Quatre heures et demi sonnent, je commence à bouger, j'ai envie de rentrer à la maison. Eden se bouge aussi, je le sens me regarder quand je me lève. Je me tourne vers lui en souriant, il lève les yeux vers les miens.

-Bon, je dois y aller. J'ai envie de profiter de mon dimanche tranquille.

-Je suis de mauvaise compagnie ?

-Non, du tout.  C'est juste que j'ai qu'aujourd'hui pour être au fond de mon lit, à regarder simplement des séries. Comme chaque dimanche où je suis à peu près libre.

-Donc, je suis de mauvaise compagnie.

Eden se lève, je soupire.

-Je t'ai dit la raison de mon départ. T'es de bonne compagnie, mais mon lit, le dimanche, c'est l'amour fou entre nous.

-Carrément ? Dit-il en rigolant.

-Ouais. J'ai pas le temps de profiter la semaine. Et je dois y aller. Merci pour cet après-midi, c'était sympa.

-C'est bien si tu as passé un bon moment chez moi.

-L'essentiel même !

On rigole ensembles, je récupère mon sac et me dirige vers la porte. Je vais pour ouvrir la porte, mais Eden pose sa main sur la mienne. 

-Attends.

Je le regarde, je vois une lueur de désir passer dans ses yeux, ça me fait un petit truc. Ça fait vraiment trop longtemps que je n'ai pas profité d'un moment intime ...

-Qu'est-ce que tu veux Eden ?

-T'embrasser.

-C'est pas une bonne idée. 

-Je sais que tu es en couple, mais ça me tente vraiment de sentir tes lèvres contre les miennes.

Eden s'approche plus encore, pose sa main sur ma joue droite, je sens son souffle sur moi. La tentation est énorme et, l'espace d'une seconde, j'oublie tout et ose l'embrasser. Je pose mes lèvres sur les siennes en fermant les yeux, Eden me plaque contre lui, mon sac tombe au sol. Je pose mes mains sur son torse et les glissent jusqu'à son dos. Ses lèvres sont vraiment douces, j'aime beaucoup ce baiser.

On finit par se séparer, Eden sourit.

-Pourquoi je sens que t'es fière de ce que tu fais avec moi ?

-Parce qu'il y a de la fierté. Mais rien de malsain, rassure-toi. C'est toi qui m'a embrassé.

-Effectivement, c'est moi qui t'ai embrassé.

Alors que vendredi, j'étais limite en larmes dans les bras de ma meilleure amie ... Je fais n'importe quoi en ce moment moi, mais Eden est vraiment plaisant. 

-Mais je dois arrêter de faire ça.

-Si t'es revenue, c'est que quelque chose te plaît dans nos baisers.

-Bah ... Je crois, ouais, il y a un truc plaisant.

Eden a le sourire du vainqueur, je le tape un coup dans l'épaule. Il rigole en frottant l'endroit que j'ai frappé, puis il repose sa main sur ma joue. Il dégage une mèche de cheveux de mon visage, j'ai envie de craquer encore plus aujourd'hui. Je fonds une nouvelle fois sur ses lèvres, Eden sourit et réponds à mon baiser. Ses mains glissent sous mon débardeur, ça me donne des frissons. Il me plaque contre lui et approfondit ce baiser. Mes mains glissent autour de sa nuque et la caresse, sa peau est quand même douce.

Je finis par lâcher ses lèvres, mais je reste contre lui.

-T'as envie de faire une bêtise toi, je me trompe ?

-Pas du tout. 

-Alors si je te dis que j'ai envie de t'emmener dans ma chambre, tu ne refuseras pas ?

-Non. Et ne t'inquiète pas, je ne me sens pas forcée. 

-J'espère bien.

Eden pose un rapide baiser sur mes lèvres et me lâche. Il garde ma main dans la sienne et m'emmène dans sa chambre. Elle est au fond d'un couloir et très jolie. Simple, confortable, intimiste, ça va bien avec Eden.

