4 : Plus jamais
On va juste jouer un peu toi et moi.
On va juste jouer un peu toi et moi.
Alors qu'Oryane sombrait peu à peu dans l'inconscience, la phrase de son agresseur résonna en elle, réveillant un écho caché.
"On va jouer un peu toi et moi, fillette."
Une voix d'homme, mais pas celle de son agresseur. On lui avait déjà parlé comme ça.
Peut-être était-elle bien une pute, en fin de compte.
"Ce sera notre petit secret, d'accord ?
- ARRÊTEZ ! NON !"
Les larmes d'Oryane coulaient. La main du garçon atteignit son entrejambe.
"Une douleur intense. Le cri d'une petite fille."
Oryane hurla, alors que son cerveau se divisait en deux, la souffrance de la fillette et celle de l'adolescente.
"STOP ! STOP ! S'IL VOUS PLAIT !"
Les doigts du mec touchèrent sa culotte.
"C'est un secret."
- DÉGAGE D'ELLE, ESPÈCE D'ENCULÉ !
"Après tout, qui se souciera de toi ?"
Le poids sur son corps disparut.
"Tu n'es qu'une erreur, dans tous les sens du terme."
Son cerveau rendit enfin les armes, et tout devint noir.
********
"-NON ! ENCORE !
Énième gifle.
La fillette rousse se tint la joue, retenant bravement ses larmes devant le garde qui lui servait de professeur.
"- Putain, quand je me suis porté volontaire pour te faire cours, je pensais que tu étais intelligente, pas une pauvre conne !
- Je... Je suis désolée...
- Excuse-toi moins et réponds plus juste !"
Claque."
**********
"- Oryane, ça ne peut plus durer.
La fillette garda le silence alors que Samuel lui tapotait sa joue en sang avec un coton imbibé d'alcool. La plupart des enfants semblaient avoir admis leur nouveau nom, mais Samuel et Lizzy faisaient partie des rares à faire semblant près de WICKED et à s'appeler par leurs vrais prénoms dans l'intimité.
"- Il me frappe, que veux-tu que je fasse ?
- On peut aller lui casser la gueule ! s'enthousiasma Minho à côté d'eux.
- NON ! Ce sera encore pire après, pour moi comme pour vous."
Ils se trouvaient dans leur repaire secret, un petit réduit, où elle, Samuel, Minho et Alby avaient pris l'habitude de se rassembler. Ils envisageaient de joindre Thomas et Teresa bientôt à leur petite bande.
"- Fais attention, s'il te plait, lui souffla Samuel à l'oreille. Je ne sais pas comment je réagirais si il t'arrivait quelque chose.
- Promis."
*************
"- On va changer de tactique, gamine.
Assise sur son tabouret, Oryane posa sur son instructeur un regard de respect terrifié.
- J'ai trouvé une nouvelle punition. Peut-être que cela te motivera davantage...
Le garde prit une chaise et vint s'asseoir à côté d'elle. Il se mit à lui caresser langoureusement la peau.
- Tu vas te déshabiller.
Oryane le regarda, figée, une angoisse horrifiée progressant peu à peu en elle.
"- A chaque fois que tu donneras une bonne réponse, je te rendrai un vêtement.
- Non, je ne veux pas !
- Mais je ne te laisse pas le choix !"
Il se jeta sur elle, lui arrachant ses vêtements en la plaquant contre le mur. Oryane voulut hurler, mais sa main grasse se referma sur sa bouche alors qu'il lui baissait son jean.
- On va jouer un peu toi et moi, fillette.
De son autre main, il souleva sa tunique.
"- Ce sera notre petit secret, d'accord ?
- ARRÊTEZ ! NON !"
Il lui passa la main sur la poitrine.
"- STOP ! STOP ! S'IL VOUS PLAIT !
- Arrête de crier, putain !"
Il lui tira violemment les cheveux.
Elle avait mal. Tellement mal. Mal de souffrance, de peur et de honte.
