Quelques temps se sont passé depuis leurs première relation, Erwin est aux anges depuis, il a réellement démissionné de la Fac pour son petit élève qui s'était malgré lui, montrer jaloux. Il passait tout son temps avec lui et profitait de la moindre occasion que lui laissait Livai pour le refaire sien.

Depuis, cela se passe plusieurs fois entre eux, et il n'a de cesse de lui dire à quel point il l'aime. Il n'obtient d'ailleurs, jamais de réponses de celui qu'il aime. Mais tant pis. Il s'en passait, car c'est bien son prénom que Livai finissait par prononcer dans leurs moments intimes.

Maintenant, Erwin a pu s'occuper de s'acheter un nouveau téléphone. L'ancien ayant été mis en miettes par Livai. Mais étrangement, il avait demandé à Livai de lui choisir. C'était pourtant pour lui, mais, il laisse généralement Livai y toucher, le temps qu'il apprenne à s'en servir, et lui offrirait pour son Noël, étant donné qu'il avait autre chose en tête pour son anniversaire. Et justement, anniversaire qui arrivait demain! 

Tout émoustillé, Erwin avait hâte de le lui souhaité au réveil, car oui,  ils ont pris l'habitude, de dormir ensemble. Même sans avoir besoin de ne rien faire, juste, être l'un contre l'autre leurs suffisait. 

Encore à l'instant même, ils jouent à un jeu qu'il leur est réservé entre eux, ils avaient eu le temps de s'habituer à l'autre, ainsi, de tenter des fois, de nouvelles positions sexuelles. Livai assis sur Erwin lui faisant face, et ses jambes entourant sa taille, tandis que son amant allait et venait en lui inlassablement. Les gémissements sont maître de la pièce, et on peut distingué parfaitement la voix rauque de Livai appréciant une fois de plus, cette douce torture que lui fait subir Erwin. 

-Erwin... Embrasses moi..

-Tu réclames beaucoup je trouve ~

-Tais toi... Fais le..

-A vos ordres..

Dès que Livai réclamait, Erwin lui offrait, en générale, ce n'était que des moments à eux qu'il quémandait. Il n'a pas pour habitude de réclamer, ni argent, ni matériel. Alors avec plaisir, le bond lui offrait des nuits, des baisers, des caresses, tout ce que son amant désirait de lui. C'en était presque devenu un jeu. 

-Erwin? ça fait un moment que je vous...... appel..

Sous la surprise d'une intrusion soudaine, Erwin stop net le baiser et regarde ainsi, l'aire choquer, l'intruse qui avait pu les déranger. 

-M-mère?! Mais.... 

-Erwin, mais que faites vous donc?....

-Euh... Je... vous présente Livai, mère..

-Oh mon dieu! 

Elle repart alors en claquant la porte. Leur activité devait s'arrêter là malheureusement pour eux. Alors qu'ils se rhabillaient tout les deux, Livai interrompt Erwin en lui attrapant la manche alors qu'il s'apprêtait à sortir. Tandis que lui était affolé par l'intrusion de sa mère plus tôt.

-qu'est ce qu'il y a?...

-c'est quoi cette présentation pourrie que t'as fais?...

-Il y a peut-être plus urgent là Livai...

-C'est ta mère non? Elle te laisseras tranquille

-Toi tu ne peux pas comprendre, déjà pour mes parents, je suis un model, pour eux, il ne faut pas que je sois avec un homme, même avec quelqu'un tout court. Dans mon monde, on mari les personnes par mariage arrangé!

-Je ne peux...

-Maintenant viens on y va! Je ne sais pas pourquoi elle est là, mais si elle se retrouve ici, il y a aussi forcément mon père, tant pis maintenant va falloir qu'on assume. Seulement je n'ai pas envie de les affrontés tous les deux, tous seul... J'ai au moins besoin de ta présence. 

Livai ne lui donne pas plus de réponses, et le suit jusque dans le salon, où la mère de son amant se plaignait au père de famille. D'un coup, il se sentait mal à l'aise, c'est vrai qu'en fin de compte, il n'avait pas vraiment le même statut, ces personnes sont d'une échelle sociale supérieur à lui. Il ne s'est jamais démonté dans ces moments là, même par rapport à Erwin, mais qu'en est-il, lorsque ce sont les progéniteurs de celui que vous laissez vous toucher, qui sont là en face de vous, et qu'à tout moment, vous pourriez être rejeté de la pire manière qui soit?

