- Eren !
Le silence se fit suite à l'écho de la voix masculine.
- Eren bon sang ! Où es-tu ?
Je n'allais pas me rendre si facilement, je préférais rester dans ma cachette.
Si on arrivait à me trouver, je devrai répéter une journée à faire mes tâches.
Entre l'équitation, l'escrime, les ouvertures de nouveaux bâtiments, l'apprentissage sur le pays et les pays voisins.
Ça pourrait paraitre super pour certain. Mais une fois que cela est un quotidien, ça change beaucoup la vision des choses.
Alors une fois par semaine, je m'esquive de tout ça. Et cette fois encore c'est mon valet et meilleur ami qui est dans le devoir de me chercher. Armin.
Mes parents l'ont accueillit et il fut mit à mon service dès que nous avons fêté notre 10ième anniversaire. Et nous avons passé notre enfance ensemble, car il avait perdu ses parents, morts de faim. Ils étaient paysans, et ils cultivaient. Mais de vulgaires hommes avaient par pur bêtise détruit tout ce qu'ils possédaient.
Armin enfant de dix ans, blond aux yeux bleu, s'était perdu dans nos environs.
Et ce jour là je l'avais retrouvé dans une rue de la capitale presque mort.
Vu qu'il avait l'air d'avoir mon âge je l'avais transporté jusqu'au château.
Mon père Grisha, le roi de notre pays, n'avait pas tout de suite accepté un intrus en notre sein. Mais ma mère Carla, la reine, avait immédiatement prit la décision de soigner Armin. Et ce, par elle-même. Ce ne fut pas sans sans faire la morale à mon paternel de laisser un si jeune enfant mourir sans rien faire.
Le petit blond resta avec nous jusqu'à son rétablissement mais il en fallut peu pour nous deux à devenir de grands amis.
Et ce fut ainsi que mes parents décidèrent son entré au service de la famille royal, c'était le plus jeune serviteur que nous avions jamais eu.
Le pauvre, dire qu'aujourd'hui, neuf années après, le voilà en train de jouer avec moi à cache-cache dans tout le château jusqu'à ce que je fugue.
Sa voix s'éloigna de ma cachette, ce n'est pas sans attendre deux bonnes minutes pour être sûr que ce n'était pas un piège. Je sortis donc du minuscule débarras en essayant de ne pas faire tomber les seaux et les ustensiles de nettoyage.
En passant dans la cuisine je m'enquis de prendre un gâteau sur une table, tandis que la cuisinière avait le dos tourné.
J'avais pris la précaution de revêtir de simple vêtement et une cape pour me balader en ville.
Je sortis à l'aide d'arbre, dont je grimpais pour escalader le mur du rempart de notre demeure et passer de l'autre côté.
Je détestais être derrière ce mur, je ne pouvais rien voir, rien savoir et explorer. Cette vie recluse dans ce luxueux palais était bien trop ennuyante. Le devoir d'un prince hérité était bien dur. Je me doute bien que lorsque je retournerais dans l'enceinte du château, je croulerai sous les papiers et les obligations. Mais ce prix à payer et peu cher pour la liberté que je souhaite.
La seule chose que j'espère c'est que l'on n'envoie pas Armin à ma recherche, sinon il va encore avoir du mal pour rentrer.
Et pire même, si Mikasa me suit. Mikasa est ma sœur, elle a le même âge que moi. Ce n'est pas ma sœur de sang mais mes parents nous ont élevés ainsi.
Toute jeune, ils l'ont adopté. Cela fait ainsi d'elle la princesse de notre royaume, Maria. Elle est gentille, à l'écoute du peuple, elle est belle, les gens l'adore.
Mais il n'empêche qu'elle ne sort que très peu du château, car elle a peur. Les seules fois qu'elle le fait, c'est en étant accompagnée de gardes ou lorsqu'elle tente de fuir de la cour en me suivant dans mon escapade. Il n'est pas rare qu'elle se fasse embêter par des brigands. Mais malgré les apparences Mikasa savait se défendre un minimum.
Malgré tout nous ne savions pas quelles étaient les raisons de cette réaction. Elle n'avait jamais parlé des détails exactes de son passé, de sa vie avant nous. Elle évite beaucoup les étrangers.
Mikasa a le cheveu noir, court avec une petite mèche et des beaux yeux gris acier.
Lorsque nous étions plus jeunes, j'avais un peu de mal à l'accepter. Car elle ne parlait presque jamais et restait constamment dans sa chambre. C'est à moi qu'elle s'est attachée en premier, à partir de ce moment elle a commencé à me suivre et imiter les choses que je faisais.
C'est ainsi que j'ai finis par l'apprécier. Et puis avec Armin nous formons un super trio.
Pour une fois j'espérais honnêtement que Mikasa ne m'avait pas suivit aujourd'hui.