- C'est un secret, murmura l'homme. Après tout, qui se souciera de toi ? Tu n'es qu'une erreur, dans tous les sens du terme."
Cascade de larmes, alors que des doigts pressaient la partie la plus secrète d'elle-même.
**************
"- Il va falloir agir. Nous ne pouvons pas la laisser se rappeler cet évènement.
Cachée derrière une porte, Oryane écoutait une scientifique blonde parler à un médecin.
"- Il faut lui effacer ce souvenir.
- Qu'en est-il de l'agresseur ?
- Renvoyé.
- Si nous lui enlevons ce souvenir, il risque de resurgir dans quelques années lors du grand Effacement de l'Epreuve.
- Tant pis. Nous ne pouvons nous permettre qu'elle soit traumatisée, nous devons centrer nos esprits sur d'autres projets plus importants."
Oryane ne comprenait pas un traître mot de ce qu'ils disaient. Quelle était cette fameuse Épreuve ?
Mais elle était surtout inquiète. Ils n'allaient quand même pas lui effacer la mémoire... si ?
Non. Elle ne se laisserait pas faire.
"- Une fillette passe à deux doigts de se faire violer et vous avez "des projets plus importants" ? s'emporta le médecin.
- Cela ne vous regarde en rien. Faites ce qu'on vous demande, c'est tout."
********
Elle était allongée.
Au dessus d'elle, des instruments effrayants, des docteurs la regardant.
- Non, je ne veux pas !
On lui appliqua un tissu mouillé sur le nez.
- WICKED is good."
***********
Oryane ouvrit les yeux.
Elle se tenait dans un lit. Des rayons de soleil caressaient sa peau à travers les pieux en bois formant les murs.
Elle se redressa, désorientée, avant de se rendre compte qu'elle était dans la cabane des Medjacks.
Pourquoi diable était-elle...
Toutes les réminiscences de la soirée lui revinrent en pleine tronche.
Le feu de joie, la danse.... et l'agression.
Avant de s'évanouir, elle avait entendu quelqu'un crier et le garçon avait disparu de son corps.
Les autres Blocards avaient-ils réussi à empêcher le pire ?
"Mon Dieu..."
Oryane, tremblante, regarda ses mains. Elle savait qu'elle avait rêvé, de quelque chose d'extrêmement important, mais elle ne savait plus quoi.
Seule une phrase restait dans son cerveau embrumé.
- Oryane ! Tu es enfin réveillée !
Jeff, un des Medjacks, s'immobilisa en la voyant assise dans son lit, l'air profondément soulagé. Il s'approcha d'elle pour l'examiner.
Elle avait beau savoir que Jeff était sympa et digne de confiance, une angoisse sourde s'empara d'elle lorsqu'il la toucha pour écouter son coeur. Elle dut se faire violence pour se retenir de pleurer et de l'envoyer bouler.
- Je ne te ferai aucun mal, murmura Jeff, qui avait perçu sa peur extrême.
Oryane hocha la tête, la gorge nouée. Arriverait-elle un jour à avoir de nouveau un contact physique, être seule avec un garçon qu'elle appréciait ?
"- Tu as l'air d'aller bien. Je vais chercher Newt et Alby, annonça Jeff en se levant.
- NON ! s'écria Oryane. Je... Juste Newt, s'il te plait."
Elle ne se sentait pas d'humeur à affronter Alby en cet instant.
Jeff hocha la tête et quitta la hutte.
Oryane rabattit les draps et s'assit en tailleur sur le matelas.
"WICKED is good."
Seule cette affirmation restait de son évanouissement.
Oryane avait la sensation de l'avoir entendue plusieurs fois au cours de sa vie.
WICKED...
La rousse se rappela brutalement son trajet dans la Boîte.
Les tonneaux avec "WICKED" inscrit dessus.
"Méchant. Le méchant est bon..."
Très illogique quand même. Cela signifiait-il qu'elle avait déjà eu des liens avec ce fameux WICKED avant son arrivée au Bloc ?
Et puis son agression hier soir...
