Chapitre 8
- Où étiez vous ?! S'écria ma mère. Nous nous sommes inquiétés !
Je touchai ma joue avec surprise, je la dévisageai.
- J-J'ai eus une mésaventure lors d'une balade...
Elle braqua ses yeux sur mon bras enroulé de bandage.
- Comment vous-êtes vous fait cela ?
- Tout ce que j'ai à vous dire c'est que des animaux sauvages m'ont attaqués, mais on m'a soigné et on s'est occupé de moi.
Je fis une révérence avant de prendre congé.
- Allez voir votre sœur elle est morte d'inquiétude elle voulait partir à votre recherche.
Pour que Mikasa aille jusqu'à ça elle devait vraiment être mal.
Tandis que je marchais dans les couloirs je réfléchis à l'endroit où elle pouvait se trouver.
Là où elle aurait pu s'enfermer et être seule.... c'était bien sûr sa chambre.
Une fois devant celle-ci je frappai à la porte, il n'y eut pas de réponse.
Je réessayai en tentant d'ouvrir l'entrée mais c'était verrouillé.
Un soupire m'échappa :
- Mikasa c'est moi... je suis rentré. Ouvre moi.
Quelques secondes passèrent avant qu'un bruit de choc se produit sur la paroi en bois.
Elle n'est pas toute seule ? Il y a un problème ?!
Je sortis mon couteau qui était caché.
La porte se déverrouilla et en un instant une masse noir fondit sur moi.
La silhouette m'enlaça et me rapatria dans la pièce.
Je su presque dans l'instantané que c'était ma sœur. Avec un bras je la serrais doucement contre moi pour la rassurer.
Lorsque qu'elle se recula son visage était rougit et ses yeux bouffi, elle avait dû pleurer une bonne partie de son temps.
- Imbécile ! Pourquoi tu n'es pas rentré ! Qu'est ce que tu as au bras ? Tu sens bizarre.
- Justement.. cette odeur doit être la pommade de mon bras. Je n'ai pas pu rentrer car une meute de loup m'a attaqué, on a prit soin de moi.
Elle plissa les yeux tout en m'inspectant.
- Qui était-ce ?
Je pris la première réponse que je parviens à dire :
- Un gentilhomme de la capitale. Il s'est très bien occupé de moi, je lui doit une fière chandelle.
Elle hocha difficilement la tête, avant de me pincer la joue.
- Et maintenant tu vas me dire pourquoi tu étais dehors aussi tard.
Tandis qu'elle martyrisé mes joues je lui offris un petit sourire avec des grimaces.
- Je voulais voir quelqu'un. Et ce n'est pas une fille.
Elle parut plus sereine et lâcha un sourire, mais malgré son petit jeu d'actrice je discernai un problème.
- Donc hier ça a été malgré tout ? Tu as tout de même dîné ?
Ses yeux perdirent toutes lumières et son visage se terni.
Apparemment l'annonce avait été faîte la veille, je me demande comment ma sœur à réagit.
Mais cela s'annonçait pas très bien.
- Père et mère m'ont montré une lettre venue du royaume de Sina. Elle contait que le prince Jean Kristein souhaite.... m'épouser. Père voit une alliance dans cette union, mais je ne connais ce garçon que par une seule rencontre et vos nombreuses prises de têtes...
Elle parlait tout bas comme si elle avait crainte d'être entendu, son regard était posé sur ses pieds.
- Et donc ? Ils t'ont contraint à accepter ?
Nous nous assîmes au bout de son lit, et elle secoua la tête à mes questions.
- Armin à réussit à détourner cela par un arrangement. Le prince découvrira notre pays en ma compagnie puis moi je ferais la même chose pour le leur. Ainsi ils pourront espérer un rapprochement...
Je la pris dans mes bras tout en m'allongeant sur le dos.
- Tu n'as pas à te forcer à faire semblant avec moi, je sais bien que tu es contre. Si je le pouvais je te défendrais de ce pourris gâté de prince.
Elle se cala contre mon bras tout en jouant distraitement avec ses cheveux.
