Moisson


Voici ;

Mon regard se porte vers le Nord.

Ce cri,

Est celui qui transperce mon corps.


C'est l'aube qui s'élève sur les champs de papiers

Comme l'amour gronde dans mon cœur fauché,

A la moisson vivante des pensées éphémères,

Les pétales des fleurs font voyage vers la mer.


J'aime ; lance mon coeur à demi,

Cet espoir qui s'envole, je ne le retient pas,

J'aime ; et mon coeur qui bat

D'un amour éternel qui jamais ne s'oublie.


C'est l'aube qui s'élève sur les champs de papiers,

Comme l'amour gronde dans mon cœur fauché,

Un bourgeon de printemps qui se dresse au soleil

Crie qu'il verra l'été, mais celui-ci sommeille.


J'aime ; lance mon cœur à demi.

Peur d'être entendu, hésitation brutale,

J'aime ; d'un amour fatal,

D'une passion éclairée ce qui en ce monde vit.


C'est l'aube ou l'aurore comme défilent les secondes,

L'amour s'enterre sous mon cœur qui s'effondre,

A la moisson vivante des pensées éphémères,

Tourne le dos aux champs, et regarde la mer.

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