Chapitre 7


- Tch. Tu devrais arrêter de me tutoyer, ça me rends horriblement crouton. J'ai l'air d'avoir soixante dix ans ?
Je secouai la tête.
- Mais vous... enfin, tu vis seul ? Ce n'est pas très commun.
Il se releva en emportant le pot de la mixture.
- Peut-être car j'ai perdu tout le monde.
Il se dirigea sans un mot de plus dans la cuisine.
Je ne suis strictement pas doué. Ça m'arrive souvent de faire des bourdes dans mes paroles, mais je savais me rattraper.
Livaï m'avait prêté des vêtements de rechange à cause du sang sur les miens, il avait dit qu'il me les laverait.
À mon tour je me remis sur mes pieds et me rendis à la cuisine. Je venais de faire un pas en avant puis un pas en arrière un peu désorienté.
Il était occupé à remuer des choses dans une grande marmite, ça sentait drôlement bon.

- Je suis désolé.... Je sais que je ne peux remplacer quiconque, mais... Je souhaite te dire que je passerai autant de temps que tu le souhaite avec toi.
Il ne me donna aucune attention pendant quelque seconde, puis il se retourna face à moi un bol dans les mains.
- Tu ne savais pas, ce n'est pas de ta faute. Je ne peux pas te forcer à rester ici, avec moi.
Je levai les bras et fis des mouvements rapide en signe de négation :
- Non, non, tu te trompe ! Je serais honoré et très heureux de passer plus de temps en ta compagnie !
Mes joues rougirent légèrement. Puis je pris le petit bol qu'il me tendait, c'était de la soupe, mais elle était différente de celle du château.
- Alors... Je te propose de rester manger et de dormir ici cette nuit !
J'étais perplexe, serte ça me plairait mais... Sleipnir resterait dehors... Et mon absence au palais engendrerait des problèmes.
Livaï continua de me fixer de ces beaux yeux d'acier, il attendait visiblement ma réponse.
- Eh bien....
- Ah, je sais. Tu as peur pour ton cheval hein ?

J'acquiesçai tout en m'asseyant sur l'une des quatre chaises de la table en bois, je me mis à boire la boisson chaude. Et un bout de viande se glissa dans ma gorge sans me prévenir, elle se coinça malgré le fait que j'essayai de l'avaler et de la faire passer.
Je fis de pauvre geste vers Livaï en guise de demande d'aide. Il ne comprit pas directement mais lorsque je commençais à manquer d'air j'ouvrais et fermer ma bouche de plus en plus vite, à la recherche d'oxygène.
Il me fit boire de l'eau et dû me faire manger de la mie de pain, l'inquiétude se lisait sur ses traits pourtant peu expressif.
Le morceau passa et je toussai avec cette impression de gêne dans la gorge, ce qui me fit tousser. Après cette frayeur passée Livaï se laissa tomber sur la chaise à côté de moi.
- J'aurais dû te prévenir qu'il y avait de la viande cuite, dedans. Tu es réellement un suicidaire, les loups puis un morceau de viande. Ça sera quoi après ? Dis moi que je me prépare pour t'aider !
Il se mit à rire.
Oui à rire, non, pas se moquer. Son visage rayonnait c'était vraiment très plaisant à voir.
C'est comme ça que moi aussi je fus contaminé par le rire.
C'est dans la bonne humeur que nous dinâmes. Le soleil était déjà absent depuis pas mal de temps.
Par la suite Livaï partit dehors et me dit de l'attendre près du feu pour je ne sais quelle raison.
Quelque minutes plus tard il revient et s'assit à coté de moi. Face à nous il déposa des fruits, ils étaient rouges.
- Ce sont des fraises des bois, il y en a quelque une qui pousse à quelque pas de la maison. Mange en !
Ravis de sa proposition je me servis avec joie en dégustant mûrement chaque fraise.
- Dis Livaï, quelle vie tu arbore ?

