Chapitre 29
In the previous/last chapter (je trouve ça plus classe en anglais) :
Sur la route pour rejoindre le royaume de Snyre, l'endroit où se dirige Annie qui a kidnappé Mikasa, notre petit groupe fait une rencontre animé avec Ymir une surnaturel. Elle se met au service d'Eren pour les guider jusqu'à Snyre, car elle à une vengeance à accomplir et Eren lui assure de lui assouvir celle-ci. à cheval, leur chemin reprend de plus bel pour la capitale du royaume.
(Ce petit résumé m'a été demandé par une lectrice pour mieux s'y retrouver, et je pense que c'est une très bonne idée, merci à toi tu te reconnaîtra ma jolie.
Bonne lecture mes soldats)
Évidemment, sans surprise, il ne fut pas simple de passer la frontière. Il y avait des points culminants de garde.
C'est ce que nous raconta Ymir en chemin.
C'est pour cette raison que nous dûmes nous faufiler dans un lieu "libre" et moins surveillé. Pourtant ce n'était pas avec assurance que nous nous déplacions sur le territoire de Snyre.
Notre jeune guide qui avait notre âge, nous éloigna des villes, pour plus de sûreté.
Cependant pour contourner des gardes nous fûmes contraint de traverser un village. Tout semblait normal en apparence pourtant... Le visages des habitants était sombre.
Leur regard se braquait sur nous avec des légers murmures, ce n'était pas rassurant.
Même Ymir semblait tendu et peu confiante.
Nous étions descendu de nos monture.
Cela ne nous fondait pas complètement dans la masse mais c'était mieux que rien. J'essayais d'observer un peu plus les lieux. C'était un village agricole, ils semblaient cultiver des légumes. La terre avait l'air trop exploitée donc peu riche.
Des cris se firent entendre. Ymir se permit de tirer ma capuche sur mon visage.
Son geste fut imité par notre groupe. Elle arborait également une petite capuche.
C'était des cris d'effroi.
- Pitié, je vous en prie ! Nous avons une mauvaise récolte ce n'est pas de notre faute.
Un homme était agenouillé devant des hommes en armure, des soldats.
Assez loin derrière lui une femme maintenait un bambin contre elle. Elle tenait par la main une jeune enfant qui se cachait derrière elle. Un adolescent se tenait à ses côtés.
- Je vous en supplie, je payerai le double la fois prochaine. Je le donnerai en temps et en-
Une épée transperça le torse de l'homme, le sang s'écoula de sa bouche.
Sa femme s'écria de douleur comme si elle venait d'accuser ce coup.
Alors que les soldats firent un pas, le plus grand de la fratrie se mit devant sa mère avec un bout de bois.
- Fuis maman ! Je ne les laisserais pas faire.
Des larmes s'écoulait sur ses joues, la peur, la rage.
Je lâchais Spleinir en mettant une main sur la poignet de mon épée.
Livaï posa sa main sur la mienne tandis que Ymir barra ma route avec son bras.
- Ce n'est pas ton rôle. Ce n'est pas à toi de le faire. souffla t-il.
La jeune femme nous accompagnant me regarda.
- N'agis pas seul.
- Alors soutiens moi.
Elle semblait torturer entre deux instincts, la survie ou la protection.
Je la sentis trembler. Puis elle se désista, et me fixa.
- Je ne sais pas comment tu fais...
En un rien de temps elle changea de nature et se précipita sur un homme en armure.
Cependant à part le faire tomber elle ne pu rien faire.
Les autres soldats ne se préoccupèrent pas de leur confrère. Le jeune adolescent s'effondra dans un un cri étouffé, transpercé comme son paternel.
Le bébé dans les bras de la femme se mit à hurler tandis que sa petite sœur tremblait en sanglotant derrière sa mère. Je vis une touffe blonde passer devant mes yeux, et se hâter vers la femme.
Armin ?
Il l'attira ailleurs.
- Fait chier. Grinça Livaï.
Puis il se précipita sur les gardes avec voracité.
Il chercha une faille au armure, la nuque semblait un peu dégagée.
- La nuque ! m'écriai-je.
Je ne pouvais pas me transformer devant les autres. Comment répondre aux questions ? Il me fallait garder forme humaine. Je saurais sans doute mieux attaquer.
Je voyais déjà un garde se mettre aux trousses de la femme, je devais soutenir Armin.
Épée en main je me déplaçais derrière l'assaillant. Cependant celui-ci fit volte-face, sa main enserra ma gorge. Son corps s'étira, il grandit.
Le voilà avoir atteint 5 mètres. Il est devenu géant, un vrai titan.
Sa force augmenta. Mon corps était prit dans la paume de sa main. Son armure avait disparu comme aspirée par son corps.