"On va juste jouer un peu toi et moi."
Oryane avait eu une autre sensation de déja-entendu avec cette phrase, mais là non plus, elle ne se rappelait plus quoi. Elle savait juste que cela avait été horrible.
"On va juste jouer un peu toi et moi. On va juste jouer un peu toi et moi. On va juste..."
Tout se répéta en boucle dans la tête d'Oryane. Le plaquage contre l'arbre, la main du garçon baissant sa manche...
"Elle est mignonne, au moins ?"
"On va juste jouer un peu toi et moi..."
-STOP !
Oryane croisa les jambes et prit sa tête dans ses mains. Elle lutta pour respirer, alors qu'une main de fer l'étranglait peu à peu. Elle ne pouvait plus bouger, elle suffoquait...
- Oryane !!
Tout devint flou autour d'elle, alors que ses oreilles bourdonnaient et qu'elle entrait en hyperventilation...
- Oryane, je suis là ! Regarde-moi !
Quelqu'un la saisit par les épaules et la secoua brutalement. Sa vue se teinta de rouge, elle se mit à se débattre violemment.
"- ARRÊTE ! NE ME TOUCHE PAS !
- ORYANE !"
Tout s'arrêta.
Le monde redevint clair autour de la jeune fille, alors que son souffle retrouvait enfin son rythme normal.
Face à elle, les mains posées sur son épaule, Newt la dévisageait, le regard fou d'inquiétude.
"- Newt... hoqueta la jeune fille.
- Je suis là Oryane, je ne pars pas."
L'adolescente le regarda un instant, perdue, avant d'éclater en sanglots.
Hésitant, Newt descendit ses mains sur ses bras, comme s'il avait peur qu'elle le rejette à nouveau. Voyant qu'elle ne réagissait pas, il l'attira dans ses bras et l'enferma contre lui.
La tête posée sur son torse, Oryane pleura tout son soûl, pendant une dizaine de minutes. Elle pleura sa honte, son angoisse, sa peur et son chagrin, souillant de larmes la chemise du beau blond. Une fois calmée, elle sentit son coeur s'accélérer à l'idée qu'elle était dans les bras du garçon.
Mais elle s'y sentait bien, en sécurité. A sa place.
Essuyant ses yeux, elle se dégagea à contrecoeur. Newt l'inspecta de haut en bas, une lueur d'inquiétude toujours présente dans le regard.
"- Ca va mieux ?
- Oui merci. Je suis désolée..
- Ne t'excuse pas. Tu as fait une crise d'angoisse. N'importe qui serait totalement paniqué après ce que tu as vécu."
La rouquine se cala sur l'oreiller.
- Newt... Il s'est passé quoi exactement hier soir ?
Le jeune homme se renfrogna.
- T'es sûre de vouloir en parler ?
Oryane hocha la tête. Elle avait besoin de savoir.
- Et bien, quand la soirée s'est terminée, on s'est rendu compte que tu n'étais plus là. On s'est dit que tu étais peut-être partie te coucher, sauf que tu n'étais pas dans les dortoirs. Alors on s'est dispersés dans le Bloc pour te chercher. Minho et moi, on t'a entendue crier. On s'est précipités, et on t'a trouvée par terre, en larmes, à moitié inconsciente, ce salaud au dessus de toi...
Le visage de Newt se durcit, son regard se para d'une noirceur froide telle qu'Oryane n'en avait jamais vue. Elle frémit. Pour tout l'or du monde, même un ticket de sortie pour partir d'ici, elle n'aurait échangé sa place avec ce gars.
"- Comment s'appelle-t-il ? chuchota-t-elle.
- Andrew."
Le prénom claqua avec férocité dans la bouche de Newt.
- On a vu rouge et on lui a bondi dessus. Nos cris et les bruits de bagarre ont rameuté tout le monde. Pendant que quelques gars t'emmenaient chez les Medjacks, on a tous défoncé Andrew. On était ivres de rage. Je lui ai cassé le nez, fit Newt avec une sombre satisfaction. On l'a enfermé au gnouf, notre prison, et personne ne lui a parlé depuis. J'espère qu'il crève de faim et de sang, conclut-il avec un sourire presque cruel.
