CHAPITRE 23 (2)

N.D.A. :

TOI DEVOIR LIRE NOTE D'AUTEURE A LA FIN. SINON, TOI MOURIR.

CHAPITRE 23-Partie 2

Mélodieux_

-C'est non.

Je recule d'un grand pas comme si je venais de me prendre une gifle monumentale.

-Quoi ? Mais pourquoi ?!

Ben croise les bras sur sa poitrine et détourne les yeux. Je comprends alors qu'il ne me soutiendra pas dans mon projet de faire signer une pétition à un maximum de personnes de la Golden Académie, afin de conserver le vieux piano de la salle de musique qui va entrer en rénovation.

Pourtant, avoir un adulte à mes côtés aurait été un atout non négligeable.

-J'ai déjà assez de problème avec mon oncl...je veux dire, avec Mr ROOT, le prof de maths. En plus, le personnel du lycée me trouve déjà trop négligeant et trop proche des élèves. Je tiens à mon boulot ma p'tite. Désolé, mais je ne peux pas t'aider pour ce coup.

Je fronce les sourcils et me mets à parler comme une gamine à qui on aurait dit « non ». Ce qui, en l'occurrence, n'est pas totalement faux.

-Mais on ne fait rien de mal ! Seulement une protestation pour garder le piano et lui trouver une nouvelle place. J'ai vraiment besoin de toi !

J'avance ma lèvre inférieure et joins mes mains pour le faire craquer mais le surveillant ne semble pas en accord avec moi.

-Tu sais, il faut savoir dire adieu à certaines choses parfois.

Dépitée, mes épaules s'affaissent et je baisse la tête. Si même Ben n'est pas avec moi, le Principal et la Principale adjointe ne le seront jamais.

Alors tout ça n'aurait servi à rien ? Faire des efforts pour une bonne cause est forcément perdu d'avance ? Il faut être égoïste et snober les autres pour avancer dans ce monde ? Il faut être faux pour survivre ?!

Non. Je refuse d'y croire.

Je sers les poings et m'apprête ajouter des arguments et des exemples à ma thèse quand une voix familière m'interrompt.

-Moi, je tiens à ce piano.

Matthew me fait légèrement sursauter et il pose sa main sur mon épaule pour appuyer ses paroles. Il a vraiment le don de toujours apparaître au bon moment.

-Si on ne le garde pas, je ferai la grève.

Je retiens mon sourire en me mordant la langue et me contente d'acquiescer le plus sérieusement du monde. En effet, je commence à bien connaitre Matt'. Il ne ferait jamais quelque chose qui menacerait de le faire renvoyer.

En d'autres mots, il bluff.

-Moi pareil ! s'exclame Brandon dans mon dos.

Il est encore là, celui-là !

Je pince les lèvres en espérant qu'il ne se rapproche pas volontairement de moi pour m'inviter à l'une de ses fêtes bidonnes. Mais il m'offre un sourire compatissant que je lui rends, tout de même heureuse de constater qu'il a fini par changer de camp.

-Je suis du même avis, ajoute Lewis en approchant à son tour.

Je ne reconnais mon meilleur ami que par l'intermédiaire de sa voix, car son apparence a changé du tout au tout depuis le début de la semaine de reprise des cours. Les professeurs et les élèves ont même cru avoir affaire à un nouvel élève.

Un nouvel élève des plus craquants, soit, mais dont le cœur est déjà pris par une jolie brésilienne qui idolâtre les montres.

En effet, Lewis a finalement décidé de rendre leur couleur naturelle à ses cheveux qui sont désormais bruns, et le changement est drastique. Cela approfondit d'autant plus son regard océan incroyable et accentue les rougeurs naturelles sur ses joues et son nez.

C'est donc vraiment la fin de la team décalée.

Il m'offre un grand sourire et je ne peux m'empêcher de rougir un peu, profondément désorientée par sa nouvelle apparence.

-Pareil.

Le simple mot qui est prononcé dans mon dos m'électrocute et calme immédiatement mes ardeurs.

Je me fige et les papillons dans mon ventre se mettent à virevolter.