Le père de famille pose son regard sur lui. Ça ne lui dit rien qui vaille. Il avait un regard sombre, du moins, en comparaison à Erwin. Livai n'osait pas parler, il ne sait toujours pas "correctement" s'exprimer, et ne sait pas s'il serait bon de s'en mêler. Après tout, ce sont les affaires de famille du blond.

-Je vois Erwin, que votre éducation n'a pas été finie. Au vu des fréquentations que vous avez.

-Père, Livai est..

-Laissez moi finir je vous pris. Nous avons, moi-même et votre mère, tout fait pour que vous ayez une vie des plus aisés, je rentre et qu'entends-je? Votre mère me rapporte que vous copuliez avec ce garçon?... J'exige des explications sur le champs.

-Sauf votre respect, je suis déjà majeur, et je fais ce que je désire avec qui je le désire...

-Mais voyons! Réveillez vous mon fils! Ne voyez vous pas?! Rien qu'à son visage ce garçon n'est qu'un malfrat! Cela se voit tout de suite qu'il n'est pas de notre rang! 

-Père...

-Laissez moi finir! Nous revenons vous voir pour les fêtes de fin d'années, votre mère et moi, pour vous faire plaisir! Il n'as jamais été question que nous trouverions un moins que rien de la rue chez nous! à notre retour!

-Veuillez vous taire! Père, je me tue à vouloir vous dire qu'il est ici parce que j'ai pris la décision qu'il soit à mes côtés! 

Livai baissait désormais la tête. Il ne devait pas s'en mêler, mais il est en ce moment insulté, seulement.. Que faire? Après tout, ce n'est pas vraiment sa place ici. Et Erwin n'est pas chez lui, mais chez ses parents. Il est donc légitime qu'ils ont le droit d'être en désaccord avec sa présence chez eux. 

-Ne me dit pas qu'il n'est qu'ici qu'en guise de votre compagnie? 

-Non je.. Je veux dire qu'il est bien avec moi et réciproquement alors...

-Mon cher fils, vous semblez oublier que nous ne sympathisons pas avec les rebut de la société dans son genre.

-Père! C'est ignoble de dire ça! 

-C'est la vérité, et vous feriez bien de vous en souvenir.

La colère montait en Livai, il se sentait jugé, insulté, et il ne pouvait rien dire pour le coup. Parce qu'il n'était pas chez lui, pas même chez Erwin. Il peut arrivé, qu'à tout moment, il se fasse jeter dehors, avec l'interdiction de continuer de fréquenter le blond. Le fréquenter? Est-ce bien là leur relation? Non, pourtant, Erwin ne fait que lui apprendre. Il n'est qu'en plein apprentissage, alors, pourquoi est-ce qu'il en prend autant? Comme si c'était si mal? 

-Pardon mais, ce n'est pas la vie de votre fils que vous tentez de dirigé? Il est majeur il me semble, et pour ma part, j'atteins l'âge de la majorité demain. Je pense qu'on est bien assez grand et sûr de nous pour faire ce qu'on veut. 

Pourquoi fait-il si attention à son langage? Par peur de ce qui pourrait se passer? Depuis quand quelqu'un comme lui, a peur de bourges sans cervelle? Pourquoi lui, il doit faire attention à ce qu'il dit alors qu'il est insulté depuis que le père à ouvert la bouche? Décidément non, il n'a pas envie de se laisser faire, il n'a pas envie de s'écraser devant eux. Il reprit alors rapidement la parole avant qu'on ne lui prenne le contrôle.

-Après tout non, j'ai pas eu le temps de bien apprendre à vous parlé, Monsieur! Alors je te parle comme je veux, je ne te laisserais pas dirigé ET ma vie, ET la sienne, t'es son père, l'autre c'est sa mère, tu l'as baisé, elle l'a chié, après ça il n'y a plus rien, on est d'accord? Chez vous, vous ne vous occupez même pas de votre propre gamin, non, les autres le feront pour vous, et honnêtement, j'en ai la nausée à l'entendre vouvoyer ses parents. C'est quoi ces manières de "je pète plus haut que mon cul"? C'est franchement à gerbé. Encore, ce serait vous qui l'aurez élevé, je veut bien comprendre, mais en quoi ça vous choque que quelqu'un d'inconnu comme votre fils, se fasse une partie de jambes en l'aire avec moi? Pardon d'avoir un peu vécu en pleine rue, mais au moins, moi je suis là, alors que c'est même pas ma place, j'ai juste pris la vôtre dans sa vie. 