Oryane secoua la tête.
- Son agression... ça a été horrible. J'aurais dû le prévoir, tout est de ma faute....
- Ne dis jamais ça !
Newt l'empoigna brusquement par les épaules.
- Je t'interdis de dire ça ! Ce n'est pas de ta faute ! Rien n'était à prévoir. Ce mec était un connard fini, il avait toute sa tête, c'était un des plus âgés d'entre nous, merde ! Il n'a aucune, aucune excuse. Le seul qui doit s'en vouloir ici, c'est moi.
La voix de Newt se brisa légèrement, tandis qu'il se reculait et enfouissait sa main dans ses cheveux.
"- Je n'ai pas assez veillé sur toi... J'aurais dû faire attention...
- Non, le coupa à son tour Oryane. Je ne suis pas ta fille, ce n'était pas ton rôle de me surveiller.
- Peut-être, mais..."
Newt soupira de nouveau.
- Je ne laisserai plus ça se produire. Je ne laisserai plus jamais quelqu'un te faire de mal, Oryane. Plus jamais.
Il lui saisit doucement les mains. Oryane le contempla, hésitante.
"- Et si je n'y arrivais pas ? murmura-t-elle.
- Quoi donc ?
- A refaire confiance. Quand Jeff m'a examinée tout à l'heure, j'étais totalement paniquée. Rien que de repenser à ce qui s'est passé, j'en ai des crises d'angoisse, tu l'as vu. J'ai même essayé de te frapper tout à l'heure quand tu m'as prise par les épaules.
- Tu délirais, c'est normal. Et personne ne t'en voudra d'être méfiante après ce qui t'est arrivé. Tu t'es même attiré la sympathie de ceux qui ne t'appréciaient pas au début. On sera tous là pour te soutenir, on ne te forcera pas. Quand à moi.... tant que nous restons amis, tout m'ira."
Oryane eut un sourire hésitant.
- Newt, durant mon inconscience, je me suis rappelé de certaines choses.
- C'est vrai !? s'exclama-t-il, sous le choc.
- Oui. Comme si j'avais déjà manqué de me faire violer avant... (Oryane frémit une nouvelle fois.) Mais à présent, tout s'est effacé de nouveau.
- Décidément" marmonna Newt, qui paraissait plus furieux par la mention du passé d'Oryane et sa potentielle agression que déçu par la nouvelle disparition de ses souvenirs. Il demanda néanmoins :
- Tu es sûre que tu ne te souviens de rien ?
La jeune fille hésita. Devait-elle lui parler du fameux "WICKED is good ?"
"OUI !" criait son coeur.
"NON !" tempêtait sa conscience.
Newt était celui qu'elle connaissait et appréciait le plus au sein du Bloc. Elle était certaine au plus profond d'elle-même qu'il ne lui ferait jamais de mal. Mais après tout, elle n'était là que depuis la veille...
"Et il m'est déjà arrivé tant de choses" songea-t-elle, dépitée.
C'était décidé : elle mènerait sa petite enquête seule pour le moment.
"- Non, finit-elle par répondre. Je ne me rappelle vraiment de rien. Hormis que c'était traumatisant. C'est horriblement frustrant et décevant.
- Je comprends."
Newt se passa une main dans les cheveux (décidément, il faisait toujours ça quand il était stressé).
"- Que va-t-il arriver à Andrew ? finit par s'enquir Oryane. Vous n'allez pas vous contenter de le laisser enfermé au gnouf, j'espère.
- T'es folle ? Bien sûr que non. On a organisé un conseil ce matin, avec Alby et les autres matons. On a voté à l'unanimité pour le bannissement. D'ailleurs...
Le blondinet soupira.