De tous les pianistes de cette école ridiculement trop grande, c'était lui que je voulais le plus avoir à mes côtés. Comme une enfant-gâtée qui quémande le bonbon que personne n'ose gouter.

Telle une princesse qui désire le joyau le moins brillant. Le plus ébréché. Mais à l'éclat le plus incroyable.

Andréas, mains dans les poches, s'avance avec une grâce qui n'appartient qu'à lui dans notre direction. J'ai l'impression que cela fait une éternité que je ne l'ai pas vu. Que cela fait trop longtemps que je n'ai pas senti son odeur. Gouté ses lèvres. Subi ses réprimandes. Découvert mon passé. Notre passé.

Une fois arrivé près du cercle qui est en train de se former autour de nous, il pose lui aussi sa main sur mon épaule après avoir lancé un bref coup d'œil à Matthew.

-Je ne veux pas me séparer de ce piano. Je ne peux pas. Il signifie beaucoup trop pour moi.

Il explique cela d'une voix posée, en prenant soin d'éviter mon regard brûlant qui le fixe comme une fumeuse en manque de nicotine.

Je n'arrive pas à détourner les yeux de ses prunelles vertes déterminées. De son nez fin et droit. De la courbure de ses longs cils. Du dessin parfaitement imparfait de son profil.

Aujourd'hui, son teint doré a des nuances un peu plus claires que d'habitude. C'est peut-être à cause du frisquet au dehors. C'est sûrement la faute du gel autour de son cœur.

Et quand on le contemple un peu plus longtemps, de plus près et avec plus d'attention, on se rend compte à quel point il paraît triste. Tellement brisé.

Un arc-en-ciel sans couleurs.

-Ouais ! On veut garder le vieux piano !

De plus en plus de lycéens s'agglutinent autour de nous et le surveillant se retrouve rapidement emprisonné comme une sardine.

L'attention d'Andréas s'échoue finalement sur moi. Et nous nous dévisageons mutuellement, dans le plus désordonné des silences. Comme deux figures nettes dans un amas de couleurs.

La plus extraordinaire des toiles.

Bientôt impuissant, Ben pousse un long soupir et se masse les tempes à l'aide de ses index.

-Très bien. Vous avez gagné. Je vais voir ce que je peux faire.

Une exclamation victorieuse pourfend la salle et je souris de toutes mes dents avant de rompre notre contact visuel. Je me sens tellement heureuse d'avoir accompli quelque chose de significatif dans ma vie de lycéenne, autre que de snober les étudiants et de ne penser qu'à moi.

Ce bonheur collectif ne fait qu'accentuer le mien et je me sens pousser des ailes.

Je peux sentir les yeux d'Andréas sur moi et mon cœur s'arrête quand il m'offre le plus sincère des sourires en plaçant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

-Merci, princesse.

•••

Finalement, les membres du personnel ont trouvé touchant de voir des élèves aussi impliqués dans une cause plutôt juste. Du coup, ils nous ont aidé dans notre projet et nous avons tous ensemble déplacé le vieux piano de la salle de musique, pour le positionner au milieu du hall de l'école, en plein sur le logo de la Golden Académie dessiné sur le sol.

Là, n'importe qui pourra en jouer quand il le voudra, avec une seule condition : qu'il écrive quelque chose à la craie blanche sur le piano. Une citation, un prénom, un dessin. Quelque chose de simple. Une signature.

Une preuve que le temps passe et que l'humain laisse derrière lui des souvenirs volages, avec l'intention qu'on se souvienne de lui. Qu'on ne l'oublie jamais.

Mais tout comme les souvenirs, l'encre finit elle aussi par s'effacer.

Étonnement, même si je ne joue pas, les élèves me demandent d'être la première à inscrire quelque chose.

Le cœur qui bat fort dans ma poitrine, j'attrape de mes doigts hésitants une craie poudreuse et m'approche du couvercle de l'instrument.

De nombreuses réminiscences viennent fouetter mon visage aussi violemment qu'une gifle et je pince les lèvres en fermant les yeux.

