Je me souviens encore,

De ce matin,

Ce matin où ton corps,

A effleuré le mien.

Je me souviens encore,

De ta main dans la mienne,

Quand nous voulions si fort,

Que la vie nous emmène.

Il me reste un souvenir,

De nos rires envolés,

De ton gracieux sourire,

De nos vies partagées.

J'entrevois tes yeux clairs,

Qui balayaient mon cœur,

D'un doux éclat vert,

Comme un champ de couleurs.

Quand parfois ton esprit,

Vient se heurter au mien,

Je me rappelle cette vie,

Où nous riions d'un rien.

Ton ombre hante mes pas,

J'entends nos voix de l'au-delà,

Quand me revient ce matin,

Où ton cœur a effleuré le mien.

Si mon cœur endeuillé bat encore,

C'est grâce au tien qui ne vit plus,

À ton corps qui a trouvé la mort,

Souviens-toi de ce qu'on aura vécu.

Tes yeux planent autour de mon âme,

Ils allument en moi une flamme,

Je ne sais plus si je dois t'oublier,

Ou toujours me souvenir de t'aimer.

Ton chant touche la cime des cieux,

Ton âme, brillante de lumière,

Déploie ses ailes d'oiseau,

Et s'éloigne d'un battement de la Terre.

Si un jour il t'arrive de douter,

De perdre confiance en l'avenir,

Rappelle-toi de nos rêves enjoués,

Et de la beauté de nos souvenirs.

Je me souviens encore,

De ce matin...

Ce matin où ton âme,

S'est envolée vers demain...