Chapitre 25

La journée avec ma petite soeur et mon copain passe beaucoup trop vite, nous avons déjà visité le musée océanique qui est absolument passionnant, j'en ai sortie mes lunettes d'intello, ce qui a fait rire Caleb. Nous avons également flânés dans les petits passages du jardin botanique, puis mangés de délicieuses pâtes dans un restaurant au bord de la mer. Ensuite, nous avons vu le palais princier, profités de la vue depuis la place de palais puis Charlie a commandé un taxi pour aller jusqu'à l'Avenue de Monte-Carlo.

Maintenant, nous sommes dans chez Valentino, à chercher des tenues pour ce soir. Enfin, je cherche une robe, je ne trouve absolument rien. Caleb a déjà sa tenue, il a choisit un simple costume noir, avec une chemise blanche, sans cravate ni nœud papillon. Il en a quand même prévu un, nœud pap, histoire de le mettre rapidement si obligatoire. Charlie a déjà sa robe, normal en aillant prévu notre journée, elle m'aide donc à chercher ma tenue. 

On regarde un peu tout les portants, un employé nous les a apportés dans une salle privée, j'y tenais pour l'occasion. Je finis par arriver au dernier, quand je tombe enfin sur une robe superbe à ma taille. Je la prends et vais l'essayer, il y a une cabine. La robe est relativement simple, noir, une seule manche longue, l'autre épaule dénudée, mais je la trouve vraiment belle. Je sors de la cabine, ma petite soeur est la première à me voir.

-Waouh ! Cette robe est clairement faite pour toi ! 

-Merci. Mais je vais peut-être aller me voir dans un miroir avant de dire qu'elle est bien sur moi.

-Elle te va à merveille ma chérie. T'es superbe.

Je me tourne vers mon copain en souriant, ses yeux sont brillants en me voyant ainsi. Je souris tendrement et me dirige vers le miroir. Il est vrai que la robe est superbe sur moi, merci maman de m'avoir donné un superbe corps. Ma poitrine est mise en valeur, ma taille aussi, j'adore cette robe. 

-C'est qu'elle est belle sur moi. Je la prends !

-Très bon choix madame.

Tu m'étonnes, c'est sans doute l'une des plus chères qu'il m'a montré, il fait une bonne vente avec moi. Et je dois encore chercher des chaussures ! Je file me changer et sors de la cabine, robe dans la main, très heureuse. Le vendeur la récupère, je regarde tranquillement les chaussures, je prends une paire d'escarpins tout simple, noir mat et avec un beau talon de douze centimètres. Je trouve aussi une pochette parfaite pour ce soir, parfaite pour aller au casino.

-Mesdames, monsieur, avez-vous besoin d'autre chose ?

-Non, tout est bon. On peut aller à la caisse.

-Bien. Suivez-moi alors.

Le vendeur récupère les chaussures, la pochette et nous le suivons jusqu'à la caisse. Le costume de Cal est déjà emballé, le vendeur dépose mes affaires à la préparatrice le temps d'enregistrer mon achat. Je paie le tout, heureusement que j'ai une bonne carte, je récupère mon sac quand il est prêt et nous partons. On remonte l'Avenue, je souris en voyant un magasin Cartier, le magasin de joaillerie préféré de ma mère. 

-Charlie, ça te dit d'y aller ? 

Ma petite soeur s'arrête et regarde la devanture du magasin, elle souris.

-Cartier ? La magasin préféré de maman ? Pourquoi pas !

Je souris et prends le bras de ma petite soeur pour entrer dans le magasin. Caleb soupire, ça me fait sourire. Nous entrons dans le bâtiment, nous sommes très bien accueillit et je peux laisser mon sac à la caisse. J'ai donc les mains libres pour regarder les bijoux, je lâche Charlie pour regarder mon petit-ami.

-On va voir les bagues ?

-T'as envie que je te demande en mariage ? Déjà ?

-Si tu venais à me poser la question, je crois que la réponse serait positive. 

-Vraiment ? Alors qu'on ensembles que depuis neuf mois ?

-Caleb, je t'aime, tu m'aimes, on a réussit à se retrouver alors que tu t'étais éloigné je ne sais combien de temps, alors ouais, pourquoi pas se fiancer ? Ça ne reste que des fiançailles, on est pas obligé de se marier dans l'année qui suit.

-Mouais. Allons voir les bijoux au lieu de parler mariage. Je te jure que ça me fait flipper.

