Chapitre 2

Toute la nuit, elle n'avait réussi à trouver le sommeil. Cléa s'était frotter si vigoureusement à son coussin qu'au matin, ses cuisses étaient encore toutes rouges et légèrement endolories. Elle eut un peu mal en mettant son jean. Sa culotte de la veille portait encore l'odeur de son stuc quand elle l'enleva pour la mettre au sale. Oui, Cléa n'avait pu s'empêcher de la renifler, comme une salope avait-elle pensé, et cette pensée la fit mouiller encore plus.

L'adolescente n'avait jamais eut aussi hâte d'aller au lycée. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à Greg qui l'attendait. Il lui demanderait sans doute encore qu'elle le suce et Cléa mourrait d'envie de le refaire. Elle était si excitée qu'arrivée au lycée, sa culotte était déjà inondée de sa mouille.

Mais elle ne vit pas Greg en arrivant, et la sonnerie résonna avant qu'elle n'eut le temps de le trouver. L'attente la rendait plus fébrile encore. Pendant toute l'heure de cours, elle ne pouvait s'empêcher de croiser et décroiser les jambes en pensant à ce qu'elle avait fait la veille, à ce qu'elle voulait faire à nouveau, en se disant être une belle salope et mouillant plus encore.

Prise dans ses pensées, elle n'entendait pas les rires, ni les gestes obscènes. Cléa ne pensait qu'à la récrée, et quand celle-ci sonna, elle se précipita, ignorant ses camarades de classes qui la regardait d'un œil plus féroce que d'ordinaire. Elle ne chercha pas Greg, elle alla directement derrière les toilettes. Mais ce n'était pas Greg qui s'y trouvait, mais un autre garçon qu'elle connaissait vaguement, de vue.

« Tu me suces ? demanda-t-il d'entrée de jeu.

Cléa le regarda sans comprendre.

- Ça va pas la tête ?

- Oh fait pas ta mijorée, paraît que tu le fais gratos ! »

Cléa senti les larmes monter aux yeux. Elle revivait exactement ce qu'elle avait vécu au collège. Se tournant pour prendre la fuite, elle vit tous les regards posés sur elle. Les garçons avaient tous des gestes obscènes, mimant une feelation ou carrément portant leur main à leur engin à travers le jean, se frottant de manière scandaleuse. Cléa senti les larmes rouler sur ses joues sans pouvoir les empêcher de couler.

Elle s'enfuit en courant, pleurant de toutes les larmes de son corps.

Pour la première fois de sa vie, elle était sortie de l'enceinte du lycée avant la fin des cours. Elle avait franchi le portail sans que le surveillant puisse la retenir. Elle se réfugia dans le parc devant le lycée et se laissa tomber sur l'un des bancs. C'était là où se réunissait les jeunes du lycée pour fumer. Elle vit alors inscrit sur le banc Cléa Montrouge suce gratos. Les larmes redoublèrent.

N'osant rentrer, elle passa une heure à la médiathèque, certaine de ne croiser aucun lycéen à cet endroit. C'est alors que son téléphone vibra. Elle vit un message de Greg.

Greg :

Cléa keski se passe ? T pas là et tout le monde est hyper chelou.

Cléa se retint de jeter son téléphone. Il coûtait trop cher pour qu'elle le sacrifie mais sa colère pulsait en elle. Elle avait fait une feelation à Greg et le lendemain, il y avait cette inscription ? Il avait forcément partagé la photo à quelqu'un, dit quelque chose à quelqu'un. Ce ne pouvait pas en être autrement.

Cléa lui répondit alors :

Tu sé très b1 ce qu'il se passe. Lâche-moi.

Greg :

Non, je sais pas.

Cléa :

Va te faire foutre.

Greg :

J'aimerais b1.

Cléa ne put s'empêcher de rire en voyant sa réponse. Elle leva les yeux au ciel et soupira, enfonçant son téléphone dans sa poche arrière de jean. Il se mit aussitôt à vibrer, une fois, puis deux. Deux textos, coup sur coup. Elle sourit en ravalant ses larmes. Mais ne regarda pas son téléphone néanmoins.

Cléa attendit au moins le déjeuner pour regarder le message en question, enfin, les messages.

Greg :

Sérieux.

Greg :

Je t'aime.

Ce fut ce dernier message qui poussa l'adolescente à lui indiquer où ils se retrouveraient après les cours. Quelques heures plus tard, ils se retrouvèrent devant le fast food du centre commercial. Elle avait eut le temps de sécher ses larmes et même de se maquiller dans l'une des boutiques du centre commercial qui laissait des testeurs à disposition des clientes.

Quand Greg arriva, il lui tomba dans les bras et la serra longtemps.

« Je suis désolé, j'ai entendu ce qu'ils disaient. C'est des conneries, juste des trucs d'ado.

- Mais ce qu'on a fait hier...

- Personne ne nous a vu Cléa. Toi tu étais peut-être prise avec ma bite mais moi j'aurais vu si quelqu'un avait été là.

Il avait baissé la voix pour dire bite.

- Tu trouve pas ça bizarre que ce soit juste le lendemain ?

- Cléa, ce genre de conneries arrive tout le temps dans les écoles. C'est juste une coïncidence.

L'adolescente se renfrogna. Elle trouvait la coïncidence vraiment étrange.

- Me fais pas la tête, demanda-t-il de sa petite voix qui ne laissait pas Cléa de marbre.

Cette dernière senti ses défenses tomber, elle releva les yeux et le vit qui la regardait, avec ses grands yeux et son air de chien battu. L'adolescente finit par lui sourire.

