Chapitre 1

Les bougies sont disposées, noires, en cercles. L'adolescente a prit soin de copier le symbole qu'elle a trouvé dans le livre que sa mère range soigneusement pensant que sa fille ne connaissait sa cachette. Cléa est une jeune fille curieuse et plutôt maligne. Sa mère n'a jamais rien réussi à lui cacher ni les cadeaux de noël ni ses instruments pour pratiquer la magie.

Au lycée, tout le monde traite Cléa de la fille de la folle. La petite ville de Picardie n'est pas assez grande pour que tout ne se sache pas, y compris le fait que la mère de Cléa pratique la magie. Ce n'était pas tant son côté wicca, neo paganisme qui lui valait toutes ces moqueries mais plutôt le fait que Cléa ait eut la bétise de soutenir que sa mère était bien une sorcière, une vraie. Cléa n'avait alors que six ans, mais dans une petite ville où tu fais toute ta scolarité avec les mêmes personnes, la réputation d'être complètement folle lui avait collé à la peau.

Cléa avait détesté sa mère, au collège. Quand elle était le sujet de nombreuses moqueries qui l'avait fait se sentir moins que rien. L'adolescente avait passé son collège à longer les murs et à maudire sa génitrice. Et puis, elle était allée au lycée. Il y avait de nouvelles têtes, dont un garçon dont elle était tombée follement amoureuse.

Par chance pour Cléa, ce garçon ne connaissait pas sa réputation. Elle l'avait prévenu, pensant que ce serait mieux qu'il l'entende de sa bouche, et il avait plutôt bien prit la chose. Non, elle n'était pas folle, et n'importe quelle enfant pensait que sa mère était dotée de pouvoirs surnaturels. Le garçon l'avait ensuite embrassé, puis s'était aventuré à lui caresser les seins. Cléa était pudique et timide, un tel geste l'outragea évidemment, mais elle n'osa lui dire non de peur d'être rejetée.

Le souvenir de son précédent baiser, de son seul et unique baiser la hantait encore.

Hugo le garçon le plus populaire de sa classe lui avait demandé de le rejoindre aux toilettes. Là il l'avait embrassé pour faire tomber ses défenses avant de lui demander si elle pouvait l'embrasser en bas, là où ça le démangeait pour reprendre ses mots exacts. Cléa avait refusé, évidemment, le rouge au joue, toute honteuse qu'on lui demande ça, et à la fois, se sentant honteuse de refuser, parce que Hugo insistait qu'il aurait vraiment qu'elle fasse cela. Mais Cléa s'était enfuie.

Le lendemain, tout le monde la montrait du doigt en riant. Cléa n'y comprenait rien, car certes on se moquait d'elle mais jamais aussi ouvertement. Elle remarqua qu'il y avait des gestes obscènes qui accompagnait les rires, des gestes obscènes dans sa direction. C'est quand un garçon lui demanda si elle pouvait le sucer, et qu'elle refusa, qu'il lui dévoila le sujet des moqueries.

« Pourtant c'est écrit dans les chiottes, que tu suces comme une salope gratuitement. » avait déclaré le garçon.

Cléa avait bien trop honte pour vérifier. Le soir même, elle avait supplié sa mère de la changer de lycée mais sa mère refusa catégoriquement. Cléa devait apprendre à se défendre toute seule sinon elle sera toujours une victime. Tu ne peux pas toujours fuir avait-elle dit à sa fille.

Cléa se remémorait tout cela alors que ce garçon qu'elle connaissait à peine mais qui l'embrassait goulument pressa ses mains contre ses seins. Elle le laissa faire alors qu'il la pelotait maladroitement. Elle le laissa faire, les jours suivants, quand il lui pinçait les fesses en l'embrassant, quand il cherchait à glisser sa main sous son soutien-gorge, quand il allait toujours plus loin la rendant toujours plus honteuse. Mais au fond, ce petit jeu commençait à lui plaire.

Après tout, Cléa avait quinze ans, ce qui était suffisamment âgé pour avoir envie de faire ce que font toutes les autres adolescentes de son âge avec des garçons. Certes, celui-ci n'était pas le plus beau, et il avait encore plein d'hideux boutons, il avait la peau grasse et d'abominables tâches de rousseurs mais il était excitant quand il l'embrassait en lui bavant à moitié dessus, qu'il lui pelotait les seins, et qu'il l'appelait poupée. Personne ne l'avait jamais appelée poupée.

