie sans même se retourner, en courant à grandes enjambées.
Comme vous vous en doutiez, elle n'éprouvait aucunement les mêmes sentiments que ceux du grand méchant loup. Son cœur, à elle, battait pour un autre loup qui aimait déguiser en beau et gentil jeune homme humain. C'était d'ailleurs ce dernier qui lui avait offert la clef de sa cage et lui avait permis de prendre la fuite. Ce loup menteur avait volé la clef au grand méchant loup, son ami de toujours. Il l'avait trahi au nom de l'amour.
Au final, l'amour avait détruit le méchant loup. Il lui avait tout pris aussi, même son ami d'enfance... Haha...
Si pathétique...
...
Cette histoire était vraiment pathétique. Ce n'était pas étonnant que mon subconscient ai voulu m'épargner ce triste sort.
Je m'étais comptais à moi même ce récit tragiquement dramatique. Ça m'était venu naturellement. Et... J'aurais mieux fait d'éviter. J'étais particulièrement attristé et soucieux, à présent.
J'observais silencieument celle qui allait causer ma perte, tout en étant subjugué par sa beauté et désireux de me faire une place dans son cœur.
C'était franchement ridicule. J'en avais parfaitement conscience. Mais... C'était plus fort que moi.
Haha...
Pour le coup, les dieux avaient fait preuve de beaucoup d'ironie, à mon sujet. Ils devaient bien en rire tous ensemble, confortablement assis au premier rang.
________________________
Voilà pour ce chapitre. Je n'ai pas pu y mettre tout ce que je voulais et pourtant il est super long ! C'est à cause des dialogues je crois è_é Mmh... 🤔🤔🤔 Bon c'est vraiment dommage mais tant pis !
Sinon tu penses quoi de ce parallèle entre Gajeel et le grand méchant loup ? Une chose est sûr, il va vraiment beau changer maintenant. La loco est en marche ! 😂😂😂
Par contre, il abuse. Même après avoir réalisé, il n'a pas dit "je suis amoureux" même dans ses pensées XD En mode c'est un tabou mdr 😂
Enfin bon, j'espère que ça t'a plus.
L'histoire reste en pose mais elle sera achevée. C'est une promesse de toi à moi. (j'ai plus le cœur à sortir un chapitre 1 fois par semaine c'est tout 😂)
Bref ! Prend soin de toi en attendant. Et merci d'avoir lu.
PS: J'ai rien à dire en ps alors je vais juste partir en dansant 💃🦀💃
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