Mes rêves dans la salle de musique avec Andréas qui me dit de l'oublier. Le moment où j'ai décidé d'abandonner mon amour pour Lewis. La fois où j'ai découvert le violon d'Emily adossé au piano quand je voulais déposer là la partition que Matthew m'avait confié. Quand Andréas m'a emmené jusque dans la pièce, habillé en costard cravate pour la représentation du festival d'automne, et qu'il a failli m'embrasser. Et enfin, mon souvenir des portes ouvertes de l'établissement et le moment où Matthew m'a joué un morceau.

Finalement, les étapes marquantes de mon existence se sont toutes passées dans la vieille salle de musique, auprès de ce piano. Mais jamais je n'ai entendu Andréas jouer dessus.

Je lève les yeux vers le plafond afin de ne pas laisser l'émotion me submerger.

Amour incandescent. Pétales de rose. Souvenirs brûlés.

Les joues brulantes et les yeux humides, je me penche et retiens mon souffle tandis que je grave de ma plus belle écriture :

« Joue une mélodie à l'odeur de rose. Heaven, de la Team Décalée. »

•••

C'est le cœur gorgé de sentiments contradictoires et d'une nostalgie presque étouffante que je retourne une dernière fois dans la vieille salle de musique à la fin de la journée, avant que cette partie du bâtiment ne soit fermée pour les travaux à partir de la semaine prochaine.

Je me sens bouleversée de remarquer le creux dans la moquette usée jusqu'à la corde, là où le piano est resté si longtemps. Durant une petite éternité qui a touché toutes les générations.

Un seul piano pour tellement de souvenirs et une si belle histoire à raconter.

Les autres instruments et même le bureau ont été déplacé dans une autre pièce et seuls le tableau noir et les fenêtres entrouvertes sur la cour de l'école me rappellent que cette pièce était autrefois une salle de classe. Une salle pleine de vie.

Je me mords la lèvre et fais un tour sur moi-même.

Cette pièce est morte. Tout comme les souvenirs qui étaient emprisonnés dedans.

Mais ils sont libres maintenant. Ils ont pu prendre leur envol dans un ciel infini et ils virevoltent désormais entre les nuages cotonneux et les colombes, quelque part dans le temps.

Ma gorge se serre et je pousse un profond soupir en appuyant mon coude sur l'une des fenêtres pour observer la cour extérieure du lycée.

Le vent est toujours frais mais il devient trop chaud pour la neige et celle-ci fond à vue d'œil. Les arbres reprennent vie et leurs bourgeons seront bientôt visibles. Preuve que le printemps arrive à grands pas.

J'élève mon regard pensif vers le soleil couchant. Voilà une nouvelle journée qui se termine sans que je n'aie pu mettre la main sur la clé de mes souvenirs. Dernièrement, je n'ai fait aucun rêve. Je n'ai eu aucune vision. Aucun souvenir. Rien. Le vide.

Et c'est affreusement frustrant car je sais qu'il ne me reste que quelques derniers minuscules éléments pour comprendre toute l'histoire. La dernière pièce du puzzle qui complètera la toile de ma vie. Qui relira les étoiles pour créer la plus incroyable des constellations.

-Si seulement Andréas pouvait être coopératif et m'en dire plus..., je souffle soudainement dépitée.

Un bref silence, suivi d'un éclat de rire.

-Tu parles de moi ?

Je sursaute si fort que je manque de tomber dans le vide qu'offre la fenêtre. Le souffle coupé, je fais volte-face et tombe nez à nez avec Andréas.

-Depuis combien de temps... ?

-Tu ne portes plus ces affreuses lunettes rouges ?

En effet, j'ai décidé d'arrêter d'être aussi contradictoire avec moi-même et j'ai finalement recommencer à mettre des lentilles de contact. Pas de lunettes. Plus de frange trop longue. Pas de masque. Je n'ai plus rien derrière lequel me cacher. Je suis moi et personne d'autre.

Si fragile et vulnérable.

Je détourne le regard, le rouge me montant aux joues malgré moi, mais j'essaye tant bien que mal de prendre un ton méprisant pour répondre :

-En quoi ça te concerne ? Et puis j'en ai marre que tu sois si froid et si méchant avec moi, puis si proche et si gentil, sans jamais t'excuser pour tes changements d'humeur incessants. Je ne suis pas ton punching ball.

