Chapitre 18



Quand ils étaient arrivés, Rosie était émerveillée par le charme du pays, elle comprenait d'où lui venait se débordement d'énergie. Ce sang chaud, ce regard intense, cette peau légèrement d'orée.

C'est dans une villa bordant le bord de mer qu'ils avaient posés leurs valises.

- Grazie !

Il avait donné un énorme pourboire au voiturier.

Quand elle se retrouva seule avec lui, Rosie avait lié ses mains et étira ses bras.

Il ouvrit les grandes fenêtres.

De là où elle se tenait, elle pouvait entendre la mer et sentir l'air marin caresser son visage.

- Alors comment trouvez-vous ma demeure ? Dit-il avec arrogance.

Elle pencha sa tête sur le côté.

- Ce n'est pas votre demeure à titre officiel ?

Il se rapprocha d'elle les mains dans les poches et regardant sa villa, l'air absent.

- Non en effet, j'y viens que quand je prends des vacances.

- Donc là vous êtes en vacance ? En avait-elle déduit.

- Non pas tout à fait.

Il regarda sa montre.

- Ce soir nous allons dîner dans un restaurant qui restera gravé dans votre mémoire.

Elle rougit aussitôt, emportée par l'excitation de ce mystère.

- Vous venez de dire que vous aviez du travail.

Il prit sa main pour qu'elle le suive.

Quand elle gravit les marches, Rosie coupa son souffle, perdue dans ce large panorama de porte couleur ivoire.

- Ce n'est que deux trois papiers.

Il ouvrit une porte, Rosie ouvrit la bouche. Le lit à baldaquin eut l'effet escompté sur elle. Rosie s'était complètement perdue sur place, les mots se mélangeaient dans sa gorge.

La chambre était tellement belle, qu'elle eut le tournis, luttant pour ne pas trépigner d'excitation. Il lâcha sa main, pour se diriger vers le lit.

- Tenez c'est pour vous ?

Il lui avait tendu un cintre sur lequel il y avait une longue housse.

- Il y a quoi la dessous ?

- une robe qui j'espère me fera littéralement fondre sur place au point de ne plus pouvoir penser.

Sur ce dire, il passa devant elle, en effleurant son front du bout de ses lèvres.

- Attendez !

Elle l'avait rattrapé par la main.

- Je ne sais même pas où on va.

- C'est une surprise. Dit-il les yeux brûlant.

Il posa un baiser sur sa main et disparu de son champ de vision.

Rosie alla jusqu'à la fenêtre pour admirer la vue. Soudain la housse qu'elle portait d'un bras lui parut très lourde.

Elle se trouvait à Bari, une magnifique et somptueuse ville d'Italie, où émanait un charme particulier, grâce à ces pierres blanches magnifiques, cette ancienne architecture splendide. La villa était si pure et blanche que la mer qu'elle apercevait au loin était d'un bleu éclatant.

Elle esquissa un sourire, elle se sentait comme dans un rêve. Pendant un bref instant, elle s'autorisa la folie de sauter de joie sur la moquette blanche de la gigantesque chambre.

Puis reporta son attention sur la houssen

Elle se mordilla la lèvre, curieuse de savoir à quoi cette ressemblait cette robe.

Quand elle glissa la fermeture, Rosie découvrit une robe noire aussi magnifique que celle qu'un mannequin pouvait porter lors d'un défiler.

- Seigneur !

Elle la détailla les yeux pétillants, puis elle chercha comment elle pouvait bien se mettre.

- mince alors comment on fait ?

Elle se redressa en passant en revue la chambre comme si quelqu'un allait surgir pour l'aider.

À sa plus grande gêne, il n'y avait que le milliardaire Italie.

Il fallait juste la trouver.

- Monsieur Cortezy ! Cria-t-elle.

Rosie regretta d'avoir hurler quand elle entendit ses pas lourd se rapprocher comme un taureau.

- Mio ! Que se passe-t-il !

Rosie prit un air gênée de l'avoir affolé pour rien.

- La robe, comme elle se met ?

- c'est pour ça que vous hurlez !

- Bah oui. Dit-elle en riant nerveusement.

Il la réprimanda du regard.

- Il y a trou au milieu, passer vos jambes dedans et enfiler les bretelles.

Rosie se frappa le front.

- Mais bien sûr pourquoi j'y ai pas pensé !

Il leva les yeux au ciel.

Il prit la robe, l'étudia d'un œil expert comme s'il avait l'habitude de dégrafer des robes.

Cette pensée répugnante la fit rougir de jalousie.

- Vous savez quoi ? Lança-t-il après une longue expertise de ce tissu qu'elle porterait ce soir.

- Non et je sens que je n'ai pas envie de le savoir. Répondit-elle avec sincérité.

Il lui redonna la robe.

- Quand vous aurez passé vos jambes dans le trou et passé les bretelles, je viendrais vous aidez.

Il s'enfonça une nouvelle fois dans le couloir sans lui laisser le temps d'y émettre une objection.

- Mais... 

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