Je me débattis, cependant ses doigts se resserrèrent autour de moi. Avant de ne plus avoir aucune liberté de mouvement, je plantais mon arme dans sa chair.
Il lâcha prise et je pris peur pour mes os. Pourtant j'atterris assis sur ma selle, mon entrejambe fut douloureux un instant. Je dirigeais Spleinir vers le monstre je réfléchis à un plan.
La voix d'Hanji résonna alors : "Voyez, cet animal, une fois ses tendons sectionnés il est dans l'incapacité de se mouver. Passionnant !"
La lenteur de la chose me donna un avantage d'agir. Je laissais les autres s'occuper de leurs adversaires.
Je ne voulais pas porter une attention sur eux, il me fallait toute ma concentration, ma réflexion.
Je raffermis ma poigne sur mon épée en précipitant ma monture près des pieds du titan, j'enfonçais ma lame dans le talon sur toute la longueur. Je fis de même pour l'autre.
Par chance la bête tomba en avant sans blesser quiconque et sans détruire de bâtiments. Je mis pieds au sol avant de me précipiter vers sa nuque qui semblait fragile.
De mes deux mains, pour plus de force je charcutais en un coup celle-ci. Je sentis un soubresaut avant de le savoir mort.
J'eus un soulagement, son corps se décomposait lentement en disparaissant. Le sang avait giclé sur mes vêtements, on l'apercevait malgré le tissu sombre.
Je me fis soudainement plaquer au sol sur le ventre par une grosse masse. Incapable de bouger cependant je me débattis.
- Reste couché pour l'instant. C'était un grognement de Livaï.
En tournant la tête, je le vis, les yeux luisants.
- Pourquoi ?
Il ne répondit pas, il tomba inconscient.
Je le bougeais en le posant à mes côtés. Nombreux cadavres jonchés la terre.
Ymir était haletante contre un mur, du sang sur son pelage. Elle n'avait pas reprit son corps humain.
Jean luttait, ainsi qu'Armin.
Ma gorge me fit mal, comme si la main de la bête était toujours présente. Pareillement pour mon corps.
Je me dépêchais de rejoindre mes amis pour finaliser le travail.
Une fois cela fait, certaines personnes applaudirent la bravoure de notre geste. Ce fut court, puis il se dispersèrent.
La jeune femme serrait dans ses bras mon valet.
- Merci beaucoup. Elle étouffait ses sanglots mais les larmes dévalaient ses joues.
Cela réglé je revins sur mes pas. Pour voir Livaï.
Il était couvert de sang. Cependant ce n'était pas uniquement le sien. Je le pris dans mes bras, il était dans un piteux état. C'est à peine s'il réagit lorsque je le bougé.
J'apperçue Ymir qui rassembla sa force pour me suivre. Jean et Armin parlaient avec la femme. Elle hochait la tête avec tristesse. Puis regarda en ma direction.
Elle nous offrit l'hospitalité. C'était le moins qu'elle puisse faire pour nous remercier selon elle.
Dans une pièce reculée de la petite maison (qui n'en contenait que deux), notre hôtesse dressa au sol des vieilles loques, où nous étendions nos blessés.
Nos diagnostiques étaient vagues. Ymir semblait s'être foulée la cheville.
Livaï, lui, souffrait de multiples lacérations plus au moins graves. Armin tâcha de s'occuper d'eux.
Je ne savais que faire, je restais tel que Jean assit non loin.
Comme incapable.
Ymir refusa de se coucher. Elle déclara qu'elle se sentirait mieux, "devant un repas".
Elle suivit la femme dans la cuisine séparé de la petite pièce ou nous nous trouvions. La pièce à coucher sans doute.
Jean partit proposer son aide à la préparation de ce repas. Ce voyage ne l'avait-il pas un peu changé ?
Je viens au chevet de Livaï, mon meilleur ami finissait de lui poser des soins pour lui faire cesser la perte de sang.
- Ça ira ?
- Il a perdu beaucoup de sang mais je suis sûr qu'il va s'en remettre.
Je hochais la tête. Mes mains semblaient lourdes de souffrances.
J'avais creusés deux trous derrière cette maison où j'y avais plongé les corps des deux hommes morts pour leur famille. C'est en larme que la femme leur avait donné ses adieux. Très dur et émouvant.
Mon cœur se serra en rependant à cet instant.
- Eren ?
Je relevais la tête vers Armin.
- Tu te sens mal ? Tu es blessé ?
Je suis certifiais que non.
- Juste épuisé, et... j'ai découvert ces créatures, les titans. Effrayante. Robuste... Et, ces morts...
Ils défilèrent devant mes yeux. Je frissonnais.
Armin saisit mes mains qui tremblaient légèrement.