Sans même s'en rendre compte, Cléa commença à penser à ce garçon plein de bouton d'une classe plus grand qu'elle, qui était maladroit mais plein de désir pour elle. Elle pensait à lui alors qu'elle se tripotait dans son lit en se frottant à son coussin. Cléa avait une pile de manga hentaï qu'elle lisait mais elle avait commencé à les délaisser pour penser à lui, et à ce qu'il lui ferait ensuite. Au fond, elle était curieuse de savoir quelle était la taille de son engin.

Quand il lui demanda de le sucer, Cléa resta interdite. Elle hésita. Cela faisait deux semaines à présent qu'ils se voyaient en secret, derrière les toilettes. Elle avait très envie d'aller plus loin mais l'idée de faire ce genre de choses au lycée la bloquait. D'un autre côté, elle n'avait pas très envie qu'ils fassent ça chez elle. Sa mère détestait que sa fille s'enferme et avait jeté toutes les clés des portes des chambres. Et de l'autre, elle hésitait à aller chez lui. Il lui avait raconté avoir des frères, et elle n'avait aucune envie que ses frères les écoutent à travers les murs fins.

« Pas au lycée, avait-elle dit alors.

- Chez moi alors ?

- Quand y'a personne chez toi.

- Y'a jamais personne chez moi, mon petit frère est au collège et mon grand frère c'est encore pire, il est à la fac ce qui veut dire qu'il est toujours à la maison.

- Greg ! soupira alors Cléa.

- Pourquoi pas chez toi ? demanda-t-il.

- Je t'ai déjà expliqué que ma mère ne croyait pas au concept des portes fermées.

- Et ta mère est toujours là ?

A dire vrai, non, sa mère était parfois absente. Elle commençait à faire confiance à l'adolescente pour la laisser toute seule. Mais ce qui gênait Cléa était le fait que sa maison ressemblait à celle d'Harry Potter, enfin, pas Harry Potter plutôt à celle de son meilleur ami Ron, avec tout un bordel de sorcière comme les chaudron, les runes écrites sur les portes pour protéger la maison des esprits ou encore les herbes soit disant magiques que sa mère mettait partout.

Jamais de la vie personne n'ira chez moi pensait Cléa.

- Je t'ai dit que c'était pas possible.

- Alors tu vas pas me sucer ?

Cléa se mordit la lèvre. Greg était le type le plus sympa qu'elle connaissait et il avait envie d'elle. Aucun garçon ne l'avait jamais regardé comme il le faisait. Et Cléa savait qu'aucun garçon ne le ferait plus jamais. Si elle l'envoyait promener, elle serait à nouveau seule, elle mangerait à nouveau seule dans l'immense réfectoire. Mais surtout, on se remettrait à se moquer d'elle. La présence de Greg limitait les moqueries à son encore, cela Cléa l'avait également remarqué.

- Bon d'accord, faisons le, mais on attend la fin des cours et que tout le monde soit parti.

- Pas de problème, répondit-il enthousiasme.

Cléa ne put s'empêcher d'avoir un petit sourire. En réalité, c'était excitant de penser qu'elle allait le sucer au lycée pendant que personne ne serait là.

C'était le genre de truc qu'elle pensait quand elle s'astiquait dans sa salle de bain, le seul endroit où elle avait un peu d'intimité. Elle feuilletait ses mangas hentaï et pensait à ce que des monstres à tentacules lui feraient au lycée. Dans ses fantasmes, les monstres avaient auparavant tué tout le monde à l'exception de Greg, ensuite, ils les forçaient à faire l'amour ensemble, devant eux.

Pendant toute la dernière heure, Cléa était si excitée qu'elle mouillait en permanence, fermant les jambes de peur que tout le monde comprenne ce qu'il lui arrivait. Elle n'osa lever les yeux de peur de croiser un regard et ne pouvait s'empêcher de sourire bêtement. Elle entendit bien quelques railleries sur son passage mais les ignora superbement. Elle n'avait qu'une hâte, rejoindre Greg qui l'attendait derrière les chiottes comme convenu.

Elle le rejoignit à la hâte mais prit néanmoins le temps d'être un minimum discret. L'idée de ce qu'elle allait faire lui donnait le rose aux joues. Elle se sentait un peu honteuse de faire ça derrière les toilettes du lycée où n'importe qui pourrait les voir s'il s'attardait ou oubliait un truc. Cléa trouva ces idées idiotes puisque personne ne revenait jamais au lycée encore moins derrière les toilettes. Elle attendit néanmoins longtemps, assez longtemps pour se sentir rassurée.

Greg l'attendait, comme promis. Il était là, tout suant, la peau grasse et les boutons rouge constellant son visage, et son immense sourire fit disparaitre l'infâme tableau. Il devenait l'homme le plus beau de la terre quand il lui souriait ainsi. Cléa se précipita sur lui et l'embrassa timidement. Greg maladroit et empressé lui rendit ce baiser du bout des lèvres.