Comme si les fruits allaient aider à réfléchir il les mangea une par une en réfléchissant.
- Au début je faisais de village en village pour avoir un endroit où loger, car on n'acceptait pas que je reste alors je devais partir au plus vite. J'étais donc incapable de pouvoir m'installer quelque part avec sérieux.... Et il n'y a pas si longtemps je suis tombé sur cette vieille maison déserte, personne ne m'y a chassé. De plus je peux survenir à mes besoins avec des petits boulots que j'enchaîne. Je dois bien avouer que ma vie n'était pas si palpitante....
- Tu as beaucoup voyagé alors ?! Fis-je les yeux grand ouvert. C'est comment ?!
Ses épaules s'affaissèrent et il me répondit avec un pauvre sourire :
- Tu sais, tout seul... ce n'est-il pas aussi excitant que ça en à l'air.
Une tristesse se logeait dans ses paroles, cela me rendit du même sentiment.
Mais, il y a toujours l'espoir !
Je relevai la tête en sa direction en braquant mes prunelles dans les siennes. Je posai une main sur son épaule et une autre sur mon cœur le poing serré.
- Alors, un jour voyageons ensemble !
Il agrippa mon épaule à son tour alors qu'un sourire s'étirait sur nos lèvres.
- Entendu !
Il y eut un mouvement vers l'avant, c'est ainsi que je retrouvais le garçon qui se nicher contre moi.
- Li-Livaï ?!
Mon visage était rougit par autre chose que la chaleur du feu de la cheminée. Mon cœur faisait une fanfare dans ma poitrine. J'espère qu'il ne l'entend pas.
Son visage se trouvait près de mon cou, son souffle discret parvient jusqu'à mon oreille.
- Restons un instant comme ça s'il te plait...
Il avait chuchoté ses mots sans aucune obligation dans la voix, mais peut-être une mélancolie.
Avec mes questions je lui avais certainement rappelé des éléments douloureux.
Il semblait avoir un passé dur, qu'il avait franchit avec difficulté.
Je pouvais au moins faire en sorte de soulager son manque de réconfort. Ce n'était pas tous les jours que j'avais le droit à une étreinte si chaleureuse. Je me sentais vraiment bien, la présence de cet homme me faisait me sentir agréablement à l'aise.

Les minutes passèrent où je ne bougeais pas, et j'avais pu remarquer que le souffle et les battements de cœur de Livaï étaient devenu presque imperceptible. Il s'était finalement tellement détendu qu'il avait finit par s'assoupir.
Je me débrouillais pour pouvoir le porter sans le réveiller et l'amener dans son lit. Cela se déroula sans encombre il continua de dormir.
On ne dirait pas comme ça mais en fait il travaille beaucoup la journée et le soir il est épuisé. Il a essayé de ne pas me le montrer, il est intentionné.
J'avais pris la peine d'éteindre le feu, je ne pouvais pas permettre un accident par ma faute.
Le lit était composé d'une seule place, mais il y en avait assez pour y passer deux personnes.
Je me glissai sous les draps et je contemplai le garçon.
Endormi, il semblait avoir un visage d'enfant, ça le rendait adorable. Des mèches retombaient sur son visage, instinctivement du bout des doigts je les repoussé. Puis j'effleurai son front, il avait une peau douce comme je le pensais.
Même le meilleure tissue n'était pas aussi soyeux. Je ne pu m'empêcher d'explorer gentiment les parties de son visage.
Il avait de si fines lèvres, je rapprochai ma tête.
Je me demande si elles aussi sont douces ?
Sans même y faire attention je lui volais un baiser.
C'était comme si mon esprit était embrumé, mais cette action me sortit de cette transe.
Avec panique je touchai mes lèvres de mes doigts. Je venais vraiment de le faire...
J'avais pourtant embrassé un bon nombres de fille sans importance, j'avais bien évidement eus également une relation charnelle avec l'une d'elle mais ce n'était pas avec sentiment que je faisai cela. Juste pour expérimenter.
Mais cette échange à l'instant... ce n'était pas une fille.. mais bien un homme.
Et cela venait de me procurer plus de saveur que ce que j'avais connus avec une femme.
C'était possible ?....
Un baillement me rappela que la journée avait été éprouvante, je m'endormis dos à Livaï.
Et dire qu'il n'y a pas si longtemps on se pointait d'une arme.