- Voilà qui est mieux, bon tu veux manger quoi ?

Après deux big mac, il fallait au moins ça pour digérer l'humiliation de ce matin, Cléa entraina Greg vers le cinéma. Ils débattirent un moment sur le film qu'ils voulaient voir chacun ayant des goûts bien arrêtés : Cléa voulait voir un film d'horreur où une petite blonde se fait tuer à répétition, et Greg voulait voir un film de science fiction d'une très célèbre saga, finalement, The Rock les mit d'accord et ils allèrent voir un film de courses poursuites en hélicoptère.

En sortant, Cléa se sentait nettement mieux. Elle avait oublié tout de l'humiliation de ce matin, et avait même complètement oublié l'heure. Quand elle vit l'horloge du centre commercial, l'adolescente réalisa qu'il était tard et qu'elle allait avoir droit à un sacré savon.

- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda Greg devant sa mine déconfite.

- L'heure... tu as vu l'heure ?

Greg eut une expression de chien battu bien plus convaincante que celle de tout à l'heure.

- Je vais me faire défoncer !

- Moi aussi, confia l'adolescente.

Ils éclatèrent d'un rire timide et Greg lui chuchota au creux de l'oreille qu'il préférait la défoncer plutôt. Ce qui rendit Cléa toute chose. Elle aurait voulu continuer cette délicieuse soirée mais il n'était pas question de rentrer plus tard encore et donner une bonne raison à sa mère pour lui interdire toute sortie.

La mère de Cléa était plutôt du genre laxiste mais il y avait des limites à ne pas dépasser. L'adolescente n'avait jamais piqué la moindre crise, jamais ramené de garçons à la maison, jamais fumé, ni rentré en ayant bu de l'alcool. Elle était la fille exemplaire en dehors de quelques prises d'ongles. Mais elle n'avait aucune envie de tester sa mère.

Le baiser qu'ils s'échangèrent fut langoureux mais Greg ne fit trainer aucune main, sans doute qu'être en public le retenait.

Cléa rentra en s'en voulant d'avoir gâché une partie de sa journée à bouder Greg. Ils auraient pu profiter un peu plus l'un de l'autre si elle n'avait pas été aussi furieuse contre lui alors qu'il était clairement innocent dans l'histoire. La jeune fille rentra en songeant à ce que Greg lui avait dit, qu'il voulait la défoncer. A dire vrai, elle avait bien envie qu'il le fasse.

Après que sa mère lui ai passé un savon mémorable, Cléa s'enferma dans la salle de bain. Greg venait de lui envoyer une photo de lui-même, nu devant le miroir de sa salle de bain. Elle pouvait voir son membre gonflé au dessus de l'évier. En dessous, il lui demandait de faire pareil, de lui montrer la sienne.

Mais arrivée devant le miroir, entièrement nue, Cléa dû convenir qu'elle n'était pas assez grande pour cela. Alors la jeune fille baissa sa main tenant son téléphone cherchant la position la plus réalisable pour prendre un selfie montrant son intimité. Elle n'aurait jamais songé à faire quelque chose comme cela si Greg ne lui avait pas envoyé son message. Et peut-être que s'ils avaient eut l'occasion de faire autre chose, elle n'y aurait songé. Mais Cléa avait très envie de continuer cette soirée, aussi glissa-t-elle son téléphone entre ses jambes qu'elle écarta un peu afin qu'entre les poils il puisse discerner quelque chose puis elle appuya sur le bouton. Le flash l'éblouie quelques instants.

Cléa regarda la photo. L'angle montrait son petit bidon, ses seins, son visage dans une expression peu avantageuse, faisait friper sa peau mais l'important était là, son intimité voilée par les poils pubiens s'exhibait dans la blancheur du flash. Cléa sourit en envoyant le cliché à Greg.

Son portable vibra au texto qu'il lui envoya.

- Tu es magnifique, j'ai hâte de te prendre.

Cléa eut un immense sourire en réponse, elle avait hâte aussi, s'imaginant déjà leurs corps nus, couverts de sueurs, cherchant maladroitement son trou. Elle eut une petite pensée angoissante à propos de son hymen, pensant à la douleur. Cléa n'était pas du genre à redouter la douleur mais elle avait envie que sa première fois soit belle et pas pleine de larmes et de sang.

Décidée à prendre de l'avance, elle s'allongea ce soir là en pensant à Greg et en s'astiquant. Cette fois-ci elle se contenta pas de se frotter aux coussins, elle prit sa brosse à cheveux, nettoya la poignée de la brosse et la glissa encore toute humide à l'intérieur d'elle. Ça rentra comme dans du beurre tant elle était couverte de mouille et toute excitée. Penser à Greg la rendait aussi excitée, penser à ce qu'il allait lui faire, en des termes crus l'excitait aussi. Son regard glissa sur le manga hentaï ouvert sur son lit. L'héroïne était transpercée par tous les trous.

Cléa hésita et puis, elle sorti la brosse pleine de sa mouille et la glissa sous son nez. Ça sentait fort, pas autant que la bite de Greg mais tout de même, c'était pas une odeur des plus plaisantes. Malgré tout, elle se mit à sucer la poignée de la brosse à cheveux comme si c'était la bite de Greg. Peut-être qu'il voudra qu'elle le suce après qu'il lui eut transpercer l'hymen. Dans sa tête, cela lui paraissait le scénario le plus sexy.

Elle s'endormit convaincue que demain elle rendrait Greg le plus heureux des hommes.

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