Chapitre 29
Quelques jours plus tard.
Je viens d'arriver au bar, je passe la soirée avec mes amis et mon copain. La journée a été particulièrement éprouvante, je suis tombée sur un client vraiment casse-pied, à qui j'ai fait visiter des appartements vraiment superbe, dont un qui vaut une fortune dans Upper East Side, avec une vue incroyable, très grand et avec des services parfait. Le genre d'appartement que beaucoup voudraient mais qui coûte tellement cher.
Enfin, j'entre dans le bar et cherche mon groupe d'amis, je le trouve au fond de la salle, comme d'habitude. Je passe prendre une bière en même temps, j'ai vu que tous était servit. Je préviens le serveur que je suis à ma table habituelle et je rejoins mes amis. Je salut tout le monde et m'installe à côté de mon copain, qui sourit en me voyant.
-Salut ma chérie. T'as passé une bonne journée ? Demande-t-il en se penchant vers moi.
-Malgré un client chiant et beaucoup de visites, j'ai passé une bonne journée. Et toi ? Bonne journée ?
-Oui. On avance sur les détails de l'album et de la tournée, j'ai hâte d'y être.
-J'imagine bien.
Je pose un rapide baiser sur ses lèvres, il embrasse mon front et nous nous tournons vers nos amis. On discute tous ensembles, le serveur apporte ma bière. Nous trinquons à notre soirée et profitons vraiment de ce moment. Ça fait vraiment du bien au morale d'être avec eux, je respire après quelques jours vraiment chargés.
Caleb et le groupe finissent par aller chanter, je vais devant la scène et danse, chante avec eux, avec beaucoup de plaisir. Deux mains sur ma taille finissent par se poser sur ma taille, je me retourne en manquant de gifler la personne qui vient d'arriver, c'est Amelia ! Je retiens fort heureusement ma main, mais pas mes bras qui passe autour d'elle, ni ma joie de la revoir dans un cri de surprise et de plaisir. Amelia est partie quelques temps en Europe, pour le boulot, avec son mec. Elle avait envie de plus de choses dans son magasin, alors elle est partis en Italie chercher de l'inspiration.
-Salut Ame ! Ça va ?
-À merveille, elle me réponds en me lâchant. Et toi ? Tout va bien ?
-Ouais. Heureuse, amoureuse, j'adore mon boulot, alors tout va bien.
-On va s'asseoir pour discuter ? Et commander une bonne bouteille ?
-Avec plaisir.
Amelia va au bar, commande une bouteille et nous allons nous installer. On discute tranquillement de son voyage, elle a adoré l'Europe et elle semble amoureuse de son copain. Je lui raconte aussi mon week-end avec ma soeur, on était pas si loin il y a bientôt deux semaines.
La soirée passe tranquillement, Caleb me rejoint quand il a finit son petit concert, il salut Amelia et récupère ses affaires.
-On y va Zoé ? J'ai envie de rentrer.
Son regard me dit tout autre chose, et ça, je ne refuse pas. Je récupère mes affaires, souhaite une bonne soirée à tout le monde et nous partons. On rentre tranquillement chez moi, je sens mon garde du corps derrière, à quelques pas. Il est vrai que je me sens en sécurité avec un garde du corps, je le garderais sans doute même quand mon père me dira que tout est bon.
Nous arrivons devant mon immeuble, Eden est là. Caleb l'a vu aussi, il se tends et lâche ma main.
-Cal, non. Rentrons.
-J'ai envie de lui casser la gueule. Laisse-moi faire ça.
-Non.
Je me tourne vers mon garde, il comprends à mon regard qu'il y a quelqu'un de pas bon alors il s'approche. Je regarde de nouveau Eden, il sourit en nous voyant et vient vers nous. Je remets mon sac sur mon épaule, je ne le sens pas.
-Zoé, Caleb, je vous attendais.
-Qu'est-ce que tu fais ici Eden ? T'es pas les bienvenues.
-Je ne suis pas venu pour parler à toi Zoé, mais bien à toi, Caleb. J'ai quelque chose à te dire.
-Quoi ? Que tu kiffes Zoé et que tu la veux dans ton lit ?
-C'est vrai que j'aime bien Zoé, elle est cool. Et tu as trouvé ce que je voulais dire.
Je fronce les sourcils, il ne va pas oser.
-Eden, ferme-là.
-Quoi ? J'ai envie de tenir au courant ton mec pour ce qu'on a fait ensembles.
-De quoi tu parles ?! En fait, j'ai même pas envie de t'écouter. Zoé, on rentre.
Cal prends ma main et commence à m'entrainer à l'intérieur, Eden nous arrête.
-Caleb, tu ne veux pas savoir que Zoé t'as trompé, avec moi ?
Il a osé ce chien. Caleb se tourne vers lui en lâchant ma main, ça va mal ce finir cette histoire.
-Qu'est-ce que tu racontes ?
-Ah, elle ne te l'a pas dit. Pendant que tu étais absent, ta copine est venu chez moi et on a couché ensembles.
-Jamais Zoé ne me tromperais.