Ils se regardèrent longtemps comme des chiens de faillances, lui n'osant pas insisté de peur qu'elle s'enfuit à toute jambe, elle attendant de ne plus entendre un seul bruit. Greg finit par crever le silence.

« Je crois qu'il n'y a plus personne.

- J'ai cru entendre...

- Cléa ça doit faire une heure, y'a plus personne croit moi.

- Bon... fit-elle hésitante encore.

Greg lui fit un petit sourire d'encouragement et ouvrit sa braguette. Il portait un caleçon à carreau, comme elle le pensait. La marque du caleçon était pas vraiment à la mode mais peu importait. Son membre était tout gonflé d'excitation et déjà un peu huileux. Elle remarqua qu'il avait mouillé son caleçon mais ne dit rien, elle aussi avait bien mouillé sa culotte. Elle était trempée et toute collante dans son jean moulant.

Cléa tomba à genou devant son petit copain. Ils ne s'étaient pas dit qu'ils sortaient ensemble mais c'était tout comme. Elle le laissa sortir son membre. Ça ne sentait pas très bon, et elle se fit la réflexion qu'il aurait pu se laver la bite avant de lui demander de la sucer. Plissant le nez, l'adolescente avança sa bouche et déposa un timide bisous sur le bout du gland.

Bien sûr qu'elle avait déjà regardé un porno sur son ordinateur, par curiosité. Tout le monde l'avait fait au moins une fois dans sa vie. Et Cléa avait plutôt été outré par l'attitude de cette adulte en tenue d'écolière qui lui avait paru tout à fait ridicule et à la fois totalement sexy. Cléa aurait aimé avoir l'assurance de cette actrice de porno. Elle se sentait idiote et maladroite. Greg poussa sa bite contre ses lèvres et Cléa les ouvrit par automatisme.

Greg enfonça sa bite au fond de sa gorge, il la pressa tandis que l'une de ses mains se posa sur le crâne de Cléa. Ce geste lui donna l'impression d'être un chien à qui l'on fait une caresse. Elle se senti encore plus idiote et humiliée, et pourtant, cela la fit mouiller plus encore. Elle osa entourer cette bite de sa main mais Greg d'un geste étrangement expert retira sa main et la posa sur ses fesses. Cléa se laissa prendre au jeu, elle salivait autant qu'elle pouvait, chose pas difficile quand on a la bouche prise. Greg lui facilitait le travail en faisant tout le rythme, elle avait juste à garder sa bouche suffisamment ouverte pour éviter que ses dents ne touchent la bite de Greg.

Et en cinq minute même pas, elle sentit un liquide chaud au fond de sa gorge.

- Ne recrache pas s'il te plait, lui demanda Greg.

Les joues en feu, la culotte détrempée collant à son intimité, Cléa releva les yeux. Elle savait parfaitement ce que le mot avaler voulait dire. Devant le regard et la demande de Greg, elle n'osa pas recracher et avala en dépit du goût assez immonde et de l'épaisseur de la matière gélatineuse à l'intérieur de sa bouche. Elle déglutit péniblement. Où était passée toute cette fichue salive ?

- Attend, ne t'essuie pas tout de suite, demanda-t-il en sortant son téléphone portable dernier cri.

Avant qu'elle n'eut le temps d'esquisser un geste, Greg la prit en photo. Cléa paniqua. Qu'allait-il faire de cette photo ? Elle avait entendu parler de sex tape et n'avait aucune envie de finir sur un site porno.

- Tu es tellement belle comme ça, la complimenta-t-il.

Cléa senti la flatterie calmer sa panique.

- Ne t'inquiète pas, je vais la supprimer. J'ai juste envie de te garder un peu près de moi pendant ce week end.

Cléa et lui ne se voyait qu'en semaine, qu'au lycée. Il ne l'avait jamais invité chez lui, et elle avait trop honte de chez elle pour l'inviter chez elle. De plus, elle avait peur que si elle lui demandait de venir chez lui, il ne veuille aller chez elle.

L'adolescente se releva. Elle avait beau avoir avaler, elle se sentait toute poisseuse. Elle se rua vers les toilettes pour s'essuyer. Quand elle eut finit, Greg l'attendait. Il insista pour la ramener chez elle comme un gentleman. Cléa dut fournir un effort d'imagination pour l'en dissuader.

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J'espère que ce chapitre vous a plu, j'ai sans doute laisser quelques fautes et je m'en excuses. N'hésitez pas à les relever.

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