- Reposes toi un peu, je vais chercher des racines pour la suite des soins. Et cueillir des fleurs pour déposer sur les stèles.
Je me retrouvais alors seul avec mon prince endormi. Il semblait encore plus livide qu'à l'origine. Et plus froid aussi. Je le constatais au contacte de sa joue contre ma main.
Qu'est-ce que je pouvais faire pour l'aider ?
Il a perdu beaucoup de sang n'est ce pas ?...
Je me rappelais cette nuit dans le lit où j'avais découvert sa nature.
Mon sang pourrait peut-être le revigorer ?
Je me mordillais les lèvres, je ne doutais pas sur le fait qu'il avait essayé de maîtriser trop d'ennemis à la fois. Et le voilà dans cet état.
Il ne m'avait jamais parlé de sa "soif" pourtant... Cette fois là au village, lorsque l'on s'est battu contre des malfaiteurs... Celui-ci après s'être mit à sucer le sang de la jeune fille il a annoncé clairement à Livaï ''tu es une honte''.
Car il ne n'imitait pas ses semblables à se repaître de sang.
Mais même s'il contrôlait ses instincts, la nature reprend toujours le dessus un jour n'est ce pas ? Est-ce qu'il éprouve un besoin ? Une envie ?
Lui faire boire mon sang ne serait-ce pas comme l'obliger ?
Mais si c'est la seule solution...
Il n'a pas ouvert les yeux depuis qu'il m'est tombé dessus.
Mon option pour le moment restait la même, j'étais très inquiet à son sujet.
Au fond, je préférais le voir en colère face à mon acte mais le savoir en bonne santé.
Ma décision prise, je me questionnai sur la façon de procéder.
Il ne pourrait pas boire de lui même, mais peut-être réagirait-il à l'odeur du sang ?
Je m'engageais dans l'inconnu. Avec un ongle je sectionnais ma peau au niveau du poignet. Un filet se sang apparu.
Je le portais à la bouche de Livaï, je reviens même à lui étaler sur les lèvres.
Rien.
Mon inquiétude grandit.
Je me saisis de mon poignet et fis une pression.
Cependant j'ingurgitai le sang dans ma bouche.
Malgré ce goût acre, amer. Cela ne me donna pas la nausée contre toute attente.
Je me penchai sur mon amant la main sur sa joue et je plaquai mes lèvres sur les siennes. Le sang se déversa alors dans sa gorge, comme si c'était naturel, il avala peu à peu pour ne pas étouffer.
Je netoyai alors toutes traces de sang. Et j'entrepris de cacher mon entaille, avec un bandage, le temps de sa guérison.
Avec un dernier baiser je quittai la pièce où reposait mon amant.
De retour dans la pièce commune, je sentis à la fois une ambiance lourde mais chaleureuse.
Ymir semblait s'atteler pour changer les idées de la petite famille et Jean dans l'embarras essayait de s'adapter à tout ça.
La jeune enfant, une petite blonde, vient se pendre à mes bras.
- Viens écouter les histoires se Ymir ! Viens manger !
Elle était beaucoup moins timide que ce qu'il me semblait.
Je m'assis au sol près d'un bol se nourriture et j'admirais notre jeune guide qui mimait une histoire.
- Et il m'a demandé alors si j'avais volé quelque chose, mais bien sûr j'étais innocente ! (elle fit un clin d'oeil) Il m'a alors sauté dessus et-
La petite blonde feula et bondit sur Ymir, la petite avait prit une forme animal, un fauve que je ne sû discerner.
Évidement je fus surpris, mais je ne devrais pas.
Après tout nous sommes au royaume du surnaturel.
- Allons ! Léna ! Ne sautes pas comme ça. Gronda sa mère.
La queue basse la petite recula pourtant Ymir se mit à rire.
- Quelle énergie dis-donc ! Tu m'as surprise.
La jeune Léna s'acquit d'un miaulement. Et toute fière vient près de moi. Jusqu'à s'installer sur mes genoux.
Sans prêter attention je me mis à caresser son dos. Elle trouva son aise jusqu'à se détendre tandis que Ymir conta des histoires plus douces.
Armin rentra entre deux et fit des choses dans son coin.
Au final il était l'heure de dormir.
Certains dormaient déjà. La petite sur mes genoux ronflait. Elle avait reprit sa forme de petite fille.
Je la portais jusque dans le lit où sa mère me dirigea.
Ce n'est que par la suite que notre petit groupe se retrouva au complet. Près de Livaï je m'endormis.
Armin, Jean et Ymir n'était qu'à portait de main. Ensemble nous nous donnâmes plus chaud.
Le matin c'est avec une certaine tristesse que nous quittâmes la petite maisonnette.