Tous, même Erwin, le regardèrent d'un air choqué, pas pour les mêmes raisons, Erwin, c'est qu'il n'entendait que rarement autant la voix de Livai, et les autres, c'est la vulgarité qu'ils entendaient. Forcément, leur fils en avait pris l'habitude, et le débat ne continu pas plus. Les parents indignés, préférèrent leur tourner le dos. Intérieurement, Erwin en remercia la façon si franche de parler de son amant.

Ils dînèrent alors à l'extérieur, les parents ayant décidés de rester pour les fêtes, ce ne serait pas facile tout les jours. Au restaurant, Erwin remercie cette fois de vive voix, Livai pour l'avoir sortit d'affaire, et s'excuse de l'attitude méprisable de ses parents.

-de toute façon, je suis aussi en colère contre toi.. j'étais réellement à deux doigts de partir en te laissant là comme un con.

-Hein? Pourquoi? qu'est ce que j'ai fais? 

-Tu as dis que je ne pourrais pas comprendre, visiblement à ta place... Pourquoi? Parce que je ne suis pas de ton "rang"?..

-Non je ne disais pas ça dans ce sens, mais... Toi tu n'as pas de parents Livai, alors..

-quoi?..

-Attends, c'est pas ce que je veux dire, ne te vexe pas.

-Parce que je n'ai pas de parents? Et alors? C'est pas ça qui fait forcément la différence, et je suis comme tout le monde, j'ai eu moi aussi des parents. Seulement je ne connais pas mon père c'est la seule différence entre nous de ce niveau là.

-Parce que ta mère était une prostitué, mais ça toi, tu n'y peux rien, je ne te remet pas en cause.

-... Tu me dégoûtes... 

Livai se lève alors de table, ne finissant pas son assiette, sur le coup l'autre ne comprenait pas pourquoi il se mettait en colère. Il le voit alors partir, mais, en réfléchissant à la vitesse folle de la lumière, il comprend vite que ses mots ont du le blesser, ce n'était pas du tout son intention, se relevant lui aussi de table, laissant quelques billets sur la table pour l'addition et le pourboire, Erwin se lance à la poursuite de Livai. 

Il finit par l'attraper au bras, le tirant contre lui pour l'encercler dans les siens. Il baissa  son visage au niveau de l'oreille du brun.

-Pardon Livai, je ne mesurais pas assez ce que je disais... Restes avec moi, je m'excuse.. S'il te plait, rentrons... 

-Lâches moi enfoiré...

-Je t'ai blesser, pardon.. Je t'aime Livai, je t'en pris, excuses moi...

-Jamais tu m'entends... Plus jamais tu ne parles avec ce ton de ma mère! Tu ne l'as pas connu, et tu ne l'as pas perdu toi! Je peux peut-être pas comprendre les querelles de familles, mais toi dans ce cas, tu ne peux pas comprendre ce que c'est...

-.... De perdre quelqu'un de cher.. Je le saurais si tu pars, et je n'ai pas envie de connaître ce sentiment.. Rentrons Livai.. d'autant plus que...

-Que quoi?!

Alors que Livai s'est retourné vers lui, il reçu une baiser doux, de son compagnon. Sur le coup ne répondant pas, il est d'abord étonné, mais fini par se laisser allé, il le frappera plus tard. Il se cramponne à lui, jusqu'à entendre, l'église sonné les douze coups dans la nuit noir. Erwin fini par se retirer, et lui sourit à pleines dents.

-Joyeux anniversaire Livai, et joyeux noël. Il est minuit, nous sommes le 25 Décembre.

-... Idiot..

Sa voix l'a trahis, elle a tremblé à ce moment, ne laissant pas le temps à Erwin de vouloir dire quoique ce soit, il s'empare à nouveau des lèvres si fraîches par le temps froid, de son professeur.

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1994 mots (mon année de naissance c'est fou non? XD) 

alors? qu'est ce que vous en avez pensés? ohla il est plus long celui la ~

nee nee aujourd'hui, ça fait 8 mois avec ma chérie (roh mon dieu je le dis partout XD) voilà voilà =D je suis heureuuuuuuseuuuuuuh *^* 

bon le prochain sera le dernier et ensuite je me remettrais au Ereri =) mais je ferais d'autre Eruri peut-être encore plus mignonnes, c'est en tête pour le moment, en cours de réfléxion! 

sur ce au prochain chapitre =D