-Et c'est pas mon but de te faire flipper.

Je souris, passe rapidement ma main sur sa joue et on va voir les bijoux. Je comprends pourquoi ma mère aime cette maison, les produits vendus sont magnifique. J'arrive devant les bracelets, un me fait de l'œil et me hurle "achète-moi". Un bracelet or et saphir rose, fin, simple, élégant, qui irait bien à mon poignet. 

J'appelle un vendeur, demande à le voir de plus près et à l'essayer. Une fois sur mon poignet, je le montre à Caleb, qui valide. Je demande des pièces de la même collection, le vendeur ne tarde pas à me présenter un collier et des boucles d'oreilles en or et saphir rose. J'aime beaucoup cette collection, je craque totalement. Et encore des dépenses pour moi aujourd'hui. Je pensais garder ma carte bleue dans mon portefeuille, loupée, comme chaque fois que je me promet de ne pas dépenser d'argent.

Charlie vient kidnapper mon copain, ça me fait sourire. Je ne les rejoins pas, je me contente de regarder les bijoux de la maison. Je vois une jolie montre qui irait bien à ma mère, parfait pour son anniversaire. Je demande au vendeur s'ils l'ont à New-York, il va voir rapidement et m'indique que la montre est bien disponible, mais il ne reste qu'un seul modèle. Je demande à ce que ce soit réservé, j'irais la récupérer après mon retour à New-York Je passe à la caisse, Charlie et Caleb reviennent enfin quand je récupère mes sacs.

-Vous avez quelque chose ?

-Ouais, j'ai pris des boucles d'oreilles, j'ai craqué aussi.

-OK. Je vous attends dehors. Cal, tu viens ?

-Je dois récupérer mon costume. On se retrouve dans deux minutes.

Je regarde mon copain en soupirant, puis je sors après un bisou. J'attends les deux gusses dehors, en trainant sur mon portable, ils ne tardent pas à sortir. Nous retournons tranquillement à l'appartement en papotant, j'informe Charlie que j'ai acheté une montre pour maman, ça lui rappelle qu'elle n'a aucune idée de cadeau.

Nous arrivons à l'appartement, c'est déjà six heures et demi. On part chacun de notre côté, je m'assois sur le lit et sors mes affaires, Cal fait la même chose. Je repense à la discussion sur le mariage, mais un autre sujet, beaucoup plus sérieux, me vient en tête.

-Cal, je peux te demander un truc sérieux ?

-Bah ouais, répond-il en me regardant.

-On a parlé mariage tout à l'heure, j'ai bien compris que ça ne t'enchantais pas. Mais je viens de penser à si je tombe enceinte un jour, quel serait ta réaction. 

-Pourquoi tu me demande ça ? T'es enceinte ? Demande-t-il en venant s'asseoir à côté de moi.

-Non, je ne suis pas enceinte, rassure-toi. Mais Caleb, on a une vie sexuelle vraiment active, regarde hier, je peux tomber enceinte malgré la pilule. 

Mon copain soupire puis semble réfléchir intensément. Le temps semble durer une éternité jusqu'à ce qu'il se tourne vers moi. Il prends mes mains dans les siennes et plante ses yeux dans les miens.

-Je pense que si demain tu m'annonçais une grossesse, je flipperais, c'est sûr, mais j'ai vingt cinq ans, je t'aime sincèrement, je ne te laisserais pas de côté. J'assumerais ce bébé, parce que bon, la paternité n'est pas quelque chose qui me terrifie en soit.

-Malgré tes parents ?

-Mes parents étaient nuls, ça ne veut pas dire que je vais leurs ressembler avec mon enfant, encore moins si on a tout les deux une femme comme toi. Une compagne merveilleuse pour moi et une maman attentionnée pour bébé.

Je souris en entendant ça, c'est rassurant.

-Ça fait plaisir de savoir que tu ne m'abandonnerais pas si jamais je t'annonce une grossesse. C'est vraiment l'une des choses qui me terrifie le plus ; devenir mère célibataire.

-Jamais je n'abandonnerais déjà mon bébé, et abandonner la meilleure maîtresse que j'ai jamais eu, ce serait une grossière erreur.

On éclate de rire, il a su dédramatiser la situation avec quelques mots. Mais on se calme rapidement, je saute sur les lèvres de mon copain, une vie pressante de le trouver me prenant d'un coup.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top