Chapitre 3
PDV Armin
- Je t'aime.
- Q-Quoi?
Je repris brusquement mes esprits. Eren, sous le choc, me regardait avec de grands yeux stupéfaits, la bouche ouverte. Je rougis fortement quand je compris la raison de ce regard... et presque instantanément, je pâlis...
Qu'est qu'il m'a pris de dire ça?!
- Armin? Eren me regardait, gêné, les joues colorées d'un rose soutenu.
Il... il a rougi?!
Je restai muet, attendant qu'il continue.
- Tu... Tu m'aimes vraiment? me demanda-t-il, le regard rempli d'incompréhension.
- Baaa... eeeuuuuh... Il me regardait fixement, figé, comme si ma réponse allait changer sa vie.
- ... oui. je murmurai dans un souffle.
J'accrochai son regard, une lueur de défi dans les prunelles. Il papillonna des cils comme un imbécile et il rompit le contact visuel pour s'effondrer sur son matelas. J'eus l'impression que mon cœur venait de se déchirer. Je retombai mollement sur mon lit et me tournai de manière à ce qu'il ne voit plus que mon dos. J'agrippai mon oreiller et le serrai fort contre mon cœur mutilé, comme si cela pouvait apaiser ma douleur.
PDV Eren
Je m'écroulai sur mon lit, toujours sous le choc. Je fixai le plafond comme si la solution à cette situation y était écrite. Je m'en voulais énormément de faire souffrir mon meilleur ami. Enfin... je ne suis pas sûr que ce soit le terme qui convient. J'ai toujours ressenti une chaleur que je ne m'expliquais pas en sa présence.
Depuis le début, j'ai su qu'il était différent des autres.
FLASH BACK
Je me souviens du jour où je l'ai rencontré. Je devais avoir environ 10 ans. Il était recroquevillé contre un mur, les genoux remontés contre la poitrine, et des garçons faisant deux fois sa taille, l'air menaçant, s'approchaient de lui. Il tournait la tête dans tous les sens, cherchant désespérément un moyen d'échapper à ses brutes. Et c'est là qu'il a croisé mon regard pour la première fois.
J'ai été frappé par la détresse que je lisais sur son visage. Ses cheveux blonds étaient ébouriffés, ses joues pâles, et ses yeux bleus comme les cieux semblaient crier à l'aide.
J'ai ressenti comme un électrochoc, et, sans vraiment comprendre ce que je faisais, je me suis mis à courir comme un dératé vers ses agresseurs. J'ai sauté sur le dos du premier que j'ai rencontré, et j'ai martelé son crâne de mes petits poings. Les autres, d'abord surpris, se sont dirigés vers moi, m'ont ceinturé, et m'ont envoyé rouler aux pieds du blondinet.
Je me suis relevé, et les ai regardés droit dans les yeux, prêt à vendre chèrement ma peau. Soudain, une tornade rouge s'est abattue sur eux et, en moins de 5 secondes, nos agresseurs étaient à terre. Le choc passé, ils se sont relevés précipitamment et ont pris leurs jambes à leurs cous sans demander leur reste.
M'apercevant que j'avais la bouche ouverte, je l'ai refermée et secoué vivement la tête, histoire de reconnecter mes neurones. Tout ce que j'ai récolté, c'est un bon mal de crâne.
Puis Mikasa, notre sauveuse, et accessoirement ma sœur adoptive, s'est plantée devant nous, en envoyant son écharpe rouge vif derrière son épaule.
- Vous allez bien? elle nous a demandé.
J'ai réussi à articuler un faible oui. Puis, me rappelant de la présence du petit blond, je me suis retourné et me suis agenouillé devant lui. J'ai pris délicatement son menton et ai relevé son visage vers le mien.
Et c'est là que tout est définitivement partit en live dans ma tête. Je me suis perdu dans son regard si bleu, si profond... J'y ai vu tellement de choses, le trouble, la gratitude, le soulagement!... Ses joues se sont teintées de rose et il s'est décroché de mes orbes turquoises.
Je lui ai tendu la main. Il l'a d'abord regardée, surpris, puis y a timidement glissé la sienne. À ce moment précis, j'ai ressentis une étrange chaleur en moi. Mon visage est devenu rouge, mon corps, brûlant, et mon cerveau a disjoncté.
FIN DU FLASHBACK
Cette sensation, je la ressens encore aujourd'hui, quand je suis avec lui. Quand il est près de moi, je me sens léger, j'oublie tout le reste et je profite du moment. Le simple fait de le voir me redonne le sourire. J'ai envie de le serrer dans mes bras, de me blottir contre lui et de ne pas bouger pendant une éternité.
En m'imaginant ça, je ferme les yeux et savoure les agréables frissons qui parcourent mon corps. Je pousse un soupir d'aise. Puis soudain je rouvre les yeux et me redresse sur les coudes. La réalité viens de s'imposer dans mon esprit.
Je crois que je suis gay.
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HEY! COMMENT VOUS ALLEZ??!!
Moi je pète la forme! Au cours de la semaine, j'ai reçu mes premiers commentaires et y en a qui ont commencé à me suivre et à voter pour cette chose sortie d'un compartiment reculé de ma petite tête... Je peux vous dire que quand j'ai vu ça, j'étais littéralement hystérique! Je sautais partout en hurlant de joie intérieurement (oui, sinon mes parents m'auraient prise pour une tarée...)! Donc j'ai qu'une chose à dire : MERCIIIII!!! Vous pouvez pas savoir comment ça m'a fait plaisir!!!
Et sinon, voilà un nouveau chapitre comme prévu! J'espère qu'il vous aura plu 😆
Bon sinon je file, faut que je bosse la suite mwa, tchuss mes p'tits pingouins! 🐧😘
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