Elle ne m'a pas tout dit, ce comportement je le comprends bien.
- Mikasa....
Un soupire s'échappa de ses lèvres et elle laissa retomber ses mains sur son visage.
- En fait... l'une de mes conditions étaient que tu viennes avec moi dans leur pays... je me sentirai plus rassurée avec des présences familières tels que toi et Armin. Les gardes assurent certes ma protection mais cela n'arrange pas tout. Donc tu veux bien ? S'il te plaît...
Je le sentais bien dans sa voix tremblotante qu'elle ne voulait pas sortir du pays comme ça.
Au contraire, elle qui évite de sortir du château et de la capitale elle va carrément devoir aller dans un autre pays.
Je pourrai la comprendre si seulement je n'avais pas ce manque et besoin d'aller dans multiples endroit différent. Mais la moindre des choses était que j'escorte ma sœur.
C'était le seul moyen de la rassurer, mais également un moyen d'avoir ma conscience tranquille.
S'il s'avérait qu'un problème advienne cela sèmerait la zizanie et je ne pouvais me permettre de laisser Mikasa seule là bas.
Je souhaite aussi avoir un œil sur ce prince de malheur.
Bien sûr il faillait que celui-là soit héritier au trône, ses caprices pourraient peut-être déclencher une guerre.
Je le sais bien que Mikasa souhaite se lier avec une personne qu'elle aime et non par devoir de princesse.
Je ne pouvais en aucun cas la laisser aux mains de ce garçon.
Je lui tapotai le front avec un bâillement :
- Allons ! Tu te doute bien que je ne peux pas te laisser seule avec un malotru. N'ai crainte, je t'accompagnerai.
Elle me pressa contre elle avant de se lever et de me tendre la main pour que j'en fasse de même.
Je pris celle qu'elle me tendit pour mettre mes pieds au sol.
- Merci grand-frère. Aujourd'hui tu privilégie les instants culturels et tout ce qui n'est pas physique. Je ne voudrais pas que tu te retrouve le bras dans un état improbable !
Je ne pu qu'acquiescer les paroles de ma sœur qui rejoignaient fortement les avertissements de Livaï.
J'étais vraiment très pressée de le revoir.
J'avais déjà dormis avec quelqu'un mais avec lui c'était tellement différent. J'ai aimé ce moment.
Je voudrais y retourner !
- Donc tu ne fais rien qui puisse ralentir ta guérison compris Eren ?
Je lui tirai la langue avant que quelqu'un toc à la porte.
- Princesse ? Il faut vous vêtir maintenant. On dit que son altesse le prince est-
J'ouvris la porte et la servante lâcha un petit cri de surprise :
- Ah... euh... majesté vous êtes là ! Veillez m'excuser.
Elle fit une révérence basse. Ma sœur arriva derrière moi et salua la fille. Celle-ci eut pour ordre de préparer les vêtements que Mikasa porterait aujourd'hui, alors elle s'activa à sa tâche.
Je m'apprêtais à sortir pour la laisser se vêtir mais elle me demanda de rester. Sans trop comprendre je m'assis sur une de ses chaises.
Mikasa disparue derrière des paravents pour se changer avec l'assistante.
Lorsqu'elle réapparu elle portait une magnifique robe d'un rouge plutôt foncé. C'était un bustier sur lequel des lignes blanches étaient brodées, elles s'entremêlaient de façon élégante.
- Qu'est-ce-que tu en pense ?
Elle arborait une mine timide les joues légèrement rose.
J'admirais ma sœur sous toutes les coutures.
- Tu es vraiment ravissante, la couleur et la forme de la robe te met en valeur. Pour quelle occasion cette robe est-elle née ?
Mikasa tourna sur elle même en souriant sous mes compliments.
- Pour le bal qui va avoir lieu dans peu de temps ! Celui que mère et moi préparons.
Je hochai la tête tout en me demandant quel était la cause de ce bal.
Après d'autres minutes, Mikasa fût habillée d'une robe simple et élégante.