Mon amant s'était réveillé le premier et avait préparé notre départ dans un silence terrifiant. Il n'avait décroché aucun mot.
Il m'avait juste offert un regard.
Il y avait un cheval supplémentaire à notre équipe, il semblait robuste.
Livaï était-il partit l'acheter ?
Ce fut Jean qui le monta.
J'indiquais aux autres de partir un peu devant. Tandis que je restais à l'arrière avec mon amant.
Je calais Spleinir sur la vitesse de Greyfel.
- Livaï ? Comment te sens-tu ?
- Mieux.
- Tes blessures ?
- Elles vont mieux.
- Pourquoi tu ne m'as rien dis ? Pourquoi tu ne dis rien ?
Il me fixa alors, d'un air déchirant.
- Je me suis retrouvé dans un sale état. Je suis pas foutu de protéger ce que je veux. Rien n'a changé, je suis toujours un gamin qui doit fuir le danger parce que je ne peux pas y faire face.
Pour la première fois je le voyais exprimer, extérioriser ses faiblesses.
Il reprit en se maintenant la gorge d'une main :
- Je sais ce que tu as dû faire pour que je sois sur pied actuellement. Je ne dois pas devenir dépendant au sang et pourtant, j'en arrive à en avoir besoin à cause de mon incapacité.
Je rapprochai nos montures, si bien que ma jambe écrasa celle de Livaï. De ma main je viens enserrer son bras.
- Écoutes moi bien. Tu me dis toujours de pas foncer et de compter sur toi, mais tu n'as pas compté sur moi et voilà dans quel état tu t'es mis. Tu ne respecte pas ce que tu dis mais je devrais le faire ?
Tu as battus nos assaillants. On les a combattu tous ensemble. Alors ne te jettes pas la pierre comme tu le fais. Tu penses comme un égoïste. On a été inquiet de te savoir dans cet état.
Tu es une bonne personne, tu as grandis maintenant.
Tu peux protéger ce que tu souhaites mais n'oublies pas que malgré ta force ça ne donne pas tout. Et ce besoin de sang, tu n'as pas à t'en faire. Tu n'es pas comme les autres. Tu n'attaqueras personne à cause de ça et tu n'en prendras à personne d'autre qu'à moi.
Car à partir d'aujourd'hui je serais l'unique personne sur qui tu pourras planter tes crocs pour assouvir ton envie. Je suis assez clair?
Furtivement ses lèvres capturent les miennes dans un baiser chaleureux et amoureux.
- Je tiendrais de me rappeler de tout ça.
Il s'éloigna au galop, avec un sourire, pour rattraper les autres. Avec ce même sentiment je le rejoint. Cette impression de liberté mais aussi d'une grande responsabilité.
Le stresse monta lorsque nous approchâmes la capitale.
Mon coeur tambourinait au rythme des sabots des chevaux.
Mikasa, j'espère que tu es sauves... Attends encore un peu, on arrive, on va te sortir de là.
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Coucou bouh !
Comment ça va ?
Bon je préviens, j'ai passé une épreuve de bac aujourd'hui, un oral, anglais, j'espère avoir réussis. Je m'en sors pas mal du tout en anglais mais ça me fait tout de même un peu peur ! (voilà parenthèse fermée,sur mon bac qui continue lundi avec Italien et Espagnol pour Oral)
Et vous des examens ?
Il faut savoir que je suis plus productive en ce moment car mon esprit tourne à 100 donc chaque soir je m'endors tard pour écrire !
Ce chapitre est plus long ! C'est pour excuser un peu mon absence, j'espère que vous l'avez appréciez ?
J'ai rajouté un peu de combat, il faut savoir que j'aime ça ! Imaginez les ! C'est tellement épique !
J'ai décidé de faire comme avant et de mettre des références un peu partout dans mes chapitres
Et je trouve ça pas trop mal... Qu'est ce que vous en dîtes ça vous va ?
Dans les fictions Livaï est toujours le plus fort ou quoi, celui qui sauve tout le monde. J'aime bien ce côté, pourtant.... J'ai envie de mettre les autres en avant. Et aussi de creuser un peu chaque personnage. Je ne sais pas si ça se sent ?
Sérieux, faut que je raconte quelque chose (on dirait que vous êtes à côté de moi omg xd)
J'AI VU LA BANDE ANNONCE DE DRAGON 3 PTN ELLE DÉCHIRE JE VEUX LE VOIR
JE VEUX ETRE EN FÉVRIER ! COMMENT ILS PEUVENT FAIRE AUTANT DURER LA CHOSE ?!
Voilà je vais mieux merci.
Bon ? Je pense que c'est tout pour aujourd'hui !
Alors petit rituel..... Les vrais savent 😏
Je vous fais de grooooos bisous et vous souhaite une bonne continuation ~
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