Je continuais donc de m'éloigner de ma prison dorée, pour me diriger droit dans la ville. Ce n'est pas sans remonter ma capuche sur la tête que je m'engouffrais dans les rues bondées de monde. Aujourd'hui comme presque tous les jours les marchands exposés leurs marchandises.
Le stand de fruit me fit de l'œil, j'adorais lorsqu'ils étaient sucrés et juteux.
Ici les personnes étaient heureuses, mes parents faisaient en sorte que chacun puissent manger à sa faim et vivre dans une situation humaine. Mais il n'empêchait pas que différentes situations étaient présentes dans notre contrée. Comme dans tous endroits, la hiérarchie est présente.
Mon père avait fait en sorte que les habitants soient en sécurité et pour cela il avait prodigué des pactes et des alliances avec les royaumes voisins.
Cela je le savais avec les discutions que nous établissions avec mon meilleur ami. Armin était du genre à aimer la lecture ce qui l'avait passionné même s'il ne savait pas lire au début. Il a prit des cours particuliers en même temps que moi pour s'instruire. Même s'il a dû prendre des cours de rattrapages car il était enfant de paysan, ce qui signifie qu'il n'avait rien apprit. Et qu'il était non loin de ne rien savoir faire.
Mais désormais Armin est doué pour la lecture et l'écriture. Il fait exemple de bonne figure, même les plus pauvres peuvent réussir comme Armin. Même s'il a bossé comme un fou pour le faire on est fière de lui.
Des yeux je survolais les stands, tout me semblait beau. Des ustensiles, aux vêtements et tissus. Le visage des gens était illuminé, ils parlaient, rigolaient Rien de tel pour me mettre de bonne humeur.
Une idée me vient alors en tête : J'achetais quelques pommes rouges puis des miches de pains. Je me dirigeais vers les abords de la forêt ou de pauvres jeunes gens venaient se réfugier.
Lentement je me permis enfin d'abaisser la capuche de ma cape. De toute façon, il n'y a presque personne dans les environs.
Je pourrais pourtant ne pas porter le vêtement mais ce n'était qu'une précaution face aux éventuels intrus dans notre territoire. Soudain apparu des petites bâtisses d'où des enfants sortirent d'une maisonnette en courant avec un sourire :
- Eren ! Eren !
Deux filles et un garçon m'enlacèrent de leur mieux avec tendresse. Cela me faisait plaisir.
- On dit majesté. Fit remarquer l'une des petites
Les deux autres lui adressèrent une grimace. A son tour elle leur répondit en tirant la langue.
Pour ne pas qu'ils se disputent je dis :
- Bonjour les enfants ! Vous pouvez m'appeler comme vous le voulez lorsque nous sommes seuls.
Je leur tendis alors mes petits achats et ils furent heureux. Je confiais à la plus grande, des parts supplémentaires pour leurs parents. Les enfants m'avaient déjà raconté que la journée ils s'occupés du foyer ou ils jouaient dehors tandis que leur père et mère travaillaient dans les champs ou les bois. Ils avaient des difficultés financières c'est pour ça qu'une fois par semaine je venais leur déposer un peu de vivre, quelque fois même une petite bourse avec quelques sous pour les aider.
Il y a un quartier entier où des familles avec des difficultés du même genre résident. Le roi m'avait déjà expliqué que dans la vie il y avait toujours des malheureux et miséreux. Et que l'on ne pouvait pas toujours remédier à leur situation. Mais malgré ses paroles, j'avais décidé que si je pouvais faire des choses pour eux, je les aurais faîte. Et pour moi les actions que je prodiguais là étaient importantes.
Rien que le sourire qu'ils m'offraient été le plus beau des remerciements.
C'est avec de grands signes que je repris mon chemin vers une autre destination.
Je marchais dans la forêt un bon bout de temps avant de tomber dans une plaine dégagée, fleuris.
Un petit ruisseau s'écoulait près d'une maisonnette abandonnée. C'était mon petit refuge loin de tout.
Je rentrais par la porte non verrouillée et je vis que le pain et les fruits que j'avais déposé sur une table n'y étaient plus. Lorsque je n'étais pas présent des personnes de passage se réfugiaient là. Le jour où ils m'avaient vue ils avaient détallés comme des animaux apeurés.
Je ne refis plus la même erreur, je veillais à ne pas les croiser. Cela faisait un bon moment je ne m'étais point rendus là.
Tout de même j'avais l'impression que ce n'est plus eux qui habitaient ici.
Car la maison était constamment sale et voilà que désormais elle était bien propre. Et ce, du sol au plafond. Étonnant pour une maison qui me semblait vraiment délabrée voilà qu'elle semble revivre et qu'elle sent drôlement bon.
Cela devait être grâce à la présence des fleurs dehors.