Ses prunelles vertes appellent mon regard et je suis désormais incapable de détourner les yeux. Il fait un pas de plus vers moi, un peu hésitant, les mains enfoncées dans les poches de son pantalon baggy comme pour s'interdire de faire une bêtise en laissant courir ses doigts sur ma peau.

Mais pour ce genre de bêtise, je suis prête à être une vraie diablesse.

Au dernier moment, juste avant de me répondre, c'est Andréas qui rompt notre contact en détournant le menton.

-Saches une chose : je ne m'en excuserai pas.

Il répond cela d'une voix boudeuse, la lèvre inférieure avancée et les sourcils froncés.

Mais j'ignore sa moue adorable et me concentre sur le sens de ses mots. Si j'ai bien saisi, il veut me faire comprendre qu'il ne compte pas arrêter de me prendre pour une idiote en me faisant tourner inutilement en bourrique.

Une rage ardente empoigne mes poumons et je le pousse de toutes mes forces pour l'écarter de moi.

-Dans ce cas, nous n'avons rien à faire ensemble, à discuter comme si de rien n'était, à faire copain-copain. Et puis, je ne suis pas ton plan cul je te signale ! Encore moins un jouet ou un objet. Donc arrête une fois pour toutes de passer tes nerfs sur moi ! De toute façon, tu ne m'apportes jamais rien de bon.

Je suis essoufflée de crier si fort, de cracher ces termes que j'ai rêver de lui dire depuis si longtemps. Je retenais cela enfoncé dans mon âme depuis tellement de temps que les mots sont sortis avec une facilité assourdissante.

Comme une grenade qu'on dégoupille et qui détruit tout sur son passage. Comme une bouteille d'eau gazeuse qu'on aurait trop secoué avant de l'ouvrir.

Mais comme à chaque fois que je m'énerve un peu trop fort, ma gorge se serre et les larmes arrivent. Alors je papillonne des paupières et entreprends de m'enfuir quand il me retient avec ses paroles :

-Arrête de fuir, espèce de lâche. Arrête d'éviter la confrontation. La réalité. Cesse de partir loin...loin de moi.

Sa voix tremble, ses joues sont rouges, son regard s'embrase.

Il souffre, et moi aussi. Comme deux rochers qui se frottent l'un contre l'autre et qui s'ébrèchent. Se détruisent. Et seul le plus robuste y survivra.

Il est sérieux là ? C'est moi qui suis une lâche ?!

Je me retourne brutalement et envoie ma main en direction de sa joue mais il attrape mon poignet juste avant que ma paume n'atteigne sa destination.

-Comment peux-tu dire une chose pareille ?! je m'indigne, les joues brûlantes de colère. C'est toi qui ne me dis jamais rien ! C'est toi qui contourne mes questions ! Toi et seulement toi qui pars sans rien me dire ! Tu veux que je me souvienne de toi, oui ou non ?!

Mais c'est toi qui m'a oublié, non ?! c'est ce que me hurle son regard. Mais sa bouche reste close. Son cœur demeure fermé.

Je suis essoufflée d'avoir autant hurlé et de m'être à se point débattue de la poigne de fer d'Andréas. Mon cœur martèle ma cage thoracique si fort qu'il me fait mal et mes cheveux ébouriffés obstruent grandement ma vision.

Soudain, ses yeux se voilent et il me lâche. Il fait un pas en arrière, chancelant.

-Très bien. T'as gagné.

Il passe sa main dans ses boucles aux reflets châtain puis sur son visage. Et c'est avec détermination qu'il plante de nouveau ses prunelles dans les miennes.

-Dans ce cas, si tu veux en savoir plus sur moi...sur nous, et sur ce qu'il s'est passé ce jour-là, viens avec moi à la fête foraine sur la place de la Coney Island, le dixième jour de printemps. Je répondrai à tes questions.

Il y a un blanc. Je dois cligner plusieurs fois des mirettes pour intégrer ce qu'il vient de me dire.

Sérieusement ? Il vient bien de profiter de la situation pour m'inviter à...un rendez-vous galant ?!