Le lendemain matin je me reveillai avec une impression de pesanteur de mon corps. Je me sentis plus lourd qu'à l'ordinaire.
Peut-être que j'éprouvai encore la fatigue.
Je baillai avant d'ouvrir mes yeux humides de ma précédente action.
Le plafond était différent de celui de ma chambre, puis l'évidence revient, j'étais chez Livaï.
Je le cherchai à la place d'hier mais en tournant la tête je le vis dans mon champ de vision.
Dans mon champ corporel.
Il était étendu sur moi, la cause de cette impression de poids venait de lui.
Comment était-il arrivait là ?!

Je me mordis les lèvres ne sachant que faire.
J'étais tiraillé entre le réveiller ou non.
Sa tête était située un peu sous mon torse. J'espérai que les battements affolés de mon coeur n'allait pas le réveiller.
Avec une grande hésitation je dirigeai ma main vers sa tête, je la posais sur ses cheveux.
Et je fus pris par l'envie de les lui caresser, ils étaient vraiment soyeux.
Cela dura de courtes minutes car je finis par m'arrêter, des crampes envahissait légèrement mon bras blessé.
- Humm... pourquoi tu arrête...

Je ne venais pas de rêver, il venait bel est bien de me dire ça d'une voix calme et un peu endormie.
- I-Il faut que je me lève.. j-je dois vraiment rentrer chez moi maintenant !..
Livaï se redressa en frottant ses yeux, puis me fixa.
- Merde. Je me suis affalé sur toi.
Il se redressa vite et sortit du lit. Il accouru dans tous les sens un peu chancelant par ce réveil et prépara quelque chose tandis que je me relevai.
Il ne prit que quelque minutes à changer mon pansement et me redonner mes vêtements propres.
Dans une petite pochette en tissue il me fournit les herbes de ce qui me permettrait de cicatriser, il m'explica comment faire.
Avant de partir je lui donnais le contenus de la petite sacoche que j'avais apporté pour lui.
- J'ai oublié de te le donner hier avec toute cette agitation, je te pris d'accepter en gage de remerciement.
- Sois pas si formelle avec moi gamin bourge !

Je grimacai sous ce surnom, le terme bourge me deplaisait vraiment.
- Juste gamin alors ! Il sourit et me fit un clin d'oeil.
Une fois dehors je remarquai qu'il y avait un enclos de fortune construit autour de Sleipnir, et une forte odeur entourait la maison.
Je me précipitai heureux de voir ma jument saine et sauve.
- On rentre d'accord ?
Je lui remis tout son équipement que Livaï avait dû enlever hier tout en ayant fabriqué ce petit espace.
Je me tournai vers celui-ci qui me lança un sourire, il me salua de la main.
- On se revoit bientôt gamin.
- Bien sûr le vieux !
Il parut stupéfait sous cette soudaine appellation puis secoua la tête avec un sourire.
- Tch. Imbécile.
Une fois que j'eus grimpé sur le dos de mon cheval il rentra dans sa maison.
Tout le long de la route j'évitai d'énormément utiliser mon bras.

J'arrivai au palais dans la mâtiné, je franchis le seuil pour me rendre ensuite seul dans le jardin, j'en profitai pour admirer les fleurs.
Alors que des pas se fient entendre je me retournai et une giffle m'arriva en pleine figure.

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Hey !
Bonjour bonjour
Nous sommes samedis?
Wow on est au mois d'août je suis déçu
Que faites vous de vos vacances ? :3

Pour ceux qui cherchent encore à me contacter sachez que je suis très présente que mon instagram donc hésitez pas ;3
_icelly

En ce moment c'est dur d'écrire l'inspiration se fait rare et comme je suis occupée à lire des mangas ou à regarder des animes passionnantes je prends pas le temps d' écrire et je me couche tard donc.... espérons que je ne perds pas mon avance dans mes chapitres !

Je sais pas vous mais certaine fois on a besoin de lâcher prise non ?
Eh bien allons y à fond ! ~
J'ai besoin de repos....? Ça se vois tant que ça ?.... ;-;
JEE VEEEEEUX DU CHOCOLAT ! ;00;
ET DES PAPOUILLES DANS LE DOS ET LES CHEVEUX !! T;T

Sur cette plainte et détresse :
Je vous fais de groooos bisous et vous souhaite une bonne continuation~ ! ♡♡

Ps : merci aux personnes mignonnes qui partage mes histoires j'en suis ravis et reconnaissante
Encore merci ♡

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