Plus insaisissable encore


Plus insaisissable encore que l'automne,
Et les feuilles qui percent le bout de ses doigts.
Plus insaisissable toujours que l'hiver,
Et la neige brûlante qui couvre nos pas.

Plus insaisissable, mon ami, sans renforts,
Que l'aube qui s'étale sur les heures de l'aurore,
Toujours plus rapide que le galop du cheval,
Que la course effrénée du lièvre qui détale.

Qui, du printemps ou de l'automne court le premier ?
Qui, de l'aube ou du crépuscule, commence à danser ?
Dans ce cycle immortel de vie et de mort,
Même ton âme, plus insaisissable encore.

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