C'est ainsi que je passai la journée à travailler sur des documents et à faire des apprentissages. L'un d'eux était spécial, la capacité des plantes.
Notre enseignante était une passionnée de son métier. Une herboriste hors-pair.
À peine Mikasa, Armin et moi sommes entrées qu'elle s'extasia :
- Bien le bonjour ! J'espère que vous avez assez prit de lumière et que vous êtes en forme.
Je lui désignai mon bras et elle s'y hâta.
- Vous avez la branche abîmée ! Oh mais ce remède... je le connais. Il est vraiment très utile.
Hanji Zoé, à la fois pharmacienne et professeur. Elle avait inspecté la mixture faiblement présente sur ma peau, et en déduit qu'il était bien choisit pour la blessure. En parallèle à cela j'ai dû lui expliquer la cause de la lésion.
- Vous dîtes que cette histoire s'est déroulé hier ? Mais... comment est-ce possible.
Je lui confirmais ce qu'elle venait de me demander et l'incompréhension fronça mes sourcils.
- Il n'y a plus de plaie. Mais on voit qu'il y a eut quelque chose sur votre bras, pourtant il semble... que ça ne date pas du même moment que vous l'affirmez. Ça semble plus reculé dans le temps. Étrange....
Je secouai la tête en replaçant correctement la bande autour de mon avant bras. Les regards qu'ils portaient sur moi me rendaient nerveux.
- Passons à l'apprentissage. Fis-je exigeant soudainement mal à l'aise.
Le remède de Livaï était extrêmement efficace. Miraculeux même.
Aujourd'hui la leçon fut basée sur les plantes toxiques. La façon de les discerner et les solutions en cas d'ingurgitation de ces plantes.
C'est dans la serre et dans la salle de travail d'Hanji que nous nous déplaçables pour en apprendre plus.
- Voyez, on y trouve également celle-ci aux pieds des arbres mais souvent trouvée dans les forêt confondu avec d'autre plante.
Avez vous une idée des conséquences que provoque cette plante ?
La plante était blanche, avec de toutes petites fleurs et beaucoup de branches.
Armin absorbé par les paroles de la femme ouvrit presque instinctivement la bouche :
- Son nom est Conium Maculatum communément appelée Cigüe Officinale, il se trouve que cette plante est un violent poison. Mais bien maîtrisée elle a des vertus médicinales.
La brune à lunette lança un clin d'œil accompagné d'un sourire à mon valet.
- C'est exacte ! Elle peut calmer les douleurs musculaires et l'asthme. La partie utilisée de la plante sont les petits fruits qui-.....
Je finis par ne plus vraiment écouter. Bien sûr mon rôle de prince demande beaucoup d'implication dans le savoir, mais je pourrai également ne pas le faire.
Il est vrai que certains apprentissages devraient nous être enlevé pour alléger nos lourdes journées.
Finalement nous avions quitté Hanji et nous passâmes à l'extérieur des bâtiments pour rejoindre la grande entrée du palais.
La fatigue était présente dans mon corps, le sol me sembla soudainement mouvant. Les yeux dans les vagues je ne fis guère attention à la dernière marche du grand escalier, mon pied butta dessus. Je trébuchai en avant ne regagnant pas mon équilibre.
Une main ferme serra mon bras et me rattrapa ainsi.
Tandis que ma sœur et mon meilleur ami se précipitèrent pour me soutenir, je relevais la tête en direction de celui qui m'avait aidé.
Des yeux bleus vif me transpercèrent.
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Hey ~
Vous qui avez crus que c'était Mikasa qui l'a giflée
Eh bienn nooon c'était Carla ~
On en apprends un peu plus sur certaines personnes :3
QUI EST CETTE PERSONNE QUI A RATTRAPÉ EREN ?!
Des idées? ;3
Voyons la suite, non ?~
Comment allez vous ?
J'ai une image de moi que je ressors souvent pour les gens qui m'emmerde :
Je vous laisse le plaisir de l'admirer XD
Donc :
Je vous fais de grooooos bisou et vous souhaite une bonne continuation ~ ♡
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