Comprenez-vous
Les larmes du ciel s'enroulent sur la Terre,
La nuit et le jour en amants éphémères,
La toile de la Lune qui renverse le Soleil,
Aube, aurore, crépuscule du sommeil.
Le temps qui parcoure les désastres et les mondes,
La lenteur du fantasme qui écroule les tombes,
L'ennemi fut choisi par le vent et l'abri,
Sans savoir l'avenir dans l'angoisse des folies.
La roue tourne et puis tangue follement le bateau,
La brûlure éperdue du construit échafaud,
L'âme folle s'enterre en s'ouvrant vers le haut,
Le crayon trace du chemin les idéaux.
Le jour des pleurs et du vent qui se meure,
Le temps des fleurs dispersant leur odeur,
Sur le voilier de l'Aube, enfant du crépuscule,
La joie vogue au loin, des mers sans scrupules.
Comprenez-vous que si les oiseaux se taisent la nuit,
C'est qu'ils se préparent à chanter,
Comprenez-vous que si la Lune éclaire les pays,
C'est qu'elle se perd à rêver.
Comprenez-vous que si le vent envole les souvenirs,
C'est qu'il voudrait soulager nos cœurs d'un poids,
Et que malgré l'orage il garde son sourire,
Ses trophées maintenant s'amoncellent jusqu'au toit.
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