Il se tourne vers moi, toujours en souriant, pose ses mains sur mes joues et m'embrasse. Mes mains passent sous son tee-shirt, son ventre est doux, un peu velu, mais ça va. Eden finit par lâcher mes lèvres, je retire son tee-shirt, mon débardeur saute aussi. Mon amant défait facilement mon soutien-gorge, ça me fait sourire.

-Tu défais toujours aussi facilement les soutien-gorge des femmes avec lesquelles tu couches ? 

-Toujours.

J'éclate de rire, je ne m'attendais pas à ça. Je retire mon soutien-gorge, Eden garde ses yeux dans les miens que quelques secondes avant de regarder mes seins. Je souris, je savais qu'il allait craquer rapidement. Il m'embrasse une nouvelle en caressant la peau de mon ventre jusqu'à remonter sur mes seins. Il les englobent dans ses mains, ma poitrine est loin d'être imposante, mais je l'aime comme ça.

Mes mains descendent à sa ceinture, je la défais en souriant. Eden glisse ses bras autour de moi et m'allonge sur son lit. Son matelas est ferme, j'aime beaucoup. Je regarde Eden, il retire rapidement son jean avant de venir à ma hauteur sur le lit. Il enlève mon short et vient m'embrasser en continuant ses caresses sur mon corps. Mais il ne s'attarde pas sur mes lèvres, il descends sur mon cou, mon décolleté, va titiller mes seins et continue sa descente jusqu'à ma culotte. Il embrasse tout le long de la couture puis retire ma culotte. Être dénudée devant lui ne me dérange absolument pas, je suis à l'aise. 

Eden embrasse le dessus de mon sexe et remonte pour m'embrasser, je glisse mes mains sous son caleçon jusqu'à son sexe, qui a l'air déjà bien en forme. Je m'amuse quelques minutes, Eden aussi glisse ses doigts sur mon sexe et le caresse comme il faut.

Quand on est près, Eden retire son caleçon et vient s'installer entre mes jambes. Je le sens se présenter, mais quelque chose me vient à l'esprit.

-Attends !

-Quoi ? Tu veux plus ?

-C'est pas ça. Juste, mets une capote.

Il hoche la tête et fouille dans un tiroir de sa table de chevet. Il en sort un petit sachet gris, je le prends, l'ouvre, sort le préservatif et le mets à Eden. Cette fois-ci, je le laisse y aller, je soupire de plaisir en fermant les yeux quand je le sens en moi. Eden prends ma main droite et commence de doux va-et-vient, ça fait tellement du bien de retrouver le plaisir charnel simple.

Eden me fait l'amour un bon moment, je sens doucement l'orgasme pointer, je glisse ma main entre mes jambes et me caresse pour me faire venir. Mon amant le sens, il se redresse, saisit mes hanches et tape plus fort, plus vite. Je me crispe d'un coup, s'entend l'orgasme arriver à pleine vitesse. Je me laisse aller, c'est si bon !

Je reviens tranquillement à moi et regarde Eden, les remords me saisisse d'un coup. Je pose mes mains sur mon visage puis je me redresse quand Eden me lâche.

-Quelque chose ne vas pas Zoé ? Ça t'as pas plu ?

-Je... J'aurais jamais du faire ça.

Je me lève, récupère mes vêtements et me tourne vers Eden.

-Où est ta salle de bains ?

-Première porte à gauche.

Je fonce dans la salle de bains sans attendre plus de choses, je m'enferme à clé et pose mes affaires sur un meuble. Je me regarde dans le miroir au dessus du lavabo, je m'en veux vraiment. Je récupère de quoi me rafraîchir et je m'habille en quatrième vitesse.

Une fois habillée, je file dans l'entrée, récupère mon sac et j'ouvre la porte.

-Attends, Zoé !

-Non, il n'y a pas d'attente. Je dois y aller. Au revoir Eden.

Je ne lui laisse pas le temps de me répondre, je sors, ferme la porte et descends les escaliers en courant. Je marche rapidement jusqu'à ma voiture, m'installe, démarre mais je ne pars pas. Je suis trop conne.