-C'est vrai ? Tu me le promets ?

J'ai envie de me donner une baffe pour ne pas réussir à contenir la joie perceptible dans le timbre de ma voix, joie de le voir enfin prendre une initiative pour nous rapprocher. Pour que je puisse faire un pas vers lui et tenter de le comprendre. De démêler les ficelles. De cesser ce manège qui nous donne à tous les deux le tournis.

D'arrêter les tonneaux de la voiture.

Il semble tiquer sur le mot « promesse », mais acquiesce vaguement d'un signe de menton.

-Oui. Je te le...je te le promets Hev'. Tu as ma parole.

Les battements de mon cœur accélèrent et je souris de toutes mes dents alors que j'étais en colère il y a à peine une minute.

-Entendu ! Tu as intérêt à être là, Drédré ! Sinon, tu peux dire au revoir à tes parties génitales !

Je ne lui laisse pas le temps de répondre, claque un bisou sonore sur sa joue, et je trottine gaiement pour sortir de la salle de musique et du lycée en fredonnant.

Puisque mes souvenirs dans cette salle ont été effacé, je vais en créer de nouveaux, avec les plus jolies couleurs de ma palette de peinture ! Après tout, je suis une artiste.

Mais je n'aurais pas dû être aussi naïve. Aussi pressée de découvrir la vérité.

Finalement, j'aurais bien mieux vécu sans mes souvenirs.

Sans cet évènement traumatisant.

Sans savoir la raison de ma perte de mémoire.

Sans Andréas ERASER.

N.D.A. :

Ok. Ok, Ok. Ok, ok, ok.

J'ai DEUX choses super importantes à vous dire.

Ok.

La première :

J'abandonne ERASER.

...

..

.

Nan je rigole. C'est une blague. Niark, niark.

Que je suis drôle. Haha.

Nan en vrai:

ON A ATTEINT LES 5K VUES LES GENS!!!!!!!!!!!!!!!!!!

C'est un truc de dingue!!! Je ne sais pas si vous réalisez à quel point je suis comme une folle derrière mon écran en train de taper ces quelques mots! J'écris tellement vite que je vais finir par me fouler un doigt ou m'exploser un ongle! HAHAHA!!!!

Je n'ai encore jamais écrit une histoire qui finit par avoir autant de succès! Et tout ça, c'est entièrement grâce à vous!

C'est incroyable pour moi de me dire que vous avez l'air d'aimer autant que moi mes personnages loufoques, mon brin de poésie, mon suspense diabolique...

Je m'éclate tellement à écrire cette histoire parce qu'il faut savoir que je suis SUPER émotive et que coucher sur le papier mes sentiments, ça me fait un bien fou. (Ouais, je fais partie de ces gens qui peuvent être en pleine forme le matin et rigoler pour un rien, puis avoir envie de pleurer en boule dans son lit sans raison apparente le soir. J'aime ma vie)

Donc ça se ressent probablement dans mes chapitres...Alors de voir que vous aimez mon écrit, ça me touche au plus profond de mon petit cœur.

Alors 5013 MERCIS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

La deuxième chose que j'ai à vous dire:

Vous voyez cette image?! Vous savez ce que ça veut dire???!!!!

CA VEUT DIRE QUE ERASER A OFFICIELLEMENT ÉTÉ NOMINÉ POUR LES WATTYS 2018!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

PZIJRZRPIJVNZRVIFJPDCERUDJVF

Voilà. Ça résume bien mon taux d'excitation actuel. Je crois que cette NDA est tellement longue que j'aurais pu en faire une partie à par entière...

Bref, je n'y croyais même pas! Il faut dire que c'est la deuxième fois que j'essaye d'inscrire ERASER aux Wattys et au moins la 3ème ou 4ème fois que je tente d'y inscrire infructueusement l'une de mes histoires.

Donc c'est réellement un truc de dingue.

MERCI! Parce que sans vous, ERASER serait encore à l'état de brouillon cliché dont personne ne veut. Pas même moi.

Je verse quelques larmes en écrivant ça parce que je suis profondément émue. Merci les gens. Merci.

Quelle incroyable aventure :)

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7DreamUniverse

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