-Tu veux un détail que seul un mec qui a été intime peut savoir ? OK. Elle a trois grains de beauté au dessus du téton droit.
Merde ! C'est effectivement vrai, j'ai trois grains de beauté au dessus du téton du sein droit et Cal les adores. Il se tourne d'ailleurs vers moi, la colère le prends d'une façon, son visage se transforme.
-Tu m'as trompé ?
-Cal ...
-Il n'y a que moi qui peut le savoir ça, même Amelia ne le sait pas ça ! Tu m'as trompé parce que j'étais absent ? Occupé à créer mon album ?!
-Caleb, je ... Je suis désolée, je ne voulais pas.
-Oh que si, tu voulais. Tu m'as embrassé à de nombreuses reprises avant qu'on couche ensembles.
-Putain, ta gueule toi, et casse toi ! Crache Caleb en le regardant. T'as lâché ta bombe, maintenant, hors de ma vue !
-Tu ne me casses pas la gueule ?
Pas besoin de lui dire deux fois, Caleb décoche un crochet du droit en plein dans la mâchoire d'Eden. Celui-ci rigole, je me place entre les deux hommes pour les calmer. Mon garde s'approche plus, il va s'occuper d'Eden.
-Cal, s'il te plaît, laisse-le. Discutons.
-Parce que tu crois que j'ai envie de discuter ?! Putain Zoé, t'as baisé avec un autre et t'as rien dit, t'as même fait comme si de rien n'était !
-Je suis désolée Caleb. Je me sentais seule, terriblement seule, tu me manquais.
-Donc t'as sauté dans les bras du premier type ?! Putain Zoé, t'es putain de sérieuse ?!
-J'étais paumée. Pardon Caleb, je ne voulais pas et j'ai tout de suite regretté...
-Mais t'as quand même couché avec. Et ça, c'est trop. Je ne te pardonnerais jamais ce genre de choses. Je vais récupérer mes affaires et je pars.
-Cal, s'il te plaît ..
-Non !
Il hausse le ton, je comprends que ce n'est pas l'heure de discuter. J'entre dans mon immeuble, Cal me suit et monte par les escaliers pour éviter l'ascenseur. Dans la cabine, je retient mes larmes, j'ai pas envie de craquer ici, dans un ascenseur.
J'arrive devant chez moi, j'ouvre la porte et entre. Je laisse la porte ouverte et reste dans l'entrée, Caleb ne tarde pas à arriver. Il entre sans un regard pour moi et file dans la chambre, je le suis et le regarde, il remplit son sac sans m'adresser un seul coup d'œil.
-Caleb, s'il te plaît, écoute-moi.
Pas de réponse. Il récupère ses caleçons dans le tiroir de la commode et les range dans son sac. Je vais poser mes mains dessus, Cal soupire.
-Zoé, tu m'as trompé, tu m'y a caché pendant je ne sais combien de temps, il est hors de question que je t'écoute ou te pardonne.
-Je te demande juste de m'écouter.
-Et j'en ai pas envie.
Ses yeux se plantent dans les miens, ils sont coléreux, jamais je ne les aient vu comme ça.
-Laisse-moi faire mon sac et je pars. Et nous deux, c'est finit.
-S'il te plaît, supplié-je.
-Ça ne sert à rien de me supplier. T'as couché avec un autre Zoé, tu ne me l'as jamais dit, comment veux-tu que je garde confiance en toi ?! Je te quitte, un point c'est tout.
Il récupère brusquement son sac, je tombe quasiment sur mon lit. Les larmes sont de plus en plus compliqué à retenir, j'ai tellement mal à la gorge et au coeur. Je me redresse, regarde Caleb qui finit son sac et il sort de la chambre. Je me sens pleurer, je cours après lui quand j'entends la porte d'entrée claquer. Je le retrouve à l'ascenseur, je le prends dans mes bras.
-Caleb, je t'en supplie, écoute-moi !
-Lâche-moi Zoé ! Je ne veux pas t'écouter.
-S'il te plaît. Ne part pas comme ça. Tu sais qu'il n'y a que toi que j'aime, que toi avec qui je veux vivre le reste de ma vie ! J'ai fait une erreur monumentale, mais je m'en suis voulu, j'ai tout de suite fuit...
-Et j'en ai rien à foutre. Lâche-moi, l'ascenseur est là.
Je le lâche, surprise par la brutalité de sa réponse. Il entre dans la cabine et sort un truc de sa poche, c'est les clés de la maison. Il me les envoie, je n'arrive même pas à les rattraper, sonnée par cette rupture aussi brutale. Les portes se referment sur un Caleb déçu, en colère et sur moi, triste, au fond du gouffre.
Je reste ici un petit moment, jusqu'à ce que je sente mes jambes flanchés. Je trouve la force de ramasser les clés et d'aller jusqu'à mon appartement, mais une fois la porte clause, je pose ma main sur ma bouche et craque. La boule dans ma gorge explose dans un cri de douleur, mes jambes lâchent, je me retiens au meuble de l'entrée et je me laisse pleurer ici, au sol, à genoux, main sur le coeur.
Je viens de me faire larguer, et putain, ça fait si mal !
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