Je fis le petit rituel de poser le pain sur la table ainsi que deux pommes.
Je fis le tour du logis en prenant conscience que cette maisonnette était vraiment habitée. Je sortis de ce pas, mon droit n'était pas de violer le domicile d'autrui mais d'apporter mon soutiens lorsque cela était possible.
J'espérais tout de même rencontrer ces nouveaux locataires.
Je n'étais pas long mais cela m'avait prit une bonne partie de ma journée à faire une tourné de la sorte.
Avant de repartir au château je partis dans une boulangerie où j'étais comme un habitué. La gérante me sourit en me voyant regarder sa vitrine de bonne chose.
Mikasa et Armin adoraient ses petites douceurs. Et même au château elles n'avaient pas un gout aussi exquis. J'en pris une dizaine histoire de nous faire un petit plaisir. Ce n'était pas tous les jours que je pouvais venir ici.
- Bonjour Prince Eren ! Vous avez bonne mine aujourd'hui encore. Je vous sers la même chose qu'à l'habitude ? Dit la bonne femme joyeuse.
- Bien le bonjour madame. Voir vos si bonnes viennoiseries me rends heureux. Dis-je en lui lançant un clin d'œil taquin.
- Toujours à me flatter majesté, vous savez parler aux femmes. Rit-elle tout en préparant mes futures achats.
Je dois bien avouer que je n'ai pas d'autre choix quand il faut repousser les courtisanes lors d'un bal ou d'un quelconque événement sociales. Alors pour arrêter ces dames je n'ai d'autre choix que de savoir manier la parole. Ou alors d'avoir la présence démoniaque de Mikasa qui les fait fuir. Ce qui m'arrange souvent.
Ma sœur est du genre à ne pas vouloir que des filles me tournent autour. Ma mère trouve ça mignon qu'elle soit protectrice avec moi. Mais je dois bien avouer qu'à certain moment cela était désagréable, quelque fois elle pourrait même mal se faire voir par les autres et ce n'est pas ce que je souhaite pour elle. Je ne voudrais pas que des petites pestes viennent s'en prendre à elle.
- Mais non, pour vous, je dis la vérité madame.
Après avoir payé je repris la route à travers la ville. Au passage quelques personnes me saluèrent poliment. Les gardes devant la grande porte de la muraille me dirent de m'arrêter.
- Halte ! Que veux-tu villageois ? L'accès pour toi à partir d'ici est interdit sauf si tu possède une convocation ou une requête.
L'autre garde l'interpela en lui attrapant le bras :
- Ne parle pas comme ça au prince !
- L-Le Prince ?!
Je soulevais mon chandail pour mieux dévoiler le blason du fourreau de mon épée. Le blason avec deux ailes, une blanche et une bleue. On les surnommés ''Les ailes de la liberté''. Peut-être que cette envie de partir était liée à ça. Rien que cela me semblait être un signe du destin.
Le garde avec une plus grande expérience fit abaisser la tête de son cadet tout en le faisant lui-même.
- Pardon majesté, il est nouveau dans la troupe il ne faut pas lui en vouloir.
- Ton nom. Demandais-je le regard sur lui.
Il frissonna et se redressa rapidement en me saluant :
- Connie Springer !
Il maintenait la position les sourcils froncés d'appréhension sur mes paroles. Je lui souris alors :
- Bienvenue parmi nous, j'espère que tu t'intégreras bien.
- O-Oui monsieur !
Ce fut étrange d'avoir ce titre, mais plus encore car j'y avais le droit de la part d'une personne du même âge. C'est un peu dur de voir que l'on me considère seulement comme un prince et non pas juste Eren.
Ils m'ouvrirent les portes ce qui me permit d'entrer dans l'enceinte du château. Au loin je vis les écuries et l'énorme bâtisse qu'était mon foyer, le palais royal.
Cette fois-ci je passais les sécurités sans problèmes. C'est presque immédiatement qu'une tête blonde me sauta dessus.
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Coucou tout le monde !
Si vous êtes là c'est que vous avez certainement reçu la notification ! (ou pas XD)
Voici ma 3ième fanfiction Ereri/Riren !
C'est le premier chapitre, d'une longue série ? Je ne sais pas.
Vous avez aimé ? :3
Je veux vous prévenir que la suite ne sortira pas avant longtemps ! (Car les études, le bac, le temps, etc...) Pour que mon contenu soit riche est plaisant je ne vais pas le bâcler pour le plaisir de simplement avoir tout vite.
Alors soyez patient cher lecteur !
Car nous revoilà certainement partit pour 1 an d'écriture !
(désolé pour les fautes qui peuvent gêner)
Breffouille dîtes moi en commentaire !
J'espère que vous allez bien ! ♡
Je vous fais de groooos bisous et vous souhaite une bonne continuation ! ~ ♡
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