Chapitre 13:
On rejoignit le dortoir le plus vite possible, j'allais le tuer.
Lorsque je poussai la porte, non seulement assurément en colère, mais toujours pas étonnée de le découvrir dans le dortoir.
J'avançai d'un pas rageur laissant les autres se décaler sur mon passage, arrivée devant mon soi-disant frère, je le poussai de toute mes forces contre le mur, j'y réussi et lui infligea une des boules flamboyante contre son torse, il s'effondrait au sol, en train de se tordre de douleur.
-C'est quoi ton problème?! criai-je.
Il levait la tête vers moi, les yeux plissés et le visage défiguré par la douleur.
Il se releva, mais je le poussai une nouvelle fois contre le mur, déchaînée.
-Tu n'as pas compris qu'ils comptaient pour moi ?! Que je n'avais rien fait ?! –il se relevait toujours péniblement- Quel de frère es-tu ? Fis-je.
Puis, je sentais un corps se plaquer dans mon dos et deux bras m'enlacer ainsi que des lèvres qui se penchèrent contre mon cou. La personne me tirait en arrière délicatement et saisit mes mains dans les siennes.
Caden, désormais debout et contre le mur dirigea la tête vers moi, mais ne dit rien, son silence me perturbait et ne faisait qu'augmenter la haine qui coulait dans mes veines .
-Je vais te tuer Caden! hurlais-je hors de moi, t'es un homme mort!
-Wow wow wow, lâcha violet en me retenant d'aller m'élancer contre cet abruti qui me sert de frère.
Peu après, je parvins à me détendre légèrement et Volet se décolla légèrement de mon dos.
-Calme toi, chuchotait t'il.
Je me débarrassai de sa prise et croisa les bras sur ma poitrine.
-Et après on dit que t'es mon frère, mais toi, tu n'as rien à voir un frère, tu es un monstre, un foutu monstre! Crie-je à l'attention du brun.
Sur ces belles paroles, je m'enfuis-ais à nouveau du dortoir, décidément j'y passai pas beaucoup de temps. Je me rendai sur le fameux balcon et j'étais stupéfaite de ne pas m'y trouver seule.
Un homme armé, littéralement, jusqu'aux dents s'apprêtait à passer par-dessus la rambarde, ses yeux sombres me fixèrent intensément et mon regard tomba sur l'inscription « O.R.C.A.D.E » cousue sur son torse , je ne mis que quelques secondes à comprendre qui il était.
Effrayée, je ne bougeai pas tandis qu'il rejoignit le balcon et se posta devant moi, les bras devant lui en signe de paix.
-Il ne t'arrivera rien, assure t'il.
Ah, parce que le père Noël existe maintenant? Bien sûr !
J'ouvrai la paume de ma main dévoilant une magnifique boule verte étincelante, ses pupilles se formèrent en deux soucoupes, il pressa ses lèvres ensembles.
-Tu n'en n'es pas capable, rie t'il nerveusement, en vérité, je suis certaine qu'il connait mes capacités.
Je lançai la boule contre son torse de toutes mes forces et il s'écroula contre le sol dans un bruit grave.
Violet me rejoingnit la seconde suivante, haletant. Son regard faisait navette entre l'homme au sol et moi.
-C'était qui? Questionna-t'il, les sourcils froncés.
Je ne lui répondais pas et enjambai le corps évanoui en fronçant les sourcils pour me pencher à la rambarde, et à mon plus grand soulagement, il n'y avait personne d'autre. En revanche, j'aperçus un camion au loin qui s'éloignait de la tour.
Il se pencha près du corps, j'en fis de même. Je retournai l'homme sur le dos et plaçai deux de mes doigts contre sa jugulaire, rien, plus aucun pouls. La sombre nouvelle me fit froid dans le dos. Avais-je véritablement tué quelqu'un?
Mais quelqu'un qui faisait du mal aux autres
Je levai mon regard vers Violet qui fronçai les sourcils.
-Il est mort, annonçais-je en baissant les yeux sur le cou de l'homme.
Mes doigts effleurèrent le tissu bleu marine ainsi que les initiales cousues en blanc.
-ORCADE, répondit-ont en même temps.
Les autres débarquèrent la minute suivante et ils gardèrent les lèvres entrouvertes. La mâchoire de Amber tombait au sol en remarquant l'homme au sol, Caden ne tardait pas à suivre accompagné du garçon de la dernière fois ainsi que d'Elya.
J'entendais un bruit, une sorte de "bip bip" continu, un peu comme l'engin dans ma chambre quand je m'étais réveillée.
Je soulevai son oreille, une lumière bleue apparut une fois sur deux et le « bip » se faisait bien plus aigüe et rapide.
J'empoignai la dague de l'homme dans sa poche et j'introduisis la pointe près de l'oreille, résolue à savoir ce que c'était.
Violet comprit et récupéra des morceaux de draps qu'il me tendit pour éponger le sang, je parvient à dégager un appareil étrange, en effet il faisait de la lumière.
Brusquement, un curieux bruit divergent du bip précédent résonna à travers l'objet :
-Emeraude! Criait soudainement une voix puissante, émanant de l'étrange objet.
Je sursautai.
-Vous ne jouerez bientôt plus aux rebelles chers Élus...menaça la voix.
Une voix monotone et métallique poursuivit la voix de l'homme puis annonçe :
-Autodestruction activée.
Et de nouveau, le « bip » reprit, mais encore plus fort, plus incessant et surtout beaucoup plus rapide.
Mon cerveau mit quelques secondes à réaliser que je tenais une bombe miniature entre mes doigts.
Je la balançais aussitôt en dehors de la tour, la bombe explosa en plein vol créant une fumée de flammes flamboyantes et de la fumée obscure. L'odeur qui s'en émanait nous fit tous tousser, on s'était trouvés illuminés pendant quelques secondes, ça voulait dire quoi, ça?
Mon cœur palpitait dans ma poitrine, si c'était vrai, ça voudrait dire que l'on était mal, très mal.
Alors que je continuai de fouiller l'homme en paniquant légèrement et que Caden avait crié les ordres à tout le monde, je sentai une main chaude se glisser dans la mienne et la serrer aussi fort qu'il le pouvait.
Violet.
-On va y arriver, t'inquiètes, assure t'il en me souriant.
Je hochai la tête et attrapa la dague du...garde? Je la fourrai dans ma poche, jugeant que l'on en aurait besoin prochainement.
Je me dressai sur mes deux jambes tremblantes, mais je rejoingnis la salle en courant, tout le monde était paniqué, je proclamais haut et fort que s'ils nous voulaient, il faudra nous passer sur le corps, ils m'observèrent en silence pendant que plusieurs chuchotement parvienrent à mes tympans.
-Ils nous veulent? Alors on se battra, je ne les laisserais jamais me toucher, ni moi, ni vous, ni tous les autres, nous ne sommes pas nés pour mourir mais pour vivre et accomplir la prophétie, c'est maintenant ou jamais, alors agissons logiquement, on est bien plus malins qu'eux, à nous de leur montrer ce que l'on vaut et que l'on ne se laissera pas faire! Déclarais-je.
Suite à mon discours, des cris, des hurlements et des applaudissements résonnèrent entre les murs.
J'étais parvenue à calmer la foule et mon intervention ne risquait pas de passer inaperçue
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