"- Ca m'embête de te demander ça, mais les autres insistent... Ils veulent que tu sois là pour le bannissement ce soir. Pour confronter Andrew face à toi, donner un avertissement aux autres Blocards et leur montrer que tu es plus forte qu'ils ne le pensent. Ce qui est ridicule, tu n'as rien besoin de prou...
- Ils ont raison."
La voix de la rouquine était emplie de détermination.
Le regard de Newt était désapprobateur, mais il n'insista pas.
- Bien. Tu devrais te reposer alors. Il faut que je parle avec Alby.
Alors qu'il se levait, Oryane lui agrippa brusquement le bras.
"- Attends, Newt... C'est quoi exactement un bannissement ?
- Andrew n'aura plus jamais le droit de revenir au Bloc. Ce soir, quand les portes vont se fermer, on le lâchera dans le Labyrinthe. Il devra y rester jusqu'à trouver la sortie... ou plus probablement, se faire tuer par les Griffeurs."
************
Oryane dévisagea les gigantesques portes devant elle avec appréhension. A son côté, Newt lui octroya un petit sourire d'encouragement, que tous les matons suivirent.
Les Blocards arrivèrent petit à petit, adressant des sourires et des regards compatissants à la jeune fille. Enfin, arrivèrent les deux derniers gars, empoignant fermement un Andrew en sang qui se débattait malgré tout, tout en dardant sur lui un regard furieux.
Tout le monde le siffla. Alby réclama le silence. Il toisa Andrew à genoux devant lui, un air dur et dégoûté sur le visage.
"- Andrew des trancheurs, tu as été vu et arrêté après avoir tenté de violer Oryane ici présente. Qu'as-tu à dire pour ta défense ?
- VOUS ALLEZ LE REGRETTER, BANDE DE CONNARDS ! hurla le brun. JE SURVIVRAI, ET JE REVIENDRAI VOUS FAIRE LA PEAU !
- Si tu n'as rien d'intéressant à dire, tu fermes ta gueule. Les autres matons et moi avons décidé d'appliquer le châtiment suprême : tu seras banni ce soir."
Tous les Blocards acclamèrent, alors que certains matons revenaient avec des espèces de... perches ? Ils en distribuèrent une à chaque chef. Newt fit signe à Oryane de reculer.
La rousse obtempéra, et rejoignit les autres gars, qui observaient la scène dans un silence religieux.
Tous les matons tendirent leurs perches vers Andrew, l'encerclant. Ils avancèrent lentement vers lui, de telle sorte qu'Andrew lui, était obligé de reculer pour ne pas se faire déchiqueter la peau par les flèches pointues au bout des perches.
- ALLEZ TOUS VOUS FAIRE FOUTRE ! hurla-t-il.
Personne ne manifesta aucune réaction. Quand Andrew commença à dépasser la limite entre le Bloc et le Labyrinthe et sentit le courant d'air dans son dos, une étincelle de peur s'alluma dans ses yeux. Et un bref instant, Oryane eut pitié de lui.
"T'es tarée ou quoi ? Reste stoïque. Ne pleure pas. Ce mec mérite ce qui lui arrive."
- PITIÉ ! glapit Andrew, qui avait totalement franchi la limite à présent.
C'est alors que dans leur grondement caractéristique, les portes commencèrent à se fermer. Oryane se planta les ongles dans ses paumes.
"Ne pleure pas. Ne pleure pas. Ne pleure pas."
- Retenez bien cette scène, clama Alby. Le prochain qui touche Oryane ou un autre Blocard subira la même torture.
A présent qu'Andrew n'était plus dans le Bloc, les matons retirèrent leurs perches, hormis Newt, qui par petit plaisir (ou vengeance ?) personnel, lui jeta un dernier coup de lance et lui taillada le bras.
- NON ! cria Andrew alors qu'il reculait précipitamment dans le Labyrinthe pour ne pas se faire écraser par les portes se resserrant. On entendit un dernier hurlement, puis le silence retomba sur le Bloc alors que les portes se rejoignaient pour de bon.
Oryane n'avait pas versé une larme.
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